Para bellum

Orlpar releva la tête brusquemment comme interloqué par la nouvelle.
Il finit as bouchée précipitamment puis dit sans réserves:

- Mais... Nable ? Pourtant il a été sondé non ? Si je m'en souviens, c'était il y a une semaine... Comment aurait-il fait ?
Futentrailles, le bâtard... sa foutue tête de rufiat m'en disait déjà long mais là, c'est l'ponpon.

Il reprit de la nourriture dans sa bouche comme pour clore son intervention.

La maréchal laissa un silence, puis continua:

- Effectivement mais... nous n'en somme pas sûrs, enfin...

Il diminua une fois encore sa sonorité:

- Je l'ai entendu maugréer dans sa chambre, seul et.. ma foi, que Mystra me protège; mais il parlait à quelqu'un à propos de ce Marius. Et ce n'est pas finit, le Cardinal serait de mèche avec lui...

Le Maréchal n'était pas exempt de sècheresse bucale, il prit une gorgée de vin...:

- Toujours est-il que le Cardinal est plus accessible que le Ministre des économies de la cité des Splendeurs, vous devriez commencer par là. Tant que vous restez dans la cité, je vous offrierai mon aide mais lorsque vous en sortirez, il ne faudra compter que sur vous et votre bravoure...

A ce moment là, un homme mi-femme mi-homme fit irruption dans la pièce, il était vêtu d'une tunique multicolore et ses cheveux platines lui tombaient devant le visage: impossible de déterminer son sexe...
Le Maréchal sourit:

- Ah, mes amis, voici le fou. Il est là pour nous distraire, c'est moi qui l'est mendaté, ce repas n'est pas de toute gaieté, n'est-ce pas ?

Le fou l'interrompit:

- Il est vrai que votre compagnie laisse à désirer mon bon sire... Laissez moi vous ébaudir mes seigneurs ! Par moults réparties espiègles et joyeuses calambredaines !

Cet espèce de gai luron commença son spectacle par quelques chansons payardes pour enchaîner sur des récits visants d'un point subjectif la haute société. Ceux-ci si bien éxécutés qu'il était impossible de lui repprocher quoique ce soit.

Le repas se clotura sur des cabrioles et des jonglages intempestifs.
Après les salutations de rigueur, le Maréchal disposa, ne laissant dans la pièce que les aventuriers, le fou et Orlpar - traître ou pas, Eauprofonde ne semblait lui en vouloir...

yrm se leva, suspicieux et dit...

A celui ou celle qui nous représente auprès du maréchal, je lui dit; premièrement , étant donné que deux d'entre nous travaille a l'honneur et moi à l'or, je propose que leurs parts d'acompte soit équitablement versé a ceux et celle, qui comme moi travaille à l'or et à savoir quand allons nous avoir notre acompte.
Deuxièmement, Il nous faut un mandat qui va nous donner droit à une investigation en règle et ce, auprès de toute la population d'Eauprofonde, ministre comprit, non pas pour en abuser mais bien pour avoir l'autorité et le droit de poser les questions voulut et ce à chacun d'entre nous.
Troisièmement, je veut que tous ici présent ne soit en aucun cas tenu responsable des morts qui tomberons lors de notre enquêtes, car il en aura et ce, peut être même parmi nous.
Quatrièmement, je veut savoir si se fou sera avec nous ou pas, je n'ai aucune confiance envers eux et encore moins lui.

Ceci dit, j'attend d'être secondé.

Il reprit sa place et vérifia de façon psychologique l'ensemble des présents.

"Héhéhé !...voilà. Monsieur Premier veut être secondé, hein ?!", se disait Glër.
"Bah, au fond, c' est pas si mal. Il prend des décisions, il tire une tronche de professionnel...c' est les miliciens qui vont rigoler quand ils vont me voir en inspecteur Royal....", continua-t-il en lui-même.

Il fit à Zyrm un sourire soumis et impressionné et dit de son ton le plus servile, dont il ne parvenait cependant pas à ôter une petite trace d' amusement :

- Voilà un type qui a des bonnes idées ! J' l' approuve entièrement, surtout pour l' or. Et bien sûr, le mandat, les questions, bernique, macache et tout l' toutim. Super.

Le nain gratta sa tête dégarnie, puis son menton façon papier de verre. Le fou, il le connaissait un peu....et il se savait connu par le fou.
Les bouffons sont des créatures étranges, ils savent bien des choses sous leurs grimaces et leurs traits d' esprit....alors imaginez ce que cette créature filiforme et dansante, aux yeux blancs et aux doigts longs et joueurs, lui inspirait.

- Pour....ben m'sieur ou m'zelle, j' sais pas, euh...

Il chercha ses mots, s' empêtra de façon plaisante sous le regard intimidant du matassin et termina :

- Glër ne s'prononce pas. Voilà.

d'un regard toujours absent et vide, elle dit

Pourrions nous en savoir plus sur ce Marius que nous recherchons.. Il me semble avoir deja entendu ce nom quelque part..

Est-ce normal ??

Elle reflechit quelques secondes avant d'ajouter d'un ton sur

Oui je pense que tout ce que Zyrm demande nous sera nécessaire..

bien qu'elle ne se souvenait pas de la moitie du sens de ces mots et qu'elle ne comprenait pas encore tout a fait sa quete, elle etait sure que cela pourrait l'aider..

Elle arreta de parler, posa sa tête contre le dossier, et se laissa aller a quelques reveries..

Elle eut a nouveau ses flashs.. lorsqu'elle repris conscience, elle était a terre; trempée de sueur..

Elle se releva et se rassit, mal a l'aise devant le regard bizard de ses compagnons..

Elle leur sourit maladroitement


excusez moi.. j'ai du m'assoupir et glisser de ma chaise..



Si cela ne convient pas M'sieur MJ, dit le, j'edite...


Elle reprit ses couverts et se remit a manger..

Entre deux bouchées, elle prononca

POur l'Or, il pourrait aussi m'interresser...

Un léger sourire apparut sur les lèvres de la guerrière. Elle observa Zyrm d'un air légèrement amusé.

Et qu'est-ce qui vous fait croire monsieur, que nous allons vous céder l'or qui nous reviens? Peut-être aurai-je poursuivit ce Marius même sans argent, mais pourquoi refuserai-je un avantage?

Elle se tourna vers le Paladin qui avait mentionné le fait de ne point avoir besoin d'argent.

Et vous? Êtes vous si riche que l'or vous laisse indifférent?

Elle les regarda tous un peu déconcertée.

Vous pensez qu'ils nous ont demander de faire leur sale boulot et qu'ils vont nous donner le droit de le faire officiellement? D'après moi, si nous tombons entre les mains de la loi... ils ne seront plus là...

Orlpar discutait avec le fou puis, aux remarques de Zyrm se retourna:

- Hum... c'est moi-même qui vous r'présente auprès du Maréchal. A l'entendre, il en était extrêmement fier. Eauprofonde à des problèmes question argent en ce moment, j'pense que la part de ceux qui la r'fuse restera dans les caisses aquafondiennes. Il sourit d'une manière pour le moins cynique.

Pour votre mandat bonhomme... à quoi peut bien vous servir une perquisition qui n'a aucun fondement ? Mis à part à faire rigoler les criminels, je ne vois pas... N'oubliez pas qu'vous êtes là pour découvrir ce qu'i s'passe hein.

Enfin, pour vous prévenir des futurs trépas, je vous propose une solution, évitez-les. Le Maréchal vous a dit qu'un ministre aquafondien était impliqué, si vous obtenez c'que vous dites, il sera mis au courant aussi vite qu'une carotte ne s'fait éplucher. Ce qui s'rait facheux, hum ?

Il regarda le fou, se demandant pourquoi Zyrm ne l'aimait pas.

- Vous en faites pas, lui, il est là qu'pour faire des galipettes et distraire la cour.

La barde réfléchissait en silence. Un ministre, un cardinal...beaucoup d'intrigues en perspective. Si ce Marius avait autant de relation, il faudrait traiter l'affaire en douceur et discrétion.

"Si le Maréchal intervient directement dans cette affaire, les choses se compliqueraient. Une investiguation officelle suposerait que le machéral ait à répondre des accusations qu'il porte... et si en plus il n'y a pas de preuves tangibles. Et le dénommé Marius serait vite mis au courant de notre enquête. En plus un retrait subite dans les caisses de la cité...paraitrait suspect surtout pour un ministre de l'économie.
Le mieux serait que cette affaire demeure non officielle, et que Dame Tymora nous preserve de ...toute exposition. Un mandat serait la dernière chose à exhiber. Enfin ma foie ce n'est que mon avis." Dit elle d'une voix légère.

Elle se mit à observer avec un sourire les cabrioles du fou.

Briagenn se leva, semblant légèrement ennuyé par toute cette ambiance dont il n'était pas familier

Il me semble nécessaire d'éclaircir certains points car je trouve, mes amis, que beaucoup ici tirent des conclusions trop rapide.

En ce qui concerne ma récompense, elle ne m'intéresse pas personnellement. En ce qui concerne sa distribution, croyez bien qu'elle ne restera ni dans les caisses de politiciens douteux ni dans les poches d'avides aventuriers. Celle-ci sera entièrement destiné à mon Eglise.

Ensuite, je tiens à vous dire Monsieur.. comment déjà ? ...

s'adressant à Zyrm

Monsieur Zyrm, que je n'apprécie aucune des propositions que vous ayez citées.

En ce qui concerne le partage des gains, la chose est maintenant claire.

En ce qui concerne le mandat, je suis complètement d'accord avec la demoiselle.

Désignant d'un mouvement de la tête Kaithlyn.

Il semble plus importun de faire cette enquête sous couvert d'anonymat sans quoi, les principaux intéressés seront vite mis au courant, ce qui pourrait nous valoir de ne pas récolter toutes les informations que nous aurions d'une manière plus discrète.

Et en ce qui concerne votre "secondement", je vous prie de croire que votre place, malgré tout le respect que je vous dois, n'est certainement pas à la tête d'un groupe.

Vous m'avez l'air, sous vos airs mystérieux et quelque peu arrogants, d'un de ces magiciens qui pensent pouvoir tout diriger.

Si tel est le cas, sachez que le commandement est réservé au juste et qu'en aucun cas, je ne le serais par une personne aussi avide.

Ceci étant, vous semblez avoir trouvé votre second. Restez ensemble, je crois que vous faites la paire.

Il se rassit d'une manière ferme, semblant énervé par tant de vices.

En effet, s'il est une chose dont Briagenn ne pouvait supporter, c'était ces gens qui pensaient que le commandement étaient une affaire de plaisir. Mais le commandement s'apprend. Si son mentor était là, il saurait ce qu'est un commandant...

Puis il regarda son homologue, puis Kathlyn, comme pour avoir des échos de ce qu'il venait de déclarer.

Kerien avait ecouté distraitement les uns et les autres parlaient. Elle s'ennuyait ferme et l'odeur noauséabonde que degageait le nain en plus de sa laideur commencait à l'indisposer. Mais à priori elle était la seule à le voir. Elle haussa les épaules et elle écouta attentivement le paladin. Elle le trouvait amusant, et le rouge aux joues lui allait bien. Il était plutôt mignon. Certainement que ce fameux Zyrm allait s'enerver ou alors il ferait comme tout bon mage, il prendrait la question posément. Elle se mit à rire toute seule, discrétement, un simple gloussement. Puis voyant que la conversation durerait longtemps, elle en profita pour manger tout son saoul, tout en cotinuant de trainer un oreille distraite sur l'assemblée et le fou