Entre "surprise désagréable" et "trahison"...

Immobilisée par l'incantation des mages et l'étreinte du Paladin, Ciarodiah sentait le désespoir affluer en même temps qu'une fureur incontrolable. Si elle avait été libre elle aurait probablement tenté de tuer tuout le monde qui l'empêchait d'atteindre la chose ignoble qui riait avec tant de contentement. À la place, elle se forca à controler sa voix et dit dans un souffle:

Et vous pensez que je suis la seule à vouloir votre mort? Je suis seulement la plus rapide, je me suis trop dépêché. Mais d'autres viendront! Si ce n'est pas moi eux vous aurons certainement et vous aurez la mort que vous méritez!

Elle se tut, attendant la mort.

L'assassin reagit... Elle explosa de rire..

Hum.. le palouf, t'as rien a dire, ils ne t'ont rien promis a toi Les deux pignoufs de nains et d'orlpar...

se tournant vers Cia, elle lui sourit et dit

Hum... je m'excuse pour vous.. mais il faut que je le fasse pour vous.. Personellement, la mort ne me fait pas vraiment peur donc...

Sur ces mots, elle sorti sa nouvelle dague a lame tordue, empoisonnée, et la lanca d'un geste vif et précis en plein dans le coeur du marchand..

Faut pas me prendre pour une conne abruti dit elle en s'approchant de lui..

Elle lui cracha au visage..

Le poison de cette dague vous fera souffrir comme personne n'a jamais pu souffrir.. et dans quelques minutes, vous mourrez... et ne tentez rien.. l'antidote, il n'y en a pas !!! et il faudrait quelques jours pour en fabriquer..



Se tournant vers les hommes d'armes

Alors ?? qu'attendez vous pour me tuer ??

Après avoir craché sur le marchand, l'illusion disparue purement et simplmenent. L'un des trois mages, celui qui n'avait bien évidemment pas intervenu, se métamorphosa dans un nuage de fumée et là, le même personnage apparu. Il ricana:

- J'ai l'impression que vous m'prenez vraiment pour vous là... Ohossa... ha la la, intervention, intervention et intervention n'est-il pas ? Et quand est-ce que vous pensez, tous les trente-deux du mois ?

Tuez-là. Lança-t-il d'un froid dénué de sentiments.

Un carreau partit sèchement d'un recreux pour s'enfoncer droit dans la poitrie de cette dernière. Elle s'affala sur le sol. En vérité, la douleur octroyé par le carreau l'avait faite s'évanouir. Il leva le bras pour marquer ce moment et capter l'attention de tous.

- Que ce moment vous soit à tous un exemple de dépit et de bêtise !
Quelqu'un d'autre aurait le courage de me défier une nouvelle fois ouvertement ? Hahaha... Je pense que non...

Heu, faut pas pousser hein. J'pensais que vous l'aviez compris mais j'vais l'dire là, le marchand, vous n'avez pas l'niveau pour le défier et encore moins quand il est entouré d'une garde importante, les mages lui ont sans nul doute lancé une panoplie de sorts de protection et touti couenti... donc bon... Ohossa, j'ai été clément là...

Armael regarda le marchand et ces sbires. Pourquoi ne les avaient ils pas encore tué? Il devait gagner du temps histoire d'échaffauder un plan. C'est a ce moment que Ohossa reçu un carreau. Il se précipita vers elle et regarda rapidement la blessure. Elle réspirait, mais pour combien de temps. Il se releva et regarda le marchand.

Vous l'avez tuez meurtriez! Que compter vous faire de nous tous?

hum c'est discutable au niveau du fait qu'on devait avoir compris... T'as jamais preciser qu'il était un super heros... et bon.. lancer un couteau c'est pas surhumain.. surtout pour une assassin qui maytrise surtout les couteau... ^^.. En ce qui concerne la garde importante.. le temps que le couteau soit planter, la premiere fleche serait a pein partie...

Enfin soit..


Note du modo: Tiens, vas voir là.

Soudain, des injures se firent entendre de plus en plus fortes. Une voix que tous le monde connaissait bien... La voix du traitre qui s'était fait trahir, ainsi que celle du nain. Tous deux beuglaient des jurons et apparurent, ligotés entre les mains de cinq gardes.

- Enfoirés ! Pourris ! Cancrelats !!! Heu... Les mots lui manquaient. Et voyant le marchand le regarder tout sourire, ils lui revinrent.

Ta mère t'a conçu à tâton dans un hôtel borgne ! Bâtard, tu m'avais promis mon or !

Il se résigna enfin à tempester car il venait d'être jetté à terre aux pieds du paladin.

- Heu... héhé... salut les gars, j'suis assez content d'vous r'trouver en fait... Foutu chacal l'autre hein ?...

Il tentait désespéremment de passer pour la victime sachant très bien lui-même que toute tentative serait veine...

Armael regarda orlpar et gler d'un oeil mauvais. Il dit doucement à orlpar.

On règlera nos compte après, pour l'instant il nous faut nous unir face à l'ennemi commun.

Ohossa gisant à terre, Ciarodiah immobilisé la situation devenait catastrophique. Mais ils avaient encore une maigre chance.

Bien marchand nous ne tenterons plus rien mais dis nous maintenant ce que tu va faire de nous?

La sitation prenait un tour plus franc et agréable que le traitre ne se la représentait... Glër avait beau être par terre, démuni et impuissant comme un grabataire de cent étés, il n' en répondit pas moins à Armael d' un ton froid :

- S' unir face à l' ennemi commun ? Par les glaouis de tonton, t' as rien dans l' crâne ?! Pour l' instant on s' unit pas du tout, on pose notre candidature de lèche-culs et on espère qu' on va s' en sortir en...

Un des soldats, énervé au plus haut point, s' approcha doucement du nain et lui décocha un coup de pied dans la bouche, avec un plaisir non dissimulé.
Ce dernier émit des morceaux buccaux baignant dans une petite cascade sanglante, gémissant de la façon la plus affreuse qui soit.
Ceux qui assistaient à la scène ne parvenaient absolument pas à se représenter quelqu' un faire confiance à ce marchand. Comment pouvait-on être aussi idiot et aussi naïf à la fois ?
Mais au fond, cela revenait bien à faire confiance à Glër Hurletripes.

Alors qu'elle était sous l'effet du puissant somnifere, elle eu des flash...

Elle vit une petite fille enfant.. petite fille qui lui ressemblait étrangement..
Elle vit un adulte, un homme, qui venait, enlevait la -apparemment- mere de la jeune fille, et torturait et tuait le pere...


Vous Voyez alors Ohossa qui gémit, se met a trembler, et a avoir des haut-le-coeur...



Ses flash continuerent.. elle vit la petite fille a présent un peu plus grande.. en compagnie d'un adulte, qui lui faisait du mal, la touchait.. Cet adulte était le meme que celui qui avait enleve la mere et tuer le pere...


Le groupe l'entend alors crier des cris aigus de douleur et de tristesse...


Le flash suivant.. La jeune filla avait a présent grandi de quelques années, elle se baladait dans un petit village, lorsque l'homme qui lui avait deja fait tant de mal débarqua et fit a beaucoup de famille ce qu'il avait deja fait a la sienne..

Ohossa a alors un mouvement de reflexe vers son couteau, qu'elle sort. elle commence a effectuer des mouvements net et précis. Mouvement précis de quelqu'un qui égorge, tue , lacere une autre personne...


Dernier flash... Elle revoit le meme homme.. la meme jeune fille, maintenant beaucoup plus agées et méconnaissable..
l'homme, qui n'est qu'une ombre dans une piece froide et humide circulaire... ordonne a quelqu'un d'abattre la femme.. Un fleche part.. la femme s'écroule !!!

Tous regardèrent Ohossa, le marchand apparement agaçé dit:

- Cette satané chienne n'a donc point succombé ! Qu'on tire à nouveau !

Un autre carreau partit pour aller se loger dans l'une de ses jambes, le garde avait apparement manqué son tire... Non. Son arbalette s'était enraillée et le carreau ne put être ajusté à temps...

- Grrr, incompétent !

Il reprit de son sang froid pour s'adresser au paladin.

- Alors messire, la loyauté vous ferait défaut ? Le mensonge prendrait le pas sur la vérité... Mauvais pour un homme de justice...
Vous voulez savoir ce que je vais faire de vous ? c'est très simple, vous allez trépasser ici et maintenant...

Il prit amplement le temps de rire et tout à coup, la porte par laquelle les avnturiers étaient entré se liquéfia pour laisser apparaître une horde de soldats marqués du symbole aquafondien sur leur écu ou heaume. Des magiciens royaux s'opposèrent à l'ennemi. Chacun se dit qu'il fallait mieux se mettre à l'abri et avait raison car une violente esquarmouche se mit en place. Des incantations, des arabesques et des chocs métalliques s'exerçaient en fond sonore. Des cris d'agonies vinrent s'y ajouter pour clore le spectacle.

Des cadavres jonchaient le sol... La garde aquafondienne avait triomphée. L'un des mages s'approcha du guerrier pour lui dire:

- Eveningfall n'est-ce pas ? Soldat d'Eauprofonde officiant au quartier Sud ? Nous vous remercions d'avoir effectué votre mission. Le juge Amienth désirerait s'entretenir avec vous.
Ne vous en faite pas pour les blessés, ils seront soignés.

Celui-ci s'en alla. Aucune trace du marchand, il avait dû fuir ou être téléporté ailleur... Orlpar quitta les lieux le sourire aux lèvres et les mains libérées.

C'était à ne rien y comprendre, dans quel camp était le soldat ? Où était passé le marchand ? Les questions se bousculaient sans aucune réponse possible...


Fin.