Petites missions entre alliés, Acte I

Tanis soutenaient le regard mauvais du chevalier qui avait prit personnellement la remarque, il ne supportait pas ces chevaliers en armure imbus de leur personne et il aurait volontiers botté le cul de ce présomptueux, s'il ne c'était pas fais rappeler par son chef.

¤ Ce n'est que partis remise mon gars ! Ils sont fous ces chevaliers, ils demandent une somme de voleurs et après ils disent qu'on paye ce qu'on veut ! N'importe quoi ! ¤

Le barbare avait écouté les paroles d'Eithelval et les quelques piques envoyés au capitaine, ce qui avait eu l'effet de faire sourire celui ci. La seule chose qui avait interpellé le Téthyrien était que la caravane transportait une marchandise de grande importance, si on reprenait les paroles du capitaine et ça, dans la tête de Tanis sonnait comme le tintement des pièces d'or.

Depuis le début, Zelkior était une énigme aux yeux de Tanis et lorsque celui-ci prit la parole le barbare écouta attentivement le moine.
Le tatoué (Tanis) acquiesça de la tête les dires de l'Illuskien mais pour une seule chose, il ne ferait pas la route en compagnie des chevaliers. Mais en ce qui concerne le chargement, il verrait le temps venu ?

¤ Je pense que si l’occasion se présente, je pourrais compter sur l'aide d'Elwe, il m'a l'air de s’intéresser à l'argent ? ¤

Une chose avait réussi à décrocher un sourire au barbare. C'était les jeux de séduction de la belle elfe envers un chevalier, qui c'était soldé par un échec cuisant. Mais la belle avait retrouvée sa constance assé rapidement pour accepter l'offre du capitaine. Ce qui déçu un peu le Téthyrien.

Tanis guida sa monture vers de celle du moine Illuskien et la stoppa à sa hauteur.

- J'te connais pas, j'te fais pas encore confiance, mais je n'tiens pas à voyager avec eux. J'préfère ta compagnie à la leurs. Maintenant si t'as peur que j'te saoule, tant fais pas j'suis plutôt discret.

Le barbare talonna son cheval et se dirigea vers le reste du groupe.

- Je voyagerais avec Zelkior, car il est hors de question que je fasse la route avec ces zouaves, mais vous pourrez compter sur mon aide aux cas ou ! Et surtout toi Finnel. J’te dois un cour d’équitation. Dit-il dans un souffle afin d'être entendu par elle seule.

Tanis retourna se poster à coté de Zelkior, à l’écart du groupe.

Eithelval écouta l’avis de tous et leurs réactions. Il suivit du regard Zelkior quand celui-ci alla parler directement au chef des chevaliers. De même il écouta la question de Finnelmall ou la remarque de Tanis quand celui-ci se plaça au coté de Zelkior. Ainsi le magicien saisit la bride de son cheval et revint vers celui que l’elfe appelait capitaine.

-Il semblerait donc que vous allez avoir un peu de compagnie plus ou moins éloigné. Donc peut être chemin faisant nous pourrons discuter de votre passé et de cette connaissance de la toile que je me ferais un plaisir d’apprendre. Et c’est sur cette réponse qu’Eithelval grimpa sur sa monture. Une fois en selle, il ne se plaça pas au coté du chevalier mais la dirigea vers Zelkior et arrivé à bonne distance, il sourit.

"Tu ne cherches donc ni argent, ni la reconnaissance. C’est étrange vraiment mais tu semble intéressé par cet homme. Alors sans doutes cherche dans un certains sens comme moi à améliorer tes propres capacités. Donc médite sur ceci. Quelque soit tes talents ou ta force si jamais personne n’en entend parlé alors tu restes moins que rien au yeux du monde, si tu n’es rien alors aucune porte ne te sera ouverte."

"Prenons ce que j’ai dit plus tôt sur notre aide à ses chevaliers et la reconnaissance de leur dirigeante. Les personnes doués et compétentes traînent souvent dans les hautes sphères et tu pourrais peut être les rencontrer à cette occasion. Et ainsi t’ouvrir les portes vers l’une des connaissances que tu désires obtenir. Si jamais tu ne viens en aide à personne alors personne ne te viendra en aide et tout te restera à jamais fermé. En fait, ce n’est pas aider les autres par bontés d’âme mais plutôt pour t’aider toi-même. Et en plus si jamais le convoi est attaqué, s’opposer à ses attaquants pourrait te permettre de t’améliorer plus que l’entraînement ne le fera jamais et découvrir certaines situations."

Et le magicien éloigna sa monture laissant Zelkior et Tanis ensemble. Il dirigea sa monture vers l’elfe avec un sourire aux lèvres. Il lui glissa doucement avec le ton de l’humour.

"Un orc ! Quand on veut avoir l’air sérieux on dit avoir déjà tué des orcs. On n’annonce pas que son ennemi redoutable est le gobelin et qu’il a fallu plusieurs coups pour le vaincre." Le magicien avait un sourire plus qu’ironique et taquinait Finnelmall. Cela se voyait à la lueur dans ses yeux." Ah et petit détail, la caractéristique principale des chevaliers de Lunargent est de venir de Lunargent donc le moyen le plus sur pour eux de rejoindre leurs famille c’est d’escorter cette caravane jusqu’à Lunargent justement."

Puis tentant de reprendre un peu de sérieux, il se redressa et parla au chevalier qui n’était pas très loin.

"Bien nous voici donc près à l’aventure. Bien que votre itinéraire soit sans doutes le plus court, peut être pourrions nous vous aider en cas de problème et sans gêner votre dispositif connaître l’endroit où nous pourrions être le plus utile ?"

Le petit groupe malgré les différentes opinions, séparation semblait effectivement près à prendre la route.

Après ses paroles envers le groupe de soldats, et surtout envers le capitaine, elle avait arrêté son cheval non loin de celui du magicien, observant ces soldats de Lunargent qui voulaient les voler mais qui s'était un peu retirés. Elle pensait à des choses, à d'autres, surtout à ce que pouvait transporter cette fameuse caravane. En pleine réflexion sur leur itinéraire et la préservation des chevaux, elle tourna la tête vers le reste des membres du groupe, essayant de deviner ce à quoi ils pouvaient bien penser. Chose impossible bien sûr, elle était moine pas mage. Pourtant, alors qu'elle regardait le barbare, elle remarqua qu'il pensait à quelque chose et elle le vit se diriger vers l'autre moine.

¤Tiens donc, qu'est ce qu'ils peuvent bien manigancer tous les deux...?¤

Non pas qu'elle n'ait pas eu confiance en ces deux compagnons particulièrement mais de toute façon elle n'avait vraiment confiance à personne dans ce groupe qu'elle connaissait à peine. C'est alors qu'elle vit s'approcher le barbare, apparemment à l'aise sur son cheval, du moins plus qu'au début de l'aventure.

¤Ah! C'est donc ça. Les deux là veulent faire bande à part pour le voyage. Bah! c'est comme ils veulent, après tout ils sont grands...¤

Cette dernière pensée arracha à Finnelmall un sourire qu'elle n'essaya même pas de camoufler aux yeux du barbare qui venait pour la première fois d'évoquer, ne serait ce que tout bas, la dette qu'il avait envers Finnel.

-Oui, c'est d'accord Tanis. Par contre, tâche de ne pas voyager trop loin de nous quand même. Je sais bien que tu sais te défendre, mais plus nous seront prêts les uns des autres plus nous pourrons nous défendre mutuellement. Avait elle répondu au barbare sur le même ton que celui ci pour évoquer son cours d'équitation.

Puis elle le regarda repartir au pas vers Zelkior, qui semblait plongé, comme à son habitude d'ailleurs, dans ses pensées après la remarque du mage que Finnelmall aurait tout de même bien voulu entendre. Mais elle pressentait une chose et cette chose arriva : le mage vint vers elle après s'être adressé au moine sorti des profondeurs. Il arriva devant elle un sourire au lèvre ce qui ne présagait rien de bon d'après Finnelmall et elle avait raison. Ses répliques mirent Finnel dans un état proche de la colère, mais une colère mêlée de haine et de honte. Bien qu'elle n'intervint pas de suite après les paroles de l'apprenti, le laissant parler avec le chevalier sans l'interrompre, elle n'oublia néanmoins pas cet affront. D'ailleurs elle se dirigea vers lui.

-Toi apprenti! Pour qui te prends tu? Un homme qui sait tout? Il faudrait quand même pas abuser ! J'ai du vivre au moins 80 ans de plus que toi, si ce n'est plus et au niveau du savoir je crois que tu peux aller te rhabiller! En plus tu te croit malin en me disant qu'il faudrait mieux que j'annonce avoir tué un orc plutôt qu'un gob? Mais as tu rien qu'une fois dans ta vie TUER un gobelin ou un orc, c'est du pareil au même, de tes propres mains! Sans utiliser tes foutus soi-disant pouvoirs magiques? As tu déjà vu un de tes proche massacré par un de ces fichus gobelinoïde quel qu'il soit? Réponds! Parce que moi oui, mais je l'ai vengé, j'ai moi même tué le troll qui venait de tuer mon maître, de mes propres mains! Alors arrête de te prendre pour monsieur je sais tout dans ce groupe! Personne d'entre nous n'en ai le chef, encore moins toi! Compris?

Tout ce flot de parole avait été prononcé à voix forte et ponctué lors des interrogations par des amplification de la voix de la jeune elfe, arrivée à un point où sa colère ne pouvait que sortir. C'était contre le mage, tant pis pour lui. Pour finir, elle ponctua sa dernière interrogation, laconique certes, d'une gifle puissante qui visait à faire comprendre au mage qu'il ne fallait pas trop lancer Finnel sur ce terrain là où les blagues de tout genre était refoulées mais pas appréciées du tout, pas le moins du monde. Après ça, essayant de se remettre de ses émotions, elle fit faire demi-tour à son cheval, laissant un mage à la joue rouge, allant se placer un peu plus loin dans l'attente de la réponse du chevalier quant à leur départ avec la caravane.

es membres tremblaient d’excitations. Sur sa monture, Zelkior était submergé dans ces pensées. Le regard vide, il s’imaginait en train d’échanger des coups avec ce capitaine de Lunargent. Il modélisait dans son esprit chaque attaque, chaque parade. Un bref frisson lui parcoura l’échine en y pensant. La voix du Téthyrien le fit sortir de ses pensées. Les yeux gris du moine fixa avec intensité le barbare.

-Ce que tu fais ne m’importe peu barbare et je n’ai que faire de ta confiance. Je ne te demande pas de voyager avec moi, mais si tu y tiens tant alors fait toi discret comme tu le dis et ne reste pas dans mes pattes. Cependant il y a une chose que tu n’as pas très bien saisi. Je voyagerai avec cet homme. zelkior désigna du regard le capitaine en armure.

L’illuskien détourna son regard comme pour clôturer la discussion. Puis il se replongea dans son esprit. Le bruit des sabots et la voix du mage le fit sortir à nouveaux de ses pensées. Ces yeux se posèrent sur le magicien.

-Mes motivations ne te regarde aucunement jeune mage. Nos chemins divergent. Pour ma part je n’ai que faire des regards des autres. Je ne cherche aucune notoriété. la noirceur est mon monde et les ténèbres seront ma vie. Seul le fait de pousser mon art à son summum me permet de prouver que j’existe encore. Maintenant si pour toi, la puissance d’un homme se fait par le biais de sa notoriété alors nos avis diffèrent. Le regard du moine s’intensifia. Si je voyage avec vous c’est uniquement pour servire mes intérêts personnels. Et en accompagnant ces personnes, il est sûr que des guerriers de valeur croiseront ma route. Et pour y arriver je n’ai nullement besoin d’aide.

La discussion close, le moine réajusta sa capuche et sa cape.

MD:

Alors que Finnelmall et Eithelval, qui pour l'instant avait réussi à se supporter, commençaient à s'énerver l'un contre l'autre, le groupe semblait se scinder. Au premier cri de colère de Finnelmall, le capitaine des chevaliers se tourna vers les deux compagnons. L'elfe eut à peine le temps de finir de prononcer ses paroles pleines d'ire que la voix du chevalier s'éleva, comme souffle le vent doux de l'été qui chasse la pluie. Sa voix contenait une telle dose d'autorité que, non seulement Finnelmall et Eithelval se turent, mais que, qui plus est, Zelkior même arrêta de s'en approcher pendant une fraction de seconde et les trois autres membres du groupe se tournèrent vers le chevalier.

-Arrêtez, rien ne sert de chercher à irriter ses amis, maître mage, de même, que l'affliction est une plaie amère qu'on ne doit pas chercher à rouvrir à tout bout de champs. Quand à vous, dame elfe, pardonné l'ignorance et la joie de vivre à qui n'a pas eu le malheur de partager les vôtres. Je souhaiterais donc que vous vous excusiez avant que nous partions. Maintenant qu'il avait fini ses récriminations auprès des deux belligérants, il se remit à parler d'une voix plus douce mais bien moins envoutante que la précédente. Comme vous l'avez deviné nous allons d'Everlund à Lunargent par le plus court chemin, longeant autant que faire se pourra les arbres du bois d'Argent plutôt que les Monts Néthères. Nous serons ainsi, théoriquement, protégés des assauts tant des gobelins que des orcs par le cours de la Rauvin. Car je sais d'expérience qu'il y a moins de danger à affronter la pénombre des terres sylvestres qu'à affronter l'ombre des montagnes et ce sans prendre compter des Moruemes.

Mais j'ai cru comprendre, et je doute que mes oreilles aient fourchées, que vous acceptiez finalement de vous joindre à nous pour ce petit bout de voyage, car en réalité nous ne nous arrêterons nullement à Lunargent mais nous chevaucherons par la suite vers les cités côtières de l'ouest, Eauprofonde puis Luskan pour être précis. J’accepte évidemment votre compagnie, ainsi que mes camarades, il jeta alors à son voisin toujours énervé par les remarques désobligeantes du barbare un regard qui le fit pâlir et le força à retourner à sa place. Mais pourrions nous en apprendre un peu plus sur les raisons de votre voyage, sur votre destination ou même sur vos personnalités propres? Je souhaiterais aussi savoir où vous compter vous positionner vis-à-vis de la caravane, car les quatre coins seront occupés par moi et mes hommes il vous reste donc à vous disposer comme vous l'entendez autour de nous.

Joinon fut le premier à se mettre en branle et vint se positionner sur le flanc droit de la caravane sans réellement prononcer un mot entier. Il restait maintenant aux autres à voir ce qu’ils souhaitaient faire.

Finnelmall, depuis son accrochage avec le mage, était restée un peu en avant du groupe, attendant quelque réponse que ce soit du capitaine des gardes. Elle l'a eu et celle ci l'étonna aux premiers abords, pour ensuite lui paraître assez juste.

¤Oui c'est vrai...il ne pouvait pas savoir...bon..¤

Elle tourna la tête pour regarder quelques instants le mage avant de se diriger vers lui. Arriver à son côté, elle stoppa son cheval et continua de scruter l'homme devant elle.

-Bien. Je reconnais que tu ne pouvais pas savoir, mage. Je t'offre mes excuses. Tu en feras ce que tu veux.

Sur ce, elle retourna se placer au même endroit duquel elle était partie, pour pouvoir mieux écouter le capitaine qui se trouvait ainsi plus prêt d'elle. L'écoutant avec attention, elle ne put s'empêcher un hochement de tête lorsque celui ci eut fini d'expliquer leur futur itinéraire. Ce n'était pourtant pas un hochement de mécontentement, loin de là. Elle appréciait au contraire la prudence du capitaine, chose tout à fait normale au vue du chargement qu'il escortait.

Quand Finnelmall apprit que la caravane continuait jusqu'à Luskan, elle ne put s'empêcher de frissonner quelque peu, tant ce nom évoquait en elle maintes histoires effroyables.

-Bien capitaine. A ce que vous pouvez voir, notre compagnon nain à déjà trouvé sa place. Commença Finnelmall en adressant au nain un sourire Quant à notre route, je crois ne pas m'avancer en disant que nous ne vous suivront sûrement pas jusqu'à Luskan, sauf si nous devons nous rendre là bas, occasion qui se présentera peut-être, qui sait?

Puis, bien que se rappelant de la question du capitaine concernant leur but, elle l'éluda, ne voyant pas une raison de répondre, puis elle enchaîna rapidement.

-Quant à nos personnalités, je me permet de me présenter, Finnelmall Gwen, elfe des bois. Je me permet aussi de présenter mes compagnons, qui, je pense n'y verront aucun affront particulier. Le mage que vous voyez là bas se prénomme Eithelval Thoronorthalin. Quant à notre ami nain, il se dénomme pour sa part Joinon Chantebarbe, si je ne me trompe pas. L'elfe sur son cheval, lui s'appelle Ëlwe Dy'ness. Quant à l'homme qui a provoqué l'un de vos hommes, c'est Tanis. Pour le dernier, il se prénomme Zelkior. Je ne vois personnellement aucunes raisons pour vous en dire plus, et vous?

Finit elle en se tournant vers le groupe.

erdu dans ses pensées, le moine n’avait nullement fait attention à la dispute qui avait suivi, entre le mage et la moine elfe ; tout ceci le rendait complètement indifférent. Seul l’hypothèse d’une future confrontation entre ce capitaine obnubilait son esprit. Les propos du capitaine le laissa complètement insensible. Seul sa prestance et son charisme fit relever la tête du moine. Décidément cet homme l’intriguait au plus haut point.

L’Illuskien ordonna à sa monture, par un léger coup de talon, d’avancer ; afin de se rapprocher du groupe. Ses yeux fixaient l’homme en charge du convois.
- Mon nom importe peu. Quand à ma personnalité elle ne vous sera aucunement révélée. Je laisse le bon soin à notre mage et à l’elfe zelkior montrait du regard Finnelmall de tergiverser sur les raisons et la destination de notre voyage. Cependant sachez une chose, la sécurité de votre convoi m’importe aucunement. C’est pourquoi je resterai en retrait de la caravane. Quand à mon aide, elle vous sera accordé selon mon bon vouloir.

Le cheval du moine s’éloigna du groupe. Lentement, le moine tourna sa tête en direction du capitaine de Lunargent ; la capuche retombé, les cheveux blanc du jeune homme ondulaient selon le bon vouloir du vent.
- Autre chose capitaine. Tentez de rester en vie. Ce serait si dommage de perdre un valeureux guerrier. Un sourire glacial se dessina délicatement sur son visage.

¤Car si vous mourrez, vous ne me serez plus d’aucune utilité.¤

Eithelval avait reçu une gifle lorsque Finnelmall s'était énervé sous les paroles qui ne se voulaient juste un peu drôle. Mais il avait touché un point sensible du passé de la jeune elfe qui mettait ses années en avant mais pourtant était jeune selon les critères de son peuple. A peine plus mature qu'un adolescent humain de 16 ans. Le magicien porta la main à sa joue pour toucher l'endroit ou la main de l'elfe l'avait touche tout en écoutant ce qu'elle criait plus qu'elle ne l'expliquait. Il eut même un instant envie de répondre, une chose banale qu'elle ne pouvait savoir et qui en quelques mots allait la terrasser. Une information qu'elle venait de dire dans sa colère au mage, une chose qu'elle croyait finit et qui pourtant attendait toujours un dénouement. Mais il n'en fit rien. Enfin un jour peut-être, mais pas sous le coup de la colère et même lui proposerait-il son aide pour cela.

Mais Eithelval fit tiré de ses pensées par la voix forte du chevalier. Il demandait le silence alors que plus personne ne parlait.

*Encore un qui devrait s'occuper des ses propres problèmes et laisser les gens régler leurs problèmes. Il ne doit pas être seulement chevalier mais paladin sur les bords. * pensa le jeune homme encore un peu sous la colère. Mais il comprit l'une des paroles de l'homme et avant d'avoir pu faire le moindre geste pour l'en empêcher ou la retenir. Finnelmall venait lui présenter des excuses que l'un comme l'autre se serait sûrement passé.

Puis il fut temps de choisir sa place dans le convoi et Eithelval décida de se placer vers le milieu du convoi, sur le flanc gauche à l'opposé du nain qui avait silencieusement décidé de couvrir le flanc droit. Mais Eithelval pensait à autre chose et lui aussi gagna sa place silencieusement sans dire un mot.

MD:

Le groupe partit finalement, après une précision de la part de Joinon Vituttaa Rikeri Chantarbre sur la prononciation exacte de son nom, pour Lunargent. Lorsque le départ fut enfin donné, il était déjà prêt d'être la dixième heure depuis le lever du soleil. Les chevaliers restèrent positionnés comme ils l'étaient avant l'arrivée impromptue des aventuriers et les autres se placèrent selon leur convenance. Joinon se plaça sur la droite tandis qu'Eithelval était à gauche, non loin de Finnelmall Gwen qui chevauchait aux côtés du chef des chevaliers. Zelchior s'était placé comme prévu non loin derrière la caravane. Tanis, qui n'appréciait toujours pas la compagnie des chevalliers, alla se placer non loin du moine tandis qu'Elwë alla se positionner juste à côté de Joinon afin de discuter un peu. La caravane avança ainsi durant les deux heures qui les séparaient de la mi-journée, moment où ils seraient contraints d'assouvir leur faim.

Voyant l'heure de déjeuner approcher, le capitaine ordonna au groupe de s'arrêter pour une demi-heure au plus largement le temps nécessaire pour avaler leur repas. Les chevaliers s'arrêtèrent alors et se répartirent les tâches. Deux s'assirent en cercle afin de manger tranquillement de la viande qu'ils retirèrent d'une petite caisse situé au fond de la caravane. Le dernier sortit de la caravane un peu après, les bras chargés de quelques morceaux de bois vaguement cubiques dans une sorte de caisse métallique basse. Pendant ce temps, leur chef proposa aux aventuriers de partager leur repas s'il le souhaitait. Il faut avouer que de leur côté, les autres aventuriers commençaient aussi à avoir une faim de loup. Pendant que leur chef conversait avec leurs compagnons de fortune, les chevaliers allumèrent un feu à partir des morceaux de bois et commencèrent à faire cuire leur viande au-dessus. L'odeur se répandit dans l'air à très grande vitesse et en moins de quelques secondes tous avaient l'eau à la bouche.

e jeune homme resta durant toutes les deux heure de marches à bonne distance de la caravane. Malgré une si courte distance parcouru, le convoie allait déjà faire sa première pause. Zelkior ne put s’empêcher de penser que seul et sans cette foutu caravane il aurai déjà parcouru sans doute le double du chemin sillonné jusqu’alors. Le moine resta un long moment sur sa monture a regardé vaquer les hommes de Lunargent à leur repas

Les regardant s’occuper de leurs affaires, l’illuskien fut quelque peu surpris de ce qu’il voyait.
¤ il semble nous faire confiance on dirait, aucune personne ne garde la soi-disant marchandise si importante. ¤
Son regard balaya le paysage se dressant devant lui. Une douce odeur de viande envahit délicatement ses narines.
- Ces chevaliers sont complètements inconscients. Tous on baissé leur garde ; aucun d’entre eux ne prennent le peine d’effectuer des rondes.
¤ si une attaque a lieu, ; avec l’effet de surprise que cela engendrera, je donne pas cher de leurs peaux.¤

Enfin bon, tout ceci ne lui importait peu. L’illuskien décida finalement de descendre de sa monture. Zelkior entraîna par la longe son cheval à la lisière de la forêt. A quelques pas plus loin, il décida de l’attacher à un arbre. Les rayons du soleil filtrèrent à travers le toit de la forêt et doucement Zelkior alla s’asseoir le long d’un arbre. Tirant de son sac un morceau, de viande séché et de fromage, l’illuskien les avala d’une traite. Malgré sa réticence à s’arrêter, la faim l’avait également tiraillé.

Son repas finit, il se plaça en tailleur conte l’arbre. Les mains jointes et posées sur ses jambes, il entreprit une méditation. Petit à petit ses muscles se détendirent, contrôlant sa respiration. Les bruit de la foret doucement se turent, seul le son des battements de son cœur résonnèrent dans son esprit. Très vite ces sens comme l’odorat ou le toucher n’existaient plus. Il n’était à présent qu’essence, explorant son propre monde.


-1 ration de survie
zelkior est a environ une dizaine de mètre du campement et le groupe est à porter de vu.