Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Njuna
écrit le : Samedi 02 Décembre 2006 à 15h08 par Joinon
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xact, voilà pour Loyal Neutre:

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Loyal neutre ou “ juge ”. Un personnage loyal neutre agit comme la loi, la tradition ou son code de conduite personnel le lui dictent. L’ordre et l’organisation sont vitaux pour lui. Il se peut qu’il suive un code constitué de ses propres règles, ou qu’il pense que l’ordre est nécessaire pour tous (auquel cas il est favorable à un gouvernement fort et organisé). Ambre, une moine obéissant à une discipline très stricte sans se laisser ni émouvoir par les gens en difficulté ni séduire par le Mal, est loyale neutre.
Cet alignement est le meilleur qui soit, car il signifie que l’on est fiable et honorable, sans pour autant être fanatique.



Malheureux le royaume qui n'a pas de héros.
 
 
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écrit le : Samedi 02 Décembre 2006 à 16h09 par Korel Bellesoif
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Sommelier
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erci à toi chère aventurière.

Tu es la première à signaler cette erreur et je te remercie énormément !

On va y remédier !



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écrit le : Samedi 02 Décembre 2006 à 17h16 par Njuna
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Aventurière
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'ai finis !
Comme je trouve difficile de lire sur la fiche... je le met là, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.
[Je crois, mais ne suis pas certain d'avoir achevé ma fiche... : / ]

Voilà le background, tel qu'on peut le prendre sur la première page du sujet.
[Si vous avez des critiques, voyez des faits ne concordant pas ou autre, prévenez moi... je suis assez débutant dans cet univers de jeu de rôle, et quand je m'emballe, j'écris des trucs ayant peut-être pas tout leurs sens^^]

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Background :

Bercée par le doux bruissement de tristes feuilles jaunies par l’automne, s’entrechoquant sous le joug d’un vent capricieux, elle observait. Alanguie dans un petit creux moussu, la tête rejetée en arrière, ses yeux glissaient fréquemment sur les fluets animaux peuplant les bois. Il était bientôt l’heure, alors qu’elle aurait tout donné pour être aussi libre que le libertin oisillon s’ébattant dans son nid, bientôt lui, percerait le ciel, sifflant comme la bise… alors qu’elle, serait encore ici… L’écho de puissantes cloches de cuivres parvint à ses oreilles, affolée, la fillette se releva en catastrophe, jetant regards épars et éperdus dans toutes directions, elle allait encore être en retard. Les mots durs dont l’abreuvait son maître à chaque fois qu’elle se faisait attendre, claquèrent en sa mémoire, la poussant à la course, usant ses souliers sur le sentier escarpé serpentant dans les bois. Ses jambes s’égratignèrent en affrontant les buissons touffus et épineux se faisant nombre dans la forêt, elle glissa à de nombreuses reprises sur la boue du chemin. Essoufflée, les jambes brassant de minces filets sanguinolents, se porta enfin à sa vue le coutumier spectacle. Des dizaines de personnes, la dépassant tous d’une bonne tête, rentraient avec ordre dans l’édifice de marbre blanc, sous les sonores et persistants tintements du clocher. Epoussetant son habit monacal, elle se hâta de rejoindre la ligne, sous la pluie habituelle de regards désapprobateur de ses aînés. L’astre du jour était haut et puissant dans le ciel, nourrissant les champs disposés non loin du bâtiment de sa lumière, frappant sans clémence les longues rangées de novices pénétrant avec lenteur au sein du monastère. Guidés dans la salle commune par un vieil homme a la fournie barbe grise, les novices déjeunèrent en silence, le maigre repas offert par la grâce des terres cultivées avec l’ardeur de chaque jour. Avisant la présence de la fillette en fin de colonne, le responsable lui glissa faiblement à l’oreille, quelques mots froids, qu’il ne manquait jamais de lui adresser. « Tu viendra me voir après le repas… Njuna. » Baissant la tête, elle avala son repas en silence, se préparant à une énième réprimande, qui ne tarda à venir après la rituelle prière. Que faisait-elle encore dans la forêt ? N’avait-elle donc cure de ses devoirs envers l’Ordre ? Désirait-elle vraiment être expulsée ?
Les faibles excuses n’y changèrent rien, et elle regagna le dortoir avec un triste silence.

C’était l’habituel quotidien de Njuna Lilianua, fille de braves et pauvres paysans, n’ayant eu autres recours que de se séparer de la cadette de la famille… les bouches à nourrir se faisant trop présentes, et les fils de la maisonnée sans doute plus utiles aux travaux que ne le serait une future femme. De toute sa jeunesse, et encore à présent en son for intérieur, elle n’avait jamais acceptée, d’être ainsi coupée des siens pour prétextes puérils. Les récoltes étaient plus que suffisantes pour assurer une famille ne comptant que quatre ou cinq membres, et sans un désir d’expansion et gains croissant dans le cœur du père, elle vivrait encore là-bas. Dans la petite chaumière aux murs bruns, d’où s’élevait une simple et agréable odeur de brouet dès le levé, où bonne humeur et chaleur était de mise et omniprésente, aussi bien lors du labeur que des périodes propices à la détente. Peut-être serait-elle déjà mariée ? Peut-être aurait-elle vue ses frères se mariés… ? Elle n’en savait… absolument rien, et le regrettait grandement.

Les jours passèrent, durs, les années aussi, tristes. La petite grandissait, les réprimandes se faisaient moins courantes et l’enseignement plus assidu. Alors qu’évoluait son âge, elle fut tout d’abord assignée à l’assistance de moines plus aguerris par l’expérience, occupation plus semblable à un quelconque état de servitude qu’autre chose. Puis les champs l’appelèrent, le travail afin de nourrir les moines, sous un soleil flamboyant frappant et marquant sa peau d’albâtre, la brûlant bien souvent au début, jusqu’à la cuivrer avec légèreté au fil du temps. A dix-sept ans, Njuna était l’archétype même de la typique paysanne, ses longs cheveux d’ébènes noués contre son dos, un léger-couvre chef tissé de paille la protégeant du soleil, les vêtements amples et légers propres aux ordres monastiques, lui allant comme les tenues simples et dégagées que l’on faisait porter aux filles de la campagne. Restait ses yeux vert, peu coutumier dans l’ethnie, sans pour autant être une tare, lui donnant un petit air particulier au sein d’un groupuscule aux pupilles tristement peintes de noir. Les premiers travaux lui étant quémandés, en tant que moine du culte de Helm, lui donnèrent bien du soucis, les concepts abstraits et brumeux de bien et de mal ou de justice et désordre, sonnant douloureusement à ses oreilles. Fallait-il être juste sans être bonne ? Ou n’être mauvaise sans être pour autant de l’autre côté de cette lourde lame du bien et du mal ? Les maux de tête allaient croissant, mais elle tint bon. Avec ferme discipline, le dogme fut intégré, et quelques années plus tard encore, l’enseignement au sein du culte, était achevé.

Vint le temps de partir, la jeunesse encore présente, bien que le caractère en balance entre adulte et enfance, présent dans un balluchon vulgaire, de quoi tenir jusqu’au prochain village, une mince flûte d’oiseau en guise d’effets personnels, récupérée lors du jour de bonté de son supérieur, ainsi que vingt courtes années d’expérience au sein d’un ordre monastique. Ce fut, une simple catastrophe. Mensonges, artifices, tromperies, actes sournois et cruels, la jeune femme, une année entière, fut broyée par le flot d’émotion négative résultant de ses pérégrinations. Les actes paraissent juste au prime abords, le sont-ils sous tous les angles ? Non, l’aide apportée à son prochain, nuisait toujours à autre personnes, cupidité, pouvoir, désir… mus par sentiments négatifs, tristes états d’âmes et d’être… les gens, ne voulaient pas être aidés. Du moins es-ce ce qui se dégagea de sa première année, mais l’abandon n’était pas une option. Son jugement s’affina, au cours du temps, devint plus aigu, plus perçant, même si restait et resterait toujours à l’égard de ce qui paraissait empreint de justice, une naïveté infantile et probablement incurable. La fermeté se fit présente dans son caractère, la rudesse aussi, le dogme de Helm, façonna ses idées, ses principes, les consolidèrent.
Vingt années passées à apprendre, deux à mettre en pratique. Son expérience de la vie, réelle, courte et passionnée, ne s’éveillait que lors de songe, où elle pouvait se voir, vivant paisiblement… l’amour à porté de main… un rêve bien peu accessible, au vu de ses présentes dispositions mentales. Elle retrouvait ses périodes d’errances, au cœur des bois, si plaisant qu’il lui était de partager quelques instants en présence végétale et animale, loin de l’âme humaine. Ses yeux observaient le doux bruissement des feuilles jaunies par l’automne, s’entrechoquant sous le joug de la malicieuse et ferme bise matinale, les oiseaux au plumage sombre fendant l’azur du ciel… Elle observait, et rêvait, à elle, au monde, et à ses jeunes années.



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J'espère que ça ira, j'écris pas souvent pour des personnages féminins, je sais pas trop ce qu'on peut en penser : /
[Je passe mes textes à word, mais c'est souvent pas suffisant^^ donc si c'est pas terrible orthographiquement...
Mea culpa]



« Eyh… mais 'faut pas faire ça ! »
 
 
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écrit le : Dimanche 03 Décembre 2006 à 11h17 par Boddynock
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Gardien du Registre
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out ceci me semble correct Njuna, il faut juste qu'on te change ton nom.

Si tu veux faciliter la tâche à nos MJs. Rajoute ceci au niveau de la description de ton attaque au corps à corps 1, par exemple.

(combat à mains nues, 1d6+1, 19-20 x2)

L'un de nos cher maîtres viendra te voir bientôt. Tu pourras ensuite prouver ta valeur aux yeux de Tyr, le Dieu Manchot.

Que Tymora te sourie, et bon voyage.



 
 
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écrit le : Dimanche 03 Décembre 2006 à 12h24 par Ţhųnđer Jaċk
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Maître des Intrigues
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L’ombre des Rêves récurrents s’avança vers la mortelle, et frappa son front de son noir bâton. Un flash obscur envahit la jeune moniale, et elle su qu’un désir venait de se réaliser.

- Ton âme se voit imprimée de ta nouvelle identité, Njuna. Désormais, va vers ton Destin et accomplie ce pourquoi tu es venue en ce lieu, et sois à la hauteur de nos espérances..

La boule de cristal que le Liseur de Rêves tenait dans son autre main s’obscurcit de brumes oniriques, et dévoila un court instant une immense porte noire qui venait de s’ouvrir. Njuna reconnut la fosse au Sous-sol, et c’est là-bas qu’elle devait se rendre à présent.



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