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A la poursuite d'une Ombre , Tass, Korja, Zara, Will, Nish & Néféris
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Tasshill était ravi d’avoir fait la connaissance du moine tatoué, il paraissait gentil et chaleureux, mais comme elle l’avait apprit à ses dépends, l’habit ne faisait pas le moine. Elle avait ressentit aussi de la part de Korja une certaine gène ou quelque chose comme ça qu’elle n’avait pas pu définir et qui la laissait perplexe. Malgré l’esprit en ébullition Tass ne voulais pas rater l’occasion de profiter pleinement de sa petite ballade dans les rues de la ville et en compagnie de ses nouveaux compagnons. Elle était restée si souvent seule avant de rencontrer et d’intégrer la guilde de l’Ouroboros, qu’elle était heureuse de pouvoir partager cette mission avec d’autres personnes. Il y avait tellement de choses intéressantes à voir et à toucher que l’halfeline marchait en retrait du groupe, tiraillée par l’envie de faire accidentellement tomber des objets dans son sac et les quelques rares moments de bon sens qui lui disait de ne pas trop se faire remarquer, bien que l’éclectisme du groupe était à lui seul une source de curiosité. Le groupe s’arrêta net à quelques mètres du quai ce qui força la hin à faire un petit pas chassé pour ne pas percuter celui qui la précédait et ce retrouver donc le nez dans les chausses de celui-ci.
- Eh ! Qu’est ce qui vous prend de stopper comme ça, sans rien dire ? - Korja ! Qu’est ce que tu fais, si le caillou te dit que c’est ce rafiot pourri qu’il faut prendre et bah… Prions nos dieux respectifs que ce bateau reste à flot.
Comment ça, c'est à vous! Vous êtes sûr? d'accord, d'accord, pas la peine d'appeler la garde!Réputation:0.5
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e flot intarissable de mots se succedant, se bousculant meme, au sortir de la bouche du moine filiforme le condamnait aux yeux de l’ensorceleur. Mais il savait combien ceux-la pouvaient etre abuses, meme s’il n’en faisait pas grand cas. Que l’on vive sa vie ou une illusion de vie, peu importe en realite tant que l’on vit celle qui sied a notre personne. Mais bref, les justifications et les histoires venaient avec une celerite qui surprenait Zarathoustra. De plus, Lamebleu avait omis de signaler qu’il avait suivi ses compagnons, a leur insu bien sur. Depuis le moment ou cet homme s’etait eclipse de l’auberge alors que le groupe premierement forme d’Alexan, Rosimar, Neferis et de lui-meme avait repere leur indicateur, l’arcaniste immacule, Zarathoustra le Magnifique lui-meme, ce dernier avait nourri des suspicions a son sujet. Il semblait d’une honnetete aussi clair que l’eau d’une riviere de montagne, mais il agissait en apparence en depis du bon sens. Que cet homme soit un original et l’activite cerebrale de l’aquafondien s’arreterait la, mais sinon, Crane d’œuf cachait d’autres secrets.
Le jeune homme ne trahissait le secret des autres qu’en dernier recours, et avoir suivi le groupe etait le secret de William. Il oterait finalement toute suspicion de son regard aux yeux de ses compagnons et de celui-ci afin d’etre mieux a meme de cerner l’individu. Apres tout, personne aux yeux de Zarathoustra ne pouvait se voir refuser une seconde chance. Enfin, cela allait bien sur autrement avec les dhaerow.
Tout a ces pensees l’aquafondien se dirigea vers le port aux cotes de l’elfe, observant l’effervescence de Luskan et humant avec plaisir les odeurs charriees par l’air marin. Il songeait juste aux regards se posant sur l’heteroclite groupe au sein duquel il figurait.¤ Resumons : un homme filiforme de pres de sept pieds de haut, un genasi bleu au port hautain, un elfe conduisant le groupe a l’aide d’une miserable baguette, un halfeline courrant derriere le groupe pour ne pas etre distance avec neanmoins, j’en suis certain, un sourire aux levres, une halfeline en retrait avec la bougeotte et des habits de laquets, et un homme aux traits fins, vetu par les memes atours de servant, et portant une capuche malgre le soleil de plomb… je suis bien parmi eux. ¤ Devant le vaisseau, Zarathoustra ferma les yeux, sentant cette douce brise marine effleurer ses joues, lui rappelant avec emotion un souvenir lointain. Il n’y avait pas de doute, ils etaient libres. Libres de chacun suivre leur chemin, libres de chacun se lier contre le destin, libres d’aller main dans la main, cueillir les fruits de leur lien. Ouvrant les yeux il reconnut un navire marchand. Si certains d’entre eux devaient, par leur curiosite, se compromettre, il ne fallait surtout pas que tous soient en entaches pour autant, d’où la necessite de se separer. S’eclaircissant la voix, Zarathoustra donna son sentiment a ses compagnons :- Bon… Nous allons devoir poser des questions pour ne pas foncer tete baissee face a un ennemi dont seule Tass pourrait peut-etre dessiner les contours. Voila ce qui a mon sens merite d’etre trouve : la destination du bateau, si l’homme nous echappe nous saurons ou il se dirigeait ; le type de cargaison, sachons a quels hommes nous avons a faire si nous devons appareiller ; le navire a-t-il l’habitude d’embarquer des voyageurs, ainsi nous pourrons peut-etre apprendre si un homme a embarque aujourd’hui et si a notre tour nous pourrions eventuellement le faire, et a quel prix ; et bien sur le jour et l’heure auxquels il compte mettre les voiles. Cela me parait etre un bon debut. Separons nous et recoupons nos informations. Convenons cependant de ne plus nous voir en groupe en plein milieu du port apres nos investigations de peur d’eveiller des soupcons et je propose qu’un ou deux d’entre nous surveillent les allees et venues aux environs du bateau. Korjalahann, comme tu es le seul a savoir ou est le coffret, je pense qu’il serait sage que tu restes dans le coin, mais si une idee plus pertinente habite ton esprit, je suis tout oui. Zarathoustra jeta des regards aux alentours, attendant les reactions de ses camarades. Ce garcon n’aimait pas mener mais il avait dans le sang l’ame d’un guide et il savait former les mots sortant de sa bouche avec une habilete rare, de sorte que bien souvent ceux-la etait entendus sous les meilleurs auspices.
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Le moine avait du mal à croire qu’il venait d’aligner ce nombre de mots. Il n’avait pas l’habitude d’être très bavard mais il devait bien ces explications à ses compagnons. Aussitôt l’histoire racontée, il reprit son visage de moine, sans aucune expression. Il replongea dans son mutisme quotidien et suivit la progression. Ses pensées se bousculèrent dans sa tête comme les mots avaient déboulés de sa bouche tout à l’heure.
¤Qu’est-ce qui a bien pu arriver à ce cher Rosimar? Quoi qu’il en soit, Zarathoustra semble déjà un bien meilleur dirigeant. Je dois leur prouver que je suis avec eux et que je ne les trahirai pas. Attendons une belle occasion de prouver ma valeur, un beau combat qui leur prouvera mon utilité. Toutefois, eux aussi me doivent quelques explications supplémentaires. Je ne sais même pas qui je poursuis et qu’est-ce que je poursuis, hormis que l’individu est discret comme une ombre et qu’il porte un coffre dont je ne connais même pas le contenu. Bravo Will’, te voilà bien barré! Ils devraient m’en dire un peu plus dès que j’aurai acquis leur confiance.¤
CranedOeuf se redressa de toute sa taille. Sa silhouette, même rachitique imposait. Il marchait la tête haute, à la fin du groupe. Il formait l’arrière garde et écoutait avec attention ses compagnons et surveillait son entourage sans toutefois que ça paraisse. On aurait pu le croire, à son allure, totalement dans la lune. C’est ce qui faisait sa force. Les gens accordaient trop d’importance aux apparences… Pas CranedOeuf.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Maître des Exilés
Chambre 29
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Tass et ses yeux brillants ne pouvaient rater la moindre chose sur ces quais mais rien ne lui semblait aussi remarquable que leur groupe. Ils ne pouvaient espérer passer inaperçu, c’était certain, pas tant qu’ils resteraient groupés de la sorte, Zarathoustra avait raison.
Korjalahann se satisfait d’un haussement de sourcil et d’un sourire en coin pour la Hin qui venait de traiter le navire de rafiot pourri. Un bateau somme toute classique pour un navire marchand mais en bon état et remarquablement entretenu.
- A voir la ligne de flottaison, son chargement reste à faire. L’Elfe se tenait droit, les yeux réduits à deux fentes étroites pour percevoir les détails susceptibles de répondre en partie aux questions de l’Aède. Sa merveilleuse vision devait lui permettre de percevoir le moindre détail des voiles à la proue. : - "Il n’est pas rare de voir embarquer quelques voyageurs sur ce genre d’embarcation, en fonction de la réussite ou non de certaines négociations marchandes… ou du prix que ceux-ci sont prêts à payer pour le trajet. Je resterai ici, le capitaine est un ami, vous pourrez me rejoindre quand bon vous semble dans sa cabine. Soyez-là au plus tard dans une heure pour que nous fassions le résumé de vos découvertes, ça devrait vous suffire."
L’Elfe fit un signe de la main à un matelot dont le torse nu portait les muscles sec et dessiné d’un homme fourbu au travail physique. Le lui rendant, il se saisit d’une planche dont le poids devait dépasser de loin celui de Nish tant elle était large et longue. La passerelle posée, le magicien s’engageait-il déjà et en trois pas avait-il rejoint l’homme. Il se retourna vers ses compagnons d’aventure, les saluant d’un signe de tête. - Que vos dieux vous gardent !
" Par delà les brumes "
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Will’ adressa un simple hochement de tête au magicien qui les quittait si tôt. Le moine n’avait pas prévu d’avoir une heure libre. Il n’avait rien à faire, rien à acheté et personne à voir. À moins que… Une petite idée germa tranquillement dans sa tête. De son pas souple et rapide il se mit en marche et s’eu bientôt séparé du groupe des plus bizarres. Il n’avait pas l’attention d’aller bien loin. CranedOeuf avait décidé qu’il passerait la prochaine heure sur les docks à tenter de déceler subtilement toute chose pouvant avoir un certain rapport avec l’Ombre. Il se baladerait comme n’importe quel passant tentant de dénicher un petit indice sur l’individu et sa destination, si petit soit-il. Déjà, alors qu’il ajustait son pas à celui de la foule, son regard balayait avidement les alentours à la recherche d’un mouvement suspect, d’un individu spécial ou de toute activité pas ordinaire. Si un navire quittait le port, il tenterait d’en retenir le nom. Si deux hommes parlaient à voix basse, il épierait discrètement leur conversation. Il fallait que rien n’échappe à sa vigilance. La plus petite des informations pouvait être cruciale pour leur quête. Et il comptait bien la mené à bien cette fois-ci. Il devait regagner la confiance de ses compagnons et prouver sa valeur au Cercle de l’Ouroboros. Chaque instant et chaque secondes comptaient.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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arathoustra regardait l’elfe monter a bord du bateau tout en songeant que le voleur devait egalement arpenter son ponton. Korjalahann semblait etre un allie digne de confiance mais la encore, les apparences pouvaient se reveler trompeuses aux yeux de l’imprudent. L’ensorceleur accompagna cette pensee d’un regard percant a l’egard de l’etre musculeux.
Son examen termine, il chercha le nom de l'embarcation avant de s'apercevoir que Crane d’œuf avait deja pris la poudre d’escampette. Suivant sa ligne de conduite, il ne put le suivre ou le faire suivre et admit de prendre le risque de le laisser aller seul. Il faudrait que de leurs cotes, les autres membres du groupe se rendent utiles tout en restant discrets. Se retournant vers Tass, Nish et Neferis, l’aquafondien reprit la parole. Il avait espere avoir leur opinion sur son plan, mais les evenements semblaient avoir tarri leur langue et l’ecriture de la legende ne souffrait aucun retard pour qui savait en mesurer l’importance.- Si vous le voulez bien, nous irons avec Tass faire une petite inspection de notre cote tandis que vous irez tous deux du votre. J’ai dans l’idee que vous commencez a savoir travailler tous les deux et vous ne serez pas genes par notre accoutrement de laquais lorsqu’il s’agira d’habiller la verite. Zaratoustra ne parlait jamais volontiers de mensonge. Il enjolivait ou detournait la verite, changeait de point de vue ou l’angle de vision, mais ne mentait pas.- Suivez le vent de la Fortune et que Dame Chance soit avec vous ! Tachons egalement de ne pas montrer notre interet aux memes personnes de peur d’attirer les soupcons. Nous irons parler a quelques badaux ayant pu rester dans les environs durant cette derniere heure puis nous arreterons a la premiere taverne. Le jeune homme accompagna d’un sourire un hochement de tete cense demander a Tass de l’accompagner puis, examinant les alentours, il chercha une creature a qui les apparences pretaient l’air d’avoir pu rester dans les environs la derniere heure durant. Un travailleur ? Un observateur ? Un marchand non loin des quais ?
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Maître des Exilés
Chambre 29
1 gemme
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MD Pour votre information, Tass n’a plus accès à son ordi pour une durée indéterminée … Durée de la prise de renseignement avant d’obtenir des résultats probants : 1d4 = 1h : (dans les temps)WilliamJet de Renseignements de William : 14(dé) +0 = 14 (Informations basiques) Le moine déambulait au hasard, au milieu des rares passants et autres marins. Si la cité était connue pour ne pas apprécier les étrangers, comme le désignait l’errance à laquelle il s’adonnait, il n’eut conscience d’aucun regard malveillant à son encontre … Pas plus qu’il n’eut grand succès dans sa recherche de renseignements. Peut-être manquait-il simplement de méthode pour ce genre d’activité ou le désintérêt envers lui n’était-il qu’apparent. - Ct’e raffiot ? Qu’j’sois pendu si j’sais quoi qu’ce soit ! - fut la seule réponse qu’il reçut quand il tenta de s’informer sur son compte.
Il s’apprêtait d’ailleurs à revenir bredouille quand il croisa un groupe de marins fort mécontents d’avoir à sortir de l’établissement dans lequel ils avaient trouvé ombre et boisson à profusion, et qui, lourd de quelques verres plus alcoolisés de désaltérants, parlaient fort et sans précaution : - Des p’tits gars du Sud, d’sacrés lascars … fallait les voir débarquer leurs balots d’tissus d’toutes les couleurs. - Du Calim j’suppose. Sûrement eux qui nous ont amené cette chaleur ! Et ceux-ci de pester contre une chaleur qu’ils auraient à supporter encore quand ils iraient vers le Sud, et de prier que les nuages blancs qui s’amoncelaient au loin leur apporteraient la fraîcheur d’une averse. Zarathoustra & TassAide de Tass, Renseignements : 9(dé) +3=12 : concluanteJet de Renseignements de Zarathoustra: 17(dé) +4 +2(aide) = 23L’aquafondien et l’adorable ‘Puce’ qui s’était jetée à son bras, souriante de toutes ses dents à son invitation, avaient chacun plus d’expérience que ce que la vie monacale de William avait pu lui offrir. Se renseigner sur la ‘houle brisée’ était certes plus aisé que de se renseigner au hasard de discussions dont il n’était pas évident de retrouver l’objet, cette simple précaution ajoutée au reste leur offrit beaucoup.
De la vieille dame à sa fenêtre dont ils eurent toutes les peines à se détacher tant elle prenait plaisir à partager ragots et autres informations plus ou moins farfelues à la ‘petiote’ ; un marin briquant le pont d’un navire voisin, ravi d’avoir une raison de lever la tête, de corvée pour avoir participé à une bagarre la veille remerciant l’aède pour la sollicitude dont il faisait preuve ; au brouhaha de la première taverne dans laquelle ils entrèrent profitant de l’occasion pour goutter quelques rafraîchissements, ils avaient reçu plus d’information qu’ils n’auraient pu l’espérer.
Le navire marchand en provenance du Calimshan, d’après les étoffes précieuses dont il s’était déchargé, le teint halé des matelots et le turban du Capitaine, partirait peu avant le coucher du soleil pour Athkatla. Les hommes avaient reçu temps libre pour l’après-midi pour avoir scrupuleusement respecté l’horaire prévu, sous-entendant qu’ils repartiraient sans marchandise, offrant de même l’opportunité à quelque fortuné de profiter du voyage, à la discrétion d’un des hommes resté à bord.
Par bribe et sans qu’aucun autre que Tass ne puisse faire un lien entre cette information et leur affaire, ils apprirent qu’un homme avait déjà embarqué. Un personnage ‘sinistre’, au ‘sourire mauvais’, qui devait ‘avoir bien chaud dans son habit noir’ et qui ‘risquait des ennuis avec un habit qu’on aurait pu lui écrire voleur sur le front qu’ça aurait fait pareil’. Nish & NéférisAide de Néféris, Renseignements : 8(dé) -2 = 6 : échecJet de Renseignements de Nish: 4(dé) +5 = 9 Les deux derniers compères n’eurent aucunement cette chance. Ils entendirent parler d’une caravane ayant quitté la ville de nuit et d’un bateau parti à la recherche d’un île aux trésors quelque part au sud, d’un pirate dont le seul regard vous glaçait le sang et qui devait être l’engeance d’un démon, mais rien qu’ils puissent lier à leur affaire. Vous n’aviez qu’une heure, je vous passe les dialogues avec les différents intervenants. Une fois votre compte-rendu fait (si vous choisissez de le faire et de respecter le rendez-vous), vous pourrez toujours revoir l’un ou l’autre pour en savoir plus. (si vous considérez qu’il y a plus à en savoir)
" Par delà les brumes "
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e duo que formaient Tass et l’ensorceleur avait de nouveau fonctionne a merveille. Apres l’escapade aerienne, ils etaient venus a bout d’une toute autre epreuve, certainement plus subtile mais bien moins flamboyante. Avant d’arriver face a la Houle Brisee, Zarathoustra songeait a l’homme vetu de noir qui ne pouvait etre que leur voleur. Il serait aise de le reperer au milieu des marins, mais le neutraliser s’avererait etre une autre paire de manches et l’esprit de l’aquafondien voguait sur les flots des eventualites.¤ Faire croire a l’escorte d’un marchand joue par Nish ? Celle-ci serait constituee par deux gardes du corps nommes Neferis et Lamebleu et de deux laquais aux noms de Tass et de Zarathoustra. Y aller sans habiller la verite ? On pourrait compromettre Korjalahann ou au contraire nous compromettre si le voleur a deja decouvert son identite. Il n’y a pas vraiment de raison pour cela mais la raison n’a pas toujours affaire avec la realite… et d’un autre cote l’elfe aura surement prevenu de notre arrivee. Oui faisons simple, bien que cela ne me rejouisse pas, mais bifurquons sur une autre possibilite si l’improvisation l’oblige. ¤ Puis une voix qui s’etait tue lors des deux dernieres heures resonna dans l’esprit de l’Aede :
¤ Je serais la pour intimider les larbins si la situation l’exigeait… et sinon, pense a dire a la gamine qui t’accompagne qu’elle peut tout faire capoter ! ¤
C’etait desormais evident dans l’esprit du jeune homme : le voleur pourrait reconnaître sa victime et se mefier. Tass serait egalement la seule a pouvoir eventuellement le reconnaître avec certitude, mais un homme tout de noir vetu avec un accent des environs de la Cite des Splendeurs sur un bateau venant du Calimsham etait semblable a un pied de tomate dans un champs de ble selon Zarathoustra. Il restait juste a trouver ou se terrait le pied de tomate. L’homme a la verve eclatante s’adressa a Tass, comme si la chose avait une maigre importance. Il la savait courageuse mais il ne voulait pas qu’elle s’inquiete, avoir ete petrifiee devait avoir ete une experience impressionnante et meme terrifiante.- Lorsque nous irons sur la Houle Brisee, evite de montrer ta frimousse au grand mechant… je ne vais pas t’expliquer comment faire, j’imagine que tu as beaucoup a m’apprendre dans ce domaine. Nous voila arrives… puis regardant la mer, j’irai bien faire un petit plongeon moi… mais ca attendra un peu. En effet, Zarathoustra n’avait qu’une envie, emmener avec lui le voleur par le fond, et l’y maintenir jusqu'à ce qu’il perde connaissance, mais il n’hesiterait pas a lui faire subir le meme sort qu’au ripailleur des egouts s’il le fallait.
Enfin face au navire, le jeune homme attendit les autres et n’attendit pas leurs decouvertes avant d’enoncer succintement les leurs :- Le navire quittera le port au coucher du soleil pour Athkatla sans marchandise, son equipage vient du Calimsham mais est en permission jusqu'à l’heure dite et notre homme, tout de noir vetu et parlant avec un accent du Nord, a selon toute vraisemblance embarque. Si vous avez des choses a ajouter, allez-y, sinon allons de ce pas retrouver ce qui depuis ce matin nous fuit. Et mefiez vous de sa baguette comme d’un drow !
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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William ne s’arrêta pas plus longtemps qu’il le fallait pour entendre la petite conversation des badauds. Les informations qu’il avait pu recueillir ne serrait sans doute pas très utile au groupe mais c’était déjà un petit pas vers l’avant. Il avait perdu beaucoup de temps à chercher des informations au mauvais endroit et à la mauvaise manière. Il fallait qu’il s’avoue ne pas être très bon, il ne connaissait pas la vie de rue, ni ses habitants. Ses enseignements monastiques et ses voyages ruraux ne l’avaient pas aidé. Le renseignement n’était donc pas son point fort. Il était déjà fier d’avoir pu surprendre ces quelques bribes. Déjà le temps qui lui avait été alloué s’achevait. Il devait retourner aux docks rejoindre le groupe. Il se mit en route et arriva un peu après Zarathoustra l’ensorceleur. Celui-ci était déjà entrain d’expliquer ses découvertes. Découvertes, qui furent très intéressantes et enrichissantes. Ainsi la conversation qu’il avait surprise confirmait les dires de l’aède. Il devait donc se tenir prêt pour une arrestation en règle. En somme probablement une belle bataille haute en faits d’arme. Le moine écouta avec attention puis ajouta :
-Faits intéressant, j’ai surpris une conversation de marins qui confirme absolument vos renseignements. Communiquez-moi vos directions et je tenterai de les accomplir du mieux que je le pourrai.
CranedOeuf se refit discret dans la conversation et laissa les autres communiquer leurs renseignements et autres faits. Il était tout ouïe.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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es derniers mots de Lamebleu resonnaient dans la tete de Zarathoustra d’un son qui l’irrita profondement, qui le fit douter meme. « Communiquez moi vos directions… », et a bien y reflechir l’ensorceleur faisait cela depuis quelque temps, il s’etait adjuge les renes de l’operation non a la maniere d’un despote comme voulait le faire Rosimar certes, mais sans qu’il s’en apercoive neanmoins. Enfin, sans qu’il ne prenne la peine de s’en apercevoir car la chose etait evidente. Au debut de l’aventure, il n’avait que fait valoir son point de vue puis peu a peu, celui-ci etant valorise par sa pertinence ou son ingeniosite, il avait monopolise le temps de parole. Celui qui controlait le temps de parole etait maitre des evenements et le seul a meme de changer les choses en politique, mais le jeune homme abhorrait l’idee mesquine consistant a faire penetrer insidieusement ses pensees dans le cerveau d’autrui afin de le controler d’une facon ou d’une autre.
L’ensorceleur, ne pouvant prevenir une moue deformant sa bouche de facon singuliere, devisagea tour a tour les membres du groupe avant de prendre la parole fort ceremonieusement :- Mes amis, permettez moi de clarifier un point avant de remettre nos vies dans les mains de Tymora : je ne suis pas un dirigeant, et je me m’excuse si mon paraître vous a fait penser l’inverse. Relevant la tete apres ces quelques mots prononces, une fois n’est pas coutume, la tete baissee, l’aquafondien eclaira son visage et ouvrit ses bras, comme si toute sa bonhomie l’avait conquis a nouveau :- Je n’ai pas le monopole des idees et mes propositions ne doivent pas etre prises pour des directives. Lorsque vous me suivez, j’espere que c’est parce-que vous avez bien muri mon projet, et non car suivre est l’acte le plus simple. Car croyez moi bien, cela peut s’averer fort dangereux. Le silence de Nish et Neferis avait ete des plus eloquents en ce qui concernait leurs trouvailles. De toute facon, les informations de William, venant corroborer celles de l’homme a la verve enjouee, poussait ce dernier a les considerer comme exactes et a agir.- Nous n’avons de toute facon pour l’instant pas le choix : allons voir le gorille et voyons si l’elfe a annonce notre arrivee. Sinon nous aviserons. A ces mots Zarathoustra fit un clin d’œil a la petite troupe et se dirigea vers ledit gorille avant de l’apprehender avec le ton respectueux de celui qui a l’habitude d’etre commande :- Bonjour messire, vous avez tout a l’heure laisse passer un elfe qui a surement du vous annoncer notre arrivee.
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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