Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Un très long voyage, mission pour la compagnie des marches
écrit le : Mercredi 18 Juillet 2007 à 11h38 par Xoralundra
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robablement importée des hins de Luiren, une expression pouvait aisément qualifier ce genre de situation. Envolés sont les bons sentiments et l'esprit de négociation... Xoralundra aurait bien voulu savoir qu'elles étaient les limites des connaissances de l'homme mais à présent, il n'était plus question de faire dans la dentelle. Ses doigts se crispèrent un instant sur son arme tandis qu'il remontait sensiblement son extrémité en pointant leur adversaire.

Si celui-ci ne s’affalait pas suite à l’agression de sa cousine, il faudrait le convaincre à coups d’arguments percutants dans ses bijoux de famille de rester sagement à terre, de préférence inconscient. Le druide se forçait à penser à toute vitesse, il envisageait déjà de monter le corps à l’étage, avant de le ligoter et le bâillonner pour le faire passer dans l’écurie à la nuit tombée. Il n’avait pas le temps de réfléchir aux lacunes de cette éventualité. Il importait en priorité d’alerter le moins de monde possible et donc agir avant qu'il ne se mette à faire du bruit, voire pire à crier. Leurs compagnons dehors ne bloqueraient pas l’accès à l’établissement éternellement.

Trop de choses avaient déjà été dites. Même Erya avait laissé échapper une information en lui confirmant qu’il s’était trompé à propos d’Oubidoub. On ne pouvait plus revenir en arrière. A cette pensée, ses yeux s'étrécirent.


S'il paraît encore conscient après l'attaque d'Erya, j'attaque à la lance de façon non-létale en restant entre la porte et lui. Je le charge si possible.



 
 
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écrit le : Mercredi 18 Juillet 2007 à 22h09 par Satis
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l n’était pas question d’ignorer l’inconnu mais de le faire taire. Bien que la méthode utilisée par Erya était rustre, Satis ne pouvait que la féliciter pour sa rapidité. La prêtresse était encore plongée dans des théories fumeuses que la Shaarienne commençait déjà à abattre son poing.

Parmi les hypothèses, la magie profane comme divine prenait une place importante. Ses supérieurs lui avaient déjà parlé d’un sort pour lire dans les pensées. Ce pouvoir allait-il jusqu’à dénicher des informations qui n’effleurent, à l’instant, pas même l’esprit ? Cet homme avait-il le don de prescience ?
L’une des explications les plus amusantes serait celle de son ancien professeur étranger, au comportement exubérant et aux théories grotesques :


« Nous avons là à faire avec un Taimu Warupu! s’écrirait-il à sa place. C’est, zooooou, comme avec un chariot qui fonce à 90 miles à l’heure et zooou, franchit la courbe du temps avec l’énergie d’un éclair ! Zoou, des traces de feu des roues sur la route ! Brambadam, une faille temporelle se déchire, on retourne en arrière et on peut changer le cours des choses ! Sauvons Nouiork ! ».
Le maître aurait sûrement spéculé ensuite sur des boucles temporelles et parlé de son talent de jonglage…

Ce discours confus, émaillé par des éléments mécaniques et intelligibles, caractérisait son professeur qui, sans nul doute aurait apprécié la situation. En effet, la recherche d’individu spéciaux, dotés de dons psychiques, extra-planaire(s), « taimo waruperu » ou magiciens exceptionnels constituaient les principales activités de son club et de sa brigade.

Bien entendu, l’existence d’un espion, aux informations partielles, était envisageable. Après tout, les membres de la Compagnie des Marches manquaient de fiabilité, comme le montrait Mäodhron.

C’est donc au travers de ce brouillard de suppositions que Satis se rendit soudain compte de ce qu’accomplissait Erya à l’instant même.
¤ Il va se faire casser la figure, comme Faen… ¤
Et, sans même s'en rendre compte, la prêtresse accompagna le mouvement du poing par un inaudible « zouuu ».



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Jeudi 19 Juillet 2007 à 09h04 par Théodus
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Narration

Erya, Xoralundra, Satis

Homme attaque d'opportunité sur Erya 17<>CA=17 réussite
dégâts 5 points de vie.
Erya attaque à main nue 7(dé)+5(comp)=12 échec
Xoralundra attaque non létale 14(dé)+4(comp)-4(coup retenu)=14 échec


L'homme en disait trop ou pas assez. Une chose de sûr, tout le monde voulait le faire taire. La suite de mots que lui balança le druide fut sans suite. A voir son visage il ne comprenait même pas l'objet de sa phrase. Puis voyant Erya s'avancer pour lui clouer le bec une bonne fois pour toute, l'homme se ressaisit instantanément. N'étant pas reine dans cet art de combat et comptant plus sur sa force pour mettre hors de combat ses adversaires, elle s'élança et voulu lui mettre un bon direct dans la tête. Seulement l'inconnu lui savait visiblement se battre, il esquiva facilement le coup de point de la guerrière et lui décocha un magnifique uppercut sous le menton. Sous la violence de l'impact elle manqua de tomber en arrière. Xoralundra vint à la rescousse de sa compagne de route et voulu assommer l'individu. Il n'eut juste le temps de voir une chevalière à son doigt représentant un tigre qu'il frappa. Mais rien à faire il semblait que l'homme avait la chance pour lui.

"(commun) Mais qu'est-ce que vous voulez faire là ? Nous ne sommes pas ennemis."

Il siffla et se remis en garde. Venant des cuisines la femme accompagnée de son homme vinrent en renfort une dague dans leur main. Ils n'attaquèrent pas et attendaient la réaction des trois assaillants.
Initiative
Erya 16
Xoralundra 12
Satis 11
Inconnu 15
Femme 20(retarde son action jusqu'à 16)
Aubergiste 18( retarde son action jusqu'à 16)



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écrit le : Jeudi 19 Juillet 2007 à 13h57 par Xoralundra
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nglobant à la pièce d'un œil nouveau, Xoralundra maudit intérieurement ses supérieurs de la Compagnie. La bague du combattant pouvait potentiellement renverser complètement la situation. Si cet homme était bien ce qu'elle prétendait qu'il soit, alors c'était bien un espion. Mais il faisait partie de leur propre camp ! La réaction armée des aubergistes qui avaient réagi à son signal était la preuve éclatante qu'ils étaient de mèche. Tout dépendait donc de l'affiliation réelle de l'agent. Sa respiration se fît plus lente tandis qu’il reprenait son souffle et réfléchissait mais la pointe de son arme ne dévia pas.

Dans le « meilleur » des cas, cet espion était leur aîné au sein de la Compagnie et s’il s’était allé à révéler une partie leur mission, c’était parce qu’il se savait dans un endroit sûr. Mais s’ils servaient la même cause, pourquoi leur affirmait-il qu’il les avait rencontrés ? Que ni Arghan ni Théodus ne leur aient révélé les activités de leurs autres frères des Marches lui avait semblé la plus élémentaire des prudences mais voilà qu’il se rendait compte que sa mission avait été révélée.

Sauf s’il disait la vérité. Ce qui impliquait qu’ils étaient déjà passés par ce chemin. Absurde lui criaient ses instincts. Mais le « pire » des cas était difficile à croire, comment un agent ennemi qui avait dépouillé un cadavre d’un homme du bastion pouvait-il penser sympathiser avec ses agents avec une histoire aussi invraisemblable ? Etait-ce une bonne chose que cet inconnu ne sache pas comment contacter Belgos Dalaèl ?

Sa bouche s’entrouvrit pour laisser passer un inaudible soupir. S’il rappelait Faen et Mäodhron, en voyant les armes dégainées, ceux-ci risquaient de relancer le combat. Une décision devait être prise immédiatement. Ses actions quelles qu’elles soient risquaient d’entraîner leur perte à tous. Il était loin d’avoir la sagesse d’un ancêtre, encore moins l’aura d’un chef. Il glissa un regard vers la prêtresse qui n'avait pas voix au chapitre puis un autre vers sa cousine… Et sans un mot, jeta son arme à terre d’un geste sec sans se soucier du fracas.


- Nuiteuse à Sundabar, Tigre. Expliqua-t-il pour justifier leur trouble. Erya avait bien des qualités mais la patience et la réflexion n’en faisaient pas partie. Il ne lui ferait pas porter la responsabilité de leur échec.



 
 
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écrit le : Lundi 23 Juillet 2007 à 22h37 par Satis
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usque là, pourtant loin d’être impassible, Satis n’avait manifesté aucun geste de défense ou d’attaque. Son étonnement face à une Erya blessée et la complicité des aubergistes la figea encore un instant puis quelques lents claquements se firent entendre. D’une façon qu’elle aurait elle-même qualifié de cliché, sans trop savoir à quoi cela faisait référence, Satis s’était mis à applaudir.

- Bravo, quel spectacle ! Des acteurs de talents, sans nul doute. Mais peut-être serait-il temps de préciser la scène et le scénario ? proposa-t-elle en arborant un fin sourire sarcastique.

Puis, Satis se leva de son tabouret pour se rasseoir plus loin près d’une table, face à l’inconnu.


- Voilà une situation inattendue pour nous tous. Je vous pose la manière dont je la vois. Nous ne nous sommes jamais rencontrés. Nous venons à peine de quitter Sundabar ce matin, Croixrauvin est notre première escale et il s’agit bien de notre première visite en ces lieux que nous n’avons pas encore quitté une seule fois. Alors, vous pensez bien que nous ne sommes pas encore allée jusqu’à la Haute-Forêt ou ce que vous appelez les pierres dressées !
Vous parlez d’une affaire qui remonterait à un mois, or à cette période, je n’étais pas sur les Marches d’Argent et il m’aurait été difficile de vous connaître vous comme les personnes qui m’accompagnent. Devrais-je vous rappeler la date que nous sommes ? Le 3° Martel dans la première chevauchée de l’année.
Voyez-vous, nous ne sommes pas ennemis et pourtant nos discours ne peuvent coïncider. Expliquez-vous.
Enfin, d’un geste lent, la prêtresse invita l’homme à s’asseoir avec elle.

Attendant sa réaction, Satis chercha dans l’allure de l’inconnu ce qu’il y avait de félin, aiguillé par l’indice de Xoralundra. Puis elle se rappela que la parcimonie des paroles du Rat impliquait leur importance, il ne pouvait s’agir d’un simple qualificatif. C’est avec intérêt qu’elle remarqua la bague qu’il portait. De sa position, elle ne pouvait être sûre du motif qui l’ornait, mais elle aurait parié pour un tigre. Avait-elle vu ce genre de babiole au bastion ? Appartenait-il à un clan, un groupe, voire à leur Compagnie ?

¤ Sottise, une preuve aussi flagrante de leur appartenance réduirait à néant l’entreprise discrète qui nous a été confiée… ¤



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écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 22h05 par Théodus
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Narration

Xoralundra, Satis et Erya

Les esprits semblaient se calmer. Il fallait dire aussi que l'homme mystérieux était grandement responsable de cet état. Sa première réaction fut de s'inquiéter de l'état d'Erya. Du sang s'échappait de sa bouche ce qui pouvait s'avérer très grave. La guerrière fut d'abord réticente, à l'idée de se laisser manipuler par un inconnu, mais son visage la faisait atrocement souffrir. Il fit un signe à l'un de ses complices, qui apporta une flasque qu'il lui tendit. La guerrière encore secouée par le choc violent qu'elle avait reçu, se retrouva avec le récipient dans les mains se demandant ce qu'il fallait en faire.

"(commun)Buvez tout, cela vous guérira du coup que j'ai du vous porter. Je suis désolé mais vous ne m'avez pas laissée le choix."

Il prit une chaise et s'assit près du feu. Il regarda attentivement chacune des personnes qui se trouvaient devant lui.

"(commun)C'est étrange, lorsque vous me dites que c'est la première fois que nous nous rencontrons je suis enclin à vous croire. Pourtant je peux vous affirmer qu'il y a un mois nous étions bien ensemble. Notre rencontre fut fortuite certes, mais nous nous sommes bien rencontrés. Vous sembliez surgir de nulle part. Vous, l'homme et sa fille. C'est à cause d'eux que vous ne deviez pas me retrouver ici. Si jamais cela venait à se savoir ça pourrait devenir dangereux pour le village. C'est même vous qui m'avez dit cela. Protégez l'homme et sa fille et surtout on ne s'est jamais vu. Vous êtes des agents de la compagnie je n'ai pas posé de questions. Puis vous êtes repartis pour je ne sais où car nos chemins se sont séparés. Je n'ai même pas fait mention de ceci dans mon rapport à mon supérieur. Alors à mon tour de poser la question pourquoi revenir maintenant ? Surtout maintenant.
L'homme semblait sincère et tout aussi étonné que la petite troupe.



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écrit le : Samedi 11 Août 2007 à 12h32 par Xoralundra
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aire confiance… Et ce, malgré les concepts sibyllins entrelacés dans le discours du Tigre. Louant intérieurement la présence d’esprit de la prêtresse qui avait su poser les bonnes questions, Xoralundra inclina la tête sur le côté à l’instar d’une chouette, le regard perdu dans le vague. Il tentait de changer son point de vue au propre comme au figuré. Se réfugiant dans ses souvenirs, il tenta de se rappeler n’importe quoi… Une voix…

¤ Toujours en mouvement est l'avenir ¤ lui avait ressassé une voix lors d‘une réunion autour d’un feu de camp méridional, le crépitement du feu, la plainte du vent, l’herbe drue sous la plante de ses pieds, il se souvenait de tout… Sauf du visage de son interlocuteur...

On lui avait dit que lorsqu’un homme en vient à utiliser ses pouvoirs de prescience, innés ou non, il court le risque de se perdre dans le dédale des futurs possibles. Cette idée était peut-être séduisante mais son intuition lui soufflait que l’espion de la Compagnie ne possédait aucun empire sur l’avenir. Lentement, une illumination vint l’éclairer. Redressant sensiblement le port de sa tête, il parla d’un débit monotone.


- [Shaaran] Nous allons faire un voyage qui nous ramènera le mois de Nuiteuse et nous retraversons ce village accompagnés par deux personnes. Elles seront liées d’une façon ou d’une autre à notre Frère-Tigre et nous devrons les protéger de ce qui les poursuivra. Peut-être ne verrons-nous jamais notre autre frère du Bief de Vilhon… Voilà ce que nous raconte ce surprenant prophète… Durant son monologue, il tentait d’illustrer ses propos avec le langage de bataille du Shaar, malheureusement il y avait de trop nombreuses lacunes dans son lexique. Ayant fini, il fît quelque pas et laissa glisser sa main au dessus de la blessure de sa cousine puis examina la décoction qui lui avait remise l’inconnu. Tout en gardant un œil sur la bouteille, il déclara d’une voix autrement plus rauque en désignant Satis, Erya, lui-même et la porte.

- [Commun] Nous, combien ? Blessés ? Lança-t-il dans l’idiome barbare qui lui écorchait la langue. Si quelqu’un devait périr au combat, autant le savoir à l’avance pensa-t-il fugacement.



 
 
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écrit le : Mercredi 15 Août 2007 à 21h47 par Satis
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atis imaginait parfaitement la scène. Alors qu’une tempête de neige les isolait du monde extérieur, ils étaient en train de vivre une sombre affaire qui les liait aux tenanciers et à l’inconnu suspicieux. Profondément assise sur son fauteuil, elle aurait scruté l’ensemble des personnes réunies autour du feu crépitant. Sa vue, embrumée par la fumée qui s’échappait de sa pipe, percerait le mystère. Enrobée de l’habituel suspens, Satis aurait récapitulé les évènements, expliquant comment le coupable s’y était pris avant de conclure : « le Colonel Moutarde a tué l’enfant dans le bureau avec le poignard ! »

Sauf que l’associé de Satis avait bien du mal à faire comprendre ses arguments. Rien d’élémentaire dans le discours signé du shaarien. ¤ Pense-t-il que cet homme soit polyglotte ? Il doit croire que comme Théodus, il sait lire dans et entre toutes les lignes… ¤
Ce n’est que lorsque Xoralundra la désigna que Satis fit plus attention à ses paroles, qui fort heureusement lui étaient enfin compréhensible.
Sans même attendre que l’inconnu réponde, Satis prit les paroles de Xoralundra comme si elles étaient les siennes.


- Vous ne semblez pas comprendre que la situation nous échappe. Il est inutile de nous poser des questions auxquelles nous n’avons pas de réponses. Par contre, nous, nous avons des questions. Et si vous nous donniez plus d’informations ?
Vous dites nous avoir rencontrés. Parlez-vous de moi-même, de mes deux compagnons ici présents et des deux autres qui sont sortis ? Où sommes-nous apparus, étions nous blessés, avions nous l’air pressé, en fuite ? Il y avait-il une différence avec ceux que nous sommes aujourd'hui et ceux que vous avez rencontrés ?
Vous parlez également d’une fille et d’un homme. Pourriez vous seulement nous les décrire ?
Et aussi, que se trame-t-il dans cette ville exactement ? Les gardes de Croixrauvin étaient particulièrement suspicieux. Ils semblaient chercher quelque chose dans l’interrogatoire que nous avons eu tout à l’heure. Que se passe-t-il maintenant que nous ayons à redouter ? Aurait-ce un rapport avec des aigles ?



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écrit le : Mardi 21 Août 2007 à 21h50 par Xoralundra
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ris de court par l'interprétation prolixe de sa requête par la prêtresse, Xoralundra plia les jambes pour se retrouver dans une position habituellement attribuée aux anthropoïdes. Dans cette posture d'aucuns auraient qualifié de repos, ses genoux touchaient ses épaules tandis qu'il ne regardait plus ses interlocuteurs, se contentant de fixer le sol de l'auberge. A tâtons, il chercha sa lance et l'agrippa à nouveau... Sans se crisper toutefois, il agissait ainsi uniquement dans l'optique de pouvoir la récupérer quand il se lèverait.

En son for intérieur, il espérait que les explications soient les plus brèves possibles afin qu'il en tire rapidement toutes les grandes lignes. Il croyait avoir compris une partie de ce que l’inconnu racontait et comprendrait probablement le reste dès que Satis en aurait terminé.

Il ne lui vint pas à l’idée de réprimer un bâillement sonore qui vint ponctuer la dernière question de l’interrogatoire… Le temps continuait donc de s’écouler, Erya tenait probablement toujours sa fiole offerte par l’espion mais que faisaient Faen et Mäodhron ?



 
 
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écrit le : Mercredi 22 Août 2007 à 16h49 par Théodus
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"(commun) Et bien oui je parle de vous trois. Nous nous sommes rencontrés près des pierres levées dans la haute-forêt. J'étais là-bas pour chasser, quand je vous ai vu sortir de ces fameuses pierres. il y a eu un grand bruit puis une grande lumière et vous étiez là. Avec vous il y avait cet homme et sa fille d'après vos paroles. L'homme portait un étrange tatouage sur la main droite qu'il dissimulait sous un gant. On aurait dit une épée en flamme mais je ne l'ai pas bien vu, cela aurait pu être n'importe quoi d'autre. La fille ne parlait pas beaucoup et semblait souffrante lorsque vous êtes arrivés. Sa tête la faisait atrocement souffrir alors qu'elle n'était pas blessée apparemment. Après m'avoir vu vous m'avez donné mon nom sans que je vous ai dit quoique se soit. J'ai cru que la compagnie vous envoyait pour les cacher tous les deux donc je n'ai pas posé de questions. Je les ai ramenés ici et là vous m'avez dit qu'on ne se reverrait plus pendant un très long moment. D'où mon étonnement de votre présence. Puis vous avez disparu à nouveau dans les pierres d'où une étrange lueur brillait. Je suis donc reparti pour le village où j'ai caché les deux fugitifs avant de les envoyer vers Sundabar. J'ai même fait croire à la mort d'un garçon pour faire diversion et occuper nos amis magiciens. D'ailleurs il me semble que vous avez du les rencontrer ce sont les fameux gardes qui vous ont interrogé. Ils tiennent notre village depuis deux bonnes semaines. La compagnie est prévenue mais le temps que les renforts arrivent ils font ce qu'ils veulent en attendant. Tout le monde est obligé de rester dans sa demeure. C'est même étonnant qu'ils vous ont laissés passer."
L'homme s'arrêta soudainement comme s'il venait de comprendre une situation confuse.

"(commun) Mais au fait vous m'avez dit que les deux autres qui sont sorties étaient avec vous, c'est étrange lors de notre rencontre vous n'étiez que tous les trois sans compter l'homme et sa fille."



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