Petites missions entre alliés, Acte I

En attendant ses compagnons en train pour certain d'essayer de dompter la créature sur laquelle ils étaient, Finnelmall pensait aux anciennes longues ballades à cheval qu'elle faisait avec son amant dans la forêt qui entourait le village d'où elle vient. Puis arrivèrent les paroles du mage, et bien que Finnel s'en voulait pour ne pas y avoir penser, elle du acquiescer, les propos du mage étant plus que corrects, un équipement contre le froid serait effectivement nécessaire, surtout pour elle qui n'a jamais vraiment quitté ses contrées plutôt chaudes. Elle fit un regard approbateur au mage et laissa ses camarades s'exprimer quant à leurs besoins futurs. Elle fut d'accord avec tout cela, et bien que la proposition de Elwe l'ai surpris, elle se résigna par la suite : peut-être auraient ils besoin d'argent plus tard, et en garder plus en achetant moins de tente n'était pas en soi une mauvaise idée.
Alors qu'elle caressait son cheval, elle remarqua le barbare qui s'approchait d'un air pas sûr de lui sur un cheval. Les soupçons de Finnel furent confirmés quand le barbare pris un ton qui ne lui allait pas pour lui demander ce qui était en réalité, des leçons d'équitation. Elle dut d'ailleurs réprimer un sourire qui aurait été la cause d'un rire plus franc, ce qui aurait peut-être irriter le barbare, et de toute façon, ce qui ne se faisait pas : on ne se moque pas des gens en difficulté!

-Un barbare comme toi, d'une telle fière allure, fière carrure ne saurait pas monter à cheval? Aller, je ne te charrie pas, j'accepte bien entendu de t'aider à monter pour que le voyage soit plus confortable pour toi. répondit Finnelmall sur le même ton discret qu'avait employé le barbare pour ne pas se faire entendre des autres membres du groupe. Je suppose, au vu de la discrétion que tu emploies pour me faire part de tes problèmes, que ces leçons devraient plutôt être discrètes. Je te propose donc de commencer dans une heure, quand les autres seront en ville, je demanderai à Ëlwe si j'ai besoin de quelque chose...d'ailleurs je vais y aller maintenant. Bon, alors on dit qu'on commence quand les autres seront en ville, en dehors des murailles en les attendant?

Sur ce, Finnelmall partit voir au trot Ëlwe, qui avait tout aussi l'air mal à l'aise sur son cheval, mais bon. Elle se rapprocha de lui :

-Dis moi Ëlwe, commença Finnel avec un sourire accroché aux lèvres je n'aime pas trop les grandes villes comme celle où vous prévoyez d'aller , là, Everlund.... du coup, je préférerais rester au dehors en attendant votre retour à tous. Donc je n'aurais pas le temps d'acheter ce qu'il me faut...dis moi, tu pourrais pas m'acheter ce qu'il me faut, c'est à dire une cape en laine, et une couverture chaude. Je te rembourserais en argent...et peut-être en autre chose...on verra. S'il te plaît!

Puis Finnel resta là, devant le roublard, le regardant et l'observant minutieusement, en attendant sa réponse.

A cet instant, même les facéties de son cheval n'aurait pu décrocher l'éclatant sourire qui barrait son visage.¤Je ne rêve pas elle me fait de l'oeil ! Et encore en restant poli...¤

-Eh bien ce n'est pas que je roule sur l'or mais...peut-être pouvons nous utiliser la bourse magique, non ?Quoiqu'il en soit, je ferai tout pour te combler douce dame."Alors qu'il se pencher vers la jeune elfe pour déposer un tendre et galant baiser sur sa main, le cheval trois fois maudit recula de deux pas, laissant le pauvre Elwë affalé sur l'encolure de la bête.¤Oooh mon ami je te promais que tu me paiera au centuple tout ce que tu me dois déjà...¤L'animal se permit alors un hennissement qu'Elwë jugea moqueur.Loin de s'emporter, l'elfe eut un sourire carnassier et enigmatique à l'attention de la bête.Le cheval tourna sa grosse tête de trois-quart et sembla défier son cavalier du regard.Les deux s'observèrent un instant, puis le cheval finit par se détourner en poussant un hennissement juger cette fois méprisant.

-On en a pas fini toi et moi, crâneur ! Puis reportant son attention à ses compagnons "Je m'occuperais de mon propre équipement et de celui de la dame sur ma bourse.Si nous pouvons utiliser la bourse, alors je me rembourserai.Pour ce qui est des tentes, je fais confiance au mage pour nous en dénicher deux ou trois deux places.Lui qui a l'air de savoir manier les chiffres, je suis sûr qu'il fera de bonnes affaires!Le cheval d'Elwë se cabra magnifiquement.Les passants ébahis s'arrêtèrent, fixant ce qu'il prenait, du fait du soleil qu'ils avaient dans les yeux, pour un splendide et puissant centaure.Ils ne pouvaient pas non plus distinguer le regard terrifié de l'elfe.Maîtrisant sa peur, ce dernier parvint à calmer sa monture et réussi même à adopter une posture enfin noble.

-Rendez-vous dans une heure aux portes nord de la ville !Puis il lança son fier destrier dans le dédale des rues d'Everlund.Il se rendit soudain compte qu'il ne connaissait pratiquement pas la ville.Autre hennissement moqueur.Il sourit à Crâneur, son cheval.¤Pour une fois que je trouve "quelqu'un" de plus sarcastique que moi...Bon allez! trouvons un marchand vieille bourrique.¤Et le nouveau "couple" s'élança a la recherche d'une boutique.

e refus du dragon face à sa demande ne l’affecta nullement. Apres tout que ce soit avec ou sans aide, rien ne le détournera du dessein qu’il se fixait. Lentement le jeune moine se releva. Cependant il ne comprenait pas les paroles que le dragon adressèrent à ce mage ; mais cela ne le concernait nullement et se mit a suivre le reste du groupe or de la salle.

Cela faisait maintenant une éternité que le moine n’avait pas monté de chevaux. En effet ces 12 années en Outreterre ne lui avaient bien évidemment pas permis de côtoyer ce genre d’animal. C’est pourquoi à la vue de la bête il ne put s’empêcher de lâcher un léger soupir. ¤ rien de tel que ces jambes ¤ pourtant des fragments de son passé avant l’Outreterre lui revinrent en mémoire difficilement. L’odeur et les sensations ne lui étaient pas si étrangères qu’il lui paressait.

Le cheval avança lentement guidé par les gestes imparfaits et imprécis du moine. Zelkior suivait le groupe, et sans un mot il quitta la bâtisse se retrouvant dans les rues d’Everlund. Vêtu de sa cape, l’humain lâcha quelques secondes les brides de sa monture afin de faire glisser la capuche sur ces longs cheveux. Cela lui permettait ainsi d’une part de ce couper du froid et plus particulièrement de cacher la marque de Shar tatouée sur sa nuque.

Zelkior resta attentif aux différents dires des personnes qui l’entouraient. Serrant sa monture de ses jambes, il se plaça proche du mage et de l’elfe." le mage a raison, d’après mes souvenirs notre première étape devrait être Lunargent qui se situe juste au nord d’Everlund. Par la suite, je rejoins ton point de vue sur le fait que shundabar sera un passage fréquent. Mais rien ne nous oblige a resté tous ensembles. Les citadelles de Felbarr et de Adbar situées respectivement au nord et au nord-est de Shundabar peuvent être ralliées par deux groupes. Cependant nous avons encore le temps d’y réfléchir avant d’arriver à Shundabar. Sur ce on me nomme Zelkior." un léger hochement de tête fit suite à ces paroles.

Sa capuche au niveaux de ses yeux, il observa attentivement le groupe avec lequel il allait voyager. Sa mâchoire ne put s’empêcher de se serrer du à l’irritation que lui procurai le comportement de ce Elwë Dy'ness.

Eithelval allait répondre à Elwe quand Finnelmall arriva au trot pour lui demander un service. A peine eu t’elle finit que Elwe se pressa de lui rendre service et partit en cabrant son cheval, ou plutôt le cheval se cabra pour mettre les foie à son cavalier. Le magicien secoua la tête un petit sourire au lèvres puis se dirigea à la suite en compagnie de Joinon vers le quartier marchant pour effectuer les achats du groupe.

Sur place tout en examinant les prix, le jeune homme chercha ce qui pourrait dans l’avenir leurs servir. Les achats furent simples mais important. Les trois tentes biplaces, cinq capes en laine, cinq paires de gants, cinq couvertures, une bouilloire, une casserole, des vivres pour trois jours car ils referaient le plein à Luneargent, des outres d’eau. Le jeune homme réfléchit un moment mais se retint pour l’instant de prendre des bottes et chaussette en laine, il verrait selon l’évolution du temps et le froid en altitude. Les deux premiers jours de voyage lui apprendraient ce qui manquait surtout avec le passage du col d’Everlund. Puis il fixa tous les articles sur son cheval. Il en profita pour lui une sucrerie qu’il venait d’acheter pour lui, un petit sac pour le voyage.

Et tu vois dedans il y a les autres et si tout se passe bien, une pour chaque midi et chaque soir, une pour chaque chose importante. Puis le jeune homme flatta l’encolure de sa monture. Il attendit que ses compagnons venu avec lui ai terminé puis il se dirigea vers le lieu du rendez vous où il devait retrouver Finnelmall et Tanis tout en tirant son cheval par la bride puisqu’il était chargé par l’équipement. Arrivé il dit simplement :

"Voilà tout notre nécessaire. Chacun un vêtement particulier, j’espère avoir prit la bonne taille pour les gants et on va se répartir le reste de l’équipement qui aura une tente sur son cheval n’aura pas les casseroles ou les outres d’eau. Heu pour tout vous dire j’espère ne rien avoir oublié car mes connaissances en préparatif de voyage sont surtout littéraires, rapport d’excursions mais je pense avoir prit l’essentiel. Et dans deux jours, voir trois nous serons à Luneargent donc nous pourrons y prendre ce qui manque."

Puis le magicien s’approcha d’Elwe avec le sourire.

"Alors voilà ce n’est pas un sortilège mais un truc tout con qui fonctionne d’après un maître d’écurie. Et effectivement tout se passe bien donc voilà" : Eithelval sortit une bourse qu’il tendit à l’elfe.

"Le truc avec ton cheval est d’être respectueux dans le fait qu’il sait ce qu’il fait et toi non si tu n’es pas un bon cavalier. Surtout ne pas te vanter car il le saura et te fera tomber. Lui faire comprendre avec des caresses que s’est ton compagnon de voyage et que si tout se passe bien il aura une récompense, un cadeau". Pointant un doigt vers la bourse. "Dedans tu y trouveras des sucreries, assez pour plusieurs jours, pour ma part j’en donne une à midi et une le soir. Mais sa marche donc à toi de voir."

Et avec un sourire en coin : "Sinon comment tu a dis m’appeller si cela marche ?"

Une heure était déjà passée depuis le départ qu'ils avaient pris des bâtiments de l'Assemblée, et ils n'étaient pas arrivés très loin certes, mais c'était pour les besoins du groupe, qu'une partie de celui ci, habitué plus ou moins à la ville avait fait des emplettes pour le groupe dans sa totalité, visant à prévoir le froid qu'ils devraient sûrement affronter, allant inéluctablement dans le "grand" nord de Faerun. Ainsi, le groupe était désormais paré contre le froid grâce à l'esprit du mage, qui avait déjà tout prévu. Quant à la partie du groupe qui était restée en dehors de cette ville si peu naturelle, il y avait Finnelmall, qui se baladait à cheval, lui faisant faire quelques entraînements, et exercices pour lutter contre le froid. Le barbare était aussi resté avec elle pour monter et s'habituer à son cheval, entre autre choses.
Quand le mage revint et commença la déclamation de tout ce qu'il avait acheté pour le bien du groupe, Finnelmall faisait faire à son cheval un exercice assez marrant, dirons nous, consistant en le faire marcher au pas, mais en levant les pattes le plus haut possible : un peu comme le font les chevaux au cirque. Bien entendu, voyant le mage approcher, elle s'arrêta pour l'écouter.

-Bien merci, Eithelval, je pense aussi que tout cela nous sera utile...oui utile. Par contre, as tu pensé à nos coursiers? Je ne sais pas moi...une couverture par exemple...pour cheval bien sûr...

Puis elle réfléchit un instant, se remémorant exactement ce qu'avait dit le mage au sujet de ses achats, puis se rendit compte d'une chose qui l'a fit poursuivre son pseudo-monologue, commencé quelques minutes auparavant:

-Par contre tu as des couvertures pour nous, et tu dis avoir aussi des tentes. Bon alors, bien, tout va bien, pour ma part, je prendrai une tente...et utiliserai la couverture an journée aussi, pour que le cheval n'attrape pas froid. Hein mon grand? Ajouta t-elle en donnant une tape affectueuse sur l'encolure de son cheval[i]
[i]Prononça t-elle dans l'oreille de son cheval qui hennit, comme en réponse aux paroles rassurantes de l'elfe.

Sur ce, elle descendit de son cheval, lui disant de rester sur place, le temps qu'elle aille chercher au près du mage, les achats qui lui revenaient. Puis, après les avoir porté à son cheval, elle revint au près du mage, attendant que celui lui dise combien elle lui devait...si elle lui devait quelque chose...

e groupe s’était à present séparé. Les bruit des sabots de sa monture résonnaient sur les pavés des rues d’éverlund. De ses yeux clairs, le jeune moine observait les allés et venus des habitants, du haut de son cheval. Chacun vaquaient à leurs occupations dans l’insouciance et le bonheur. Toute cette joie de vivre lui procurait un certain malaise. Comme pour se rassurer, ses doigts se posaient délicatement sous sa capuche ; plus précisément sur sa nuque, effleurant légèrement sa marque. Cela lui permettait de se tranquilliser, il savait que Shar le surveillait et le protégeait ; ou du moins c’est ce qu’il pensait.

Son regard ne cessait de balayer en tout sens, observant les habitants et les bâtisses. Des souvenirs lui revinrent en mémoire. Lors de ces 12 ans passés en Outreterre, les mots comme bonheur, prospérité n’existaient pas. Pour survivre il fallait montrer aucunes faiblesses. Tuer était devenu banale pour sa survie. C’est ce que les drows lui avaient inculqués dès son arriver. Même au sein de son Ordre, assassiner était le maître mots pour accéder à un meilleur statut.

¤ je me demande, que me serait-il arrivé si mes pas ne m’avaient pas entraînés en Outreterre ?¤
zelkior se surpris lui même. Jusqu’à maintenant jamais, il ne s’était posé ce genre question inutile. Il ressentait comme un malaise, comment avait-il put penser ça ! et pourtant il ne put s’empêcher de ce voir par mis ces habitants, vaquant lui même à ses occupations. Cette pensée dessina un léger sourire sur son visage caché de part sa capuche. Soudain une douleur le lança, le faisant sortir de ces pensées, la marque sur sa nuque se mit à le brûler. La peur envahit zelkior, Shar le surveillait, cette douleur était là pour lui rappeler et pour le remettre dans le droit chemin.

Quand il releva la tête, la porte Nord se dressait devant lui. A ce qu’il avait pu comprendre, c’était le point de rendez-vous que c’étaient fixés les personnes avec lesquels ils allaient voyager. Or des fortifications, deux de ses compagnons étaient déjà présent. Ne prêtant pas attention, il se mit à l’écart. Descendant de sa monture, le jeune moine se mit en tailleur. Là assis, l’Illuskien commençait une méditation, vouant des prières à sa déesse en silence.

Le mage arriva peut de temps après avec tout l’équipement nécessaire. Zelkior sortit de sa méditation et se remit en selle.

Le barbare avait bien progressé pendant près d’une heure au coté de Finnelmall, il maîtrisait son cheval au pas et au trot mais pour ce qui est du galop il verrait le moment venu.
L’elfe avait été de bon conseil et patiente avec l’humain et il avait apprécié le fait qu’elle taise au groupe l’inexpérience de Tanis en matière de chevaux.

Tanis guida son cheval au prés d’Eithelval qui venait d’arriver afin de récupérer le matériel à partager.
Il enjamba la selle de son cheval avec élégance mit un pied à terre, mais cette maîtrise fut de courte durée car sa botte resta accrochée à l’étrier et chuta lourdement sur le dos.

- Et ben tes cours ont étés bénéfiques en ce qui concerne de monter à cheval, mais pour c’qui est d’en descendre, j’ai du oublier quelque chose. Dit il en se massant la tête et affichant un grand sourire.

Une fois remit sur pieds et épousseté le barbare se dirigea vers le magicien afin de récupérer les achats qu’il avait effectué.

- Merci à toi Eithelval d’avoir acheté ce qu’il faut pour le groupe. Si tu veux je prendrais une des trois tentes sur mon cheval. Je crois que nous sommes enfin prêt à nous mettre en route.

Le Téthyrien récupéra sa couverture la plia , puis la roula et l’attacha à l’arrière de sa selle. Il enfila par la même occasion la cape en laine et rabattit la capuche sur sa tête.
Il se tourna vers la moine elfe posa sa grosse main sur l’épaule et lui dit à l’oreille.

- Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier pour tes leçons, si tu as besoin de quoique ce soit, dit le moi, je te dois au moins ça !

Tanis s’éloigna et alla vérifier son armement.

¤ Charmante cette elfe ! ¤

Eithelval écouta la remarque de Finnelmall sur les couvertures et me mordit la langue en pensée. Effectivement il avait oublié ce détail.

"Je crains que vous n’ayez raison ma chère, je n’ai point pris de couverture pour nos montures. Mais Actuellement les soirée ne sont pas si froides et les chevaux ne devraient pas avoir froid. Quand à la couverture, je ne suis pas sur que l’odeur chevaline soit très agréable pour dormir. Car malheureusement la tente ne nous protégera que du vent et de la pluie mais certainement pas du froid. Donc c’est un achat que nous pourrions faire à Luneargent. Commençons ainsi à dresser une liste de ces articles nécessaire ou utile."

"Maintenant avant de partir il m’est venu une idée qui pourrait être intéressante pour certaines parties de notre voyage. De nombreuses caravanes de marchands se rendent dans le Nord depuis Everlund soit vers Luneargent soit vers Sundabar. Et les maîtres de convoi cherchent souvent une bonne escorte pour parvenir à destination. Donc il serait peut être intéressant de savoir si aujourd’hui part une caravane pour Luneargent et ainsi voyager avec elle."

"Soit comme escorte et ainsi faire un petit bénéfice au passage, soit comme voyageurs et ainsi profiter de l’escorte du convoi. Les routes que nous allons parcourir ne sont pas toujours sures et le nombre pourrait repousser des bandes peu nombreuses de bandits ou pillards orques."

Eithelval avait nommé deux points important, le bénéfice monétaire saisissant ainsi l’intérêt de plusieurs compagnons et la sécurité et ainsi celle de Joinon qui avait eu l’air plus que ravi de voyager en compagnie de Tanis. Le costaud du groupe à n’en pas douter.

"En tout cas si jamais ce moyen n’est pas possible pour ce petit trajet il serait plus qu’intéressant de se renseigner à Luneargent pour les caravanes se dirigeant vers Sundabar car le voyage est beaucoup plus long et délicat."

Puis se tournant vers Zelkior, qu’il examina avant de lui parler.

"C’est pour conserver cette sécurité que je ne pense pas qu’il soit judicieux de nous séparer pour rejoindre les citadelles naines. Sans vouloir vous offenser cher Zelkior. Car c’est justement proches de celle-ci que tout sera plus dangereux, le temps moins clément et les ennemis plus proches. Et les caravanes pour les citadelles seront aussi sans doutes moins fréquentes voir inexistantes si j’en crois ce que j’ai appris sur les commerçants nains. Sauf si nous avons la chance de rencontrer un groupe nain qui retourne chez eux."

"Désolé je parle beaucoup mais ce son bien souvent les mots qui sont ma force. Alors autant l’utiliser quand je le peux." Il annonça ceci avec un trait d’humour.

"Donc à vous de voir, mais après notre choix il faudra nous mettre en route afin de faire un bon bout de chemin avant le repos du midi."

Finnelmall avait déjà mis l'équipement nouveau sur son cheval, l'avait bien fixer, du mieux qu'elle pouvait, et elle était déjà remontée à cheval, quand elle entendit Eithelval prendre la parole, de nouveau.

¤Ah! Un vrai moulin à parole ce type!¤ Se dit Finnelmall en se souriant intérieurement.

Néanmoins, elle l'écouta, comme à son habitude, avec attention, surtout que là, il posait des choses intéressantes, bien que pour certaine, peu pertinente pour une elfe des bois, habituée à dormir avec un cheval, même sur un cheval, pour qu'elle ait chaud. Elle se résigna quand même, pensant, que comme elle devrait partager sa tente, il serait mieux, que l'odeur dans celle ci soit supportable : il suffisait qu'il pleuve un peu, et dans une tente fermée, l'odeur deviendrait effectivement intenable. C'est pour cela, que, encore sur son cheval, qui avançait, elle détacha tout le matériel, tente, couverture, et sac à dos, et le réattacha, de manière à ce que la couverture soit au dessus : elle sentirait ainsi, peut-être, un peu moins fort le cheval, pour ne pas dire le bouc!
Pendant qu'elle était affairée à réattacher tout le bazar, elle avait entendu le mage prononcer des mots dans lesquels elle avait discerné, avec tout le bruit qu'elle faisait, "caravane de marchands" et "escorte". Remis dans l'ordre, elle croyait avoir entendu que Eithelval voulait escorter une caravane marchande jusqu'au cités naines. Après réflexion, elle se dit que ce n'était sûrement pas par grandeur d'âme, et pensa tout de suite au fait que, d'une part, escorter une caravane, rapportait de l'argent, et que, d'autre part, ils seraient plus nombreux pour traverser les montagnes...ce qui n'était pas plus mal, même mieux.

-Eh! le mage! C'est pas mal cette idée d'escorte et de caravane. C'est pas plus mal après tout que l'on soit plus nombreux pour traverser les montagnes, ce serait d'autant moins dangereux. L'union fait la force, dit le proverbe, je le suivrai pour une fois. Pour moi, je n'y vois pas d'inconvénients, nous nous renseignerons à Lunargent, savoir si des caravanes viennent de partir, nous les rattraperons dans ce cas, ou si des caravanes vont partir dans peu de temps, ainsi nous les escorterons. Si elles acceptent bien sur..je pense que oui pourquoi refuser une escorte?

¤Oui après tout...peut-être perdrons nous un peu de temps, certes, mais peut-être resterons nous tous ensemble, et ne perdrons nous pas des membres précieux de notre de groupe, à cause d'une bête histoire d'embuscade orque ou de bandit...¤

-Et toi, Ëlwe, qu'en penses tu? Lança t-elle à l'elfe , situé non loin d'elle dans le tas qu'ils formaient sur la route.

ur sa monture, zelkior scrutaient en silence les dires de ses compagnons. Tout ceci commençait à l’agacer. Car l’illuskien ne prévoyait jamais rien ; il vivait pour ainsi dire au jour le jour, laissant la toute puissante Shar guider ses pas.
Et quand ces personnes avec qui il allait voyager, discouraient sur l’odeur que dégageaient leurs chevaux ou même sur le fait que leur monture allait prendre froid, l’énervait au plus au point. Ses mains ne purent s’empêcher de serrer avec force les rênes de sa monture, pour se contenir.

-Mage ! l’argent ne m’attire nullement. Et d’après ce que j’ai pu comprendre tout nos frets de voyage ne sont pas à notre charge. De plus voyager avec un convoi est le meilleur moyen de se faire remarquer par des bandits et autres créatures peuplant les marches d’argent. En voyageant seul, nous nous déplacerons plus vite et nous ne serons pas ralentit par une quelconque caravane. De plus à cinq nous passerons davantage inaperçu. Si vous avez peur pour votre sécurité, en vous cachant derrière des soi-disant gardes, alors il aurait mieux fallu pour vous de ne pas venir messire.

-Pour se qu’y est de nous séparer ou non ; nous avons encore nettement le temps de la réflexion vous ne croyez pas ?

-Maintenant nous avons assez perdu de temps ici. Il serait grand temps d’avancer afin de rejoindre Lunargent. »