۝ Auberge du griffon d'or ۝, Suite d'une longue traversée

Vingt-septième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (27 Kyrthon 1372)
Lieu : Padhiver (auberge du griffon d’or)
Temps : Orage et pluie.
Moment : une heure après la mi-journée


Cela faisait trois jours qu’il pleuvait sans arrêt de plus un orage avait commencé un peu prêt en même temps, la pluie était diluvienne et froide, l’orage grondait toujours aussi fort et la foudre était déjà tomber une dizaine de fois dans les alentours de la ville depuis le début.

Les rues étaient vide, les gens préféraient rester à l’abri dans leur demeure ou encore dans les auberges ou taverne, que de ce risquer à sortir par un temps pareil. Seul quelques mendiants étaient dehors à chercher un endroit où se protéger de la pluie, ils se cachaient sous des marches d’escaliers, certains entraient dans des maisons abandonnées, d’autre encore se coucher sous les planchers des habitations en passant par des trous qu’il faisaient eux même ou qui avaient été fait par un animal tel un chien. Les voyageurs qui passaient par ici auraient pu croire qu’ils traversaient une ville fantôme, la seul chose qui leur annoncé le contraire était le nom de la ville qui était connu un peu partout dans cette région, mais surtout le bruit qui venait des auberges et des tavernes.

L’auberge la plus animée était un bâtiment à l’entrée Nord de la ville, le son d’instruments de musique en sortait, des rires, des cris et des odeurs de plats chauds émanée de cette bâtisse sur la quelle une enseigne représentant un griffon de couleur jaune, sous le dessin écrit en lettre de bronze apparaissait les mots « AUBERGE DU GRIFFON D’OR » sur le devant était accroché avec leur bride des chevaux, sur le côté était disposé des chariots et des fiacres.
A l’intérieur un bon feu brûlait dans la cheminé à l’âtre qui se trouver au centre du mur sud, plusieurs clients étaient assis aux tables, ils étaient entrain de manger ou boire, un petit groupe de troubadour se tenaient sur une petite estrade, ils jouaient une musique entraînante et joyeuse, une danseuse les accompagnait en effectuant une danse du ventre à faire pâlir un homme chaste. Un homme assez âgé se tenait derrière le comptoir en servant les boissons et les repas que quatre serveuses venaient chercher à tour de rôle, ils avaient l’air d’être tous débordés à cause du monde qui se trouvaient dans leur établissement. Quelques tables restaient libres ainsi que deux place au comptoir.

Arek était enfin arrivé à destination, la ville de Padhiver. Il avait entrepris le voyage depuis le Val Bise pour satisfaire son envie de voyage et de découverte. Mais aussi afin de trouver du travail car en cette saison le Val Bise est relativement inactif pour un guerrier comme lui.
Les trois derniers jours du voyage avaient été difficile, la météo n’étant pas de la partie. Même pour un homme comme Arek, habitué aux rigueurs du climat du grand nord, la pluie incessante et les orages ont considérablement ralentie son allure.
En remontant les rues désertes de la ville, l’attention d’Arek fut attirée par les bruits d’animation de l’auberge du Griffon d’or. Il décida donc d’y entrer. Après avoir passé la porte d’entrée, Arek se secoua afin de dégager les gouttes d’eau de ses vêtements, puis il regarda la salle. Il se rapprocha tout d’abord du feu afin de se réchauffer puis il décida de s’installer à une table libre le plus près possible de l’âtre. Une fois cela fait, il appela une serveuse afin de commander un bon repas chaud et de réserver une chambre pour la nuit. Puis il observa les gens présent dans l’auberge et profita du spectacle. En effet il n’était pas contre une bonne nuit de repos après le voyage qu’il venait d’entreprendre et il décida de se mettre en quête d’un travail une fois que la météo serait plus clémente. Son attention fut captivé par la danseuse à un tel point qu'il ne s'était pas appercu qu'il avait passé commande lorque la serveuse lui ammena son repas. Il commenca à manger et il sentit que le repas lui redonnait force et chaleur.

lle remontait la rue vide où l'eau ruisselait sur le sol, trempée jusqu'à l'os. C'était la première fois qu'elle se trouvait dans une ville depuis son départ de la forêt, et elle avait attendu ce moment avec un mélange d'anxiété et d'excitation qui l'avait suivit tout le long de son chemin jusqu'ici. Elle savait qu'elle n'était plus loin de la mer et elle avait voulu faire une halte pour la nuit dans la ville. A présent, elle promenait ses yeux bleus-gris sur la rue déserte, l'esprit légèrement perplexe devant le vide qui s'offrait à elle.

Continuant à remonter la rue sans but précis et un peu désorientée, elle passa devant la porte d'un bâtiment qui attira son attention. Une foule de sensations venaient de s'éveiller dans son esprit lorsque les odeurs de cuisine, les bruits de voix et de rires lui arrivèrent. S'attardant un peu devant la fenêtre qui projetait une lueur chaleureuse sur le sol sombre et détrempé de la rue, elle regarda avec curiosité l'intérieur de la pièce. La salle paraissait bondée contrairement à l'extérieur, un grand feu crépitait dans la cheminée et il semblait y régner une ambiance agréable. Se détachant du spectacle, elle contourna l'édifice et atteignit la porte d'entrée qu'elle poussa timidement pour rentrer dans le bâtiment.

D'abord intimidée par le flot de paroles et de bruit qui se précipitèrent à sa rencontre, elle fut vite rassénérée par la douce chaleur de la pièce qui vint lui procurer une agréable sensation. Reprenant un peu d'assurance, elle avança dans la pièce et se dirigea instinctivement vers la la cheminée, attirée par la chaleur qu'il s'en dégageait. Elle pourrait ainsi sêcher un peu ses vêtements. Les gouttes qui ruisselaient sur sa peau la laissaient indifférente, elles seraient vite asséchées par le courant d'air qui enveloppait son corps d'un cocon invisible. La chaleur bienfaisante du feu venait justement se mélanger délicieusement à cette légère brise et augmentait la douce sensation dans laquelle elle se laissait emporter. Ses longs cheveux commençait déjà à sêcher et se remettaient à voltiger librement.

Debout près de la cheminée, elle rassasia finalement sa curiosité en détaillant les personnes qui occupaient la salle. Son regard voltigea d'une table à l'autre, faisant le tour de la salle et s'attardant sur tel ou tel personnage dont l'accoutrement l'intriguait. Elle finit par remarquer non loin d'elle, un homme seul en train de manger à une table et qui semblait, lui aussi, être arrivé récemment ses vêtements étant encore humides. Son assiête fumante lui fit réaliser qu'elle commençait à avoir faim et qu'il fallait peut-être qu'elle commande quelque chose à manger. Mais, elle abandonna rapidement cette idée, ne se sentant pas le courage d'abandonner la chaleur bienfaisante dont elle profitait avec délice.

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Vingt-septième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (auberge du griffon d’or)
Temps : Orage et pluie.
Moment : une heure trente après la mi-journée

La chaleur ambiante réchauffait les deux dernier arrivant de l’auberge, l’un s’était jeté sur son repas que l’on venait juste de lui apporter, l’autre profitait de la chaleur du feu de bois et hésitait à prendre place à une table pour pouvoir manger à sa faim.
Une serveuse s’approcha d’elle, un peu stupéfiée par l’aspect de la jeune femme celle-ci commença sa phrase en bégayant un peu.
-Pa.. Pa.. Pardon vou.. vou… vous ne voulez pas vous asseoir pour prendre un repas. Son expérience dans son travail avait pris le pas sur sa stupéfaction, elle recommença à parler normalement. Vous savez si c’est la chaleur du feu qui vous intéresse, je peux remédier à cela.

La jeune serveuse se dirigea vers l’autre nouveau client qui engloutissait son repas assis à la table la plus proche de la cheminé, celui-ci ne fit pas attention tout de suite que quelqu’un était entrain de lui parler.-S’il vous plaît messire, pourriez vous laisser votre chaise à cette jeune femme. Elle désigna la jeune génasis de la main droite. Elle voudrait manger à côté de l’âtre, mettez-vous en face ceci vous permettrez de discuter avec une charmante personne.

Elle n’attendit pas la réponse de Arek, elle retourna vers Jalyne pour lui dire que se charmant monsieur allait lui laisser sa chaise et s’asseoir en face. Elle lui dit aussi qu’elle allait lui chercher un bon repas chaud, que ceci lui ferrai du bien. Elle prit congé et se dirigea vers l’arrière salle qui devait être les cuisines.
A ce moment un petit homme entra dans l’établissement, il portait une cape ou il enleva sa capuche pour laisser apparaître son visage, il avait des cheveux long et noir, sa peau un bronzé laissait entendre qu’il appartenait à la famille des gnomes des roches, il secoua un peu ses vêtements pour faire tomber les gouttes de pluie. Sans s’attarder, il marcha en direction du comptoir, il prit un siège qu’il monta à l’aide d’un mécanisme pour être au bon niveau et fit signe au tenancier de la main droite.

Jebeddo

-Patron la même chose que tous les jours mais dans un grand verre !!! -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

Le tavernier le servit très vite, quand il fut à sa hauteur, le gnome lui parla plus discrètement, le patron lui répondit quelque chose et repartit aussitôt à ses occupations. Le nouvel arrivé prit son verre et fit tourner son siége pour jeter un œil à l’assemblée.

Jebeddo

-A votre santé et que les dieux nous arrête cette satanée pluie !!!! -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

La plupart des gens répondirent à son geste en levant leurs verres et en répétant sa phrase au mot prêt, puis tous reprirent le fil de leur discussion.

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En même temps que la serveuse partis, Arek se retourna. C’est alors qu’il vit la jeune femme dont la serveuse avait parlé. Il écarquilla les yeux car il n’avait jamais vue pareille femme. Il n’arrivait pas à identifier ces origines et quand bien même cette femme ou créature avait quelque chose d’irréelle. Cela venait il d’elle ou des flammes du feu qui dansaient juste derrière. Sa curiosité prie le pas sur ses questions et il décida de suivre les instructions de la serveuse. Une fois la jeune femme assise il pourrait discuter avec elle et ainsi en apprendre plus sur ses origines et satisfaire par la même occasion sa curiosité. En même temps un peu de compagnie ne serait pas de tout refus car son voyage avait été long et difficile à cause du mauvais temps et cela faisait longtemps qu’il n’avait plus discuté avec une personne. Il se leva, s’assis sur la chaise face à son ancienne place et il tira à lui son assiette et son verre, par la même occasion il nettoya sa place d’un revers de bras pour faire place net à la nouvelle venue. Puis il regarda de nouveau la femme en lui souriant et il lui montra la place d’un geste amicale de la main et il lui dit :

- Je vous en pris, venez vous attabler avec moi. Cela fait peu de temps que je suis arrivé en ville, tout comme vous apparemment. Et avec ce temps, ça fait du bien de manger un bon repas bien chaud. Croyez moi.


Le toast du gnome des roches surpris Arek qui n’avait d’yeux que la nouvelle venus. Il n’eux le temps que de lever son verre en direction du gnome qu’il observa un cour instant avant de boire une gorgée. Puis son attention se retourna vers la femme. Il la regarda en espérant qu’elle accepte son invitation.

musée par les intentions dont l’entourait la servante elle la suivit des yeux alors qu’elle retournait sans attendre vers ce qui devait probablement être la cuisine. Puis elle reporta son attention vers l’homme qui occupait la table. Elle vit qu’il avait arrêté de manger pour la dévisager, et l’étonnement ouvertement affiché sur son visage amena un sourire indulgent sur les lèvres de la génasi. Pourtant, désireuse de satisfaire les volontés de la servante qui avait su se montrer à la fois ferme et accueillante, elle s’apprêta à céder à son invitation.

Voulant profiter une dernière fois de la chaleur dont elle venait de se rassasier, elle fit glisser sa main le long de son avant-bras. Mais elle la retira immédiatement comme si elle venait de se brûler. Son bras était devenu inhabituellement chaud. Elle ne s’était pas rendue compte de la trop grande proximité du feu à cause du souffle frais qui venait caresser sa peau. Un peu dérouté par cette étrange sensation, elle estima s’être suffisamment attardée prés de la cheminée. Elle s’éloigna rapidement pour approcher la place offerte, et constata avec soulagement que sa peau redevenait rapidement froide au toucher, comme il en était normalement.

C’est à ce moment que l’annonce du gnome réussit à couvrir une bonne partie des bruits de la salle pour parvenir à ses oreilles. Elle tourna la tête avec curiosité vers le petit être qui ne semblait pas manquer d’assurance malgré sa taille. Perché sur un tabouret, il paraissait jeter un regard critique sur les occupants de la salle. Son apparence fit remonter à sa mémoire certains souvenirs qui dataient de plusieurs années maintenant.

¤On dirait un gnome des roches… cela faisait longtemps que je n’en avais pas vu. ¤ Un léger sourire vint flotter sur ses lèvres pâles au souvenir de la dernière fois où elle avait croisé un membre de cette espèce. ¤Et qui semble bien connu par ici. ¤
Laissant de côté ce nouveau centre d’intérêt, elle vint s’asseoir avec légèreté à la place que l’homme venait d’abandonner, lui adressant un sourire reconnaissant.

- Merci pour votre place, il est vrai que manger quelque chose de chaud doit être agréable. Je dois avouer que je ne savais pas trop quoi demander, c’est la première fois que je mange dans un établissement de ce genre. Maintenant qu’elle était assise, elle se sentait impatiente de voir ce qu’allait lui ramener la servante. A la fois pour rassasier sa curiosité mais également la faim qui commençait à se faire de plus en plus ressentir. Tachant d’oublier les odeurs alléchantes provenant de l’assiette de son interlocuteur, elle parcourut du regard les affaires qu’il portait. Il s’agissait d’un humain comme la majorité des occupants de la salle, et sans rien de plus que ceux qu’elle avait déjà pu rencontrer. La plus grande différence était que celui-ci semblait être un guerrier comme semblaient l’indiquer ses armes. Après tout il pourrait peut-être se montrer de bonne compagnie le temps que durerait le repas, et à choisir, elle préférait cela plutôt que de manger seule. Elle voulait profiter de cette première soirée en ville depuis son départ. Enchaînant alors sur un ton léger, elle plongea son étrange regard dans celui de l’homme. "Alors vous venez d’arriver en ville, et vous pensez rester ici longtemps ? Mais je ne sais pas, peut-être habitez-vous non loin d'ici ?"

"Je commence à regretter Calimshan… Bon, on risque de se faire agresser bien plus souvent, mais il y fait chaud et sec au moins. Ah ! A peine arrivé à Padhiver que j’ai envie de repartir. Enfin, ça change pas vraiment… D’habitude, je reste pas vraiment sur place. J’espère que je trouverai rapidement un navire. Va falloir que je trouve une auberge. Ce fichu grain devient un peu trop violent à mon goût. Mon armure risque de rouiller sur place…"

C’est accompagné par le vacarme de l’orage, du crépitement des gouttes sur le sol et du cliquetis de sa cotte de mailles que Xan déambulait lentement dans les rues de la grande cité sans hiver. Il commençait à désespérer de trouver une auberge… Il avait déjà parcouru de long en large trois des quartiers de la ville. Songeant que s’il ne trouvait pas rapidement, il finirait finalement par s’en aller, il ne remarqua le Griffon d’or qu’après être passé devant la fenêtre et avoir vu la lumière du feu de cheminé. La chaleur que dégageait cette vision attira son regard. En effet, trempé jusqu’aux os, l’armure refroidie par la pluie et les vents, il avait l’impression qu’on lui jetait un sort de froid. Le guerrier finit par lever la tête et apercevoir l’enseigne. Content d’avoir enfin trouvé un endroit où il pourrait se reposer, il poussa la porte en espérant trouver une place.

La première chose qu’il fit fut de se diriger immédiatement vers la cheminée. Après quelques minutes passées près de l’âtre, rasséréné, Œil de Sang se tourna vers la salle. Plusieurs badauds le regardaient étrangement. Pas étonnant… Un homme de sa carrure portant une armure lourde… C’était vrai, il n’avait pas l’air très musclé, à première vue. Pourtant, sa force et sa constitution valaient bien celles de n’importe quel guerrier. Habitué à ce genre de remarques, il ne s’en préoccupa pas. Il préféra jauger la population. Quelques Elfes, quelques Nains, et beaucoup d’Humains. Rien de bien étonnant. Il remarqua particulièrement un homme de haute stature, attablé en face d’une splendide créature dont Xan ignorait tout.

Lui semblait être un guerrier. Du moins, ses armes le laissaient penser. Musclé, grand, il avait tout de l’homme d’armes. Elle… était indéfinissable. Magnifique, du point de vue du jeune homme venu du Sud. Jamais il n’avait vu telle créature. Elle semblait… aérienne… Même en fouillant sa cervelle, Xan avait du mal à trouver des mots pour la décrire. Toujours est-il qu’il resta bien planté là cinq minutes à la contempler avant de se rendre compte qu’il avait l’air complètement stupide. Espérant qu’elle ne s’était pas aperçue de l’intérêt qu’il lui portait, il détourna le regard vers le comptoir. Il y aperçu une place de libre à coté d’un Gnome… Un Gnome des roches, selon le guerrier. Il en avait déjà vu, Calimshan regorgeait de toutes sortes de races, pour la plupart des rebuts, mais la diversité était tout de même énorme.

Le jeune homme cliqueta donc jusqu’à ce siège où il pu s’asseoir avec soulagement. Il marchait depuis Luskan… Et il en avait plein les bottes, selon l’expression populaire. L’œil Sanglant tapa sur lecomptoir à l’aide d’une pièce d’or et lança au tavernier :

"Quelque chose de chaud à boire ! Et vite ! Oh ! Et euh… Désolé d’avoir inondé le plancher…"

Il afficha un sourire amusé. Il se fichait pas mal du plancher, mais avait tout de même des manières élémentaires. Lorsque le tavernier se détourna, il jeta un bref regard à son voisin. Le guerrier du Sud remarqua que ce dernier buvait déjà quelque chose. Il adressa donc un bref : "A la votre." avant de jeter un nouveau regard au serveur, guettant son retour.

Vingt-septième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (27 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (auberge du griffon d’or)
Temps : Orage et pluie.
Moment : une heure trente après la mi-journée

Jebeddo

-A ta santé voyageur !! Avait lancé le gnome assis à côté de lui, il siffla le tavernier. Eh chef !!Sert donc un peu de mon tord boyau à ce jeune voyageur trempé jusqu’à l’os en attendant que tu lui serves de ta bonne soupe. -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

L’aubergiste sorti un verre qu’il mit devant Xan et y versa un liquide transparent d’où émané une odeur sucrée. Le jeune eut le temps de lire sur l’étiquette « Rhum de Jebb », avant qu’elle ne retourne sous le comptoir. Le chef partit en direction de la porte qui devait donner sur l’arrière salle et cria à quelqu’un l’ordre de préparer un bol de soupe bien chaud.

Jebeddo

-Alors tu es de passages dans la région ? Lui demanda-t-il en levant son verre pour trinquer avec lui. Que viens-tu chercher dans ces contrés ? Il examina le jeune des pieds à la tête et ajouta. En tout cas tu as l’air bien solide pour porter une armure aussi lourde, tu es un solide gaillard. Mais elle ne doit pas être très commode pour certaine action du genre courir. -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

Jebb s’amusait à tourner sur son siége en attendant la réponse du jeune voyageur, mais il avait l’air d’être surtout intéresser pour l’homme et la femme bleue qui se tenait à la même table à côté de la cheminé.

Jebeddo

-Ah au fait !!! J’allais oublier, tu peux m’appeler Jebb. -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

Du rhum ! Xan aimait ce Gnome plus que quiconque en cet instant. Il l’aurait presque serré très fort dans ses bras, à vrai dire. Il se saisit du verre, le leva pour trinquer avec le Gnome, et avala cul-sec la boisson. Une chaleur bienfaisante se répandit dans son corps. D’un signe de la main, il en commanda un autre. Le regard un instant dans le vide, il fredonna le début d’une chanson de pirate :

« Du rhum, des femmes, de la bière… »

Puis, comme il savait pertinemment que ceux qui l’entendaient se demandaient ce qu’il faisait, il se retourna vers le Gnome et lui serra vigoureusement la main en répondant :

« Content d’te connaître, Jebb. Moi c’est Xan, surnommé par les mauvaises langues « L’œil de sang ». Mais bon passons. Ce rhum, c’est quelque chose ! Faudra que je m’en procure avant de repartir. »

Il se passa la langue sur les lèvres, retirant les dernières gouttes de la boisson et jeta un œil vers le bar, attendant impatiemment le tavernier.

« Pour répondre à tes questions, je suis effectivement de passage. A vrai dire, j'ai quitté Luskan précipitamment. La garde ne m'a pas trop apprécié."

Il se tu un instant, le temps d'afficher nu sourire ironique, puis reprit:

"Marre de cette terre. Vivement que je retourne sur un navire… Bref, ouais cette armure n’est pas légère, et je n’aime pas la porter en dehors des combats. Mais je ne me sens jamais tranquille, à terre… »

Il eut un sourire nostalgique, repensant à son dernier navire, qu’il avait abandonné tandis qu’il se faisait prendre par un navire de la marine. Songeant à cet heureux souvenir, il en oublia presque Jebb. Il se tourna de nouveau vers celui-ci.

« Et toi, généreux fournisseur de rhum, tu as l’air d’être un habitué ici. Tu as même une boisson succulente à ton nom, d’après ce que j’ai vu. Tu es de la région ? Ou… »

Il jeta un œil alentour, et poursuivi un peu plus bas :

« Ou tu fais profil bas ? »

Il ne savait pourquoi, mais le jeune pirate avait comme l’impression que ce Gnome ne pouvait être un simple distributeur de tournées dans un bar d’une cité du Nord. En particulier parce qu’il n’estimait pas ces dites cités, les jugeant comme mortes, en comparaison de Calimshan. L’œil découvert de Xan passa une nouvelle fois sur la magnifique jeune femme avant de retourner sur son interlocuteur. Il ne savait pourquoi, mais il avait une envie étrange de lui montrer son œil gauche, juste pour voir sa réaction. En effet, ce Gnome donnait une bonne impression au guerrier, ce qui n’arrivait pas souvent. Et il se demandait s’il partirait en courant en criant à la malédiction, comme beaucoup avant lui. (Presque tous, en fait…)

Souriant tout seul de ces pensées, il attendit la réponse en guettant toujours le retour du tavernier qui annoncerait un autre verre de rhum.

Arek regarda la jeune femme d’un air amusé. En effet toutes les questions qu’il s’était posé quelques minutes auparavant lui revenaient au visage. Il termina son verre et dit :

-Bonsoir, je me nomme Arek. Ne me remercié pas pour la place car tout le plaisir est pour moi, c’a fait bien longtemps que je n’ais eux l’occasion de parler avec quelqu’un. Je crois que je suis comme vous, je viens d’arriver en ville. Je viens du Val Bise et j’ai fait un long voyage pour arriver jusque ici surtout avec cette météo. Je suis plus habitué à la neige qu’à la pluie mais bon il faut se faire à tout lorsqu’on voyage. Je suis venu dans cette ville dans l’espoir de trouver du travail, je suis un combattant et de temps en temps je loue mes services un peu comme un mercenaire. Mais je ne suis pas un homme sans fois ni loi, je m’assure toujours que le travail qu’on me demande respecte mes principes. Je ne sais pas encore si je vais rester longtemps, cela dépendra du travail que je pourrai trouver. Mais je m’égard un peu. Je tiens tout d’abord à m’excuser pour les regards insistant que j’aie pu avoir tout à l’heure. C’est la première fois que je rencontre une personne comme vous. Et si se n’est pas trop indiscret, est ce que je pourrai connaitre votre nom ? Et je ne sais pas comment vous le dire mais il y a quelque chose en vous que je n’ais jamais vue avant et cela me trouble énormément.

Arek eut l’air un peu gêné car pendant qu’il parlait il n’avait cessé de regarder la jeune femme dans les yeux et il eut peur que cela la dérangea, mais il y avait quelque chose tout autour d’elle qui captivait son attention. Il espérait vraiment que la jeune femme lui décrive ses origines afin de satisfaire sa curiosité.

Maintenant que Arek avait presque fini son repas, il sentait la chaleur envahir son corps de nouveau, à moins que se soit le vin qui commence à lui faire de l’effet. Son instinct de barbare repris le dessus et afin de garder l’esprit clair et toutes ses capacités, il décida de se remettre à l’eau. Dans un endroit pareil seul les dieux peuvent savoir ce qu’il se produira.