Petites missions entre alliés, Acte I

lors que la fatigue commençait à engourdir ses muscles et à prendre le dessus sur sa volonté, une douleur aiguë se propagea tel une onde à la surface de l’eau, se répandant douloureusement sur la parti supérieur de son visage. Une expression de souffrance mêlée à de la surprise défiguraient les traits du visage du jeune moine. Cherchant du regard la cause de ce réveille pour le moins déplaisant, il retrouva sur un pan de sa cape l’objet de son éveille ; une simple petite pierre ! un second impact vient marteler de nouveau son crâne achevant la torpeur de ses muscles. Ses yeux gris pâle cherchaient maintenant avec assiduités la provenance de ses projectiles.

Calé sur une branche de l’arbre, ses muscles n’en n’étaient pas moins prêt à parer toute sortes d’attaques. Deux yeux verts luisaient dans l’obscurité, très vite repéré par l’illuskien, la créature tapis dans l’ombre se mit à émettre des sons, sans doute tentait t’elle un quelconque dialogue, ou peu être proliférait t’elle des menaces, zelkior ne pouvait le savoir ; la créature tapis dans l’ombre parlait un dialecte qu’il ne comprenait pas. Attentif au moindre de ses gestes, ou à la moindre action de menace, le moine fixait avec attention la créature qu’il ne pouvait identifier. Les muscles tendus, il savait pourtant que dans la situation dans laquelle il se trouvait actuellement, il ne pourrait assurer convenablement une défense efficace.
¤ O puissante déesse de la nuit, mettrai tu de nouveau à l’épreuve l’un de tes serviteurs ?¤

Dos au tronc, les yeux rivés sur la créature, il ne pourrai faire grand chose face à une potentielle offensive. Soudain la créature, disparut de son champ de vision. C’était l’opportunité qu’il attendait. D’un revers de main il poussa son sac, le laissant suivre la loi de la gravité, de l’autre main, il retira sa couverture bondit sur le tronc de l’arbre, amorçant une descente précipitée, il se devait d’être le plus rapide possible, afin d’éviter toute offensive qui le placerai dans une situation désastreuse. Avec l’agilité qu’il pouvait, le moine se laissa glisser, de branche en branche, espérant que son poids ou qu’une quelconques manœuvres indélicates ne l’entraîneraient pas dans une chute vertigineuse.

Ses pieds touchant à nouveau le sol, il devait faire vite.
¤ Que faire !? que dois-je faire ?! O Shar guide moi, guide ton serviteur sur la voix la plus propice à sa survie !¤
Ses yeux balayaient assidûment le paysage qui l’entourait, cherchant la créature. Il n’avait que quelques secondes pour agir.
¤ La fuite… se tapir dans l’ombre… attendre…puis tuer !¤
Contractant ses muscles prêt à bondir, il s’arrêta brusquement dans son élan.
¤ mauvais choix ! Quelques soit la créature présente ici, elle me surveille déjà depuis un bon moment et continu sans doute de le faire, tapis dans l’obscurité.¤
zelkior ferma les yeux et prit une grande inspiration, insufflant à ses poumons l’oxygène qu’il avait besoin pour se calmer et irriguer ses muscles.
¤ je n’ai pas d’autre choix¤

D’un geste vif de la main, il retira sa cape, laissant apparaître son buste nu, recouvert de morceaux de tunique servant de bandage de fortune. Laissant ses cheveux recouvrir sa marque, il rouvrit ses yeux, fixant de nouveau la forêt. Inspirant profondément, il se mit en position « FU BO » dit « de l’arc et la flèche inversé ». la jambe droite tendu, la jambe arrière plié afin d’abaisser le plus possible son centre de gravité. doucement zelkior plaça son bras droit sous sa ceinture, paume vers le bas et sa main gauche par dessus sa tête, paume vers le haut. Dans cette position, sa défense serai optimisé et il pourrai parer à toutes attaques dirigées contre sa personne.
Forçant sur ses sens, zelkior resta figé plusieurs secondes dans cette position, attendant une erreur de discrétion de la part de la créature.
- (commun) montrez vous !
la voix du jeune moine résonna dans la forêt.
…

Tanis, Ademara, Vorodill, Retyar et Elwin:

Le magicien avait chevauché toute la nuit et à grande vitesse et il était maintenant tellement fatigué, ainsi que son cheval, qu'il avait du mal à se tenir debout face à ses nouveaux compagnons de route qui montraient différents degrés de méfiance.

A l'appel du barbare, Joinon se leva de sous l'arbre et s'approcha en baillant. Quand il fut suffisamment proche, il fixa quelques instants Vorodill, le regard encore endormi et se tourna vers Tanis pour lui répondre.

-Oui, je savais qu'il devait arriver parce que c'est moi qui ai demandé qu'il vienne. Enfin pas lui en particulier mais j'avais besoin d'un membre de l'Assemblée avec vous. Les choses ne vont pas bien à Everlund et il me faut y retourner pour participer aux efforts pour redresser l'école. Il me remplacera auprès de vous comme émissaire de l'Assemblée.

Puis le nain s'approcha du cheval lui passa la main dans la crinière non sans efforts. Le cheval poussa un puissant hennissement et baissa la tête. Soudain, il commença à rapetisser à vue d'œil avant de finir par ressembler plus à un poney qu'à un cheval. Il faisait précisément la taille adaptée pour que Joinon puisse le chevaucher. Faisant un dernier signe à ses compagnons, Joinon commença à s'éloigner en marchant à côté de son cheval pour lui laisser un peu de temps pour se reposer de sa chevauchée nocturne.

Zelkior:

Détection: 10+4 contre Discrétion: ??=Echec

Zelkior avait sauté les deux ou trois mètres que représentait la hauteur de sa branche sur le sol et s'était préparé à se défendre contre cet assaillant inattendu et surprenant. Il resta ainsi quelques secondes avant de sentir comme un contact froid dans le bas de son dos nu. Se retournant instinctivement quasi-instantanément, le moine ne put être aussi vif que ce qui l'avait touché. En passant sa main dans son dos, il découvrit un petit morceau de tissu sur lequel il était écrit quelque chose qu'il ne pouvait pas distinguer à cause de l'obscurité accrue de la forêt. Dès qu'il eut touché le message bloqué dans sa ceinture, un bruit comme un sifflement retentit et le moine sentit la pression baissé. L'étranger semblait s'en être allé, la forêt recommençait à parler dans cette langue incompréhensible de la nature.

Elwin sentit le coup, sans savoir dans quel partie, il se réveilla. Il sursauta en saisissant son épée et observa les alentours en tournant rapidement la tête d’un air niais. Ne voyant que Ademara en train de réveiller Retyar il remit son arme à son fourreau. Prenant au coté de son sac une gourde, il en prit quelques gorgées et s’en aspergea sur le visage pour se réveiller. Ne remarquant rien de nouveau à part ce prêtre devant Ademara et Tanis il rejoint le petit comité et se tint aux coté de l’elfe pour intimider le nouveau, enfin surtout par taquinerie.

¤ Un nouveau ? Cela va me changer les idées…Tanis est méfiant suite à son contentieux avec leurs anciens compagnons. Ce « Vorodill » n’a pas l’air bien méchant pourtant. ¤

-Je ne pense pas qu’il ait l’allure d’un traître… Fit il remarquer doucement à Tanis qui semblait ne pas ma maintenir le peu de sang froid qu’il avait.

Je me nomme Elwin Elymir, novice de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Dit il en adressant un sourire à Vorodill et en lui serrant la main.

Je te souhaite la bienvenue au sein de notre petit groupe !Ajouta le rôdeur.

¤Eh bien! Quel accueil chaleureux!¤

Le fait que le barbare (ce qu'il pouvait être grand celui-là!) utilise son baton pour le maintenir à distance ne l'enchantait guère. Quand Joinon se décida à se "porter à son secours", il en fut ravi. Le nain prit le cheval magique par les rennes (devenu un poney) et repartit à l'Assemblée en les saluant. Vorodill se retrouva seul, alors qu'un autre homme vint le défendre contre le barbare et lui serrer la main.

-Ha! Quelques personnes civilisées! Je crois que l'on va bien s'entendre...

Le mage poussa le baton de côté pour ne plus l'avoir devant lui, et dit à l'homme qui avait tenu à le mettre à l'écart :

-Voyons mon cher ami! Nul besoin de me menacer... je ne suis pas comme ceux qui vous ont laissé tomber. Je préfère les faveurs de ma Guilde qu'à votre argent. Et en parlant d'argent, on m'a confié une bourse magique... enfin, je crois qu'elle est magique.

Le demi-elfe tapota la bourse en cuir attachée à sa ceinture avec un sourire sur le visage. Son familier poussa quelques sifflement, et lança comme message mental : "Je ne les aime pas... Surtout le barbare."

¤Ne t'en fais pas. Je ne l'aime pas non plus ce grand bonhomme. Mais ce n'est pas tout le monde qui peut apprécier mon charme. Et puis... qu'il y ait une femme dans le groupe est déjà une grande compensation!¤

Le magicien reporta son attention vers ses nouveaux "collègues" de travail. Tout semblait indiquer qu'il n'allait pas s'ennuyer.

-Alors? On se met en route? À moins que vous préféreriez manger quelque chose avant de partir...

Ademara salua le nain qui sur le dos de son poney partis rejoindre Everlund.
Elle jeta un regard interrogateur vers le barbare lorque celui ci intercepta le nouveau du bout de son baton.
Et quand Elwin les rejoind et le salua un sourire aux lèvres.

- Bien le bonjour Elwin, j'éspère que le réveille ne fut pas trop douloureux.

Puis elle laissa échapper un rire cistallin lorsque le jeune mage ordonna le départ.

- Doucement sir Vorodill, vous avez l'air affamé et exténué vous même et de quelle droit odronnez vous ainsi ?
Venez plutot partager notre repas matinal et faisons amplement conaissance. Le temps n'as pas d'importance.

Elle l'invita à se diriger vers le feu qui avait été dresser à la va vite et chuchota au barbare.

¤ chuchotements ¤ - N'allons pas trop vite en besogne, nous ne pouvons nous permettre de juger, attendons de mieux le connaitre pour savoir si c'est un element sur que nous envoie cette guilde.


L'odeur des cadavres avait commencé à redouble de violence et la prêtresse n'avait qu'une hâte, de mettre le maximun de distance entre le charnier et la route.

Tout le monde avait l’air bien confiant envers cet étranger, et même si Joinon l’avait fait quérir comme il le disait pour le remplacer, Tanis avait décidé de garder un œil sur ce larron. Pour lui un magicien n’était pas digne de confiance à moins d’en avoir apporté réellement la preuve.

¤ Sont tous fou dans cette équipe, comme être sûre d’un loulou qui fait des gestes dans l’air et qui récite des formules ? Nan trop risqué, rien ne vaut une bonne lame ou un bon coup de bâton, ça c’est concret. ¤

- Eithelval n’avait pas l’air d’un traître non plus ! Répondit-il à Elwin. Mais il ils reprennent vite la grosse tête.
Crois moi, magicien, j’te menace pas, je suis juste prudent. Et pour c’qui est de savoir si t’es comme les autres, laisse moi en juger par moi même.

Le Thétyrien n’opposa aucune résistance lorsque Vorodill lui poussa le bâton mais regarda avec insistance.

Ademara calma un peu le jeu en invitant Vorodill à partager leur petit déjeuner et à faire plus ample connaissance autour du feu.
Tanis resta quelques secondes sur place le temps de voir s’éloigner le nain sur son poney . Une fois les nerfs calmé et la silhouette de Joinon représentant une tache sur l’horizon il alla chercher son sac et le reste des ses armes et revint près du groupe et s’assit un peu à l’écart.

es effets de l’adrénaline diffusés dans son corps, commençaient à diminuer progressivement. Les battements de son cœur qui il y a de ça quelques secondes encore martelaient sa poitrine, se calmaient doucement. Inspirant profondément, les yeux rivés dans l’obscurité de la forêt, il semblait que tout danger était écarté.

Dans la noirceur de la nuit, un homme se tenait debout, l’air perplexe.
¤ pourquoi ?…pourquoi ne pas m’avoir tuer !?… elle avait pourtant l’avantage. Alors pourquoi ?¤
Serrant dans sa main un bout de papier, seul vestige de cette rencontre pour le moins étrange, l’homme au cheveux d’argent semblait assailli par diverses questions qui le tiraillaient de l’intérieur.

Pour le moment l’obscurité rendait la lecture impossible pour les yeux du moine, il lui fallait impérativement une source de lumière. Scrutant les alentours, ses yeux se portèrent sur son sac ainsi que sur une couverture gisant au sol. Ramassant ses affaires personnelles, le jeune moine se mit à la recherche d’un bout de bois . Une fois en sa possession, l’illuskien déchira un morceau de tissu des restes de sa tunique afin de confectionner une torche, enroulant le tissu autour du bois.
¤ si cela me permet de pouvoir m’éclairer que quelques secondes…du moment que j’arrive à lire¤
Accroupi, zerlkior extirpa de son sac un briquet d’amadou. Son corps servant de barrière au vent, il mit le feu au bout de tissu qui commençait à se consumer petit à petit. La lueur de la flamme illuminait le visage du jeune moine, teinté d’oranger. Les yeux rivés sur le fameux papier, il s’apprêtait maintenant à découvrir la raison de cette rencontre.
...

Tanis, Ademara, Vorodill, Retyar et Elwin:

La trahison d'Elwë et d'Eithelval avait créée une ambiance suspicieuse dans le groupe de voyageur, particulièrement pour Tanis qui ne comprenait pas la magie et qui ne pouvait donc pas s'y fier. Les autres membres du groupe, fait étonnant pour des elfes généralement long à faire confiance aux inconnus, acceptèrent tout de suite Vorodill comme nouveaux compagnons, les hostilités n'allant pas plus loin que de légères remontrances contre sa tentative de prendre la direction de la colonne.

Peu nombreux étaient ceux qui étaient vraiment pleinement reposée, les elfes eux-mêmes ayant eu du mal à se reposer efficacement dans cette nuit menaçante à cause tant de l'odeur du sang encore violente le matin que par méfiance vis-à-vis d'une nouvelle attaque. Mais celui qui était de loin le plus fatigué était tout de même Vorodill qui avait chevauché sans discontinuer toute la nuit et qui, malgré son souhait pressant d'avancer au plus vite, aurait eu du mal à repartir, d'autant plus à pieds sans s'asseoir quelques instants. La décision préconisée par Ademara fut acceptée et les voyageurs restèrent encore assis à l'orée du bois le temps de faire plus ample connaissance et de manger de quoi se mettre en jambe.

Zelkior:

Zelkior: 18(Dé)+0 contre DD??=Réussite

Zelkior était toujours sur ses gardes. L'inconnu aurait largement eu le temps de le tuer profitant de la nuit où il était affaibli, mais il ne l'avait pas fait. Au lieu de cela, il lui avait laissé un mot griffonné à la main et avait disparu ou, en tout cas, semblait avoir disparu.

Après une attente destinée à s'assurer que l'inconnu était bien parti, Zelkior confectionna une torche pour déjouer les mauvais tours de sa déesse. Sa curiosité avait été piquée à vif par l'intervention nocturne de cet étranger et Zelkior ne souhaitait pas patienter jusqu'à l'aube pour comprendre le message. Avec une minutie et une précision exceptionnelle, Zelkior trouva un morceau de bois parfait et découpa un morceau de tissu de la bonne taille faisant une torche largement digne de celles qu'un autre aurait acheté dans un magasin citadin. Allumant avec son briquet cette torche artisanale, Zelkior vit apparaitre sous ses yeux quelques lignes écrites dans une encre noire d'une écriture en patte de mouche que le moine eut du mal à comprendre. La langue commune elle-même était parfois écorchées par une faute d'orthographe ou de grammaire mais l'Illuskien finit tout de même par comprendre le sens général du message.

En quelques mots, le message lui rappelait des choses que ses frères avaient l'impression qu'il avait oubliée. Notamment qu'il était un serviteur de Shar et que cela n'était pas que des mots. Il lui rappelait aussi que la Déesse Sombre était la mère d'un système parallèle de magie que ses nouveaux compagnons refusaient d'adopter et qu'ils devaient payer pour cela. Sa mission devenait plus claire sur la fin du message même si l'écriture restait quasi-illisible. Les disciples de Shar attendaient de lui qu'il continue de voyager en compagnie de ces êtres insignifiants et aveugles à la puissance de l'obscurité mais qu’il s’arrange pour contrecarrer discrètement tous les plans de ses compagnons sans qu’ils n’en sachent rien. L'ultime paragraphe du message était une menace claire: s'il échouait, la déesse serait bien moins compatissante que ces faibles.

La prêtresse avait guidée le jeune mage devant le feu en présence de ces compagnons. Tout en dégustant quelques rations, elle observa son groupe. Retyar semblait toujours impassible, Elwë semblait rêveur, à quoi pouvait bien penser un demi elfe qui pourtant se sentait si proche de la faune et de la flore ? Tanis lui semblait de ne pas faire totalement confiance au nouveau et lui jetais parfois des coups d'œil suspicieux. Vorodill tentais temps bien que mal de cacher une très grande fatigue, mais Ademara n'étais pas dupe et s'avait très bien à quoi s'en tenir.
Bref l’humeur générale était au beau fixe, perdus au milieu d'une région inconnue et dangereuse non loin d'un monceau de cadavre avec un groupe en pleine forme.

Revenant à Tanis et l'observant longuement elle doutat quelques instants à apprendre un secret à cette créature poilue et dénuée de matière grise mais on ne revenait pas comme cela sur une promesse et elle se demanda si l'aide qu'elle allait lui apporter était par bontée ou pitiée.
Bref ce n'était pas le meilleur moment pour taquiner la prêtresse de Sehanine car elle se sentait de très mauvaise humeur, sûrement la veillée de cette nuit et la fatigue.

Sombrant dans ces pensées Ademara se souviens de l'arme que ce stupide barbare avait trouvé et comme toute personne intelligente en avait fait part au reste du groupe.

¤ Voilà bien la cupidité légendaire des humains, toujours pret à s'accaparer le moindre objet sous n'importe quel prétexte ¤.

Ce fendant d'un sourire, elle se tourna vers Tanis et lui demanda :

- Mon cher, j'ai remarquée que vous avez fouillé le chariot. Avez vous remarqué ou découvert un indice ou quoi que ce soit qui pourrait nous expliquer ce drame ?

Elle pourrais donc en savoir plus sur ce barbare, était il si loyal et bon ou était ce un misérable tel que l'elfe ou le mage qui les avaient attaqués puis abandonnés il y a peu ? Si c'est le cas Ademara ferait demi tour séance tenante et ferait part à la confrérie de ces recherches et de son refus à l'alliance entre les deux groupes d'aventuriers. Car si les mages des Marches n'étaient pas capables d'employés des agents bons et loyaux, comment les gardiens pourraient avoir confiance vis à vis de ces lanceurs de sorts ?

Autour du feu, Tanis mâchouillait un morceau de viande séché, nullement incommodé par les relents de cadavres en putréfaction qui planaient au dessus du bivouac. L’odeur du sang ne faisait que raviver le trouble dans son esprit .
Il continuait de regarder Vorodill avec insistance et animosité. Le magicien n’avait rien fait pour être traité de la sorte à part le fait d’être là après la trahison d’un compagnon de route et magicien de surcroît.

Le barbare fut très vite tiré de ses pensées et ramené à la réalité par la douce voix d’Ademara qui venait de le questionner.
Il ne s’était pas posé la question jusqu’à présent et pourquoi ces chevaliers étaient morts dans ce chariot en essayant de protéger cette dague ou autres choses.

- Et ben ! En fait, ils nous avaient dit lors de notre première rencontre que leur chargement était précieux, j’crois ? Et dans le chariot plusieurs hommes d’armes sont mort en essayant de défendre quelques choses. Tanis se dandinait d’une fesse sur l’autre mal à l’aise à l’idée de partager sa découverte et de la montrer.

¤ De toute façon ça n peux pas être la précieuse cargaison, elle ne serait pas restée dans le chariot et pis Ademara doit être la seule à pouvoir me dire sa véritable valeur ¤. Glissant sa main sous sa cape, il alla chercher la lame cachée dans son dos et la tendit à la prêtresse.

- C’est la seule chose que j’ai trouvé au milieu des morts, j’pense pas qu’ça a une grande valeur et que ça f’sais parti de ce qu’ils défendaient ? Puis plus bas. Souviens toi de se que tu m’a promis !