Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> A la recherche des âmes perdues, suite d'un convoi spécial
écrit le : Lundi 16 Avril 2007 à 09h08 par Neffalasièl
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a marche se poursuivait sur un bon rythme, mais c'était encore trop lent aux yeux de l'avariel. Si cela n'avait tenu qu'à elle, il y a longtemps qu'elle aurait utilisé un autre moyen de déplacement. Cependant la nature n'avait pas jugé bon de donner des ailes à tout le monde et elle le comprennait parfaitement en voyant certains mortels. Il n'y en avait pas un pour racheter l'autre ou presque. En fait elle n'avait rencontré qu'un seul être capable d'obtenir son estime. Elle avait du mal à l'accepter mais il s'agissait d'un humain. Chaque fois qu'elle pensait à lui le même sentiment ambigüe ressurgissait. Cet être avait su la toucher sans qu'il le sache. Elle éprouvait un profond respect mélangé à un écoeurement proche du dégoût total. Elle n'osait prononcer son nom car trop de souvenirs pénibles lui étaient associés. C'est un peu lui qui avait d'elle, ce qu'elle est aujourd'hui. En bon comme en mauvais. C'est aussi un peu à cause de lui qu'elle était si hautaine avec les simples mortels. Et encore ils n'avaient rien vu. La traqueuse possédait encore un pire ennemi que les hommes. Et elle se rendait avec ses compagnons droit dans le lieu où se terrait ces fameux êtres. Mais elle ne devait pas se détourner de sa tâche. La menace qui pesait sur la Haute-forêt et sur les autres contrés semblait plus que jamais de première importance. Il n'y avait qu'à voir les yeux de Théodus. L'halfelin de la compagnie des marches n'avait pas rit comme à son habitude lorsque la mission lui avait été confiée. il n'y avait qu'une seule explication à ce comportement. Il y avait du danger et un danger inconnu qui plus est. Enfin presque. Elle se rapprocha d'Aglaïa, car il semblait à ses yeux la plus à même de répondre à ses questions.

"Compagne de la louve, pardonnez mon intrusion venant troubler votre silence, mais j'aurai voulu connaitre un peu plus les adversaires que nous devons retrouver. Il me semble que la plupart d'entre vous ont eu à les affronter. Je sais de quoi ils sont capables d'après les rapports que j'en ai eu, mais j'aurais voulu entendre la version de quelqu'un qui a eu un contact direct avec eux."


 
 
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écrit le : Lundi 16 Avril 2007 à 11h07 par Adlareth
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Quitter l’agitation de la ville avait été un soulagement pour le Teu-Tel’Quessir. Cela faisait un bon moment qu’il était entrain de marcher en compagnie du groupe avec qui il devait partager sa destiné. Jusqu’à présent il avait préféré s’isoler pour revenir en pensée sur les informations qui avaient filtré lors de la discussion avec les autres gardiens sylvestre. L’ensorceleur continuait à réfléchir à tout ça afin d’avoir une vue d’ensemble des différents points de vue et leurs implications. L’air qui maintenant se rafraichissait était vivifiant et le revigorait. Si cela continuait à se refroidir, il sortirait bientôt sa cape pour garder un peu de chaleur. ¤ Ce n’est vraiment pas le moment de tomber malade, non vraiment pas.¤

Nirannor et Cynwäll devisait derrière lui. Aglaïa était quand à elle un peu plus devant, sa fidèle compagne à sa gauche. Mais celle qui l’intriguait le plus était sans conteste leur guide. Elle avait résolument pris la tête du groupe, et semblait se forcer pour ne pas prendre trop d’avance. ¤ Quel être magnifique ! Sa beauté et son allure aérienne étaient sans comparaison avec ce que j’ai pu rencontrer jusqu’ici. Mais...¤ Il y avait quelque chose dans le comportement de Neffalasièl qui le dérangeait. Sans doute cet air hautain qu’elle prenait par rapport aux autres membres du groupe. Cette distance qu’elle s’appliquait à mettre avec les autres. Cynwäll aussi était distante, mais chez elle, il s’agissait plus de réserve qu’autre chose. Avec l’avariel c’était différent. Malik quant à lui restait pour l’instant un mystère. Chose qu’appréciait particulièrement Dinenda. Non pas que l’humain avait su gagner sa confiance, mais son silence était intriguant. ¤ De toute façon, il me reste encore pas mal de temps pour me faire une idée. Cela ne fait que quelques heures que nous sommes ensemble, et la personnalité de chacun ne peut se révéler avec exactitude en si peu de temps. Observe et analyse petit elfe, pas de préjugés hâtifs.¤

Neffalasièl ralentit légèrement le pas pour se retrouver au niveau d’Aglaïa. Et elles engagèrent une conversation. Naturellement, Dinenda força légèrement son allure pour remonter à leur niveau et profiter de la conversation. Car tout comme Neffalasièl, le gardiens des mystères n’avait jamais affronté ce qu’ils étaient partis traquer. Aussi, même s’il l’avait déjà entendu, il était intéressé par les réponses qu’allait donner Aglaïa. Chaque petits détails pourrait avoir son importance au jour J. Il alla se placer au côté de la louve, de façon il pouvait avoir les deux femmes en visuel sans avoir besoin de tourner la tête. Dinenda ne dit rien, il se contenta d’esquisser un léger sourire.




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écrit le : Lundi 16 Avril 2007 à 18h28 par Malik
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Cela faisait déjà un moment que le groupe marchait et cela commençait à agacer le prêtre. Il n’aimait pas marcher ainsi, le long des routes. Il trouvait cela sans intérêt et ennuyeux au possible. Le cyriste n’était pas fait pour la marche, ni pour les grands espaces d’ailleurs. Il préférait les espaces exigus des ruelles sombres des villes, là où il voyait les choses arriver. En dehors des zones habitées l’humain n’était pas tranquille. D’ailleurs qui d’autre à part ces sauvages d’elfes pouvait aimer la nature.

Malik n’avait pas pensé qu’ils seraient aussi nombreux à participer à cette mission malgré l'absence de Yolan. Celà le soulageait et en même temps ne l’arrangeait pas vraiment. Tout ce qu’ils obtiendrait durant la quête devrait être partagé et plus il y aurait de monde moins grande serait sa part. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. Tous ce qu’il trouverait, il le garderait. C’était sa vision des choses et personne ne le ferait changer d’avis.

Le servant du Soleil Noir laissa ses pensées dériver vers un autre problème. Il fallait trouver un moyen de vaincre les thaumaturges. Les pouvoirs qu’il avait pu discerner était la capacité de commander les morts, créer des zones de ténèbres magiques et de se rendre invisible. Le premier et le derniers de ses pouvoirs était sans aucun doute les plus dangereux mais révélait en même temps la faiblesse de ces inconnus. Le corps à corps, voilà un avantage dont Malik et ses compagnons pourraient tirer parti. A chaque fois que le groupe s’était rapproché de l’imposteur celui-ci avait fait en sorte de dresser un obstacle entre eux. Evidemment ils étaient plusieurs et lui seul mais s’il avait été un grand combattant, il n’aurait pas fuit. Une fois de plus le groupe avait l’avantage numérique et certainement stratégique car avec autant d’elfe dans le groupe, le prêtre ne doutait pas de pouvoir tirer profit des dispositions géographiques.

Malik savait à peu près ce dont était capables Aglaia et Cynwall, et pouvait se douter des aptitudes de Neffalasièl mais ne connaissait rien de ses nouveaux compagnons. Non pas que cela l’intéressa mais il se devait de connaitre leur aptitude avant de foncer dans le combat. Il ne se souciait pas d’eux mais il voulait seulement pouvoir tirer profit de leurs compétences.

Le prêtre allait ouvrir la bouche pour interrompre les autres et obtenir les informations dont il avait besoin avant de ce souvenir qu’il ne fallait pas, pour le moment du moins, se mettre les autres à dos. Inspirant il dit d’une voie calme et posée, mais suffisamment forte pour que tous puissent l’entendre, et de manière à ne vexer personne:


-Pardon de vous interrompre, je ne doute point de l’intérêt de vos discussions mais il me semble qu’une présentation rapide de chacun de nous pourrait être utile. Je me nomme Malik, je suis prêtre et je serai donc a même de combattre les morts vivants et vous soigner si le besoin s’en fait. Ne voulant pas perdre de temps il enchaîna sur ses premiers compagnons. Cynwall, que nous avons sauvé des griffes du premier individu lors de notre première mission, a de grands talent en tant qu’archère et j’espère que je pourrai me racheter dit-il en lui souriant gentiment. Aglaia ma bonne amie et sa louve sont aussi bonnes au corps à corps qu’en magie, n’est ce pas ma chère ? N’attendant pas de réponse d’elle, il enchaîna : Cette présentation à pour but que nous puissions établir une stratégie commune lors de nos futurs combat.

Malik se tut. Aglaia n’était certainement pas tombée dans le panneau du prêtre repenti mais cela suffirait certainement aux autres de lui accorder leur confiance. Même si intérieurement cela le dégoûtait, il garda un sourire bienveillant. Cela ne durerait pas longtemps il se devait de rester comme ça jusqu'à ce que la roue tourne.




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écrit le : Mardi 17 Avril 2007 à 00h55 par Aglaïa
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glaïa s'était tut durant le début de cette marche, observant une allure aussi soutenue que ce que ses jambes et Rillifane lui permettaient. Ils avaient perdu près de deux heures à Eauprofonde et il n'était pas question d'en perdre davantage. Les nouvelles responsabilités de la druidesse ainsi que les tristes évènements se déroulant à l'ombre des arbres de la Haute-Forêt généraient maintes questions au sein de son esprit, et ce bien malgré elle.

¤ Je ne peux me laisser berner, que ce soit par un mâle cupide ou par un être dont la rareté provoque l'attitude hautaine. Je devrai donc m'assurer, autant que faire se peut, que le chemin que nous suivons est bien le bon et que notre train est suffisant. ¤

Alors que l'humaine aux cheveux de feu s'apprêtait à répondre aux mots prononcés par l'avariel, elle fut coupée par des paroles dont Aglaïa n'aurait pas cru Malik capable. Que cet homme ait été changé lors de la dernière mission en cet être exécrable du fait du danger était très peu probable. De plus, la prudence voulue par la situation poussait la fidèle du Seigneur des Arbres à prendre les mots du prêtre avec recul. Mais elle n'allait pas gâcher ce qui pourrait être des efforts, voire même une amélioration, aussi se contenta-t-elle de sourire en entendant Malik souligner qu'il pourrait soigner ses compagnons. La jeune femme se remémorait cet instant grotesque durant lequel l'homme au teint mât était venu lui demander son aide. Aglaïa lui avait fait croire que sa jambe était perdue parce-qu'il lui avait parlée comme à une esclave. Là avait débuté leur relation plutôt tendue.

- C'est en effet une bonne idée mon "bon" Malik. Et pour que tout le monde avance au même rythme ainsi que dans la même direction je propose que chacun partage et écoute les informations sur nos adversaires. En contrepartie, je vous demanderais, Neffalasièl, de chaque jour nous donner nos objectifs et nos étapes de voyage. Et quoi qu'il advienne sur la route, nous les atteindrons, je ne souffrirai aucun retard.

Marquant un temps d'arrêt, Aglaïa se tourna vers l'avariel :

- L'homme avait des pouvoirs contre nature mais il me semble qu'ils altéraient principalement son être, le rendant plus rapide, plus fort ou invisible. Mais il anima également un corps sans pour autant en faire un mort-vivant selon moi. Nous pouvons croire qu'il invoqua un globe de ténèbres et son repère était protégé par des morts-vivants. Bien que certains des effets de ses pouvoirs soient proches de ceux d'un mage, il apparaît pourtant que leur source est différente. Nous avons en revanche un atout considérable : Iris sent la nature de ces êtres.

D'un geste amical dans lequel on aurait pu voir poindre une once d'autorité, Aglaïa enjoignit les autres gardiens sylvestres à se présenter et à rajouter les informations qu'ils auraient à échanger.




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PM
écrit le : Mercredi 18 Avril 2007 à 09h03 par Neffalasièl
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lle écouta attentivement les paroles d'Aglaïa. Sa réponse à Malik qui décidément ne manquait pas d'audace ne lui plaisait guère. La dernière fois elle lui avait fait peur, très peur à ce brave marcheur. De plus la demande d'Agalïa de lui faire un rapport sur leur progression l'intrigua. Prenait-elle son rôle à coeur à se point là ? Ou voulait-elle un contrôle sur leur groupe ?

¤De plus en plus intéressant. Cela ne m'étonnerait pas qu'il y ait quelques tensions entre ces deux là. A se demander comment ils ont pu rester ensemble jusqu'ici ?¤

"(commun)Ah ! Pas d'inquiétude donc. Il ne s'agit que de quelques personnes pouvant nous annihiler à chaque instant. J'ai cru un instant que nous pouvions être en danger."
Ce trait d'humour ne s'accompagna d'aucun sourire, comme le faisait habituellement les humains. Son visage restait froid et impassible. A se demander si c'était de l'humour.

"(commun) Bien pour ma part voilà ce que j'ai appris. Nous devons retrouver absolument deux des trois hommes. Ils sont considérés comme très dangereux. Quant au troisième, il semble qu'il se soit volatilisé, mais j'ai une petite idée sur l'endroit où il peut se trouver. Seulement je ne pourrai en avoir la confirmation que lorsque les deux autres auront été capturés.
Sinon je vous tiendrai au courant de notre voyage, mais il est vrai que que nous irions plus vite si seulement vous pouviez voler. D'ailleurs maintenant que nous ne sommes plus en ville."

Elle écarta sa cape qu'elle avait gardée fermée jusqu'ici, dévoilant ses ailes d'une blancheur nacrée. Autour de sa taille se trouvait attaché deux rapières dont l'une était de magnifique facture. Celle-là même que Malik avait failli rencontrer de trop près. Elle portait une armure faite d'un métal aux reflets étranges. Ces enchevêtrements de mailles complexes ne laissaient aucun doute sur la nature elfique de celle-ci. Voyant les regards curieux se poser sur elle et sur ce qu'elle portait elle ajouta d'un regard franc et direct.

"(commun) Je ne fais pas que les exposer. Je sais m'en servir aussi. D'ailleurs demandez à ce cher Malik, je ne tiens pas à renouveler une nouvelle séance d'explications."


 
 
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PM
écrit le : Mercredi 18 Avril 2007 à 21h24 par Adlareth
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Dinenda resta au côté d’Aglaïa. Il appréciait cette humaine au caractère bien trempé. Même si le côté un peu brutal de l’humaine le mettait un peu mal à l’aise. Il était habitué à un peu plus de diplomatie, mais l’avantage de cette façon de faire était d’aller droit au but. La demande de la druidesse était justifiée par l’urgence de la situation. Malik voulait en savoir un peu plus sur chacun des membres du groupe. En fait, il connaissait la quasi-totalité du groupe. Seul Nirannor, et le Teu-Tel’Quessir étaient les seuls que le prêtre ne connaissait pas. Il annonçait fièrement être capable de prodiguer des soins. Cela lui donnait une place de choix dans le groupe. Les combats qui allaient venir s’annonçaient particulièrement difficiles et promettaient d’être féroces. Le fait de pouvoir compter sur des sortilèges curatifs était une très bonne nouvelle. Mais une question restait encore sans réponse. Et il serait intéressant d’en savoir un peu plus sur cet humain. Aussi, Dinenda avait conscience que s’il voulait obtenir des réponses, il devait donner un peu de lui.

- Je me nomme Dinenda Mythrandir de Luneargent. Je manie l’épée, l’arc et j’ai quelques connaissances en matière d’art. Voilà pour ce qui est de ma personne. Messire Malik, vous nous avez dit que vous étiez prêtre. Mais pourriez vous nous dire quelle est la divinité que vous vénérez, si ce n’est pas trop indiscret ?

Neffalasièl avait fait montre un humour noir, qui avait fait sourire l’elfe argenté. Mais ce trait d’humour avait réussit une chose. Ce n’était sûrement pas le fait de détendre l’atmosphère qui régnait, non. Mais cela avait permis à l’Avariel de ne pas donner la réponse à la question d’Aglaïa concernant les objectifs et les étapes quotidienne de se voyage. Le gardien des mystères commençait à se faire une idée sur ce Tel’Quessir volant. Elle était intelligente et maligne. Il lui faudrait être attentif à ces faits et gestes. Mais c’était un terrain que connaissait bien le Teu-Tel’Quessir. La suite du discours de Neffalasièl le renforça dans cette conviction. ¤Ce guide qui ne souhaite pas nous dire par où nous devons passer pour rejoindre Haute-Forêt, ne souhaite également pas nous dévoiler se qu’elle sait. Peut-être est-ce un manque de temps, je vais en avoir le cœur net. ¤

Le plus gênant, fut la dernière réplique que l’elfe ailé. Il y avait eu un côté théâtral dans sa manière de révéler ses magnifiques ailes. Mais la suite et ses paroles heurtèrent les oreilles de Dinenda. Ces dernières raisonnaient encore dans l’esprit de l’elfe gris. Cette menace à peine voilée n’était sûrement pas du meilleur goût. Il lui fallait absolument tender de désarmer la situation, car la réaction d’Aglaïa n’allait pas attendre. Cela serait des plus étonnant que sa sœur se laisse intimider comme ça sans réagir. Et il risquait d’avoir des combats avant même d’atteindre la Haute-Forêt.

- Dame Neffalasièl, je n’ai pas rencontré nos ennemis, et je ne vous en apprendrais rien de plus à leur sujet. Néanmoins, il semblerait que vous soyez en possession d’informations que nous ignorons. Tout d’abord, vous nous dites que nos ennemis se sont séparés. Bien cela veut dire qu’ils se déplaçaient ensemble, je l’ignorais. Mais que maintenant, ils se sont séparés. Soit peut-être avez-vous une idée de la raison qui les a poussé à prendre des chemins différents ? Savez-vous si ces derniers doivent se retrouver ultérieurement ? D’autre part, pourquoi vous fait-il capturer les deux premiers, pour trouver le dernier de ces êtres ? Vous nous dites également que vous avez une idée d’où se trouve celui qui maintenant ce déplace seul, pourquoi ne pas nous dire sur quel endroit se porte vos soupçons ? Et peut-être le plus important, pouvez vous nous dire d’où vous tenez vos renseignements ?

Le Teu-Tel’Quessir fit une courte pause pour que l’avariel puisse assimiler le flot de questions qu’il venait de lancer à leur guide. Mais il n’en avait pas fini avec ses questions, il attendait encore des réponses.

- Vous avez effectivement un bien bel équipement, et je ne doute pas que vous sachiez vous en servir. Aussi peut-être n’avez-vous pas besoin de nous pauvre marcheur. Peut-être pourriez-vous terrasser deux, trois voir sept ennemis, mais y arriverez-vous en un seul coup très chère. Dans ce cas, vous avez raison de nous prévenir de ce que nous risquons de vous. Mais il me semblait que nous avions des ennemis communs, je ne savais pas que vous nous considérez comme vos élèves, ni que nous n’avions besoin de vos « séances d’explications ». Comment souhaitez-vous que nous vous fassions confiance en tant que guide, si nous risquons de perdre nos ailes, lorsque vous nous expliquerez le chemin à suivre.

Dinenda espérait que l’avariel comprendrait qu’avec un comportement aussi menaçant, elle risquait fort de se retrouver seule face à tous. Un chef, ou un guide devait gagner la confiance de ceux qui allaient le suivre. Et la crainte n’a jamais fait naître la confiance, juste de la méfiance et pour finir la mutinerie contre le tiran. Il était hors de question pour le Teu-Tel’Quessir de mettre en péril les chances de réussite de la mission pour des comportements futile, et enfantin du genre je suis la plus forte que vous. Seul contait l’objectif a atteindre, Dinenda en avait fait le serment, il ferait tout pour l’atteindre. Et pour le moment, l’enjeu était que pour réussir, ils avaient besoins d’un groupe et non de huit individualité.




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écrit le : Jeudi 19 Avril 2007 à 14h16 par Neffalasièl
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a réponse franche de Dinenda lui plut. Les langues se déliaient et de cette manière Neffalasièl pouvait connaitre les pensées les plus profondes de tous. Bien sûr elle pouvait se tromper, car elle n'était pas télépathe. Mais au moins elle pouvait se faire une bonne idée sur ses compagnons. Ainsi donc la suspicion était de mise dans ce groupe. Même ses cousins très éloignés avaient choisi leur camp apparemment. Ce n'était pas bien grave, le tout était de savoir qui était avec qui.

"(commun) Des informations cachées ? Alors là je vous rassure. Je n'ai pas eu de contact direct avec nos fugitifs si c'est cela que vous croyez. Cependant je sais juste qu'ils se sont enfuis d'Eauprofonde il y a déjà plusieurs chevauchées. Cependant, concernant le fait qu'ils se soient séparés, c'est une conclusion à laquelle je suis arrivée car d'après ce qu'on a bien voulu me dire, il semblerait qu'il possède une sorte de marque magique caractéristique. Je saurais vous expliquer cela, mais les moyens de détection des pratiquants de l'Art de la cité, feraient état de deux points particuliers dans la haute-forêt. Ces zones restent vagues enfin surtout pour l'une d'entre elle. Il semblerait que l'un d'entre eux ait la possibilité de voyager très vite. Plus vite que le vent même. Voila pourquoi je dis qu'il s'est comme volatilisé. Les deux autres ont pris position du coté occidental de la Haute-forêt. Entre les pics perdus et les monts étoilés grossièrement décrit. Voila pourquoi nous passerons par Rougemélèze et Archepierre, comme je l'avais déjà précisé."

L'avariel devait aussi se rendre à l'évidence. Dinenda avait marqué un point concernant la confiance réciproque entre un guide et son équipe. Il la disait menaçante et pourtant elle s'était retenue. Cependant il était inutile d'attiser les querelles internes.

" "

"(commun) Et surtout ne me parle plus jamais de couper les ailes de qui que se soit."

Dinenda avait touché un point sensible. Son regard se glaça et elle détourna la tête en direction de la route.

"(commun) Ne perdons plus de temps. Le jour ne tardera pas à s'estomper. La nuit venue il fera trop froid pour continuer à marcher."


 
 
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écrit le : Jeudi 19 Avril 2007 à 18h07 par Nirannor
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Nirannor écoutait son frère Dinenda avec intérêt. Les questions qu'il posait au prêtre et à la dame Neffalasièl ne paraissaient pas si anodines que cela. Le rôdeur décida de rester discret face au Calishite. L'homme ne lui inspirait pas confiance, peut-être à cause de certaines discutions qu'il avait entendu à son sujet. Pourquoi voulait-il savoir les forces et les faiblesses de chacun ? N’avait-il pas d’arrières pensés pour demander les aptitudes de chacun ?

Ne voulant trop en dire et ne pas paraître trop sauvage, Nirannor essaya de répondre évasivement à la demande de Malik.


-En ce qui me concerne, vous savez déjà mon nom, je pense que cela suffit pour le moment. Je peux vous dire que si on m’a choisi pour cette mission, c’est que l’on pense que je suis apte à la réussir ou tout du moins à y participer activement pour qu’elle puisse aboutir. En ce qui concerne une stratégie de combat, il me semble qu’elle ne pourrait être faite sans une connaissance parfaite de nos adversaires et du milieu dans lequel nous allons évoluer. Hors, d’après ce que j’ai pu comprendre, peu de personnes peuvent le dire avec certitude, alors remettons-nous en à nos dieux pour qu’ils nous guident et aident dans cette délicate tâche.

Le soleil commençait à décliner et le fond de l’air se faisait plus frais. Nirannor se concentra sur ses pas. Il n’avait pas l’habitude d’évoluer en groupe, préférant les marches solitaires. Il aimait se retrouver seul au milieu de Dame Nature, sentir les milles odeurs et arôme des fleurs et des arbres, regarder évoluer les animaux de ces contrées, écouter les différents cris des oiseaux, mouiller ses mains dans les petits rus qui serpentent dans les prairies.Solitaire dans l'âme, son silence était son monde.




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écrit le : Vendredi 20 Avril 2007 à 17h48 par Malik
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Malik n’avait pas particulièrement apprécié la question de Dinenda. Ce n’était pas tellement le manque de délicatesse qui agaçait le prêtre mais surtout que cet elfe pose des questions dont il n’avait pas besoin de connaître les réponses. Cependant le servant de l’unique voyait là une opportunité de se faire bien voir. Cependant avant qu’il ait pu répondre Neffalasiel prit la parole afin de dissiper tout malentendu suite à son comportement.

La curiosité et la défiance de Dinenda avaient poussé l’elfe ailée à donner plus de détails sur leurs voyages et leurs ennemis. La curiosité de Dinenda serait un atout, tant que celui-ci ne s’intéressait pas à Malik.

Un de leurs ennemis était donc capable de se déplacer plus vite que le vent. Voilà une information à la fois étonnante et dérangeante. Si cela s’averrait vrai il leur serrait difficile de l’arrêter. Néanmoins le prêtre en savait maintenant plus que ce que l’elfe ailée avait bien voulu lui dire.

Les premières impressions qu’avait Malik de Dinenda étaient bonnes. Il avait apprécié la façon dans l’elfe avait remis à sa place Neffalasiel. Le prêtre n’était plus le seul à trouver cet elfe ailée détestable.

La réponse que lui donna Nirannor ne lui plut pas du tout. Il n’avait pas du tout donné les informations que le prêtre attendait. Evidemment Malik savait que si on l’avait choisi c’était parce qu’on le supposait apte a accomplir cette mission. Nirannor prenait-il le servant de l’Unique pour un imbécile ? En plus de cela il se permit de lui dire de s’en remettre à son dieu. Cette homme n’avait pas la moindre idée de sa bêtise. Pour un fanatique tel que Malik il n’y avait qu’un seul dieu : Le Soleil Noir, l’Unique, Cyric. Tous les autres pseudo-dieux n’étaient que des imposteurs.

Le prêtre tenta de se calmer, il ne devait pas se montrer sous son vrai jour.

De façon claire et ne laissant transparaître aucun sentiment, il reprit de façon à ne pas se dévoiler :


-Chère Neffalasiel, il n’est pas nécessaire d’être sarcastique. Ce n’est pas ainsi que vous vous ferez des alliés et que vous gagnerez notre confiance. Se tournant vers Dinenda il répondit à sa question, en effet je n’ai pas précisé qui je servais et je vais me rattraper immédiatement. Je sers Tyr. Je vous remercie d’avoir répondu à mes questions avec tant de franchise. Puis ne voulant développer davantage ce mensonge, il enchaîna sur Nirannor avec qui il prit moins de retenu. Pardonnez-moi de vous avoir posé ces questions mon cher. Je n’avais pas pensé que si on vous avez choisi c’était parce que vous étiez apte à réussir cette mission. Et vous avez raison, remettons nous en à nos dieux, ils seront certainement là pour nous aidez quand nous tomberons dans un piège.




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écrit le : Samedi 21 Avril 2007 à 14h08 par Cynwäll
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L’elfe sauvage était restée à l’écart comme à son habitude, elle s’était mise juste sur le coté du groupe afin d’observer ouvertement les trois nouvelles personnes qui étoffaient l’équipe.

Le discourt tenu par Malik l’avait fais sourire. Ce changement dans sa personnalité faisait froid dans le dos lorsque l’on connaissait l’humain et le comportement irascible de celui-ci. Malgré ses tournures de phrases et son ton condescend, on avait l’impression que les mots lui brulait la langue. Mais Cyn aimait à penser que sous cette carapace froide un cœur battait encore un peu.
La plus surprenante dans le groupe aux yeux de la rôdeuse restait Neffalasièl. Le comportement et les paroles de leur guide restaient une énigme. Il était relativement facile de définir quelque peu un individu en le regardant agir, mais l’Avariel faisait figure de marbre et aucunes expressions ne filtraient sur son visage. Cela n’empêchait pas Cynwäll d’être émerveillée devant cette créature rare, d’une beauté troublante et certainement fatale.

Le petit groupe continuait son avancé se testant et se cherchant. Malgré les petites tensions et joutes verbales, qui étaient normale dans un groupe qui se découvre, la sauvageonne se délectait de l’air frais, de l’obscurité grandissant et de la multitude de petits bruits que seul des oreilles expertes pouvaient percevoir.

Les yeux de l’elfe se posèrent sur Dinenda. Fraichement débarqué dans la confrérie, aux dire de Line, l’elfe de la lune avait fière allure et ne mâchait pas ses mots, il avait l’air d’avoir pas mal bougé avant d’intégrer les gardiens. Il serait parfait pour seconder Aglaïa dans sa tache.
Elle finit son tour d’inspection par Nirannor. L’humain avait beaucoup de similitudes avec elle, il était peu causant, aimait la solitude et son indépendance. Cyn espérait pouvoir connaitre un peu mieux cet homme qui ne la laissait pas indifférente.

¤Quel dommage que c’ne soit pas un elfe, il ressemble tellement à mon frère ¤ !

Recentrant son attention sur les propos de tous et de la mission, « Flèche » essayait d’analyser la situation à sa façon et le moins que l’on puisse dire était qu’elle faisait dans la simplicité. Pister, débusquer, tuer et bruler les trois hommes, quoi qu’il en coute.

Son instinct de chasseuse et de rôdeuse commençaient à prendre l’ascendant dans ces vastes contrés. Ce pour quoi elle était douée allait enfin servir à l’équipe. Le jeu de pistage commençait là ou la civilisation s’arrêtait.
Tout en marchant, Cynwäll ramassa une petite poignée de feuilles, d’herbes et de brindilles mélangés, les sentis et les mit dans la poche intérieur de sa cape. Elle s’approcha de Neffalasièl pour se mettre à ses cotés.

Sans même un regard à l’Avariel, ni attendant une réponse, la sauvageonne accéléra le pas pour les distancer d’à peine dix mètres.




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Soyez sur vos gardes,même les ombres vous épient.
 
 
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