۝ Magasin de Jebeddo ۝, Suite d'une longue traverssée..

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage(29 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (devant l'Auberge du Griffon d’Or)
Temps : Ciel bleu grand soleil
Moment : debut de matiné(environ 8h00)

La soirée c’était terminée un peu tard pour tout le monde, il y avait été de discussions emplies de certitudes, de mystères ainsi que de soupçons, ceci un peu à cause de la phrase qu’avait sorti le gnome avant de disparaître avec l’enfant. Une fois tout le monde dans leur chambre, ils dormirent un par un en pensant et rêvant de leur futur exploits et aventures.

Le réveille se fit au son des cloches qui sonnaient le début de matinée, le soleil brillé et il n’y avait plus un seul nuage à l’horizon, le vent de la nuit les avait fait fuir, les rues s’amplifié petit à petit de mondes, de bruits de chevaux et de carrioles traversant le ville. Quand ils descendirent dans la salle commune de l’auberge ils constatèrent qu’on les attendait, en effet Jeb, Cornebois ainsi que Lascar était assis à une table entrain de boire une bouteille de rhum de si beau matin.

C’est le gnome qui les aperçu et les salua le premier suivit du nain puis de l’humain, il ne leur fit pas signe de s’asseoir, à leur façon de parler entre eux ils semblaient pressés. Quand Golnam présenta Kern et Eluxa comme des envoyé de Pouce, personne ne fut surpris.

Jebeddo

-Ah! C’est donc vous les messagers envoyé par notre ami, j’avais reçu un message me prévenant de votre arrivé. -------------------- Petit comme tout gnome, Jebeddo est plutôt musclé pour un membre de sa race. Sa peau basanée, trahissant une tendance à vivre à l'extérieur contre toute attente, porte une ancienne blessure au visage, et laisse supposer qu'il a eu maille à partir avec plus fort que lui, et qu'il a faillit y rester. Jebeddo apparait le plus souvent comme très méfiant et joue facilement l'intimidation en fixant les personnes qu'il côtoie pour les déstabiliser. Cependant pour qui s'attire sa sympathie, il apparaitra comme ouvert et fidèle, bien que ses yeux, même lorsqu'ils sont les plus rieur, trahissent parfois un passé plus sombre

Couper par l’humain le gnome ne releva pas et le laissa parler à son tour.

Lascar

-Bon passons les présentation le temps nous est compter ! Hérudae et Dobun suivez moi nous partons sans attendre, en ce qui te concerne Malig tu resteras avec Jeb, puisque tu as l’air d’hésiter et de ne pas savoir quoi faire de ton destin, tu aideras Jeb de ton mieux et peut être que cela te fera prendre une décision. Sa voix était sèche et rapide, il n’avait pas prit le temps de prendre son souffle et continua. Bon allez bonne route à vous et si les dieux le veulent bien on se reverra assez vite je pense. -------------------- Un physique passe partout et pourtant charmeur, on le dit belle gueule et belle langue. Lascar, comme son surnom le laisse à supposer, est un filou de première, en passe de devenir un maître du déguisement.

Suivi du gnome inventeur et du jeune roublard, Lascar sorti de la taverne sans un coup œil en arrière, avant que la porte ne se referme sur eux Cornebois prit à son tour la parole.

Cornebois

-Bon alors si je ne me trompe pas, devrait me suivre pour le reste du chemin Jahëlo, Elloa, qui prendront les rennes de la deuxième carriole, après nous avons normalement Mussel et Arek qui prendront les rennes de la quatrième, pour la troisième je vais mettre Jalyne et Golnam et enfin dans la première avec moi… Quelques seconde de silence puis il reprit. Ben les deux nouveau et si le Pouce n’a pas dit de bêtise cela devrait être Eluxa et Kern. Allez Jeb je te remercie pour cette accueil mais nous devons-nous aussi partirent, car comme l’a dit Lascar le temps nous est compté. -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

Ils se saluèrent et tout le petit groupe sortit du « Griffon d’or » devant l’enseigne se trouvait déjà la caravane prêt à partir en direction d’Eauprofonde, pour ceux qui avaient accompagné celle-ci jusqu’ici, des choses avaient changé, ces choses était le fait que l’Exilé n’était plus la, ainsi que les cochés et les cavaliers, le seul qui resté était le nain avec son sourire joviale. Ils montèrent chacun à leur place et une fois installer une voix grave lança.

Cornebois

-En route ! Pour Eauprofonde ! -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

ussel se coucha et s’endormi sur le coup. Il eut à peine le temps de retirer son armure qu’il avait déjà sombré dans le monde des songes. Il avait retrouvé la chambre qui avait été la sienne, la nuit d’avant. L’alcool l’avait assommé, il n’était vraiment pas fait pour boire un alcool aussi fort..

La nuit fut sans rêves, et lorsqu’il se leva le matin il eut une sensation désagréable dans la bouche, elle était pâteuse. Il avait l’impression qu’au cours de la nuit ses gencives étaient devenues du bois. Mussel alla vers la salle d’eau, vêtu de simple sous vêtements et d’une cote. Il se rinça le visage, la bouche puis avec un linge humide il se lava les aisselles. De retour dans la chambre il enfila son armure de cuir clouté et ses braies. Il fourra sa chemise dans son havresac. Il la laverait dès que ça lui serait possible. Mais aujourd’hui ça n’était vraiment pas le moment. Afin de ne pas s’attirer les foudres de la garde, son sabre d’abordage, sa masse d’arme légère et son arbalète finirent eux aussi dans son sac, sa chemise aidant à les camoufler.

Il garda ses deux frondes avec lui, dans ses poches, et s’en alla prendre un petit déjeuner. Il fut surpris de voir Jeb’, le nain qu’il avait vu la veille et un autre humain déjà attablé à boire ce qui semblait être de l’alcool. Le hin fit la grimace, mais l’accueil du gnome l’effaça aussitôt.

Ainsi l’ingénieur ne ferait pas parti du voyage.. Quel dommage ! Le voleur qui causait bon nombre de soucis non plus. Bonne ou mauvaise chose ? Mussel n’aurait sut le dire, mais puisqu’ils en avaient décidé ainsi, il n’avait rien à redire.

Malig ne semblait pas faire parti du voyage, avait il décidé de finir marchand ? Le petit halfelin qui avait commencé à apprécier l’humour des esclavagistes ne put s’empêcher une moue triste.

- Alors, Malig nous quitterait ?

Avant qu’il eut le temps de développer plus sa pensée, il lui fut attribué un rôle dans le convoi. L’escorte de la dernière roulotte du convoi. Arek et lui devraient s’occuper d’elle.

Les choses s’enchaînaient, Mussel eut a peine le temps de prendre une miche de pain sur une table avant de sortir de l’auberge. Une fois dans la quatrième carriole, le vaillant s’adressa à son grand ami.

- As-tu la moindre idée dont se conduit un tel engin, Arek ? Moi en tout cas je n’en n’ai aucune. Je crois qu’on est mal parti ! Voire pas parti du tout en fait.. Au fait, si jamais tu n’as pas eut le temps de manger j’ai eut le temps de prendre un morceau de pain.. On pourra peut être partager..

Arek écouta avec attention les paroles de tous les membres du groupe. Puis la soirée s’étant relativement bien entamée, il décida, comme tout le monde, de se coucher.
Il retrouva la même chambre que la veille. Arek y déposa ses affaires et il décida de préparer son matériel pour le voyage du lendemain.
Arek prit soin de son arme, il en profita pour l’aiguiser et aussi pour la nettoyer. Il entreprit aussi de s’occuper de son armure afin qu’elle soit prête pour le départ. Une fois cela terminé, Arek prépara ses vêtements. Quand tout fut fini, il se coucha afin de profiter du repos de la nuit.

Au petit matin, Arek ouvrit sa fenêtre et il se dirigea vers la salle d’eau afin de s’asperger d’eau fraiche pour se réveiller. Puis après s’être séché, il se prépara en prenant bien soin de refaire le nœud de son arme pour pouvoir sortir sans risque de la ville, il pourrait le redéfaire des qu’il aurait quitté la citée.
Puis il descendit dans la salle commune afin de rejoindre les premiers levé et de prendre son petit déjeuné. Il fut surpris de voir que Jebeddo et ses amis étaient déjà ici. Mussel aussi était déjà en bas et les autres ne semblaient pas encore arrivés. Arek remercia l’aubergiste pour son accueil puis il rejoint Mussel, Jebeddo et les autres.

- Bien le bonjour à tous.

Arek allait s’installer mais le reste du groupe arriva et le départ se précipita. Apparemment tout le monde ne continuerait pas l’escorte, mais l’essentiel des gens qu’appréciait Arek suivrait, mise à part Dobun avec lequel Arek aurait aimé faire de plus ample connaissance.

Cornebois prit la parole afin de distribuer les rôles aux différant membre du groupe. Arek allait faire partis de la dernière carriole avec Mussel.

¤ Parfait je vais fermer la marche avec mon amis Mussel. ¤

Juste avant de partir Arek prit un bout de pain sur la table afin de pouvoir manger un petit quelque chose pendant le trajet. Puis il suivit le groupe vers les carrioles qui se trouvaient juste devant l’auberge.
Arek monta dans la dernière en compagnie de Mussel. Le Hin semblait perdu et Arek en eut la confirmation lorsqu'il s’adressa à lui.

- Ne te fais pas de soucis mon ami, j’ai déjà conduit un attelage. Certes je ne suis pas un expert mais pour suivre la route je pense que ça ira.

Lorsque Mussel lui proposa un bout de pain Arek se mit à rire et en même temps lui aussi sorti son bout de pain.

- J’allais te proposer la même chose mon ami. Je suis bien content de faire le trajet en ta compagnie. Je sens qu’on va bien rigoler.

olnam avait terminé la soirée en invitant Jalyne à un petit tour devant les portes de l’auberge afin de lui chanter la chanson qu’il lui avait promis. Ce fut une chanson particulièrement douce même si cette dernière était en langue naine. La voix grave du nain était maîtrisée avec beaucoup de talent, résonnant au plus profond du cœur. Mais bizarrement cette chanson, aussi douce qu’elle fut, avait par instant des accents mélancoliques voire même particulièrement tristes.

Le vigoureux alla se coucher assez tôt car il avait prévu de se lever aux aurores pour acheter un bouclier en bois, ce ne serait certainement pas inutile contre les périls qui les attendraient sur la route jusqu’à Eauprofonde. Il dormit profondément, sans aucune appréhension du lendemain, rêvant sans s’en souvenir, émettant peut-être quelques sonorités pendant son sommeil lourd. Il se leva donc tôt pour aller faire son achat, puis il retourna dans sa chambre pour terminer de préparer ses affaires et descendit à peu près en même temps que les autres pour voir les trois hommes qui les attendaient.

- Ainsi nous nous séparons… sachez, messieurs, que j’espère sincèrement pouvoir un jour mieux faire connaissance avec vous, et ainsi peut-être tisser des liens plus solides entre nous. Sachez simplement que ma main sera encore ouverte pour vous lorsque nous nous reverrons, car nous nous reverrons j’en suis sûr, et ainsi nous nous serrerons chaleureusement la main. Bonne route et que Dugmaren vous aide dans vos découvertes. Allez… amis !

Le nain les gratifia de son habituel mais si sympathique sourire, toujours aussi chaleureux. Alors qu’ils franchissaient la porte, le vigoureux, renifla et essuya d’un revers de manche de l’humidité perlant au coin de son œil, il ajouta à mi voix :

- J’aime pas les séparations ! J’espère qu’on les retrouvera bientôt… j’les aimais un peu quand même… même l’autre enturbanné !

En entendant qu’il serait avec Jalyne, Braillard tourna les yeux vers elle et un sourire illumina son visage. Ils auraient ainsi l’occasion de parler à nouveau, et peut-être aussi de découvrir des choses sur le passé de la génasi, ou autre chose…

Le barde s’installa donc sur le chariot, pour l’instant, il garda son bouclier et ses armes au repos, il les préparerait un peu plus loin lorsqu’ils auraient franchi les portes de Padhiver. Il sentait le poids de sa hache peser dans son dos, son contact le rassura un peu. Ce voyage risquait d’apporter des réponses, beaucoup de réponse peut-être, et certainement de nouvelles questions également.

C’était une belle journée pour prendre le départ, et Golnam se sentait déjà l’âme à chanter mais avec un certain effort, il parvint à s’en abstenir au moins le temps de sortir de la citée. Il allait retrouver la nature, et trouver des amis. Cela ne faisait que le réjouir d’autant plus, si ses muscles avaient pu l’autoriser, son sourire aurait été encore plus large sur son visage, il dévoilait déjà bien sa dentition.

¤ Enfin… je commençais à me demander si nous partirions un jour ! C’est pas tout ça mais je veux bien croire que la route sera longue, se hâter n’est pas une mauvaise chose ! ¤

e réveil de Jahëlo fut lui aussi très matinal, comme à l’accoutumée. Il avait l’impression de ne pas avoir très bien dormi dans cette auberge. En effet, de nombreux sons apaisants étaient absents, et trop nombreux étaient les bruits discordants dans cette cité. Mais heureusement la lointaine et douce mélodie du reflux des vagues, portée par le vent, l’avait emporté dans un sommeil réparateur.

Il aurait voulu les rejoindre ce matin là, retrouver une nouvelle fois son élément et communier avec la Nature en étant bercé par l’Océan comme il l’avait appris à le faire en compagnie de son maître. Mais les nombreux évènements de la veille le dissuadèrent.

Après avoir vérifier la présence du Livre dans son havresac, il descendit simplement faisant un rapide tour aux alentours de l’auberge à la recherche d’un contact aussi mince soit-il, avec la terre, la vie végétale et animale.

Cette trop brève communion effectuée, Jahëlo retourna à l’étage, apercevant au passage le chaleureux nain qui revenait de ses courses. N’étant pas d’humeur causante au petit matin, et ayant profité du fait que Golnam ne l’avait pas aperçu, il ne marcha derrière lui qu’à bonne distance jusqu’à ce que celui-ci retourne dans sa chambre. Le druide en fit de même et ressorti quelques instants plus tard, l’agitation commençait, la ville s’éveillait.

Après de rapides ablutions avec d’abondantes quantités d’eau, le génasi fut fin prêt à affronter à nouveau le monde de l’auberge.

Il ne fut pas spécialement surpris de rencontrer les trois porteurs les attendant prêts au départ.

Les instructions furent brèves, et ayant à peine eu le temps de saluer d’un signe de tête Lascar, celui-ci s’en était déjà allé emportant avec lui deux des leurs pour le Test...

Peut être qu’Hérudae comprendrait-il bientôt l’ampleur du Cercle, si il en était capable. Abysse avait bon espoir concernant ces deux là… L’avenir en déciderait.

Le chemin de Malig par contre semblait diverger de celui du Cercle… Son rapport aux éléments et au Feu en particulier en faisait une recrue potentielle intéressante, mais des coutumes ancrées trop profondément dans son esprit étaient en opposition directe avec les valeurs de l’Ouroboros. Il aurait besoin de temps pour le découvrir et le comprendre…

Mais leur propre route à eux serait encore longue, Eauprofonde serait la prochaine étape.

Se dirigeant vers la caravane qu’ils allaient occuper avec Elloa, le druide jeta un coup d’œil rapide autour de lui, estimant une nouvelle fois ses nouveaux compagnons. Ils étaient plus nombreux et semblaient à première vue plus taillés pour le combat que la première équipe… Cela expliquait-il le départ de l’Exilé et des cavaliers ?

En tout cas des chevaux supplémentaires auraient été peut être les bienvenus...

Avant de prendre place, le druide s’approcha des animaux, murmurant quelques paroles à l’oreille des chevaux, et flattant leur encolure. Ces braves bêtes allaient leur faire économiser bien des efforts, il n’était pas inutile de les en remercier d’avance. Il fit donc un tour rapide, saluant Kern et Eluxa, puis s’arrêtant devant Mussel et Arek, un souvenir fugace venait de faire surface alors qu’il s’était approché du quatrième chariot.

- La caravane s’appelle Charlotte...

Un léger sourire passa sur son visage. Phélès, cet étrange compagnon qui l’avait ainsi nommée, avait été un des rares à s’intéresser à la vision de la nature que pouvait avoir un druide. Mais il s’était vite éclipsé, et qui savait dans quel genre de pétrin s’était fourré cet original individu...

Puis il en revint vers sa propre carriole, adressant au passage un signe de tête amical à Golnam et Jalyne. Mais cherchant plus particulièrement à croiser regard de cette dernière, pour y retrouver cette lueur élémentaire unique qu’il avait été jusqu’ici le seul à posséder. Verifier que tout ce qu'ils avaient échangés comme impressions et sensations la veille n'avait pas été un rêve...

Puis enfin, il grimpa habilement à bord de la deuxième roulotte s’installant aux cotés d’Elloa pour un long voyage, qui serait sûrement riche en discussions et enseignements. Il lui adressa un sourire paisible et serein.

- [elfe]Un nouveau chemin commence aujourd'hui.

a nuit se passa calmement, Dobun, et Hérudae en profitèrent d'ailleurs pour discuter tranquillement. Le sujet principal de leur discussion fut l'adhésion ou non à la guilde. Hérudae, comme à son habitude souhaitait en apprendre plus, et donc passer le test. Dobun quand à lui était plus simplement intrigué par cette guilde… beaucoup de choses lui semblaient être trop particulière pour qu'il ne s'agissent que d'une simple guilde de voleur. Il y avait quelque chose d'autre là-dessous… La discussion aborda par la suite d'autres sujets notamment concernant ce qu'il s'était passé durant la journée.

Au matin, Dobun s'était levé relativement tôt. L'aube pointait son nez, mais une étrange intuition lui disait que ce jour n'allait pas être des plus banal. Il entendit de vague bruit dans le couloir, d'autres s'étaient levé il n'aurait su dire qui.
Comme tout bon gnome éveillé Eurêka ne tenait pas en place. Si bien qu'à peine lavé, habillé, coiffé et rasé, il commença à travailler une question qui le perturbait depuis quelque temps… qu'est-ce qu'exactement la magie, il savait pertinemment que ce qui le gênait quand il essayait de lancer un sort suivant les instructions de Malig, c'est qu'entre ensorceleurs et mages, il y avait une différence profonde de définition de "l'art". Certains auraient dit des paradigmes, ou des théories différentes. Voire radicalement opposées. Visiblement pour Malig la magie était un fait, elle était chez certain ou n'y était pas. Mais pour Dobun une telle conception était impensable, c'était mettre de côté trop de facteurs, trop simpliste, voire gratifiant pour ceux qui lançaient des sorts. Dobun lui y voyait plus une question de travail sur soi. Le Mage travaillant par la réflexion, l'ensorceleur par la perception de ses origines. D'ailleurs les exercices proposés par Malig avaient certes permis au gnome de mieux prendre conscience de ses pouvoir de gnomes, mais pas d'en apprendre. Aussi pendant plus d'une heure Eurêka se pencha sur la question… La seule conclusion qu'il put en tirer fut qu'il avait besoin d'aide… et celle d'un mage. Il avait certes beaucoup appris auprès de Malig, mais cela ne suffisait pas.

Lorsque le reste de la troupe émergea, Dobun descendit avec eux dans la salle. Là on leurs donna leurs "affectations". Malig avaient finalement été écarté des deux groupes, étrange… Eh bien ils passeraient le Test entre collègue. Cela simplifierait par certains côté la tâche, tout dépendra de ce qui sera demandé. Mais l'interconnaissance des deux compères éviterais au moins qu'ils ne se tirent dans les pattes et permettra de fait une meilleur coordination, sans qu'il ne soit besoin de mise au point. Enfin peut être un peut, concernant la répartition des tâches.

Lorsque Lascar indiqua à Dobun et Hérudae de les suivre, le gnome hocha la tête en guise d'accord, puis se tournant vers ses anciens compagnons de routes ajouta.

- Les amis, prenez soin de la caravane, c'est une merveille de technologie, dans tout les cas ce fut une joie de voyager avec vous pour certains, et d'avoir passé cette si merveilleuse journée d'hier pour les autres. Puis le gnome se tourna vers Cornebois. Je t'aurais bien aidé encore un peut pour la serrure, mais de toute façon comme je te l'ai dit il faudrait d'abord en savoir plus sur comment marche le sort. J'espère te recroiser pour que l'on puissent en reparler un jour. Puis regardant tout le monde leurs adressa avant de partir, empruntant au passage deux miches de pains sur la table. Que le Brillant vous veille sans se jouer de vous. Mais n'oubliez pas de mettre la caravane sur roue, Bon vent!

Il n'était pas sur que tous comprennent l'allusion au traditionnel salut gnome. Mais même si c'était le cas Dobun avait la satisfaction de les avoir fait chercher, du moins un court instant. Puis se dirigeant vers Lascar il lui adressa ces quelques mots.

-Après vous monsieur T Lascar.

Simplement arriva la fin de soirée et puisque demain serait un nouveau départ et pour certains d’entre eux une sorte de test. Et bien le jeune voleur décida de se coucher assez tôt et c’est tout simplement qu’il se leva et annonça :

"Bon moi après cet après midi fort en rebondissement et au vu de la journée de demain je vais aller au lit pour restaurer mon sommeil. Je propose de faire simple car puisque Dobun et moi allons vous quitter sans savoir encore l’heure. On va occuper la même chambre. Quand à Malig, il me semble fort occupé. A demain de bonne heure et de bonne humeur. En tout cas meilleur pour certain. Eluxa ravis d’avoir fait ta connaissance."

C’est sur cette petite phrase que le jeune homme monta dans la chambre choisit. Plus tard Arriva Dobun et enfin ils purent tout simplement sans monter sur le toit échanger leurs opinions et répondre aux questions qu’ils se posaient. Mais afin de profiter de la nuit dans un bon lit douillet enfin plus que le sol des chariots ou de la terre ferme. Hérudae se coucha. La nuit fut tranquille et rien ne sembla les avoir dérangé. Enfin pas d’après son observation des petits trucs qu’il laissait pour le prévenir en cas de visite non prévue. Dobun se réveilla tôt et sembla tourner en rond dans la chambre comme réfléchissant à quelques choses d’important. Hérudae lui fit semblant de dormir pour profiter encore du lit. Mais quand Dobun précisa que certains descendaient alors le jeune homme se leva et se prépara rapidement.

En arrivant en bas des escaliers, il découvrit les trois compères. Lascar, Jebeddo et Cornebois. Les instructions furent données rapidement par le plus mystérieux des trois responsables de l’excursion. Et le plus étonnant Malig ne venait plus avec eux mais restait en ville. Ainsi Dobun et Hérudae referait équipe, leur petit duo comme autrefois. Ce n’était pas pour déplaire au jeune homme mais il aurait aimé reparler avec Malig de ces derniers évènements surtout concernant un certain halo bleuté. Enfin qui sait ce que lui réservait l’avenir.

Profitant que Dobun faisait ses adieux aux autres membres de la petite troupe, Hérudae alla au comptoir pour demander deux repas pour le petit déjeuner à emporter. Le truc traditionnel, pain, saucisson, pâté, fromage et autres aliments plus appétissant que la ration de survie. Il indiqua évidement de mettre cela sur l’ardoise de Jebeddo qui devait payer le repas des autres avant leurs départs. Puis fourrant tout ce qu’il eu dans son sac il se rapprocha des compagnons d’un jour ou de cette longue traversé.

"Et bien voilà notre chemin se sépare pour un temps mais qui sait peut-être nous reverrons nous. Pour certains on n’a fait que se croiser dans les ruelles de Padhiver pour en trouver d’autres mais c’était déjà bien. Quand à toi, Abysse fait attention à Elloa et à tout ce petit monde. Apprend à écouter sans crainte une menace de tout le monde. Si tu n’as pas confiance dans quelqu’un ne lui reproche pas de ne pas te faire confiance lui non plus. Quand a toi, partenaire d’escrime suis ton chemin et attention à ce Don juan. Dit-il en indiquant le génasi."

"Et surtout : [elfe ] Que route soit nourrissante. Que tes compagnons ai pas mal au ventre et la pluie tombe du ciel. [ elfe ]." Le jeune homme resta hésitant un instant comme s’il n’était pas sur d’avoir bien formulé ce qu’il voulait dire. "Bref bonne route quoi. "

Et sur ce le jeune homme plaça son sac a dos sur l’épaule et se plaça a coté de Dobun quand il s’adressa à Lascar.

"Non c’est monsieur J…. heuu Lascar." fit-il dans un sourire tout en observant la réaction de ce dernier. Et le trio partit dans les ruelles de la ville. Discrètement le départ fit sourire Hérudae car il avait toujours coincé contre son sac la corde délicatement enlevé pour respecter la loi, l’arbalète que lui avait prêté le nain.

* Et bien je lui rendrais un jour quand nous nous reverrons. *

près s'être régalé, la jeune halfeline sentait monté en elle la fatigue. Ce festin lui avait bien plu autant que les bavardages autour de la table. Herudae se levant pour dire au revoir, Eluxa le regarda avec tendresse pour le remercier de sa compagnie.

- Moi de même et merci, chuchota-t-elle.

Elle regarda Herudae s'éloigner, mais un baillement se fit sentir donc elle décida de ne pluss trop tarder. Cependant elle continua à observer ses compagnons pendant un long moment sans s'en rendre compte. Certains préfèraient partir tôt et d'autres s'attardaient à table pour diverses raisons. Eluxa décida de quand-même aller se reposer, car elle sentait que demain allait être un autre jour riche en émotion.

Déjà La journée avait été riche en émotion pour cette jeune halfeline. Eluxa monta dans sa chambre, elle se mit à l'aise et se coucha. Elle ne put cependant s'endormir tout de suite. Cette jeune personne pensait à tout ce qu'elle avait vue et fait en si peu de temps. C'est en pensant à toutes ces petites aventures qu'elle s'endormit comblé.

Les cloches reveilla en sursaut Eluxa, mais elle resta dans le lit en revassant encore un peu. La jeune fille entendait petit à petit des bruits en bas et cela piquait sa curiosité. De ce fait, elle se leva, se prépara pour voir tout ce qu'il se passait. Malgré que le soleil brillait, elle mit comme toujours sa cape. En descendant, elle entendit qu'elle allait faire équipe avec Kern. Elle souriait à l'idée de continuer cette aventure avec lui.

La jeune fille n'aimait pas les adieux et préférant les éviter, elle s'installa directement sur sa caravane. Mais elle ne put s'empêcher de faire un signe d'adieu à herudae en espérant qu'il ait vu.

¤ Voilà, on y est. L'aventure va réellement commencer. Allez Kern depêche-toi!!!¤
Eluxa avait hâte de partager sa curiosité et son excitation avec son vieux compagnon.

¤ La destination est Eauprofonde! Encore une nouvelle destination qui m'est inconnue. Quelle surprise! ¤

Kern fut l'un des derniers à monter dans sa chambre. Il ôtâ son attirail et s'allongea. Il pensait. Il se demandait qui étaient toutes ces personnes, si elles appartenaient au Cercle, et il n'avait aucune idée de ce que transportait la fameuse caravane. Il mit peu de temps à trouver le someil, et dans la nuit, il rêva de son père, mais le matin au réveil, il ne parvenait pas à se rappeler son visage.

¤ Quel rêve absurde ! Je n'ai pas connu mon père ! ¤

Son père, Orlim Brisevague, était censé avoir disparu en mer lors d'un long voyage peu avant sa naissance. Sa mère, Solanna, était décédée à l'accouchement. Mais depuis quelques mois, le marin doutait... Lors d'un bref retour à Pros, sa ville natale que ses parents connaissaient bien, un vieux marin reconnu Kern immédiatement comme le fils de Solanna, la ressemblance étant évidente. Le vieil homme discuta avec le marin, et lui demanda de passer le bonjour à Solanna de la part d'Orlim, qui était passé paraît-il quelques semaines auparavant.
Et ce matin au réveil, Kern se remémora cette rencontre.

¤ Le vieillard est sénile ! Il ne sait même pas que ma mère est morte lors de l'accouchement ! Et pourtant... Mon père est peut-être vivant... Il faut que je découvre la vérité ¤

La recherche de son père, de l'histoire de sa famille, de son identité, telle était la vraie raison du départ à l'aventure de Kern. Mais il était méfiant, et ne voulait pas tout réveler tout de suite au Cercle...
Il se passa de l'eau sur le visage et fit sa toilette, puis s'equipa et descendit juste avant que les trois étranges personnages ne parlent. Il souriait à lidée de rester en compagnie de la charmante Eluxa. Il prit une miche de pain et s'eclipsa discretement vers le premier véhicule. Eluxa monta d'un côté, et Kern était caché de l'autre. La jeune Halfeline regardait dans la direction de l'auberge et semblait attendre le marin. Celui monta discretement, et laissa Eluxa patienter une cinquantaine de seconde. Puis il fixa droit devant lui, les yeux mis clos, se donna un air de vieil aventurier et dit calmement :

-Si tu attends de me voir sortir de l'auberge, tu risques de rester longtemps comme ça...

Puis Kern se tourna en riant vers l'aventurière, il était content de partir.

n peu avant sa montée à bord de la quatrième roulotte, le petit hin en avait inspecté l’extérieur afin de ne pas être accusé d’une éventuelle dégradation matérielle alors que celle-ci était déjà présente avant le départ. Lorsque Abysse passa pour lui signifier qu’elle s’appelait Charlotte, le hin lui répondit alors :

- Je sais.. C’est inscrit la ! Regarde ! Mussel pointa du doigt la roue arrière droite de la caravane. Etant à la bonne hauteur pour inspecter les roues sans ce baissé il était tombé sur une description faite avec une lame. Elle stipulait qu’un certain Phélès avait été ici et qu’il avait baptisé cette roulotte Charlotte. "Ce Phélès avait accompagné le convoi lui aussi ? Ou est ce une antique gravure d’un ancien propriétaire ?"

Le petit vaillant aurait aimé questionner l’homme aux reflets azur au sujet du fameux cercle. Pour ce qu’il en avait comprit, Kern, Golnam, Elloa et Abysse semblaient connaître un tant soit peu ce fameux cercle. Mais Mussel ignorait ce que c’était, ce que ça désignait. Il avait toujours choisi de ne pas s’impliquer dans les choses extérieures. Certaines choses ne le regardaient pas, il en était conscient. Mais cette fois ci, c’était différent.

Tous sauf lui semblaient au courant pour cette histoire.. Mais sachant pertinemment que ce n’était ni le moment ni l’endroit pour commencer une telle conversation avec l’homme, Mussel s’abstint de tout autre commentaire. Et il s’était alors décidé à grimper dans la roulotte nommée Charlotte. Et une fois qu’Arek l’avait rejoint à bord, il lui avait proposé une miche de pain.

Lorsque Arek sorti lui aussi sa miche de pain, un large sourire illumina la tête du petit hin. L’homme du nord avait de la suite dans les idées ! Et pour lui, apparemment, conduire serait facile. Tant mieux.

- Selon un certain Phélès et Abysse, l’homme aux reflets bleus, notre caravane s’appelle Charlotte. Fait y attention alors ! Ca n’est pas souvent que l’on donne un nom de femme à une caravane, elle doit être précieuse !

Le vaillant se dirigea alors vers l’endroit l’ou on s’assoit pour conduire la roulotte, laissant le centre de la place à l’imposant Arek pour que celui-ci puisse conduire avec aise. Et le hin se mit alors à dévorer sa miche de pain en silence.