Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Un très long voyage, mission pour la compagnie des marches
écrit le : Samedi 12 Mai 2007 à 00h44 par Xoralundra
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äodhron avait fini par sortir de son mutisme et Xoralundra avait retrouvé pendant un court instant son air neutre. Mais par les dieux que l'ensorceleur était maladroit… Tendre une telle perche à cet homme, c'était le bercer d'illusions et le souffrir inutilement. Cette ingénuité était probablement ancrée dans le caractère de son compagnon et le druide n'avait pas eu l'intuition de la profondeur de ce trait de son caractère.

Terminant de brosser sa monture, il élimina la ligne sanglante qui courrait sur sa robe et eu une réminiscence soudaine. Lors de l'escarmouche contre les aigles, Mäodhron n'avait ni bougé, ni tenté quoi que ce soit qui puisse être considéré comme une action offensive. Cette douceur exagérée avait peut-être retenu son bras. Et si tel était le cas, il ne ferait pas long feu en temps que responsable de cette mission.

Un jeune adulte en soixante jours pouvait parcourir une distance considérable et ses traces étaient effacées par d'autres à présent. Il était illusoire d'imaginer que sans autre indice que la disparition d'un étranger à peu près à la même période des hommes et des femmes tels qu'eux puissent le retrouver.

Il ne salua pas l'homme qui s'en alla. Pas plus qu'il ne l'avait salué lorsqu'il était venu à eux. D'ailleurs, celui-ci ne s'était même pas présenté. Le bruit sourd d'un corps s'affalant sur le sol molletonné par la neige lui fit comprendre pourquoi l'inconnu s'était esquivé. Délaissant Scoubi qui n'avait déjà plus besoin de ses soins, il boitilla sur le chemin de la sortie en traînant sa lourde lance derrière lui.

Il ne se retourna qu'une fois. Ce fût pour lancer un regard en arrière englobant toute l'écurie et convaincre Mäodhron de finir de s'occuper des chevaux. Si l'intuition du shaarien était correcte, si jamais la rue était dangereuse, il valait mieux éviter d'y exposer l'arcaniste.



 
 
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écrit le : Mardi 15 Mai 2007 à 21h11 par Satis
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n cliquetis caractéristique signifia la fermeture de la porte derrière elle. Puis d’autres bruits. Celui d’un poids posé à terre. Puis un autre. Ceux de chiquenaudes appliquées à des boutons. Celui du lent froissement d’un manteau alors qu’il découvre épaules et bras. Et enfin un soupir.

Satis était seule. Et cela lui suffisait. Son observation s’était bornée à un rapide coup d’œil dans les quatre coins de la pièce et sur les matelas avant de conclure à l’absence de signes de vétusté. Aucune objection mentale n’avait été faite quant à la salubrité de la chambre. Ce n’était pas le plus important. Elle connaissait les lits de fortune et l’inconfort des asiles, ce gîte ferait l’affaire.
¤ Et je suis seule… ¤

Jetant son manteau sur le côté, Satis courut et se laissa tomber sur un des matelas. Sa tête dans les draps, yeux fermés, elle respirait profondément tandis que ses mains serraient la couverture. Ses lèvres, qui avaient repris leur couleur rouge vermillon, affichèrent un sourire innocent. La prêtresse sentait les tensions qui l’accablaient s’évanouir. Les souvenirs de la journée s’effaçaient…

Mais il n’était pas l’heure de dormir. Son visage était redevenu froid.
¤ Je me demande combien de temps ils vont mettre à s’entraîner. Espérons qu’Erya est en train de défigurer Faen… ¤.
D’un bond, Satis se leva. Le manteau jeté sur ses épaules, elle reprit sac et arbalète et sortit de la chambre qu’elle veilla à fermer à clef.
¤ Erya ne sait même pas de quelle chambre il s’agit, et l’aubergiste ne l’attend sûrement pas pour la prévenir. Même si elle savait, je ne risque pas de la voir reconnaissante et encore moins d’entrevoir l’argent qui m’est dû. Pire, avec la délicatesse qui la caractérise, elle défoncerait la porte sans même avoir supposé l’existence d’une clef et m’avoir attendue. Je n’ose imaginer les frais pour les réparations. ¤

Dans le couloir, la prêtresse regarda les autres portes pour voir si sous l’une d’elle filtrait de la lumière. Puis elle descendit les escaliers.

¤ Xoralundra peut bien rester hors de ma vue pour le reste de la soirée, je n’en ais cure. Mais il va falloir discuter avec Mäodhron sur son attitude à un moment ou à un autre. Et puis, j’ai faim ¤.
Arrivée au rez-de-chaussée, Satis s’engagea alors vers la sortie.



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Vendredi 18 Mai 2007 à 18h16 par Erya
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Légèrement étoudie par le choc qu’elle venait de subir, Erya regarda son adversaire s’écrouler à ses pieds. Surprise par la force de ce dernier, elle réagit promptement et violemment ne retenant pas son coup. Pensant que le combat n’était pas fini, la shaarienne se jeta à califourchon sur le corps inerte de Faën, tirant sur son bras et ainsi le ramener vers elle pour pouvoir lui décocher un nouveau coup en plein visage.

Heureusement toujours lucide, elle se rendit compte que l’entrainement était déjà terminé. La tête de son partenaire pendait dans le vide telle celle d’un pantin désarticulé, ses muscles étaient mous et détendus, ses yeux clos.
Assise sur sa victime, Erya soupira.

- Mon pauvre ami, tu es adroit mais tu supportes mal la douleur… tout en s’adressant à l’infortuné rôdeur, elle sentit du sang imbiber ses lèvres et couler le long de sa bouche jusqu’à son menton, cette découverte la fit sourire. D’un revers de la main elle essuya le liquide rougeâtre avant qu’il ne vienne perler sur le torse nu de Faën.

La guerrière se releva, tenant toujours le bras flasque de sa victime qui se redressa en travers, elle se pencha et fit basculer le poids mort du corps sur son épaule tel un sac. Il n’était pas difficile à transporter, juste un peu moite et collant. Avant de passer le porche de l’auberge, la jeune femme s’adressa à Xoralundra.
- Garde un œil sur nos affaires, notre ami douillet a besoin de récupérer !

Puis tombant nez à nez avec Satis, un peu surprise et souriante.
- Oh tu es là ! Justement, je voudrais que tu m’indiques l’endroit où déposer ça, en désignant Faën d’un mouvement de tête, il doit bien y avoir un lit pour lui ?



La vie : une course contre la mort... Le meilleur ne gagne pas.
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écrit le : Samedi 19 Mai 2007 à 10h13 par Xoralundra
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n voyant une Erya enthousiaste chevauchant un Faen gisant inanimé sur la neige, le druide interrompit sa démarche boitillante. Ramenant sa lance en avant, il s'était appuyé sur elle comme s'il s'agissait d'une troisième patte et avait attendu que la chasseresse le remarque.

La mine navrée qu'elle avait affiché effaça tous les doutes qui auraient pu subsister en lui quant à la nature de cet échange. Le résultat de cette petite confrontation ancré dans sa mémoire, cela ne méritait pas plus d'attention de sa part. Il était donc inutilement sorti de l'écurie – armé qui plus est - et jeta un coup d'œil en arrière, songeant un instant à y retourner pour reprendre l'activité qu'il avait abandonné. Mais la vainqueresse en décida autrement.

Nul besoin d'acquiescer ou de manifester une quelconque désapprobation vis-à-vis sa requête. De toute façon, comme Mäodhron n'avait pas demandé d'aide pour entretenir le cheval de trait nommé Benoubi et que celui-ci n'avait semble-t-il pas rechigné les attentions de l'ensorceleur, il n'avait aucune raison de lui refuser ce service. Il pouvait donc bien laisser leur porte-parole en paix pour le moment.

Son regard erra sur les bâtisses de pierre à la recherche d'enseignes de marchands, de signes qui pourraient l'éclairer sur la façon dont ces citadins pouvaient tirer leur subsistance. La Rauvin devait leur fournir l'irrigation pour leurs champs mais ce qu'ils faisaient actuellement, en attendant la saison de la moisson restait un mystère pour lui.


Cherche du regard une armurerie



Ce message a été modifié par Xoralundra le Jeudi 24 Mai 2007 à 15h32



 
 
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écrit le : Samedi 19 Mai 2007 à 12h24 par Satis
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atis s’était stoppée nette devant l’arrivée d’Erya et de Faen. Elle constata l’ampleur des blessures de l’un et de l’autre.
¤ C’est donc cela ce qu’ils entendaient par entraînement : un combat d’abrutis. Et dire que je l’ai soigné dans la journée et voilà qu’il se refait écraser le portrait. A quoi pensaient-ils en se défigurant mutuellement ? Que cela leur apprendrait quoique ce soit ? Inutile d’imaginer à quoi ils se sont amusés. Cela n’avait rien d’un entraînement, ce n’était ni plus ni moins qu’un moyen primitif de se tester. ¤

- Non, répondit sèchement Satis, il n’a ni chambre ni lit. J’ai simplement réglé ma chambre et les frais pour les chevaux. Le reste ne fait pas partie de mes attributions. Si tu veux lui offrir la pension, je t’en prie.
A peine sa phrase était finie que Satis franchissait déjà la porte.

Dehors, le froid continuait de mordre. Le tapis de neige, malmené par le passage de véhicules et de passants, portait maintenant les marques d’un combat : le relief d’un corps imprimé au sol et les traces de longues enjambées. Mais le plus significatif restait les armes et armures qu’ils avaient laissés derrière eux. A côté, Xoralundra veillait. Vraisemblablement, il avait suivi le duel.
Mäodhron n’était pas là. Ignorant la puanteur du Shaarien, elle marcha en direction de celle de l’écurie.




« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Dimanche 20 Mai 2007 à 15h22 par Jon
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Tout n’était que Chaos…
Les bruits et les images qui défilaient devant le rôdeur ne ressemblait en rien à ce qu’il avait l’habitude de voir. Le coup de coude puissant de la guerrière avait détruit le reste des capacités de Faen et maintenant sa vue et son ouïe était complètement brouillé.
Le rôdeur avait surestimé ses capacités et il le payait dès l’instant en étant traité comme un vulgaire sac à patate sur les épaules d’Erya. En effet, l’idée de l’entrainement aurait pu ce passer vraiment différemment si seulement il n’avait pas eu la mauvaise idée d’entamer si brusquement le combat.

A ce moment précis, les pensées de Faen s’embrouillaient et il lui était difficile de se concentrer sur quelque chose en particulier. La seule chose qui restait clair dans son esprit était l’envi d’un lit dans lequel il pourrait s’assoupir sans que sa tête le fasse souffrir. Après réflexion, de ce qu’il arrivait à définir comme étant de la réflexion, il avait beaucoup épuisé ses forces en tant qu’éclaireur et les aller et retour constant qu’il avait effectué pour le bien de la caravane l’avait épuisé. De plus, et contrairement a Erya, il avait souffert de la bataille et malgré les soins très précieux de la prêtresse, il n’en demeurait pas moins fatigué pour la journée. Sa fierté en avait prit un coup et cela le contrariait énormément.

Dans un ultime effort pour reprendre le dessus de son corps amorphe, Faen voulu se relever et prendre la parole.

Dans le monde de Faerun, quelque dizaines de pied au dessus de son inconscience, Faen tremblota dans les bras de la shaariene et prononça quelques mots dans une langue connu par seulement quelques fantômes avant de retomber la tête en arrière et de replonger dans le monde des morts.



La nature est ancienne mais nous surprend tous...
 
 
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écrit le : Mercredi 23 Mai 2007 à 23h31 par Théodus
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A quoi pouvait bien jouer Erya et Faen. Quel exemple étaient-ils en train de montrer aux yeux de la population des marches qui ne s'étaient pas toujours montrée des plus accueillantes envers les membres de la compagnie ? Pour ce qui était de la discrétion l'échec était total. Dans ce genre de petit village, les nouvelles allaient très vite, trop vite parfois. De plus il faudrait louer une chambre supplémentaire pour loger 'l'endormi' qui risquait de le rester un bon moment.
Xoralundra commença à se promener ici et là, à la recherche d'un peu de tout et n'importe quoi. Il s'arrêta devant un homme qui maniait un marteau occupé à frapper un morceau de métal sur une enclume. A en voir la forme, il s'agissait d'un fer que certains mettait sous les sabots des chevaux.
Satis du contourner la bâtisse pour rejoindre l'ensorceleur qui n'était pas visible de l'entrée. Elle le trouva occupé à dételer les chevaux de la charrette. Il ne semblait pas plus perturbé par la visite de l'homme et continuait dans son mutisme imperturbable.





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écrit le : Jeudi 24 Mai 2007 à 18h00 par Xoralundra
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a curiosité assouvie, le druide sauta sur place, opérant un tour complet sur lui-même pour atterrir sur ses propres traces de pieds. Relevant sa lance pour la porter à l'épaule et se mit a courir comme un dératé sur ses propres empreintes inscrites dans la neige à l'aller. Evidement la longueur de son pas n'était plus le même et sa course fût a peine plus pathétique que la façon dont il se déplaçait habituellement.

Ses jambes se tendaient et se détendaient à un rythme effréné pour tomber au plus juste tandis que du haut de sa silhouette voûtée, il regardait le chemin qu'il avait emprunté. Désormais il lui fallait se souvenir exactement de la route qu'il avait suivie pour arriver devant cet endroit qui arborait ce signe si particulier.

Un endroit qui était lié aux chevaux. Après-coup cela semblait évident, ce genre de ville était un lieu de passage et non une destination en elle-même, une partie non négligeable des gens entassés là devaient donc vivre aux dépends des voyageurs. Cette déduction ne flatta pas son ego, pas plus qu'elle ne semblait utile pour le moment mais il avait éclairci une partie du mystère.

Puis sans plus s'encombrer de pensées inutiles, il accéléra encore.



 
 
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écrit le : Mardi 29 Mai 2007 à 22h24 par Satis
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’arrivée de Satis dans l’écurie n’alerta ni ne perturba Mäodhron. La prêtresse s’étonna de le voir si concentré à la tâche qu’elle lui avait demandée. Elle tenta un instant de discerner dans son visage quelques expressions qui auraient pu lui indiquer les pensées de l’homme, mais Satis ne parvint pas à les identifier. Il ne paraissait pas même gêné de faire la besogne. Besogne face à laquelle même Xoralundra le poisseux avait fui. Son changement d’attitude, aussi soudain qu’étrange, rendait la mulane circonspecte.

Elle s’approcha et, constatant qu’il ne réagissait toujours pas à sa présence, Satis se dirigea vers la charrette.
Tout en fouillant dans une caisse, elle lui dit :

- Il serait temps que tu t’expliques, devant moi mais surtout devant tes compagnons. Ton mutisme a de quoi nous surprendre vu la ferveur avec laquelle tu nous parlais en début de matinée.
La prêtresse inspecta ce qu’elle venait de prendre. Puisque le dîner l’avait rapidement rassasié et qu’elle n’avait pas si faim que cela, elle jugea que le fruit entre ses mains suffirait pour la soirée. Puis, Satis referma la caisse et descendit de la charrette.
Passant devant Mäodhron, elle ajouta :

- Deux pièces d’argent pour une nuitée. Tu pourras peut être partager la chambre d’un de tes compagnons, mais je ne sais pas lequel.

Devant l’auberge, elle constata avec surprise que les armes et armures avaient été laissées sans surveillance.
¤ Incapable. L'animal a du flairer quelques odeurs plaisantes… ¤
Adossée contre le mur de l’établissement, à côté de l’équipement, Satis entama son repas. Consciente que cette situation paraîtrait intrigante pour un passant et se rappelant soudain l’attitude des gardes, la mulane ressentit un malaise. Elle n’avait plus envie de rester seule, juste de quitter le bourg au plus vite.



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Vendredi 01 Juin 2007 à 08h34 par Théodus
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user posted imageaodhrön sembla hésiter sur la réponse à donner à Satis. Il termina ce qu'il était en train de faire.

"(commun) Je suis fatigué, j'ai besoin de repos. Je crois que ça ira mieux demain."

Il se dirigea vers l'entrée de l'auberge et entra à l'intérieur. Il paya la chambre et fit signe à Erya de monter l'endormi dans cette dernière. Il lui emboita le pas juste derrière. Arrivé sur place elle déposa Faen sur le lit pour qu'il finisse son repos forcé.
"(commun) Je vais rester près de lui j'ai besoin de calme aussi"

Pendant ce temps là, le fils de la nature revint en courant. Ses pas dans la neige, venaient briser la surface immaculée de la poudre blanche. Il rencontra Satis qui mangeait et semblait pensive. Le village était calme, se couvrant petit à petit d'un manteau blanc. L'après-midi avançait de plus en plus et pour la première fois des habitants firent leur apparition, près de l'endroit d'où ils se trouvaient. Au même moment Erya refit son apparition sur le pas de la porte de l'auberge.



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