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A la poursuite d'une Ombre , Tass, Korja, Zara, Will, Nish & Néféris
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Maître des Exilés
Chambre 29
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MDUlysse, William, NishAinsi donc Ulysse décida de mettre un terme au faux semblant de calme de la bulle que son interlocuteur avait gonflé autour d'eux. L'attente n'avait rien pour plaire au bougre et il put expulser son impatience dans un grognement ... Jet d'intimidation d'Ulysse : 18(dé) +6 =24Jet de sauvegarde contre la peur de Marin1 : 16(dé)+3=19 : Echec Marin1 est secoué Jet de sauvegarde contre la peur de Marin2 : 12(dé)+3=15 : Echec Marin2 est secoué Jet de sauvegarde contre la peur de Marin3 : 1(dé)+3=4 : Echec Marin3 est effrayé et tente de fuir le combat.... digne de quelque monstre des abysses attirant sur lui tous les regards des docks, du marin au cimeterre et de ses trois adversaires. La seconde qui suivit sembla durer dix fois plus, le tintement de l'anneau de métal du trident résonnant seul pour répondre au cri d'Ulysse. Pas courageux le moins du monde, le premier en avait entendu assez. Le chauve venu à la rescousse d'un côté, trop éloigné que pour avoir perçut toute l'agressivité de l'autre à son opposé et ce dernier, avaient de quoi effrayer le plus aviné des trois marins qui filla se frayer un chemin sans demander son reste, profitant de la surprise... Charge de Chauve2: 8(dé) +6 = 14 contre 12 : Réussite Grand Cimeterre : 1d8+4 = 9 Marin2 prend 9 points de dégats ...mais le secours s'était choisi une autre cible qui reçut une charge furieuse qui manqua le renverser et lui taillada le poitrail d'une large entaille aussitôt noire de sang. Initiatives: Ulysse à l'initiative Marin1 : 3(dé) +3 = 6 Marin2 : 10(dé) +3-2 = 9 Chauve1 : 15(dé) +1 = 16 Chauve2 : 7(dé) +1 = 8 Le Moine était resté de marbre, singeant de son mieux le véritable garde du corps, asseyant sa posture comme s'il s'apprétait à recevoir de plein fouet la terrible tempête promise par son compagnon du dernier instant. Ses muscles tendus hurlaient à son esprit de les libérer et de l'emporter comme lui en torrent en hommage vivant à la déesse des flots. A l'inverse de ceux de Nish qui le suppléaient de disparaitre dans la plus étroite des failles ! Mais qui était donc cet homme sinistre? D'où venait-il et pourquoi, par tous les dieux s'était-il joint à eux? Zarathoustra, Tass, Néféris L'Aède avait tracé les premiers traits de la page suivante de sa propre épopée, emporté sans que rien ne puisse en retenir la plume audacieuse. Si son appel n'avait eu le temps d'obtenir l'effet escompté, le mariage improbable des deux avaient insidieusement laissé s'infiltrer le doute dans l'esprit du rat qui vit s'avancer vers lui le comédien suivi d'un homme au ton bleu plus qu'inquiétant. Celui qui serrait fermement une lame sale et rouillée et qui espérait pouvoir profiter des avoirs du riche marchand et de sa suite... Souffle draconique de Zarathoustra DD14 Jet de sauvegarde Réflex de Rat : 11(dé)+4 = 15 Réussite (Dégats réduits de moitié) Souffle draconique (froid): (1d6) = (6 /2) = 3 Rat prend 3 points de dégats de froid.... fut saisi d'un froid mordant malgré une tentative d'esquive remarquable sous le regard ébahi d'une Puce qui jamais n'avait imaginé que les phrases de son beau parleur puisse s'accompagner d'un tel vent de mort. Déjà sa pierre était partie de l'autre côté, frappant un agresseur dans le dos.Jet d'attaque de Tasshill : 17(dé) +7 -4 =20 : Réussite Fronde : 1d3 = 2 Marin2 prend points de dégatsNéféris avait enfin une cible, toute enrubannée de flocons de givre scintillants sous les rayons du soleil. D'un pas chassé de côté, puis d'un autre de l'autre, il fit barrage de son corps en même temps qu'il laissait son cimeterre décrire un parfait arc de cercle. Jet d'attaque de Néféris : 11(dé) +4 = 15 Réussite Cimeterre : 1d6+3 = 8 Rat prend 8 points de dégats et s'effondre. Pauvre rat ...
" Par delà les brumes "
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...HUAGIN MALADE DE MES DEUX !!!!
La voix terrifiante d’Ulysse portait ses fruits, les curieux s’écartaient d’eux même, laissant libre passage à la fureur qui s’en prenait au chasseur sombre. Une force surnaturelle, profonde, noire, à nulle autre comparable, le poussait à se joindre à cette bataille, non pas pour la gloire, mais pour le goût du sang. Un sang noir, épais, sale, coulait du torse de l’un des marins qui était resté.. Immédiatement, les yeux rougeoyants d’Ulysse se mirent à briller de convoitise, et un sourire sinistre se dessina sur ses lèvres. Le chasseur ne fit nullement attention au petit projectile qui traversa la foule pour venir cogner un de ses ennemis, s’attaquer à un homme déjà affaibli n’avait aucun intérêt, aussi son regard ténébreux se porta sur celui qui avait osé resté indemne.
¤ Voyons, mon cher, de quelle couleur est ton sang, est-il sucré ? Ou amer.. Nous le saurons dans un instant ¤
Tourment, qui avait prit son grand trident à deux mains, fit tournoyer le manche d’ébène sculpté dans les airs, pareil à une étrange hélice hurlante. Un vrombissement lugubre retentit, accompagné des entrechocs des anneaux de fer, qui stoppa net. Les trois lames de l’arme pointèrent le marin, alors que le sourire du démon restait affiché sur son visage. Instantanément, le Porteur de l’Ouroboros se mit à courir vers sa direction, bras en arrière, trident à une main, balancé au gré de la course. L’homme se fraya un chemin direct vers sa cible, la seule dans son champ de vision, l’unique être qui l’obsédait en cet instant. Il ne savait pas, inconsciemment, pourquoi il s’en prenait à lui, mais il devait le faire. En un rien de temps, le chasseur fut à hauteur de sa proie secouée. Souriant d’un sourire acéré et malsain, Ulysse bondit comme une bête sauvage vers le marin. Son trident tournoya une dernière fois, pour finir pointé vers la chair. La main droite tenant fixement le manche, et la main gauche appuyant contre le bout de l’arme afin d’y mettre toute la force possible.
Ulysse charge Marin1 avec attaque en puissance (+2)
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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En protégeant le “Baron”, Will’ dut attraper un vieillard qui allait tomber. Il s’était attendut à une attaque plus hostile, quelque chose qui aurait sollicité ses talents, mais en tout et pour tout, il devrait s’être contenté d’avoir sauvé un vieillard sénile. Mais quand donc pourrait-il enfin prouver sa valeur. Une moue de frustration peignit son visage alors qu’il libérait le vieux de son emprise, adressant un regard noir à Ulysse qui se marrait bien de lui. Bien sûr qu’il allait le protéger, c’était sa mission, pour qui le prenait-il ? Et pendant ce temps, cet homme sombre s’efforçait d’ameuter toute la ville en criant des bêtises à trois marins sans aucunes raisons apparentes. CranedOeuf brûlait de rejoindre le combat et à un moment il faillit charger pour aller donner une bonne raclée à n’importe quel des combattants. Puis, il reprit le contrôle et fit le vide dans son esprit.
¤Le magnifique s’est barré, aucunes traces de la naine, de Néféris non plus, Nish pisse dans son froc et l’autre enragé frappe sur tout se qui bouge. Me voilà dans de beaux draps. Oh Eldath, pourquoi m’avoir enjoint de me joindre à se groupe ?¤
Le moine poussa un soupir résigné, et son visage redevint aussi serein qu’à son habitude. Il devait reconnaître qu’Ulysse n’était pas un novice en combat. D’ailleurs, si personne ne le résonnait, il finirait par tuer tout le monde. Ne pouvant pas quitter sa position, il cria à l’adresse de celui-ci :
-Calme-toi Tourment, tranquille, tu ne les connais même pas ! Va pas t’fourrer dans des trucs qui ne’t regarde pas. Laisse ces crétins s’entre tuer et occupons nous de nos oignions. Si faut qu’tu t’arrête à chaque baston à Luskan, on en a pas fini !
Will’ n’avait pas l’habitude de parler comme les marins et les gens de la rue mais il s’était dit que pour converser avec un rustre comme Ulysse, mieux valait se mouler à son dialectique. Il espérait sincèrement que la charge irréfléchie d’Ulysse n’allait pas leur attirer d’ennuis.
Will conserve sa position défensive et attaque tout ceux qui tentent de s’en prendre à Nish.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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arathoustra se morfondrait surement sur le sort du pauvre bougre qui gisait au sol, mais pas pour le moment. Il lui accorda tout de meme un regard plein de compassion, secouant la tete de depit en pensant a la brute epaisse qu’etait Neferis. Ce dernier n’avait meme pas attendu de voir si le souffle de l’aquafondien n’avait pas gele les intentions du gredin.
Il fallait neanmoins avancer. L’Histoire n’attendait pas les pleurnichards et la Legende s’elaborait sans les ames errantes et melancoliques nourries de remords et de regrets. Pourtant, l’ensorceleur avait lache son souffle glace un peu trop vite a son gout, et bien qu’il ait reussi a en minimiser la puissance, il se demandait si l’instigateur de tout cela n’etait pas sa « conscience ».
Dans tous les cas, la chose etait entendue : le groupe etait repere. Mais cette rixe en plein port serait du plus bel effet, si on l’ornementait comme il se devait, dans le recit des aventures de Zarathoustra le Magnifique. De son cote, le pirate nomme Tourment avait une ame encore plus derangee que ce qu’il ne paraissait, et l’exploit n’etait pas mince ! L’Aede, tout en revenant vers Tourment, hesitait entre profiter de la cohut pour monter a bord et aller porter main forte au pirate. Son billet a bord de la Houle brisee etant deja gagne, il opta pour la seconde solution.¤ Au diable ce serieux meprisable, que l’action guide la plume a present ! ¤ S’approchant a une dizaine de metres de Tourment, l’aquafondien plongea son regard dans celui de l’adversaire du pirate que venait de blesser la Puce, et ceux qui croiserent son regard pouvait s’apercevoir de l’etrange eclat de ses pupilles. Rondes elle n’etaient plus et elles ressemblaient plutot a des marguerites noires parcourues de nervures d’un rouge eclatant. L’ensorceleur allait insiner le doute dans l’esprit de son ennemi en lui faisant imaginer que son pire ennemi pouvait, a l’instant meme, etre en train de l’epier.- J’ose ëpposllos ëix farcoss d’ie pëssos saihëutëet ostros aibluos ! Zarathoustra lance regard destabilisant
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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La Puce ne savait pas si son tir avait fait mouche et elle s’en moquait. Son lancer n’avait pour seul but, que d’assouvir son envie de s’en mêler. Relevant le nez d’entre les caisses, elle eut juste le temps de voir psalmodier l’Aède, s’abaisser le cimeterre de Nefferis et de voir le rat mordre la poussière.
¤ Bah merde alors ! J l’aurais pas cru si j l’avais pas vu. Comment il la refroidit le curieux, on a intérêt à faire attention à c qu’on dit avec lui, car ses paroles nous glace le sang ¤.
- Ses paroles nous glace le sang ! Elle est bonne celle là. Tass, tout sourire, sauta de derrière sa cache, rayonnante de joie et très fière de son jeu de mots foireux
- Eh, Zara, Neff ! Trop bien comme on l’a eu le pauvre gars, il a pas eut une seule chance contre nous. Dit Zara, tu pourras m’apprendre ton truc là pour faire du froid, c’est trop bien.
Son euphorie quelque peu dissipé, la roublarde fit face à ses deux compagnons. Seul le bleuet était là, toujours sa lame ensanglantée dans la main.
- Eh au faite…, bah, il est où le beau ténébreux ? Ah il est là bas ! Aller, bouge, Ulysse est rentré dans la mêlée avec le tatoué je crois ? Si on allait lui filler la main, ce s’rait bien, non ?
Ne laissant nullement le temps de répondre à son ami, la petite Hin se faufilait déjà entre les jambes des curieux qui faisaient cercle autour d’eux. Arrivant aux abords de l’arène improvisée, faite par la foule de badauds heureux de ce moment de détente, Tass entendit Zarathoustra incanter une nouvelle fois. S’arrêtant à cotés de Crane d’oeuf, elle s’agrippa à la jambe du moine comme à un poteau.
- Regarde un peu c qui va faire, c’est terrible ! Il va le congeler sur place le marin.
La main sur la garde de son épée, l’Halfeline haranguait la foule jusqu’au moment ou elle ne put se retenir. Dégainant sa lame elle avança dans le cercle et se dirigea vers le marin.
Tass lance attaque à l'épée sur le marin2
Comment ça, c'est à vous! Vous êtes sûr? d'accord, d'accord, pas la peine d'appeler la garde!Réputation:0.5
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Alors que Will’ disait à l’enragé de se calmer, voilà que deux des compagnons manquant à l’appel approchèrent. Aussitôt arrivé, l’ensorceleur se mit à incanter je ne sais trop quel maléfice. Comme si ce n’était pas assez, l’halfeline vint se perché à sa jambe pour ensuite charger au combat. CranedOuef soupira intérieurement. Mais qu’est-ce qu’ils faisaient donc ? Ils attaquaient des gens qu’ils ne connaissaient même pas et prenait le parti d’autres autant coupables sinon plus. Si c’était ça le Cercle de l’Ouroboros, il serait difficile au moine d’accepter ces principes impulsifs.
¤Par Eldath, cette petite va se faire rosser si je n’interviens pas. Au diable Nish, il saura se défendre ! De toute façon, c’est le seul qui ne prend pas par à cette emmerde.¤
Alors que l’halfeline décollait pour charger, le moine tenta de l’attraper comme un vulgaire sac de patates. C’était peut-être humiliant mais ça lui sauverait la vie au moins. S’il réussissait, il la mettrait sur son dos et tenterait de bousculer Zara au passage pour que son sort ne fonctionne pas. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé d’arrêter cette bagarre insensée.
Will’ tente d’intercepter Tass et de la mettre sur son dos, et se faisant, briser la concentration de Zara.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Ulysse, William, Nish, Zarathoustra, TassOh comme il était simple de se remettre d'un sentiment de compassion pour l'Aède dans son écriture. A peine souffrait-il pour l'un, qu'il offrait à l'autre promesse de pire tourment. Regard déstabilisant de Zarathoustra Jet de volonté de Marin2 : 2+0 = Echec : Marin2 est déstabilisé (malus de -1 à ses jets d'attaque pour 2 tours).¤ Et tu plains l'autre ? ¤ - lui cracha la voix dans son esprit alors qu'il plissait les yeux après s'être fait passer dans l'esprit du gredin pour celui qui avait formatté sa vie jusqu'à l'amener dans ce bar où il avait laché prise, échaudé d'alcool, de soleil et de sommeil. Sous l'excuse de la recherche d'action, il venait peut-être de condamner le marin. Je considère que Will' a le temps de se préparer et qu'il agit donc avant Tass et que Tass est prise au dépourvu mais il ne peut faire qu'une action complexe par tour A des lieues de la moindre considération philosophique, la Puce bondissait de l'un à l'autre, reportant son attention à l'instinct, comme un chat bondissant sur un reflet de lumière. Son rat avait déserté pour un temps ses pensées, chassé par son 'beau ténébreux' au regard déstabilisant. Quand elle s'accrocha à la jambe du moine, elle ne souhaitait que lui faire prendre conscience de ce qu'il se passait, comme si le moine y était étranger de ne rentrer dans la danse...Will tente de retenir Tass : Jets de lutte opposés Will' : 2 (dé)+2 = 4 Tass : 3(dé)-3 = 0... Mais il n'en était rien! En eau calme et malgré une prise complètement ratée, il parvint à retenir la jeune Halfeline de la boucherie à laquelle elle avait tant souhaité participer.
Elle assista en spectatrice à l'éveil chez leur compagnon du dernier instant d'un souvenir longtemps enfui. Tourment était emporté par la puissance du peuple que son destin avait fait quitter, des plaines arides, il était le rhinocéros soulevant des montagnes de poussières à la terre ocre, de toute sa masse et de toute sa force. La peau presque aussi grise et couturée que celle de l'animal...Ulysse charge Marin1 avec Kvalnhir [Attaque en puissance +2] : 16(dé) +7=23 : Réussite Kvalnir : (1d10+8 +2d6 +1d8) = 28 Marin1 est empallé sur les dents de Kvalnir... sa 'corne' s'enfonça dans un mélange de craquements sinistres, de chaire et de râle arrachés de même. L'arme empallée dans le torax du marin dont la dernière vision d'horreur était celle du visage souriant de son boureau. Chauve1 se déplace pour flanquer Marin2 et le frappe : 11(dé) +4 +2=17 : Réussite Grand Cimeterre : 1d8+4 = 7 Marin2 tombe en formant aussitôt une marre de sang.Dans le même instant, la rixe prenait fin par la frappe de celui qui avait été encerclé et qui projeta sur l'assemblée, une éclaboussure vermeille quand son cimeterre lui ouvrit le dos à l'opposé de la frappe de son homologue. NéférisJet d'écoute de Néféris : 20(dé)-1 = 19- Vers le Sud ... Athkat ... Le guerrier était resté là, fixant l'homme à ses pieds que le soleil dur avait débarassé de ses flocons de givre et qui essayait peut-être de s'expliquer. Le guerrier avait répondu à une pulsion plus qu'à la raison... et l'homme à ses pieds n'était pas mort.- Ton rat est encore des nôtres. - Lança-t-il à Tass sans même se retourner.
" Par delà les brumes "
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lysse venait de tourner une nouvelle page de son épopée sinistre et sanglante. Une épopée inimaginable pour la plupart des esprits mortels, et inconcevable pour les plus brillants.. Kvalnhir était restée plantée dans le torse ensanglanté du marin. Le pauvre avait été là au mauvais endroit, et surtout, au mauvais moment. Peut-être avait-il une femme, et une enfant, peut être n’était-il qu’un simple tire laine attiré par l’or pour nourrir sa famille. Tourment n’en avait que faire. Un silence malsain s’installa autour de lui, mettant mal à l’aise les gens alentour, et peut être aussi les gens de son propre groupe qui purent, l’espace d’un instant, voir en lui la bête qu’il pouvait être. Pourtant, ce coup fatal n’avait rien d’extraordinaire, ni rien de glorieux. C’était simplement l’endroit, et le moment. Il avait ainsi prouvé, à l’homme assis près de la « Houle Brisée » comment on réglait un problème, vite fait, et bien fait. Cet acte pouvant être qualifié de barbare allait sans doute attirer la crainte sur leur groupe, ainsi que le respect guerrier qui leur était du, et peut être, oui peut être, leur traversée se passerait en paix. D’un geste lent, puis rapide et sec comme un coup de vent, l’homme arracha son arme des entrailles de son défunt ennemi. Son corps de bougea pas, preuve d’une certaine maîtrise de son corps, tandis que son trident gloussait de plaisir à cause des anneaux de fer. La main droite du pirate passa fugacement sur les pointes ensanglantées de la lame. Ses doigts, longs, tortueux comme ceux d’un squelette, passèrent sur ses lèvres. Sa langue goûta le sang de son ennemi.. Puis le recracha à terre.¤ Amer.. Comme un fruit pourri, trop longtemps resté au soleil, devenu gâté, et qui retombera en poussière.. ¤ Le long manteau du pirate flotta au gré du vent, tout autant que son chapeau emplumé. Son dos se contracta et se tourna lentement derrière lui, sans presque bouger ses jambes. Un regard sombre, pénétrant, fixa les deux hommes du navire. Un mince sourire se dessina sur son visage fantomatique qui malgré la distance, était tout autant visible qu’une torche au sein des ombres. Ce même sourire, espiègle et menaçant à la fois cessa, lorsque le regard courroucé se posa sur le crâne d’œuf.¤ Qu’est ce que Sans-Nom a bien pu lui trouver à celui-là.. il est presque nu et se dandine comme s’il avait des vers au cul. Hum, ça doit être un de ces eunuques comme Sans-nom, sauf que celui là n’a pas du trouver la voix de sa maîtrise ¤ Attiré comme une luciole sur le feu, son propre regard se posa sur la paume de sa main gauche. De là où étaient ses compagnons, il purent presque croire que l’homme venait de parler à sa main, d’un air interrogatif, avant que le pirate ne se tourna vers le « rat » qui traînait à terre. Sa main se contracta, puis forma un poing comme pour la faire taire.- Ravi d’avoir pu vous aider messieurs fit Tourment d’un air détaché aux deux hommes chauves
Regardant une nouvelle fois le cadavre, Ulysse se permit de mettre un genou à terre pour fouiller le corps à la recherche de quelque chose d’intéressant. Avant de se relever et de faire mine de rejoindre ses « amis », le pirate déposa deux piècettes de cuivre sur les yeux fermés du mort..
Comme un rien sans possibilités, Comme un rien mort après la mort du soleil, Comme un silence éternel, Sans avenir, Sans l'espérance même d'un avenir, Résonne intérieurement mon Tourment.
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e combat s’acheva dans un indicible fracas. Le coup que venait d’infliger Tourment a son adversaire aurait ete suffisant pour tuer un ours aux yeux de Zarathoustra. Le bruit sourd d’un corps s’effondrant sans vie ramena l’aquafondien a la realite, et la scene se troubla sensiblement. L’epopee heroique se transformait en tragedie dont le denouement ecrasait le cœur du jeune homme.
Zarathoustra venait d’entendre le genasi signifier a Tass que l’homme etait encore du monde des vivants. Et cela fit a l’ensorceleur l’effet d’un coup de couteau qu’on lui aurait plante dans le flanc. Ecarquillant grands ses yeux bleu profond, il se surprit a manquer d’air. Son visage trahissait la detresse d’un esprit qui venait tout juste de realiser ce a quoi il venait de participer.
Pivotant sur lui-meme, l’aquafondien jeta un œil hagard sur Tass se debattant dans les bras de Crane d’œuf avant de s’elancer a toute jambe vers l’homme qui gisait aux pieds de Neferis. L’homme etait mourrant mais il essayait de dire quelque chose. Ne sachant que faire, Zarathoustra dechira un morceau du vetement le recouvrant et compressa la plaie de l’homme afin de limiter ses pertes de sang. Il n’avait jamais qu’entendu narrer de telles interventions, et n’y avait bien sur jamais assiste, aussi s’employait-il a ecouter son instinct et sa propre connaissance de la souffrance afin de venir en aide au pauvre homme qui se vidait de son sang.¤ Mais qu’ai-je fait ? Savais-je seulement si cet homme nous voulait du mal ? La folie des hommes est decidement incommensurable, et je suis le pire de tous ! Honte a moi qui viens surement de mettre fin a une vie dont je ne savais rien. Que le malheur me frappe ! C’est tout ce que je merite. Mais pourquoi ? Pourquoi ? La legende doit-elle toujours etre ecrite en lettres de sang ? Surement oui, mais pas au prix de n’importe quel sang. Celui qui peut etre epargne ne doit pas venir entacher les lignes sous peine d’en occulter la grandeur. ¤ Alors que Zarathoustra tentait de panser les plaies de son patient, deux grosses larmes roulerent sur ses joues. Le reveur du songe avait fait un atterissage des plus douloureux dans le monde reel. Il reinventerait bientôt le scenario de cette rixe, mais l’heure actuelle etait a la douleur.Zarathoustra tente Premiers Secours sur le rat
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Quelle frustration pour ce petit bout de bonne femme curieuse, que de se faire tenir à l’écart d’une bonne rixe alors que ses compagnons s’amusent. Gesticulant comme un diable afin de s’échapper de l’étreinte ferme du moine, Tass n’en gardait pas moins les yeux rivés sur le combat et sur l’homme au trident. Sa combativité et sa fougue étaient impressionnante, mais elles n’étaient rien à coté de l’attitude de l’après combat, Ulysse semblait à la fois détaché de ce qu’il venait de se passer et en même temps il avait l’air d’avoir prit un plaisir perverse à planter l’homme. L’Halfeline sentit un frisson lui parcourir l’échine, mais était ce de la peur ou de l’envi ? La voix monocorde du Genasi lui disant que le rat n’était pas encore mort, la sortie de sa contemplation morbide et se remit à bouger de plus belle.
- Lâche-moi grand dadais ! Laisse-moi partir ! De toute façon c’est trop tard, ils sont tous morts, aller quoi !
Sa prise enfin relâchée ? Elle se dégagea en pestant et appelant Will par de petits noms d’oiseaux. Le combat avait été bref et concis mais d’une grande efficacité. Ulysse ne faisait pas dans la dentelle et méritait son surnom de Tourment. Il valait mieux le compter dans ses rangs.
Sa frustration déjà oubliée, elle se glissa entre les jambes du moine et se dirigea vers l’homme en sursis afin de récupérer peut être des renseignements intéressant. Zara l’avait déjà devancé et s’affairait à le soigner. L a petite Hin s’agenouilla près de l’homme et face à l’Aède, c’est là qu’elle put voir le beau ténébreux verser quelques larmes. Il n’y avait pas plus beau tableau dans l’esprit déluré, mais non moins sensible de Tass, que celui d’un homme pleurant sur le corps de son ennemi. Rapportant ses idées sur le rat, elle lui tapotait doucement les joues pour le tenir éveillé et l’empêcher ainsi de sombrer dans un sommeil sans rêves.
Et m sieur ! Vas y, parle, qu’est ce tu veux dire ? Vers le sud… Athkat… ! C’est quoi ce charabia et parle plus fort !
Comment ça, c'est à vous! Vous êtes sûr? d'accord, d'accord, pas la peine d'appeler la garde!Réputation:0.5
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