۝ Auberge du griffon d'or ۝, Suite d'une longue traversée

Nécomus était arrivé au port et s'était calé non loin de Xan, le fameux pirate. Un peu plus tard, il vit Jalyne arrivé et s'installer à coté d'eux. Le Demi-elfe restait tranquille. Il fixait la genasis en pensant :

¤Cette demoiselle ne semblait pas très bien tout à l'heure, j'espere que sa santé n'est pas fragile sinon il faudra reboubler de vigillance et être beaucoup plus attentioné aupré d'elle.¤

"Pardonné ma question si elle vous semble déplacé, mais aurriez vous de problème de santé ?" dit Nécromus sans retenue. "J'ai vu que vous n'étiez pas à l'aise tout à l'heure et je ne voulais pas vous ennuyer avec ça, mais vous eveillez chez moi une certaine curiosité et je ne peut me concentrer sur ce que j'ai à faire si je me pose des questions, de plus si nous pouvons faire quelque chose pour vous aider je pense que cela vous serez profitable."

Nécromus arreta de regardait la genasis car il savait que son regard claire et intense comme le bleu des glaciers était parfois le vent des mois d'hiver, glacial et hypnotic.

Arek resta étonné par la lettre de Valas. Même si il ne savait pas lire, la première lecture de Mussel avait suffit pour qu’il comprenne. Valas avait l’air relativement jeune et de plus les voies de la magie étaient complètement incompréhensibles pour lui.

- Peu être que la magie a appelé Valas vers une autre voie. Lorsqu’il était avec nous il avait l’air relativement distant. Je pense que nous ne devrions pas nous inquiéter pour lui, peu être que nous le reverrons un jour.

Arek regarda Jalyne s’éloigné vers le port. Il ne se faisait aucuns soucis pour elle.

- Ne te fait pas de bile Mussel, Jalyne est assez grande pour se débrouiller toute seule. Même si je ne fais pas encore confiance en nos deux compagnons, je fais entièrement confiance en Jalyne et je suis sur que c’est une combattante bien plus coriace que l’on ne le pense.
Bien Mussel allons y, voyons ce que les magasins de cette cité ont pour nous. On retrouvera les autres chez Jebeddo. Je voulais aussi te remercier pour tout à l’heure au sujet de la lettre, il est vrai que je ne sais lire mais peu être pourrais tu m’apprendre tout au long du voyage.

Arek suivi donc Mussel à travers la ville afin de trouver son bonheur. Arek était en quête d’une dague et d’une pierre a aiguiser afin de compléter son matériel.
Arek n’était pas habitué à une si grande ville. Le nombre des commerçants étaient bien plus important que ce qu’il avait pu connaitre. Et l’activité des rues dépassait son imagination.

utant pour les petites jambes de l’halfelin que pour l'homme, la ville semblait immense. Et encore plus qu’au premier abord. Hésitant à héler les villageois, le vaillant essayait de faire confiance à son instinct et à sa vision.

Mussel n’avait pas manquer de dire à Arek qu’il serait ravi de lui apprendre à lire mais qu’il n’était peut être pas le plus malin pour ça. La patience serait de rigueur. Il espérait que l’homme du Val de Bise resterait calme pendant les éventuelles futures leçons. Les personnes de son genre n’étaient généralement pas prés à passer trop de temps à une même tâche. Il ne manqua pas de lui dire que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture était une chose loin d’être aisée.

Tout en expliquant au barbare quelques notions sur la lecture, le hin essayait de guider Arek à travers une ville qui ne connaissait pas. A force de tourner en rond il prit son courage à deux mains et interpella un passant. Des excuses puis il entra dans le vif du sujet. L’homme fut plutôt sympathique et ne quémanda pas pour son service rendu. Ils prirent la direction indiquée par l’habitant de Padhiver.

Peut de temps après, les deux compagnons arrivèrent à destination.

- Voilà nous sommes à l’endroit qu‘on nous a indiqué. C’est peut être le quartier marchand au vus des multiples echoppes. Tu penses que le bazar de Jeb’ est dans le coin ?

Nous nous renseignerons au fur et à mesure des achats ! C’est parti ! N’oublions pas de mentionner le nom du gnome, peut être auront nous quelques avantages, mais fait attention à qui on en parle, peut être qu’il n’est pas forcement bien vu de tout le monde. Qui sait ?

Et les deux hommes rentrèrent dans l’une des boutiques à la recherche de leur nouvel équipement et peut être de Jebeddo.

Arek suivi donc Mussel dans les méandres de la citée de Padhiver.
Lorsque Mussel commença à lui expliquer les rudiments de la lecture, Arek senti monter en lui un horrible mal de crane, comme si une massue s’était abattue sur sa tête. Mais il n’en fit rien paraitre afin de ne pas vexer le Hin qui faisait preuve d’une incommensurable gentillesse envers lui.
C’est après que Mussel ait demandé sa route à un passant qu’ils trouvèrent enfin le quartier marchand. Et après avoir visité plusieurs armureries, ils finirent par trouver ce qui leur manquait. Mussel jeta son dévolu sur une arbalète lourde. Arek était peu familier de ce genre d’arme, il préférait les armes de contact, car pour lui seul le combat au corps à corps était digne. Arek pour sa part acheta la dague qui lui manquait ainsi qu’une pierre pour aiguiser ses armes.

- Hey bien Mussel, on a enfin fini par trouver notre bonheur, nous voila paré pour rejoindre Jebeddo et attendre la caravane.

Une fois que Mussel et Arek eurent fini leurs emplettes, ils prirent le chemin du commerce de Jebeddo afin d’attendre ou de rejoindre le reste du groupe. Arek espérait que la caravane ne serait pas en retard et que la route vers Eauprofonde soit animée.

C’est avec un air de déception et d’ennui toujours affiché sur son visage que la génasi tourna la tête en entendant la voix du demi-elfe s’adresser à elle, et sans la moindre gène. Elle le regarda un instant avec un léger mépris. Elle ne savait pas ce qu’il faisait pour gagner sa vie, mais pour traîner dans les bars et se saouler comme elle l’avait vu la veille au soir, cela ne devait guère être reluisant. Et il se permettait de remettre en cause sa santé après ça !
Cela ajouté à sa déception face à la mer, elle fut sur le point de s’emporter, mais l’air sincère de Nécromus et ses dernières paroles l’évitèrent de justesse. Elle comprenait très bien qu’il puisse s’intéresse à elle et attiser sa curiosité, pourtant ses paroles avait pour effet de lui donner la désagréable impression qu’elle passait à ses yeux pour quelqu’un de faible. Mécontente de se sentir considérée ainsi par cet homme, elle lui répondit un peu sèchement.

- Merci pour l’intérêt que vous me portez, mais je vous assure que je me sens parfaitement bien.

Cela mis au point, elle tourna de nouveau son regard vers l’étendue bleu. Elle ne savait pas trop quoi faire maintenant qu’elle était arrivée là où elle avait voulu. Jetant un coup d’œil intrigué sur la langue de sable qui s’étalait un peu plus loin en contrebas, elle fut un moment tentée de s'en approcher. Cette solution lui paraissait plus simple que d'affronter la foule un peu effrayante qui envahissait mantenant les ruelles. Pourtant, ne se sentant pas d'humeur à entretenir une conversation avec Xan ou Nécromus, elle finit par choisir de s'éloigner vers la foule, décidant avec ironie qu’elle n’avait rien contre un peu de solitude ce matin.

- Excusez-moi, mais je pense que je vais aller faire un tour du côté des navires là-bas. Nous nous retrouverons peut-être plus tard chez Jebeddo.

Abandonnant avec un léger soulagement l’humain et le demi-elfe, la génasi s’aventura le long des quais observant un moment le manège des dockers et des diverses marchandises à quai. Puis obliquant dans la première rue qu’elle rencontra, elle la remonta en suivant les différentes effluves que venait lui apporter la petite brise fraîche amicale.

Au bout d’un moment pourtant, après s’être faite bousculée pour la dixième fois par un passant et deux ou trois fois par des enfants turbulents, elle décida que cette promenade suffisait un peu et chercha à retrouver une rue transversale plus calme. Alors qu’elle cherchait désespérément un échappatoire, elle passa devant un étalage de pâtisseries appétissantes et se rendit compte qu’elle commençait à avoir faim. Ce qui n’avait rien d’étonnant vu qu’elle n’avait rien avalé ce matin à l’auberge. Elle revint donc sur ses pas pour s’arrêter un moment devant le marchand de pâtisseries et décida de lui en acheter une au miel.

Vingt-huitième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (28 Kyrthorn 1372)
Lieu : Padhiver (dans les rues)
Temps : nuageux avec un petit vent frais
Moment : mi-matinée

Narration Xan et Necromus :

Les deux hommes restèrent seul sur la plage, il restèrent la, à perdre leur regard dans l’infinité de l’océan. La jeune femme les avait laissées seul, chacun partit dans ses songes les plus beau ou les plus sombres. Soudain les cris d’un des enfants retentirent et les sortis de leurs rêveries.

-Au secours !!!! Au secours !!!! Ma sœur va se noyer !!!! A l’aide !!!!!

La voix du jeune garçon raisonner aux oreilles, quand ils firent un tour d’horizon ils constatèrent que les deux pêcheurs n’étaient plus la et que les seules personnes les plus prêtes de la jeune enfant étaient eux. L’enfant ce debater dans l’eau on ne voyait que ses bras dépasser, tout n’était qu’une question de seconde avant que le pire n’arrive.
Les cris du jeune garçon avaient commencé à rameuter les badauds de la ville qui se tenait en haut de plage en essayant de voir et de comprendre ce qui se passait sur cette plage.

Narration Arek et Mussel :

Le barbare était aux anges en voyant le nombre d’arme autour de lui, quant au jeune halfelin lui avait déjà repéré ce pour quoi il était-la. Ils commencèrent tous deux à essayer et soupeser les armes quand un vieil homme qui devait être le gérant de la forge s’approcha d’eux.

-La bonne rencontre à vous noble gens ! Puis-je vous être utile en quoi que se soit ? Il regarda avec attention les deux hommes et ajouta. Je vois que vous êtes de fin connaisseur, vous avez déjà repérer mes meilleures créations.

Le vieil se tenait devant eux, son air elfique ressortait, c’était un demi-elfe à ne pas douter, en vue de ses cheveux gris et de sa barbe blanche il devait au moins avoir une centaine d’année au grands mots, il attendait la moindre réaction de la part de ses clients.

Narration Jayline :

Entrant dans la pâtisserie pour y voir ce qu’elle pouvait y trouver d’intéressant, elle put apprécier les étalage de gâteaux au mille et un parfums ainsi que de couleur différente. Toutes ces senteurs lui monter au nez et lui donner de plus en plus faim, quand elle vit un gâteau au miel, son choix était fait, elle demanda à la jeune humaine qui tenait ce magasin de lui servir ce gâteau. Au moment ou la jeune vendeuse lui tendit la pâtisserie tout en prenant les trois pièces de cuivres qui correspondait aux prix de celui ci la clochette annoncent l’arrivé d’un client retentie. La peur se lut aussitôt sur le visage de la marchande, la genasis se retourna et aperçu un visage qu’elle reconnut tout de suite, c’était le demi-elfe de la veille, il se tenait la devant elle et à sa vue il lança :

-Vous ici !! Quelle agréable surprise, je ne pensais pas vous revoir si vite, et surtout vous n’êtes pas accompagné. Un large sourire se dessina sur ses lèvres.

L’étonnement qui la saisit en voyant le demi-elfe fut de courte durée, et se transforma rapidement en quelque chose qui se rapprochait de la contrariété. Elle rendit pourtant son sourire à l’homme.

- Oui, je me promène et sans mes compagnons, mais cela m’arrive assez fréquemment vous savez.

Elle se retourna vers la vendeuse pour prendre la pâtisserie que cette dernière lui tendait et l’expression effrayée affichée sur son visage confirma la mauvaise impression que la rôdeuse avait du nouveau venu. Alors qu’elle remerciait la jeune femme, elle espéra qu’elle n’allait pas au devant de gros ennuis. Elle ne connaissait pas grand-chose à l’univers des villes, et quelque chose dans l’attitude et l’expression de ce demi-elfe l’inquiétait. Elle n’en laissa pourtant rien paraître et se tourna de nouveau vers le personnage.

- Comment allez-vous ? Et où sont donc les amis qui étaient avec vous hier, ils ne vous accompagnent pas ce matin ?

Quoiqu’il puisse avoir en tête, elle était armée et se sentait largement capable de se défendre, bien qu’elle le soupçonnait d’être le genre d’homme qui n’attaquait pas de front. Elle espérait seulement que ses amis ne l’attendaient pas à l’extérieur de la boutique, autrement cela compliquerait beaucoup plus sa situation.

La génasi se demandait d'ailleurs ce qu’il faisait dans cette boutique. Vu l’expression de la vendeuse, elle devait le connaître, mais certainement pas comme un simple client. Est-ce qu’il avait pu la suivre jusqu’ici sans qu’elle ne remarque rien ? Cette idée lui déplut profondément, elle aurait du faire attention, on lui avait toujours appris que c’était la plus élémentaire des sécurités. Elle n’aurait jamais pensé que le monde présent dans les rues et le fait qu’elle se trouve en ville auraient pu la déstabiliser comme ils le faisaient. Mais il fallait bien reconnaître qu’elle se sentait complètement dépassée. Elle détestait définitivement cette sensation d’être perpétuellement exposée et la vulnérabilité que l’on pouvait ressentait dans ces rues ou ces bâtiments. C’était une impression pénible et épuisante de ne jamais pouvoir se sentir en sécurité où qu’elle se trouve.

Au bout de ces constatations, elle fini par admettre qu’après tout il était peut-être simplement venu pour une affaire avec la jeune vendeuse, sa présence à elle n’étant qu’une coïncidence. Elle attendit donc patiemment la réponse du demi-elfe, puis, avant de faire mine de vouloir sortir, elle jeta un regard interrogateur à la jeune femme, cherchant à savoir si elle aurait besoin d’aide.

’étonnement de l’halfelin fut grand lorsqu’il entra avec Arek dans ce qu’il pensait l’échoppe de Jebeddo. En fait il n’en était rien. Les avait-on mal renseigné ? Avait-il eut un moment de faiblesse et n’avait pas reconnu l’écriture commune qui n’était pas sa langue maternelle ? Avait il fait confiance à Arek qui avait affirmé qu’ils étaient arrivés à destination ? Toujours est-il qu’au lieu d’un gnome se tenait devant eux un demi elfe.

¤ Qu’est ce que c’est que s’bordel ? C’est pas chez Jebeddo ? ¤

Mussel avait envi de lâcher tout ce qu’il tenait dans les mains et de sortir du magasin au plus vite. Mais l’homme du Val de Bise semblait amusé comme un enfant par les armes et les épées.

- Psstt.... Arek ! chuchota l’halfelin, j’crois qu’on c’est trompé d’endroit. Puis plus haut, Hum ! Semblerait qu’on se soit trompé d’établissement. Je pensais qu’on était chez Jeb’ ! Désolé de vous avoir importuné. Enfin peut être que vous pourriez nous indiquer une route à prendre ? Il semble que l’on vous ai confondu avec notre emp.. heu.. ami.

Pendant ce temps, le hin vaillant jetait des coups d’oeil, plus ou moins furtifs, au barbare. Il n’était pas particulièrement a l’aise dans se magasin, pour une raison qu’il ne comprenait pas.

¤ Je me demande ce que fait Jalyne.. ¤

Necromus fut sortit de ses songes par des cris d'enfants. Son regard alla alors se fixer sur la plage. Les pecheur étaient partis et un enfant dans l'eau semblait se debattre et gesticuler en criant. Nécromus comprit bien vite que l'enfant était en train de se noyer et il n'en fallut pas plus au jeune demi-elfe pour le comprendre, pourtant celui-ci s'été mis debout sans pour autant se précipiter au secour du marmot. A la place, il reghardait le pirate avec insistance.

"Alors qu'est ce que tu attend ? Tu crois que sa va se faire tout seul ?"

Puis il se mit à courir en maugréant.

"Saleté de flote, je déteste la flote !!!" , et se mit à crier en direction de l'enfant " Jespère que t'aurra un petit quelque chose pour moi quand je reviendrait !"

Le roublard se jetta donc à l'eau avec la plus grande rétissance et nagea vers le gamin... L'eau était du genre un peu fraiche mais cela ne déplaissait pas au jeune demi-elfe qui suportait les plus basses températures. Necromus n'était pas vaiment un adepte de la nage, c'était même loin d'être un bon nageur mais il n'allait tout de même pas laisser un jeune enfant se noyer sans rien faire. De plus, il aurait surement droit à quelques rétributions... Pour nécromus, quelques piècette vallent bien un petit effort même si pour cela il faut finir trempé.

Après quelques minutes de marche, il était enfin arrivé au port. L’odeur de la mer agitée, des marins ivres, et des combats de tavernes. Ah ! Xan se sentait vraiment bien ici. Les dockers chargeaient ou déchargeaient les navires, ces derniers arrivaient ou s’en allaient, ou bien encore étaient amarrés, tanguant lentement et silencieusement sur l’eau, au gré des lames de la mer. Il y avait même quelques prostituées, qui tardaient encore. Sans doute n’avaient-elles pas fait leur quota cette nuit. Necromus fut le premier à venir le déranger dans sa contemplation. Xan ne s’en offusqua pas et resta silencieux. Puis ce fut Jalyne. Celle-ci prit apparemment mal ce que lui demanda Necromus et s’en alla dans la foule. Elle arracha un sourire amusé au pirate. Une femme de caractère. Et après ça un enfant vint leur hurler dans les tympans que son ami allait se noyer. An fit une grimace, ne supportant pas les piaillements du gamin. Est-ce qu’il devait y mettre fin ? Après tout, il n’en avait rien à faire de ce marmot. Qu’il se noie donc en silence. Et c’est alors que le voleur ivrogne plongea, demandant au forban ce qu’il attendait, et parlant d’une possible récompense. Il ne fallu pas le dire deux fois. Xan plongea à la suite du roublard, se félicitant de ne pas avoir prit sa lourde armure, finalement. Necromus pu sentir une main l’agripper par la cheville et le tirer sous l’eau, tandis que Xan s’exclamait :

« J’attendais de voir si tu mourrais glacé. Apparemment non, je peux donc y aller. Je vais voir ce que peut-être la récompense du gamin. »

Et il partit en crawl jusqu’au gosse, espérant se déplacer assez rapidement pour éviter l’éventuelle main de Necromus qui voudrait l’attraper à son tour.