Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Un très long voyage, mission pour la compagnie des marches
écrit le : Vendredi 02 Février 2007 à 13h37 par Théodus
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Narration

3°Martel dans la première chevauchée de l'année des Dragons Renégats à l'approche du zénith.

Satis jets de connaissance
Xoralundra jet de connaissance


Tous

Le convoi progressait sur un bon rythme. Le temps était clément et même si l'air était froid cela restait supportable, surtout que le Soleil allait chauffer l'atmosphère de plus en plus. Qu'en serait-il une fois couché ? Les conversations destinées à faire connaissance permettait de faire passer le temps et de ne pas tomber dans le monotone. Les paysages étaient superbe, la neige avait envahi les hauteurs des montagnes Néthères, lieu vers lequel ils se dirigeaient désormais. Croixrauvin n'était pas encore visible mais cela ne les étonna guère. Satis fouilla dans sa mémoire cherchant à se rappeler ou elle avait pu entendre une quelconque histoire concernant Hlondeth. Oui c'était clair maintenant dans son esprit. Ville marchande en constant conflit avec Arrabar la capitale de la région. La gloire passée de cette cité ainsi que ses désirs d'expansions a laissé place au commerce et à l'enrichissement personnel. Elle se rappela ausssi de la présence de races non-humaines parmi la population sans arriver à se rappeler lesquelles.
Les connaissances concernant Hlondeth pour notre druide était finalement très sommaire. C'était une ville et il se méfiait des villes. Surtout que celle-ci avait assez mauvaise réputation au sein de sa communauté. On parlait de complots et autres méfaits propre à ces grandes cités contre nature. Il se rappela quelques histoires à propos de serpent ayant envahi la ville sans se souvenir de quoi il s'agissait exactement.
Mäodhron observa le contenu de sa bourse. Il tata la bourse que lui avait confiée Théodus. Tout ce qu'il sentit fut un objet sphérique bien lisse de la taille d'un oeil humain.
Le voyage promettait d'être long et un peu ennuyeux enfin dans un premier temps. Les seules rencontres qu'ils firent furent ceux de marchands se dirigeant en sens inverse du leur et de patrouilles qui les laissèrent continuer leur chemin sans les déranger. En fait tout se passait bien dans le meilleur des mondes.



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écrit le : Dimanche 04 Février 2007 à 15h00 par Satis
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es rayons de soleil vinrent se perdre sur le visage de la jeune prêtresse, emplissant son corps d’une étrange sensation, mélange de nostalgie et d’écoeurement.
Le soleil allait bientôt culminer et dans les villes de Mulhorande, la foule crédule devait déjà se préparer à l’Aspirant du Zénith, sermon quotidien proféré par les prêtres d’Horus-rê. Mais ici, l’homélie ne se faisait ni attendre ni entendre. Les ailes du Faucon ne pouvaient s’étendre jusqu’au Marche d’argent, aux confins de Faerûn. Ici, plus que partout ailleurs, Satis pouvait agir. Or les circonstances l’emmenaient maintenant vers Hlondeth, dont les vagues souvenirs, inintéressants, ne pouvaient que la conforter dans son égarement.

¤ Combien de jours passeront-ils avant que je n’ai assez d’argent pour accomplir à bien ma mission ? Combien de temps vais-je perdre ? ¤

Satis chassa ses idées de son esprit. Pour l’heure, il fallait se concentrer sur cette mission vitale… qu’était le repas.

-Je propose que nous continuions de faire connaissance tout en nous restaurant, dit-elle à l’ensorceleur. Théodus a dit que nous avions de quoi manger pour une semaine. Par précaution, nous devrions tout de même vérifier les quantités pour savoir comment nous rationner…¤ Puisque les autres s’amusent à gambader, et que les rênes me "plaisent" tellement, il reste le seul qui puisse le faire.¤

-Et si tu parlais un peu de toi, camarade. Quels sont tes talents, d’où viens-tu ? Vous devez tous avoir vécu quelques temps dans les Marches d’argent pour avoir rejoins cette guilde qui se porte garante de sa sûreté. Sans vouloir être indiscrète, de quelle manière es-tu lié à ces terres glacées pour vouloir la protéger ?

Si l’ensorceleur était originaire de la région, et en particulier s’il était familier de Sundabar, alors il lui faudrait pousser plus en avant son interrogatoire. Faire connaissance avec ses compagnons étaient certes importants mais il lui vint soudain à l’idée qu’elle pourrait par la même occasion glaner quelques informations supplémentaires sur les cultes qui s’y pratiquent. Ce qui seraient tout aussi intéressant.
En attendant la réponse, Satis commença à se servir.
Tenant toujours les rênes de sa main droite, sa main gauche tâtonna derrière elle jusqu’à trouver le couvercle de la caisse qu’elle souleva et poussa légèrement. Quelques instants plus tard, ses doigts tenaient de la viande séchée soigneusement enveloppée dans un tissu.
Puis, sans trop y réfléchir, elle interpella Xoralundra.

¤ Même avec mes esclaves, je n’ai jamais agi de la sorte. Après tout, ils méritent mieux que des animaux ou des mendiants. Mais, puisqu’il arbore le physique d’une bête, peut-être ne verra-t-il pas d’inconvénient à ce que je lui lance de la nourriture ? ¤



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Lundi 05 Février 2007 à 20h20 par Xoralundra
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ls étaient partis à son signal, encore une chose était à mettre au crédit de la Mulhorandi. Elle n'avait rien fait d'extraordinaire, rien de plus que ce qu'il aurait attendu habituellement. Seulement habituellement, les gens qui agissaient avec célérité, qui comprenaient et partageaient son point de vue se trouvaient être des nomades shaariens. Ceux qui s'étaient amollis dans les villes n'étaient plus exactement des shaariens, ils se mélangeaient avec des ethnies telles que les durpari, les turami, les téthyriens et les calishites. Ces gens formaient en quelque sorte un autre peuple à part entière, on aurait dit qu'ils perdaient une partie de leur sens pratique et semblaient gagner en échange un goût immodéré pour les palabres. Ce qu'il prenait pour de la compréhension chez la prêtresse pouvait tout aussi bien être une succession de coïncidences. Mais si celle-ci se poursuivait, il se pourrait que Xoralundra commence à baisser sa garde.

L'éclaireur aussi semblait en bonne voie, au moins il n'avait pas encore mordu la poussière. Et même s'il était trop tôt pour savoir s'il pourrait un jour être un bon cavalier, il imposait son poids à Oubidoub. Le fait de devoir porter une charge un peu plus lourde que le druide à une allure plutôt modérée serait bénéfique pour son compagnon alezan. Cela le préparerait en prévision des occasions où il lui faudrait supporter le druide armé de pied en cap au triple galop. Ce jour-là, il faudrait lui trouver au minimum une selle de guerre et au mieux, faire confectionner une barde équivalente à celle que portait Scoubi le gris. Cette armure de cuir souple, renforcée de larges clous protégerait les flancs et le poitrail de l'animal sans oublier le chanfrein qui protégerait le devant de sa tête. Les cavaliers shaariens n'étaient pas renommés uniquement pour leurs dons naturels, ils avaient aussi découvert sinon inventé les outils qui permettaient à l'entité homme-cheval de prospérer.

Nombre de chevaux qui équipaient les patrouilles qu'ils avaient croisé sur la route en étaient d'ailleurs équipés. Xoralundra avait observé chacun d'eux, avant de s'intéresser à leurs cavaliers. Il scrutait les visages des soldats, tentant de déceler de l'hostilité ou des signes de tension. Il savait qu'en cas de pépin, il pourrait compter sur sa cousine au sang particulièrement chaud. Il l'avait vu au combat et savait qu'elle viendrait à bout d'hommes expérimentés même pris par la fièvre du combat. S'il ne lui avait pas accordé beaucoup d'attentions jusque là, c'était à sa façon une preuve de confiance. Rien ne s'était passé. Quant aux marchands, jusqu'à présent ils n'avaient pas encore éveillé son intérêt.

Malgré tout, ces rencontres avaient eu pour effet de frapper Xoralundra d'une évidence flagrante. Il manquait à Faen le moyen de communiquer avec le reste de la compagnie sans avoir à se déplacer continuellement d'avant en arrière ce qui fatiguerait inutilement sa monture. Il faudrait lui enseigner une version simplifiée d'un langage de bataille du Shaar, un langage de signes qui permettrait une compréhension à vue et ainsi il pourrait rester à l'horizon en permanence et les prévenir bien plus tôt.

C'est en se faisant cette réflexion qu'il entendit la Mulhorandi l'appeler. Plutôt que de tirer sur les rênes, il murmura quelques mots à l'oreille de sa monture et ralentit quelque peu. Au bout d'un long moment, il arriva par la droite à la hauteur de la charrette et vit la jeune femme lui jeter un objet qu'il attrapa par réflexe de sa main gauche gantée. Il renifla la pièce de nourriture avant de découvrir le morceau viande et de le tâter avec attention. Ne découvrant rien de suspect, il s'en remit en dernier recours à Mailikki qui le rassura. Mordant dans la carne à pleines dents, il regarda la prêtresse avec une lueur de gratitude dans les yeux. Lueur démentie par le reste de son visage et son attitude.


Lance Detection du poison sur la viande. Elle n'est pas empoisonnée j'espère smile.gif



 
 
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écrit le : Vendredi 09 Février 2007 à 16h34 par Jon
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Depuis que Faen avait prit de l’avance sur le reste de la troupe, il gambadait avec son destrier Oubidoub en allant tantôt à gauche et tantôt à droite pour s’assurer qu’aucun brigands ni animaux sauvages traînait aux alentours. De loin, la caravane d’aventurier faisait plaisir à voir, il l’avait laissé quelques dizaines de mètres derrière lui et même de loin elle avait une fière allure. Les aventuriers qui y étaient n’étaient peut être pas les meilleurs des royaumes de Faerun mais ils étaient fiables et chacun semblait motivé dans la quête qui les réunissaient.

En avançant, le rôdeur ne faisait pas que de chercher des ennemies à abattre, il profitait aussi de son poste d’éclaireur pour rester seul et en paix avec lui-même. Bien qu’il ne rejette pas la présence des autres, il aimait avoir des moments à lui où il pouvait laisser libre cour à sa pensée et à son imagination.
Plongé dans ses pensées, il se rappela de la petite estoque amicale que lui avait lancé Erya avant qu’il ne s’élance à l’avant. Elle avait le cœur chaud et brûlait d’impatience de commencer le combat avec les créatures de ce bas monde. Malgré la surprise de l’humain sur le ton qu’elle avait employé pour s ‘adresser à lui, il n’était en fait pas étonné qu’elle veuille en découdre avant l’heure pour se calmer les nerfs.
¤ Cette fille veut de l’exercice et je lui en donnerais très bientôt. Ce soir après avoir préparé le campement et avant le dîner j’aurais de quoi lui montrer qu’il n’y a pas que les brutes guerrières qui savent ce battre ¤
Ces perspectives de défoulements avaient de quoi mettre le rôdeur de bonne humeur et ça ne feraient pas de mal à la compagnie de s’entraîner. Vu le déroulement de la journée, il n’y avait pas grand chose à faire et tout le monde risquait de s’endormir sur sa monture.

Cette pensée fit sortir l’illuskien de ses pensées et se remit en quête d’intrus mal intentionné. En regardant derrière pour voir ou en était la charrette, il vit Satis envoyer à Xoralundra un objet qu’il n’arrivait pas à distinguer. En la regardant de plus près, Faen vit qu’ils étaient en train de manger et s’en voulu de ne pas avoir prit de la nourriture avant de monter en éclaireur, il était maintenant sans nourriture et les avoir vu se rassasier lui avait donné faim.
¤J’espère que quelqu’un va venir me donner un peu de leurs repas.¤
Sur cette pensée, il continua à surveiller les alentours de la caravane et en profita pour chercher un buisson ou un arbre qui pourrait lui donner des fruits.

Faen lance un test de Détection (ennemis) et un test de connaissance nature pour chercher de quoi manger.



La nature est ancienne mais nous surprend tous...
 
 
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écrit le : Dimanche 11 Février 2007 à 16h24 par Mäodhron
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Mäodhron sentit une sensation désagréable accompagnée de frissons qui lui montaient le long de son dos roidît. Il était très surpris de la chose qu’il tâtait au bout de ses doigts. Il voulu tout de suite lever la bourse devant soi pour en vider le contenu devant ses frères d’arme mais il doutait de ce qu’ils verraient, c’est donc avec patience qu’il la garda cachée pour répondre à la prêtresse qui mordait dans un morceau de viande séchée. Il déglutit en un bruit extraordinaire la salive qui s’était mise à jaillir dans sa bouche après cette montée d’angoisse stupide. ¤ Estimons nous heureux que cette chose bizarre que je tiens entre mes doigts n’est pas vivante, hmm cela me plaît, un œil humain ? Un œil animal ? Une pierre quelconque ? Magique ? La hâte m’envahit…¤

- Bien, pour vous répondre chère Satis, je n’ai pour ma part jamais vécu dans ces vastes Marches d’argent. Je suis natif d’un petit village nommé Seldmont, non loin de la côte des Epées et j’ai récemment fait le voyage jusqu’ici après avoir entendu l’appel de Sundabar, même si autre chose m’a poussé à venir ici, on peut dire que cet appel n’était que le coup de fouet pour mon départ …Mais je ne peux vous en dire plus. Sachez cependant que j’ai de bonnes raisons de protéger ces terres et de les aimer.

Mäodhron prit un morceau de viande et planta ses dents pointus dans la chair coriace tout en continuant son récit.

« Vous voulez aussi savoir de quoi je suis capable ? Outre le combat magique qui m’obsède et que j’aime parfaire, j’ai été doté, je n’en connais les raisons, du talent de conteur. Toutes les histoires, fables et autres aventures de héros, ça me connaît ! »

L’ensorceleur se leva et tendit le morceau de viande vers le ciel avant d’annoncer d’une voix harmonieuse ses pensées

« Alors, que dites vous d’un petit voyage dans le passé ? Ou d’une évasion dans le rêve de la vie ? Je suis tout à vous ! »

Soudain il s’arrêta brusquement et compris alors que quelque chose manquait dans le creux de sa main droite…Non pas celle qui tiens la viande en ce moment même, mais l’autre qui était sensée tenir la bourse d’où cette dernière s’était ouverte dans le mouvement grave de l’ensorceleur et avait laissé l’objet sphérique rouler à terre…



C'est de ma magie que découle le feu de mon âme...
 
 
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écrit le : Dimanche 11 Février 2007 à 21h55 par Satis
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orsque Xoralundra avait rattrapé le morceau de viande et l’avait inspecté, Satis ne put s’empêcher de scruter le spécimen. Il n’avait pas montré un signe de reconnaissance. Non qu’elle ait pu penser qu’il lui dirait merci (il risquait d’user son quota de mot pour la journée) mais elle avait pensé que les conseils de l’homme à l’insigne l’aurait poussé à agir avec plus de confiance et avec un minimum de convivialité.

¤ Je ne peux lui reprocher d’être distant et froid. D’ailleurs, hormis Mäodhron, nous semblons tous assez renfermés. ¤

Satis jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir Erya. La jeune guerrière était elle aussi bien solitaire. ¤ A bien y regarder, ils se ressemblent un peu, elle et son ami. Tout à l’heure, il lui a parlé dans cette étrange langue, ils viennent sûrement tout deux de la même région, le Shaar. Peut-être font-ils partie de la même famille ? De manière très très éloignée. Ou du même clan de nomades. Dans tous les cas, ils restent étrangement distants l’un de l’autre. Difficile à dire quelle est la nature de leur relation. ¤

Tout en se restaurant, elle reporta alors son attention sur son compère érudit. Les discours de Mäodhron étaient toujours d’une telle véhémence qu’ils devenaient comiques. Si bien que Satis ne pouvait s’empêcher d’avoir une musique de circonstance dans la tête dès que l’ensorceleur se lançait dans des propos chargés d’enjouement. Musique qui se finissait en général par un triomphant tadagatsointsoin.

¤ Ainsi il ne connaît pas vraiment les Marches d’argent. C’est bien dommage, avec son goût pour les belles phrases et sa nature loquace, j’aurais pu le pousser à parler de Sundabar sans trop de difficultés. ¤

La petite musique de fond eut un crescendo quand l’ensorceleur se leva. C’était le chant de la victoire. C’était l’homme qui avait vaincu le bout de viande morte qu’il brandissait maintenant comme un trophée. L’orchestre atteignait son paroxysme et fut rejoins par un chœur imaginaire vocalisant sur un « ah » qui montait dans les aigus jusqu’à…
Jusqu’au bruit de l’objet qui tomba et roula.

¤ Tagadatsointsoin ¤ chantonna Satis avec un sourire.
« A ton bon cœur, Mäodhron, fais nous ce plaisir quand nous aurons fait halte et que nous pourrons ainsi tous profiter de ton talent. Mais pour l’instant, prends donc soin du contenu de ta bourse. »

Les doigts de Satis repartirent à la pêche aux vivres, en l’occurrence une pomme et de la viande qu’elle lança à Xoralundra. ¤ Ton odeur commence à gêner mon repas…¤
A cette pensée, elle se mit à rire, d’un rire franc et espiègle.



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Lundi 12 Février 2007 à 16h41 par Théodus
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Narration

Faen survie échec
Faen détection réussite


Le petit groupe avançait tranquillement mais en gardant un bon rythme. L'idée de manger tout en continuant ne s'imposait pas mais au moins ils gagnaient du temps. Temps dont ils auraient peut-être besoin par la suite. Faen avait été oublié dans l'affaire et il cherchait de quoi se sustenter par ses propres moyens. Seulement continuer à suivre son chemin et chasser ne faisait pas bon ménage. Le gibier restait plutôt loin des routes fréquentées et les fruits en ces saisons étaient plus que rares. Peut-être que s'ils avaient fait une halte il aurait pu traquer une proie mais la c'était mission impossible. Les discussions de présentation se poursuivaient même si certains préféraient rester silencieux. Après tout ils auraient bien le temps de discuter pendant leur voyage.
La maladresse de Mäodhron fit rouler l'objet contenu dans la bourse. Une sphère presque parfaite apparue aux yeux de ceux qui s'y intéressaient. A première vue il ne s'agissait que de d'un boule de verre de petite taille. L'ensorceleur s'en saisit et vérifia qu'il ne l'avait pas abîmée. Par chance il n'y avait aucune fissure. Puis il remarqua que la texture du verre était étrange. En fait il y avait de l'eau à l'intérieur. Ne parvenant pas à identifier l'usage de cet objet il regarda machinalement à l'intérieur de la bourse pour voir un petit morceau de papier où était inscrit le texte suivant:

QUOTE
Utilisation unique jeter dans une eau abondante si vous êtes en danger dedans.

Il n'était pas plus avancé sur cet objet mais au moins il savait comment s'en servir. Que se serait-il passer si l'objet s'était brisé au sol ? Xoralundra, méfiant, lança son sort et pu voir avec satisfaction que sa nourriture était parfaitement consommable. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Soudain un étrange sentiment envahit Faen. Une gêne naissait en lui. Il leva la tête et pu voir un étrange ballet d'oiseaux dans le ciel. Ce n'était pas de simples oiseaux, mais leur forme caractéristique n'était qu'évidence à ses yeux. Des rapaces fonçaient vers eux. Six pour être exact. Le temps de l'action qu'ils réclamaient tous était enfin arrivé.


Initiative
Faen 12
Xoralundra 17
Erya 17
Mäodhron 11
Satis 13
rapace A 15
rapace B 16
rapace C 8
rapace D 2
rapace E 22
rapace F 18
Petit rappel au cas où: Poster dans n'importe quel ordre je m'arrange pour que ça colle entre tous. Bon combat



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écrit le : Lundi 12 Février 2007 à 18h36 par Erya
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Quel ennuie… A l’arrière du petit convoi, la pauvre shaarienne commençait à regretter cette mission bien trop paisible et espérait même, pour se dégourdir de ce froid lassant, une attaque de bandits en règle ou une bonne embuscade…

Quelque chose se passait à l’avant, des morceaux de viandes volaient… l’heure du gueuleton était sans doute venu… et personne ne venait apporter de quoi se restaurer à la guerrière ! Cette idée lui réchauffa les joues et le goût de la viande crue lui revint en mémoire accompagné d’un élan de salive et d’un grondement de son estomac qui réclamait son dû.

Tel un nuage de plume fondant sur le groupe, plusieurs volatiles sans doute attirés par la viande fraîche se précipitèrent sur eux, ce qui n’échappa pas à Erya bien plus attentive depuis le retour de la faim. Un grand sourire illumina le visage de la belle et l’idée d’un combat chassa toutes les pensées négatives qui s’étaient accumulées dans son esprit jusqu’alors.
La découverte de la soudaine attaque lui fit échapper un petit cri de satisfaction.

¤ Venez là mes petites amis… La panthère a justement besoin de se mettre quelque chose sous la dent… vos carcasses emplumées feront bien l’affaire…¤

Sans précipitation, elle dégaina sa lourde épée bien emmitouflée dans son fourreau de lin et se prépara à recevoir la charge de l’un des rapaces. Tenant l’arme à deux mains, elle plaça sa garde derrière sa cuisse droite, laissant la lame ainsi plongée vers le sol contre le flanc de sa monture et évitant à cette première d’être vue. La cavalière encore peu confiante en les réactions de Doubi au combat, évita de faire entrer en contact le fer glacial avec la peau de sa jument pour ne pas l’affoler inutilement.

Erya avait un autre souci, elle devait lâcher les reines pour pouvoir se battre aisément. Si son cheval ne supportait pas les mouvements brusques, elle allait se retrouver en situation délicate et sans doute par terre… l’heure du test était venue. Le piège mortel était en place dorénavant, la féline shaarienne attendait juste qu’un oiseau vienne placer son bec entre ses griffes acérées.


Erya retarde son attaque et frappe si un rapace entre dans sa zone contrôlée. Lui infligeant ainsi 3d6+4 de dégâts (grâce à ses dons exotiques).



La vie : une course contre la mort... Le meilleur ne gagne pas.
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écrit le : Mardi 13 Février 2007 à 11h21 par Xoralundra
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'épée de Damoclès que ces rapaces faisaient planer sur eux semblait bancale. Quelque chose clochait. Peut-être pas dans le fond – chasser et tuer étaient nécessaires à tous les prédateurs - mais sûrement dans la forme. Son instinct le lui disait, nul besoin de réfléchir pour cela. Malgré tout, des picotements désagréables se faisaient sentir dans sa nuque.

Habituellement, les gardiens des cieux n'attaquaient pas les hommes, et encore moins ne chassaient en groupe. Ses souvenirs et enseignements étaient précis sur ce point. Les vautours se rassemblaient en colonies et partaient ensemble en quête de charognes. Mais eux ne cherchaient pas noises aux pas les proies vivantes. Les autres rapaces étaient des prédateurs, des vrais qui se nourrissaient de chair crue, comme la plupart des chasseurs du Shaar. Aigles et faucons ne vivaient qu'en couple et ne chassaient jamais avec un autre partenaire que leur compagnon.

Encore une fois, la Reine des forêts devrait apaiser les doutes de Xoralundra. Mais avant tout, il fallait organiser le convoi et ne pas provoquer les hérauts d'Akadi et de Sylvanus. Si toutefois ces oiseaux leurs appartenaient encore… Immobilisant Scoubi d'un son prolongé, situé dans la gamme basse presque inaudible des hommes, le druide se redressa sur sa selle en levant le poing droit en l'air.

Il maintint le signe de l'arrêt plusieurs secondes avant de frapper dans ses mains en murmurant le nom de sa déesse. Puis il glapit en direction du ciel, plusieurs cris brefs et aigus déchirèrent le silence.


[Langage animal] : Telle n'est pas votre place dans le Cycle ! Rentrez chez vous ! Dans un effort pour être conciliant, il proposa un marché. "De la viande contre des baies !"

Il fallait qu'ils lui répondent. Il leur en donnerait le temps. En attendant, il enlevait la lanière qui retenait sa lance, prêt à toute éventualité. Si un jeune fou venait avec l'intention d'en découdre, le Shaarien saurait lui remettre les idées en place.


Lance communication avec les animaux. Dégaine son arme.



 
 
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écrit le : Samedi 17 Février 2007 à 11h56 par Satis
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¤ Un mauvais augure… six mêmes. ¤

Les silhouettes noires des rapaces se découpaient plus nettement dans le ciel clair maintenant qu’ils prenaient formation au-dessus d’eux, leurs becs et leurs serres prêts à se planter dans la chair.

Délaissant son repas, Satis tira soudainement sur les rênes pour intimer à Benoubi de s’arrêter. Elle se saisit alors d’un carreau qu’elle chargea sur son arbalète. Puis son arme balaya le ciel jusqu’à viser l’un des volatiles qui projetaient leurs mauvaises ombre sur eux.

, siffla-t-elle à leur encontre.

¤Il me manquait justement de l’encre, des plumes et des peaux sur quoi écrire. ¤

Juste derrière le détenteur en titre de la répugnance, soit la créature aquatique en générale, les oiseaux figuraient en deuxième position parmi les animaux les plus détestés de la prêtresse. Horus-rê, ennemi de son Dieu, n’était il pas représenté par un faucon ? Les rapaces n’attaquaient-ils pas les serpents ?
Il était évident pour la mulane que cet affront était un mauvais signe. Même, qu’un détenteur de l’Art tienne les ficelles de ses pantins de plumes ne l’étonnerait guère.
Des précautions s’imposaient.

Seule une personne particulièrement attentive ou manipulatrice de la Toile aurait pu voir ce qui se tramait alors entre les mains de Satis.
Des filaments invisibles s’épanchaient de ses doigts et serpentaient sur l’arme jusqu’à la recouvrirent. Puis la magie qu’elle insufflait se fondait dans le bois et le métal, se les appropriant tout entiers. Le flot de sa foi fit vibrer chaque parcelle de son corps.
Mais son esprit était posé et serein, tout tourné vers l’acte de bénédiction qu’elle accomplissait.


Satis lance Arme magique sur son arbalète



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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