Petites missions entre alliés, Acte I

e dirigeant vers sa chambre, il fit un signe discret à l’attention du rôdeur. Une fois la porte de sa chambré fermé à clef, le moine émit un profond soupir entrainant le relâchement de la totalité de ses muscles, qui le surpris quelque peu ; car sans s’en rendre conte, son corps avait régit à l’affrontement verbale.

Balayant du regard la pièce, il plongea celle-ci dans l’obscurité. Il fallait qu’il fasse le point et qu’il se ressource. Son séjour à la surface lui devenait de plus en plus pénible. Tout lui était beaucoup plus simple en Outreterre, car une seul règle persistait : celle de survivre. Certes, pour la plupart des humains cette vie serait insupportable, d’ailleurs de nombreux humains voulant suivre l’ordre se suicidait ou mourrait dans les dédales souterrain que constituait l’Outreterre. Dans le cas du moine les souterrains étaient pour lui comme un exutoire, ne pensant à rien d’autre qu’a sa survie et à fortifier ses techniques de combats.

Jetant sa besace sur le lit, il y sortit cinq bougies et un morceau de craie. Allument les bougies, une douce et chaleureuse lumière orangé léchait les murs de la pièce, faisant danser les ombres. La craie dans la main, le moine se mit un dessiner un pentacle inversé sur le bois du sol entouré de deux cercles. Chaque branche du pentacle représentait les cinq éléments majeurs, cinq éléments qui sont en perpétuelle action et interaction, quand aux deux cercles ils représentaient le symbole de sa déesse. Zelkior plaça minutieusement une bougie pour chaque élément du pentagramme. Inspirant profondément une fois le travail accompli, il se plaça en tailleur au centre du pentagramme. Les mains jointes à ses jambes, son regard se porta sur les guenilles déchirées qu’il portait actuellement, à la première occasion il se dit qu’il les changerait.

Fermant les yeux, il inspirait et expirait à un rythme régulier, il laissa l’air remplir ses paumons et s’enfuir calmement. A voix basse, des sons durs et rauques sortirent de sa bouche.
-(commun des profondeurs) le bois engendre le feu, qui engendre la terre, qui engendre le métal, qui engendre l’eau et qui à son tour engendre le bois ; ainsi fonctionne le monde. Le bois engendre le feu, qui engendre …
Inlassablement ce précepte sortit de sa bouche. Bercé par les battements de son cœur et le bruit des flammes, il laissa son esprit vagabonder. Zelkior sentit un profond bien être l’envahir, il se sentait enfin en sécurité enfermé dans une prison spirituelle.

Lorsqu’il rouvrit ses iris pâle, l’obscurité envahissait de nouveau la pièce. Se relevant avec délicatesse zelkior se sentait renaitre. Allumant la lanterne de la chambre, la cire des bougies totalement fondu ; il jeta un coup d’œil rapide par la fenêtre de la pièce. La nuit semblait à présent bien avancée.
¤ C’est le moment opportun pour aller faire un tour dans les ruelles¤
S’empressant d’essuyer la craie et la cire du sol, il enfila sur ses épaules sa cape et sa besace. Eteignant la lanterne de sa chambre, il se glissa à l’extérieur de la pièce. D’un pas léger il sortit de l’auberge. Une fois à l’extérieur, le moine se cacha dans l’ombre des ruelles, fixant pendant quelques minutes l’entrée de l’auberge. Une fois sur de ne pas être suivit, il s’engouffra dans les ruelles malfamés de la ville.
…

Jet de discrétion.
Zelkior s’aventure dans les ruelles malfamées de la ville à la rechercher de personnes plus ou moins agréable (en gros cherche des voleurs et autre méchant pas bo)

Quatorzième jour d'Eleinte
10h30

Maintenant que leur réservation pour la nuit était faite, chacun pouvait vaquer à ses occupations en toute quiétude. Zelkior, qui semblait fatigué de sa nuit seul dans les bois, quitta le groupe pour aller se coucher afin de mieux se reposer.

Tous les autres avaient des trucs plus ou moins importants à faire mais le premier à quitter le groupe fut Retyar qui était resté muet ou presque depuis leur arrivée dans Lunargent.

-Je suis désolé, je dois aller voir un membre de ma famille qui habite par ici et qui n'est pas dans la meilleure. Si je ne suis pas de retour lorsque vous partirez, ne vous inquiétez pas, j'essaierai de vous rejoindre plus tard.

Quatorzième jour d'Eleinte
22h00

Selora: Diplomatie: 14-4=10
Zelkior: Renseignement: 17-1=Echec

Selora tenta de convaincre l'aubergiste qu'elle ne cherchait pas à connaître le nom de l'autre auberge pour y aller dormir, mais celui-ci était loin d'en être convaincu et la seule chose qu'il lui dit était qu'elle était dans la meilleure auberge de Lunargent, et de loin, qu'il n'y avait aucune auberge qui ressembla à la sienne et qu'elle ferait mieux d'aller se coucher tout de suite.

Pendant ce temps, Zelkior cherchait dans les ruelles de Lunargent des gens à l'air louche mais les voleurs et les brigands étaient une denrée plus que rare dans la ville. Il tenta même de demander aux rares passants un peu saoul si ils n'auraient pas entendu parler de personnes dans le genre de celles qu'il cherchait mais il ne réussit pas à avoir des renseignements intéressants même après presque 2 heures de recherches actives.

La prêtresse ne fut pas du tout satisfais de la réaction de Zelkior, un peu trop normal à son goût et depuis quand un moine se mettait il en colère... bref Ademara sentait l'anguille sous roche. Elle ne répondit rien à Zelkior et lui tourna le dos peu conviancue.
Répondant à Elwin :

(bas)

Effectivement Ademara n'avait pas l'attention de partager sa chambre avec la gente masculine du groupe et encore moins avec des humains. Du coin de l'oeil Ademara observa Zelkior prendre conger ainsi que Retyar.
S'adressant à l'autre elfe du groupe :

- J'éspère que tout se passera bien pour toi, mais ne tarde pas trop tout le monde fait des sacrifices dans cette mission et nous devons mettre tous notre force pour la réussite.

En réalité, elle s'adressait à l'ensemble du groupe.

- ’ Déclara Elwin le ton chaleureux à Ademara.

Et lorsque l’elfe de la lune eut fini son conseil moral à l’ensemble du groupe, Elwin ne s’attarda pas dans le hall d’entrée et s’éclipsa pour aller dans sa chambre.

Lorsqu’il eut fermé la porte de la pièce à clef pour assurer sa tranquillité, le demi-elfe déposa avec mépris son sac à dos dans un coin de la pièce plongée dans une semi obscurité et se laissa tomber, le dos sur son lit, les bras en croix.

-Enfin au calme… Murmura il. En effet le demi-elfe appréciait les moments de quiétude et de solitude car malgré qu’il ne soit pas le plus asocial il reprochait toujours les lieux publics comme trop bruyants.

Le rôdeur observait le plafond de la pièce, il n’avait pas envie de penser à quoi que ce soit et voulait vider son esprit. Et lorsqu’il fut assez relaxé, il se redressa sur lui-même, se leva et écarta les rideaux de la fenêtre pour que la clarté du jour éclaire la chambre.
Après avoir bu un peu d’eau il ouvrit la fenêtre pour laisser la fraîcheur du vent baigner son visage. Il fermait les yeux, écoutant le bruits des allées et venues des différentes personnes présentes à l’extérieur. Il resta un moment dans cette position, les deux bras accoudés sur le rebord de la fenêtre. Et lorsqu’il eut estimé que les 20 minutes étaient passées il referma la fenêtre et sortit de la pièce.

¤ A présent allons contacter la confrérie, je pense qu’ils seront satisfais d’avoir des nouvelles de leurs gardiens et novices. ¤

Puis se dirigeant vers la chambre d’Ademara il toca doucement à sa porte.

-C’est Elwin… Dit il doucement

Après que Elwin eu pris congé, Ademara commanda un bain chaud. Elle fit signe à Tanis et à Vodorill de se débrouiller pour payer l'aubergiste avec la bourse magique en lançant :

- Bonne chance les amis !

Appuyé d'un petit clin d'oeil.

Puis elle monta les marches et pénétrat dans sa chambre.
Une chambre simple mais confortable contenant un lit, une table, une fenêtre avec la vue sur une ruelle derrière l'auberge et une glace pour se coiffer. Ademara soupira, les aventures dans les royaumes étaient de loin ceux qu'elle avait imaginés. Elle se permis de regretter quelques instants la luxueuse villa familliale à Leuthilspar.
Dénouant ces cheveux elle se regarda dans un miroir, déesse qu'elle belle elfe elle faisait, toutes ses amies lui enviaient ces hauttes pommettes, ces cheveux blonds qui se mariaient merveilleusement bien avec ces yeux vert en amandes .
Pourtant mieux valais un peu d'aventure que finir déprimée lors d'un mariage forcé et puis toutes les nouvelles rencontres qu'elle avait faite et à venir l'enthousiasmait au plus haut point. Finalement après un bon bain chaud tout ceci n'était pas si déplaisant. Et puis faire vivre la lumière des Tel'quessir...
Elle respira profondément quand Elwin toca à sa porte et s'assie sur une chaise avant de l'autoriser à entrer :

-

Elwin entra dans la pièce et referma doucement la porte. Il balaya la pièce du regard, observa un court instant Ademara et lui adressa un léger sourire.

’ ’ ’ ’ ’

Il tournait en rond dans la pièce tandis qu’il s’adressait à l’elfe de Lune et lorsqu’il eut fini il stoppa sa démarche devant elle et esquissa un petit rire nerveux.

¤ Elle saura manier avec beaucoup plus d’aisance l’espruar, c’est une elfe pure…¤

Tandis qu’il pensait, le regard du demi-elfe s’attarda sur le visage de l’elfe de lune, dans ses yeux verts, sa chevelure, ses traits fins typiquement elfique mais aussi ses oreilles pointues. Il y avait une multitude de choses qui séparaient le physique demi-elfe du physique elfe mais les oreilles en étaient l’une des plus grandes différences. Elwin se sentait déconcerté au fond de lui ; Il ne se sentait pas comme demi-elfe face à un autre membre du beau peuple, mais plutôt comme un demi humain.

ans les ruelles sombres de Lunargent, un homme à la figure caché par un capuchon parcourait d’un pas souple les artères de la ville.

Cela faisait maintenant deux bonnes heures qu’il marchait à travers Lunargent et aucun renseignements ni même aucune pistes sérieuses lui étaient venus aux oreilles. Un léger rictus d’agacement parut sur ses lèvres. Tout ceci commençait à l’agacer au plus au point. Il devait forcément y avoir dans cette ville quelques mercenaires ou autres personnes malveillantes.
¤ le tout est de les trouver. Mais ou !?¤

La froideur de la nuit commençait à se faire sentir et le moine le torse seulement couvert de bandages plus ou moins déchirés, réajusta sa cape. Tout en balayant les ruelles à la recherche de quelques indices, il essayait de faire le point de la situation. A vrai dire, elle n’était guère en sa faveur. L’ordre ne lui avait rien laissé, aucune aide, aucun argent. Et le seul appui qu’il avait était la vision d’une naine repoussante appartenant à une pseudo organisation qu’il n’avait encore jamais entendu parler. L’attaque de front lui était exclus, zelkior savait pertinemment qu’à un contre cinq il ne pouvait tenir la mesure. La prêtresse ne lui donnerai aucun problème, trot sur d’elle il sera facile de la duper ; le problème venait plus du barbare tatoué. Zelkior savait reconnaître les hommes de valeurs et cet homme en était un. Un léger sourire plissa les lèvres du moine, à la pensée de se mesurer à lui.

En attendant, il devait à tout prix rentrer en contact avec une organisation qui l’aidera dans sa tache. Ayant entendu parler de l’attrait des humains de la surface pour l’alcool, il devait tenter sa chance dans les bars malfamés de la ville. Même dans une ville si paisible soit-il, un endroit de la sorte devait bien exister. Ecumant les rues à la recherche d’une telle taverne zelkior s’enfonça un peu plus dans l’obscurité des ruelles.
…

Se levant de sa chaise quand Elwin fut entré, Ademara l'acceuillat par un sourire chaleureux et l'invita à prendre place à côté d'elle sur le lit.
Elle remarqua que l'esprurar d'Elwin était maladroit par rapport à celui d'un elfe à part entière, sa fluidité laissait à désirer et il y'a avait quelques accrocs sur certain mots. Pourtant pour un demi elfe Elwin se débrouillait plutot bien.

- ¤ Il a dû avoir un très bon professeur. ¤

Elle s'adressa en commun pour ne pas le mettre mal à l'aise.

- Je pense que tu as raison, mais le plus simple serais de résumer à Isorion nos aventure, où nous sommes...et de mettre l'accent sur certaisn points importans dont tu viens de mentionner.

Puis sortant sa broche de sa manche droite et soufflat dessus et se mit chuchoter sur la broche.

-

Regardant droit dans les yeux Elwin, l'obmre d'un sourire éspiègle au coin des lèvres,

- Il me semble avoir tout dit.

-Il me semble aussi ! Déclara-t-il le ton chaleureux

Il resta devant elle en la regardant dans ses yeux et d’autres moments non. Et lorsque le temps de silence de courtoisie fut écoulé, Elwin ne s’attarda pas plus et laissa Ademara à ses occupations.

-Bon et bien à présent je vous laisser Ademara ! J’ai besoin de repos car le sommeil m’a était difficile cette dernière nuit. Si vous me cherchait je serais dans ma chambre.

Il salua l’elfe de lune et partit en refermant la porte derrière lui. Lorsqu’il fut retourné dans sa chambre il découvrit avec plaisir que le lieu était toujours aussi calme.
Il ferma la porte à clef derrière lui, ouvrit la fenêtre, se mit torse nu et s’allongea dans son lit les mains glissé derrière la nuque.

¤ Il n’y a plus qu’à attendre la réponse d’Isorion maintenant. C’est la première fois que je vois un message envoyé par le biais de la broche. Je me demande s’il est instantanément reçu ou non. Peu importe à présent le plus important est de se reposer avant de reprendre la route…¤

Après ces dernières pensées le demi-elfe laissa échapper un profond soupir et clôt ses paupières.

- Je te souhaite un agréable nuit et un très bon sommeil Elwin.

Elle le raccompagnat jusqu'à la porte.
Quelque minutes après que le rodeur fut sorti de sa chambre, le tavernier entra à son tour déposa un bac qu'il remplit d'eau chaude avant de s'eclipser. Ademara se déshabilla avec empressement et se glissat avec plaisir dans son bain. Elle trouva un savon que le tavernier avait poser à côté du bac. Elle le pris et se mit à frotter vigoureusement pour que la sueur et l'odeur qui s'était déposé sur sa peau disparaissent enfin. Puis elle se lava soigneusement les cheveux.
Après sa toilette elle s'allongat dans l'eau avant de soupirer un bon coup et ferma les yeux.
Repensant au regard du demi elfe qui c'était posé sur elle il y'a quelque minutes seulement, Ademara se secoua psychiquement. Une elfe de sa qualitée ne pouvait envisager quoi que se soit avec un demi elfe, pourtant la curiosité de tenter l'expérience était tentante.

¤ Je me demande si les demis elfes entrent eux aussi dans la rêverie ou alors dorment comme les autres races ? ¤

Après quelque reflexions peu importantes et vagues. Alors que l'eau refroidissait, Ademara sortie de son bain et s'essuyat le corps et les cheveux. Elle enfilat une tenue légère avant de se glisser dans les draps et de sombrer dans la rêverie juste après une courte prière à Sehanine. La prêtresse avait complétement oubliée Zelkior et sa sombre aura.