Recherche et récupération, Enquête pour l'assemblée

Narration

Khazuk

survie chemin 7(dé)+4(dé)=11 DD=12 échec
survie orientation 4(dé)+4(dé)=8 DD=10 échec

Notre fougueux nain reprit son chemin en sens inverse. La pluie avait rendu méconnaissable son parcours et il avait de plus en plus de mal à le retrouver. Comble de malchance il n'arrivait même pas à s'orienter correctement. Après quelques minutes il dut se rendre à l'évidence il était perdu. Seul dans cette forêt hostile au milieu des éléments qui commençaient à se déchaîner. L'orage grondait de plus en plus fort ce qui ne pouvait dire qu'une seule et unique chose. Il s'approchait de lui. S'il voulait rejoindre son oncle il lui faudrait improviser un choix de direction à prendre. La question était de savoir laquelle ?

Breanor

Ignorant les ténèbres dans lesquels il s'enfonçait de plus en plus. Le pratiquant de l'Art ne souffrait d'aucune perte de visibilité grâce à l'héritage de sa race. Marchant d'un bon pas, il suivit le long tunnel pour déboucher sur une étrange fosse devant lui. Elle était assez longue et aussi large que le tunnel. Sa profondeur restait indéterminée car de l'eau avait rempli le fond, bien qu'encore à deux hauteurs de nain du sol. Elle arrivait tel un ru, de l'autre côté de la fosse et tombait directement dedans. Une longue planche épaisse traversait ce trou sur sa longueur et large comme la moitié d'un homme. Sur la gauche un peu avant la fosse, un ouverture, d'où une odeur nauséabonde sortait, avait été dévoilée ; après que le mur la dissimulant, eut été révélé et légèrement dégagé pour permettre un passage.

Braenor regarda l'eau couler au fond de la fosse avec stupéfaction. Non que la présence de ce liquide de vie soit étonnante alors qu'une pluie sans pareille s'abattait au dessus de la tête du mage, mais parce que celui-ci pensait pouvoir faire confiance à ses oreilles pour le prévenir de ce type d'imprévu.

¤ Pourquoi n'ai-je pas entendu plus tôt le bruit de l'eau qui coule ? Je ne suis pas assez attentif ! ¤ bougonna le nain

Mais le fait était là et il devait prendre une décision. Tenter d'emprunter cette passerelle bancale au dessus de l'eau ? Cela ne disait rien au mage qui rechignait à en éprouver la solidité ! Quant au passage à gauche, il avait semblait-il déjà été découvert par quelqu'un, ou quelque chose.
Et d'où provenait cette odeur infecte qu'il n'arrivait à identifier ?

¤ J'espère ne pas encore retrouver un cadavre, j'ai horreur de suivre ce type de piste ! Et puis, qui était capable de tuer toute une patrouille armée était capable de tuer un nain isolé ! ¤ pensa le mage, non sans quelques appréhensions.

Mais le mage reprit bientôt courage, une qualité bien répandue dans sa famille.

¤ J'offrirai un beau combat à cette saloperie ! ¤

Sur ces paroles digne de son neveu, il prit son bâton en main et se faufila silencieusement par le passage, profitant pour une fois de sa taille réduite.

Braenor utilise la compétence déplacement silencieux en empruntant le passage de gauche.

JAMAIS au Nord. Ce fût la première pensée qu’eu Khazuk lorsqu’il eut a se décider de la suite des événements. Devait t’il partir dans une direction ou dans un autre ? Peu importait, si ce n’était qu’il ne devait en aucun cas partir au Nord. Comme tout bon voyageur, il savait que la première chose a faire pour trouver la voie qui lui serait la plus favorable était de repérer l’emplacement ou il se trouvait. Mais comme de toute manière il était perdu, cette reconnaissance ne servirais pas a grand-chose vu qu’il ne saurait se retrouver sur une carte.

Il fallait donc passer à la seconde étape, instant de mure réflexion, ou il devait se décider entre quatres possibilités. Soit, il partait vers l’Est, exotique et mystérieux. Soit, il partait vers l’Ouest, abondant et sauvage. Soit il partait vers le Sud … ce bon vieux Sud. Soit, et dernier possibilité, il restait sur place a regarder la pluie tomber, expérience passionnante et instructive. La forêt, milieu hostile dans lequel il évoluait, rivalisait avec le ciel, sombres et hargneux ne lui plaisait certes pas, comme vous auriez pu le constater depuis le début de cette aventure, profondément débile et mal orchestrée ou les deux nains tombaient sans arrêt sur une nouvelle calamité.

Bref, le temps étant malheureux, Khazuk l’était aussi, il ne savait quelle direction il devait prendre. Pour l’instant, il expérimentait la dernière possibilité, étudier toutes les formes des gouttes d’eau et leur manière particulière et sensiblement différentes de tomber.
Mais l’instinct conservateur, haïssant les nouveautés (sans en matière d’alcool) le poussa a rejoindre le Sud, ce bon vieux Sud ou il était plaisant de vivre.

Et ainsi, pour le énième fois, le nain repartit d’un bon pas. Il aurait du être fatigué, mais son endurance lui permettait d’aller toujours plus loin toujours plus au Sud.

Narration

Khazuk

Sans point de repère fixe et n'étant plus très sûr de la direction à prendre, Khazuk du choisir une direction qu'il prit la plus vraisemblable pour être le sud. Fillant toujours droit devant lui, il finit par remarquer que la forêt s'éclaircissait. Finalement il arriva à la lisière de cette dernière, sauf que devant lui ne se trouvait ni camp ni rien du tout en fait. Se demandant s'il était perdu définitivement il chercha un endroit connu s'il en existait un possible. Finalement il remarqua le camp où le garde brûlé avait été découvert. Le camp qui se trouvait loin au nord. Il avait bien trouvé la direction du sud mais pas tout à fait. S'il avait vraiment pris cette direction, il se serait enfoncé encore plus profondément dans cette forêt et qui sait ce qui lui serait arrivé. Il se dirigea donc vers ce point de repère fixe, trempé jusqu'aux os. Guettant une amélioration possible du temps qui ne semblait pas venir. Au moins en partant de là il aurait plus de chance de retrouver son chemin.
Une fois arrivé sur place la forêt s'étendait de nouveau face à lui à l'est.

Breanor

déplacement silencieux résultat incertain

Prenant le chemin sûr de terre, il dut affronter l'odeur pestilentielle qui en sortait. Il comprit vite pourquoi. Devant lui à peine à une dizaine de mètres se tenait un cadavre face contre terre immobile. Juste derrière une autre ouverture dans la paroi de droite semblait permettre le franchissement de la fosse qu'il venait de laisser à côté. A n'en pas douter c'était l'odeur de décomposition qu'il sentait, mais chose bizarre le corps semblait avoir été découpé en deux. Comment cela se pouvait-il alors que les gardes avaient certainement découvert cet endroit ? Ils n'auraient jamais laissé ça s'ils l'avaient vu. Bien des mystères persistaient dans cet endroit. Des mystères qui demandaient à être éclaircis.

Braenor fixa la dépouille, un sourire amer collé à ses lèvres. Il avait vu plus de morts humains en deux jours qu'habituellement en plusieurs années.

¤ Un cadavre. Un cadavre ! Sa ne m'étonne même pas, je le savais mais je refusais de le croire avant d'avoir vu. ¤

Le mage avait vu, et la réalité n'était pas belle à voir: un cadavre mutilé et coupé en deux !

Bien que l'odeur et la vu du cadavre lui retournaient l'estomac, le nain ne fit aucun bruit.
Détournant les yeux du cadavre puant, Braenor scruta les alentours. Il vit le passage et fut soulagé de ne pas avoir à franchir la passerelle douteuse. Puis il se mit à examiner la pièce cherchant un piège dans la roche ou un indice sur la nature du tueur. Il se décida alors seulement à s'approcher à pas de loup du corps.

¤ Comme si ce pauvre macchabé allait m'entendre approcher ! ¤

Une fois près du corps, le mage enleva ses gants de soie encore humides et les rangea soigneusement dans sa poche.

¤ Courage mon vieux ! ¤

Puis, il retourna le mort, à la recherche d'indice sur sa mort et son identité. Il n'espérait pas retrouver quelques objets de valeur (bien qu’un nain ne dédaigne jamais quelques bonnes pièces d'or ou d'argent), mais il espérait le tueur assez imprudent pour ne pas détruire les affaires personnelles de sa victime. Repoussant les limites de la décence (et de son estomac en difficulté), le nain alla même jusqu'à déshabiller presque entièrement le mort, cherchant des doubles poches dans les vêtements et des traces sur la peau.

Braenor s'approche du cadavre, le retourne sans bruit, lui enlève une partie de ses vêtement pour examiner ses blessures, utilise la compétence fouille en prenant son temps (faire 20) sur le corps, vêtements, et la pièce.

- Bordel !

Ce n’est qu’après avoir compris qu’il s’était définitivement perdu que Khazuk eu un excès de colère. C’était trop bête. Pourquoi était t il perdu au moment même ou son Oncle, car il le pressentait, avait le plus besoin de lui ! De toute manière, son Oncle avait toujours besoin de lui et de quelqu’un sur qui compter. Cette forêt ne lui plaisait décidément pas du tout, ses arbres semblaient le narguer avec leurs sourires écorceux. Le vent qui soufflaient dans leurs feuillage semblait produire un son étrange. Le bruit semblait non seulement long et appuyé mais également moqueur, très moquer, si on avait pu traduire cette sorte de langage, on aura pu entendre les arbres chantonner ensemble : « OuuuuuuuuUuuuOuOuUOUoUouo, qu’il est nul ce nain, OuuuUOuouoUuouUOuoUoUuo … »

- Silence !

Et voila que notre nain leurs répondaient, s’en suivit une longue bataille afin de savoir lequel des deux camp allait l’emporter, le nain barbu ? Ou la forêt d’arbres moqueurs et ricaneurs ?
En tous cas, ils bataillaient chacun fermement. Mais la forêt finie par avoir le dessus, après tout elle était à domicile, et supériorité numérique et stratégique.

Mais ceci nous éloigne de notre sujet, qui est de savoir comme allait se dérouler la suite les événements. Le bilan n’était pas fameux, le nain avaient sépare de son oncle, et il était perdu.
La fureur d’être perdu se complétait avec celle de s’être fait battre par de gros végétaux …
Aussi, celle si avait un endormement besoin d’être extérioriser ce qui n’arrive que très pas du tout tardivement.

- Booooooooooordeeeeeeeeeeel ! Le nain sautait partout, sa rage visible a la traîné de bave qu’il laissait derrière lui. Foreeeeet de Meeeeeeerde ! Queeeeteeeee deeeee Meeeeeeeeerde !

Et il continua ainsi pendant quelques minutes, avant de s’arrêter pour prendre une décision concrète, pose, réfléchie et intelligente, chose qui faisait pour ainsi dire : rarement. L’esprit de courage du nain le poussait a retourner dans la forêt, l’esprit de pragmatisme, ou une autre connerie du genre, le poussait a retourner dans la plus proche taverne, cette idée était appuyé par son esprit d’ivrognerie. Il devait donc faire un choix, et un choix constructif, aussi se décida t’il pour la troisième solution, longer la foret jusqu'à retrouver la campement des gardes d’Eau-Profonde. Partant rapidement, il laissait derrière lui une belle flaque de bave, et deux ou trous buissons et arbrisseaux totalement piétinés.

Narration

Khazuk

ais qu'arrivait-il donc à Khazuk ? Ses nerfs étaient-ils en train de lâcher ? Non il semblait que ce comportement était on ne peut plus normal pour lui.Il se mit en route pour sa destination ce qui lui prendrait plusieurs minutes. Plusieurs minutes sous la pluie qui ne cessait pas et sans aucun espoir apparent d'amélioration. Une bonne nouvelle tout de même,il savait où il était. Arrivé à l'endroit tant convoité, il se dirigea prestement vers le lieu où son oncle et lui avait pénétré dans la forêt. Et là il lui fallait prendre une décision des plus délicate. Fallait-il y retourner où bien rester ici à attendre bien sagement ?

Braenor

fouille 20(fait 20)+6(comp)=26 DD=?
survie 15(dé)+1(comp)=16 DD=?

Le cadavre était pratiquement dépouillé de vêtement. Le mage l'observa sous toutes les coutures, scrutant scrupuleusement chaque parcelle du corps du mort. A en voir l'état dans lequel il se trouvait, cela faisait longtemps qu'il avait acquis cet état définitf. Il semblait même qu'il avait subit des blessures après sa mort. La dernière en date était celle qui avait séparé son tronc de ses jambes. Chose étrange, il avait continué à se défendre même après être mort. Quelque chose n'était pas clair avec cet homme. Il portait des signes le montrant comme mort depuis plusieurs mois voire plusieurs années et pourtant il existait des marques beaucoup plus récentes montrant une activité de sa part. Soit son raisonnement était erroné soit la magie était à l'oeuvre. Mais il était impossible de savoir instinctivement ce que la magie aurait pu altérer si elle était responsable de son état.

L’état de Khazuk n’était pas, comme certain pouvait le penser, normal. Certes, son cas de schizophrénie était unique et provoquait des réactions imprévisibles supérieures à la moyenne : mais ce n’était pas une raison pour parler de normalité.
Le phénomène psychique était sans aucun doute amplifié par les étranges circonstances du moment, soit pour ainsi dire, des arbres moqueurs et un temps à remplir des barriques d’eau, sans pour autant oublier les perturbations magiques d’origines inconnues.

A présent devant un choix double de possibilités, le nain avait tout intérêt à choisir la meilleure solution, même si l’une semblait fatale. L’une lui permettrait de rester en sécurité, l’autre de se perdre encore une fois, choix qui lui imposerait sûrement une longue errance sans espoir de retour.
Après avoir réfléchi, du moins, autant que son intellect limité pouvait le lui permettre, Khazuk trouva une solution qui lui permettrait non seulement d’informer son Oncle de la situation présente mais également d’emprunter l’itinéraire le plus dangereux, celui que le mènerait au cœur de la forêt. Un astucieux langage utilisant les bâtons, des feuilles, et de la terre, permettrait à Khazuk de laisser un message à son Oncle. Ainsi donc, au camp des gardes d’Eau Profonde, puisqu’il était apparemment en ce lieu, Khazuk laissa un court énoncé composé d’éléments forestiers à son Oncle, si jamais celui-ci revenait par ici. Ce système avait fait ses preuves lors de leurs errances et il espérait que son Oncle n’ait pas oublié leur ancien code.

Alors qu’il se relevait, le rire moqueur des arbres retenti une nouvelle fois. Le combat entre les arbres de la lisière précédente semblait s’être propagé à toute la forêt, bientôt, chaque pousse se moquerait de lui, emplissant la forêt d’une mélopée détestable.

-Vous ne me faites pas peur ! Bande de sales…….elfes !

Rougissant, après avoir lancé une insulte honteusement nullissime à ces adversaires, le nain repartit en direction des abords de la forêt, se préparant mentalement à pénétrer dans le domaine de ses ennemis. « C’est dans ces moments là que j’aurais besoin d’un chiantos……. » Et le nain s’engouffra dans les bois, cherchant le sentier que son Oncle et lui-même avaient emprunté quelques temps plus tôt.

Narration

Breanor
Le nain praticien de l'Art était perdu dans ses réflexions. Ce cadavre lui posait un sérieux problème et trouver une solution à son problème lui demanderait du temps, beaucoup de temps.

Khazuk
Notre explorateur en herbe arriva au campement et prit le chemin qu'il avait emprunté il n'y avait pas si longtemps. La pluie avait effacé toute trace et se repérer dans cette forêt ne serait pas chose facile. La pluie n'était pas sur le point de s'arrêter, et d'après les nuages noirs au-dessus de sa tête cela risquait de durer un bon moment. Il s'avança au juger pour arriver devant une zone où une chose étrange semblait se produire. Telle un rideau devant une fenêtre, la pluie délimitait une frontière entre le reste de la forêt et cette petite zone pas plus grande que la surface d'une modeste maison. Cette zone d'éclaircie était fleurie et sans la moindre trace d'eau au sol. Khazuk eut même l'impression d'entendre des rires venant de cet endroit.

Le temps était au plus beau, et rien ne pouvait détruire se qui restait de sa bonne humeur oublié, disparue à jamais. ¤ Bon sang … il ne pouvais pas pleuvoir une autre fois ! Il faut toujours que les aventures idiotes se passe sous la pluie ! Jamais de soleil, même pas un rayon ! Saleté de pluie ! ¤ Khazuk était donc, comme à son habitude, de fort bonne humeur. Et après les arbres moqueurs, voici donc à sa plus grande insatisfaction, venir la forêt enchantée. Non seulement ses habitants n’étaient pas mouillés, mais ils semblaient également qu’ils avaient pris connaissance des mésaventures du nain, et qu’ils se réjouissaient à l’idée d’aller le taquiner, pour employer un terme poli.

- Pourquoi faut il toujours que ça tombe sur moi ! Si le nain parlait de la pluie, ou des calamités, nul ne le savait, mais une chose certaine demeurait. Il n’aimait pas les elfes. Or dans un forêt enchantée, on trouve principalement des elfes. La forêt attirait Khazuk, comme une bouse attire les mouches, Sans doute le fait d’être à l’abris de la pluie le réjouissaient plus que tout, mais si cette joie était gâché par l’arrivé imminente d’elfes.

¤ Quand faut y aller, faut y aller. ¤ La nain s’approcha discrètement de la clairière, cherchant un quelconque rocher derrière lequel il pourrait se cacher afin de découvrir qui était exactement les habitants de ses lieus. Ainsi, il pourrait non seulement savoir qui ils étaient, mais aussi si ils pouvaient communiquer avec eux (impossible avec des elfes) et si ceux-ci pouvait l’aider à retrouver son Oncle ou a donner des précision sur les étranges évènements qui se déroulaient ici. Après tout, cette clairière en était un autre.