Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

La situation était devenue difficile, voire même critique… Partit une bonne dizaine, le groupe avait été réduit tout d’abord à quatre, puis à trois, et maintenant à deux. ¤ Après tout, même si Balden survit, il sera un véritable poids pour nous. De plus, avec une jambe cassée, il est peu probable qu’il échappe à une hémorragie interne. ¤ Décidé, il s’apprêta à quitter les lieux avec indifférence…

Mais il entendit soudain le cri de désespoir de Balden. Il se rendit alors compte de la dureté de sa pensée. Il ne pouvait laisser en effet ce pauvre homme mourir lentement sur cette falaise, servant de nourriture aux animaux carnassiers de la région. Il méritait mieux que ça. De plus, que penserait le capitaine de l’elfe doré si ce dernier l’abandonnait sans remords. Sans aucun doute pour un cœur de pierre, ce qui n’était pas tout à fait faux d’ailleurs. En effet, Elgoan était peu sensible à la misérable condition humaine.

Enfin, il s’activa pour essayer de sortir Balden de ce pétrin. Il sortit sa corde de son manteau, attacha une des extrémités à une pierre qui lui semblait être assez massive pour soutenir le poids du paladin, et lança l’autre extrémité le long de la falaise. Lorsque son dispositif fut fin prêt, il lança quelques mots à Balden :

« Ecoute Balden ! Je te conseille vivement de tester la solidité du nœud avant de tenter l’escalade ! Même si je doute qu’il cède… se dit-il à lui-même. Si tu ne peux pas te libérer, essaie de te servir de la corde pour faire une sorte de levier ! Enfin, attache toi à la corde pour faire une sorte de sécurité ! »

Ses conseils donnés, il prit la corde à deux main, prêt à tirer de manière à faciliter la montée du paladin.

La jeune elfe éteignit sa torche et Qualindra teint fermement la main de Svent, elle avait confiance en sa chance et ne voulait surtout pas le perdre de vue. Les deux amis avançaient tout doucement, elle essayait de voir au loin. Elle aurait voulu parler à son ami, mais elle n’avait pas le pouvoir de transmission de penser, donc plus le bruit se rapprochait plus elle serrait fort la main de l’halfelin, la magicienne espérait qu’avec cela il comprendrait l’anxiété et la curiosité qui la travaillait.

Ils avaient tellement vécu d’aventures ensemble qu’elle ne voyait pas et ne songea pas utile de parler à Svent, elle pensa qu’il pouvait lire comme dans un livre ouvert dans ses pensées et dans ses gestes, qu’il pouvait comprendre ce qu’elle pensait et ce qu’elle désirait. Ceci la mettait un peu mal à l’aise, les sentiments qu’elle ressentait pour ce petit homme étaient les premières de ce genre mais pouvait-elle vraiment lui faire confiance comme elle faisait confiance aux personnes qui l’avait recueilli.

*Sommes-nous en train de vivre nos dernières heures ? *à cette pensée Qualindra frissonna, elle avait de petit moment de résistance dut à sa peur, elle avait envie de lui crier d’arrêter là et de ne plus avancer. * J’aimerais bien pouvoir lui dire ce que je pense, comme lui le fait avec son pouvoir de télépathie* Cette pensée lui fit se dire qu’à son prochain arrêt dans une bibliothèque ou un magasin de parchemin magique, il serait bon de trouver un manuscrit portant ce sort et l’apprendrai aussitôt.

Hedden et Jen Ramnus:

Le regard du rôdeur demeurait fixé dans l'obscurité. Il avait entendu un bruit, le bruit de pas de quelqu'un marchant sur les brindilles qu'il avait disposé autour de leur campement. Il n'avait pas la nyctalopie des races sous-terraines dont il aurait eu besoin. Soudain, l'un des piquets en bois de la tente s'illumina et le rôdeur, qui commençait à s'habituer à l'obscurité de la nuit, s'en trouva ébloui pendant quelques courtes fractions de secondes. Mais, malgré cette gêne de courte durée, Hedden aperçut une silhouette qui partait en courant vers les champs, disparaissant dans la nuit. Si la créature avait été dangereuse, elle ne représentait plus un danger pour les deux voyageurs.

A cet instant, Jen sortit de la tente qui continuait de luire dans la nuit noire et sans lune qui les entouraient. En fait, la nuit n'était pas vraiment sans lune mais le visage de Séluné disparaissait derrière les sombres nuages qui transformaient le ciel en une tache infinie de l'encre la plus noire. Pourtant, pendant un instant, la lumière provenant du piquet enchanté ne fut pas la seule à lutter contre la nuit. Un éclair zébra le ciel, tombant à moins de 20 mètres de la tente. Comme si le ciel n'attendait plus que le signal de départ, les nuages s'ouvrirent et l'eau se mit à tomber à verse.

Elgoan et Balden:

Balden: jet de force: 1(Dé)=Echec
4(Dé)+2(Force)=Echec critique
Elgoan: jet de force: 16(Dé)+2(Force)+2(Aide) contre DD20=Réussite
Balden: PVs restent: 5

Un horrible sentiment de terreur s'était emparé du cœur du paladin quand il avait vu l'elfe doré s'éloigner comme si sa mort n'était pour lui qu'un dommage collatéral, alors que Balden ne s'estimait pas le moins du monde mort, au contraire, il était bien vivant et sa cheville toujours coincée sous les rochers le lui rappelait avec un malin plaisir.

Toutefois, Elgoan avait fait demi-tour et avait décidé de l'aider. Son idée était bonne mais il lui restait à dégager sa cheville, et il doutait de pouvoir le faire comme le lui proposait Elgoan. Il décida alors de s'attacher la corde autour de la taille, afin de ne pas la perdre surtout pendant qu'il enlevait les pierres qui écrasaient sa cheville. Il se pencha et prit à pleine mains le premier rocher se trouvant sur sa jambe. Cependant, et même si Balden était loin d'être faible, les pierres étaient largement trop lourdes pour qu'il puisse les soulever ou même juste les faire bouger. La seule chose qu'il réussit à faire fut de se tordre bêtement le poignet, douleur qu'il ne ressentit même pas à cause de sa cheville.

Le capitaine et Elgoan ne voyaient pas vraiment ce que faisait le paladin mais ils comprenaient qu'il n'arrivait pas à remonter. Le capitaine se rapprocha du sommet de la petite côte, tout en se maintenant suffisamment loin du bord pour être sûr de ne pas choir, afin d'être certain que Balden l'entende correctement.

-Jeune, chercher à libérer ta cheville ne fera qu'aggraver ta douleur, prends la corde à deux mains, l'elfe et moi allons tirer de toutes nos forces. Tu auras peut être mal sur le coup mais ça ira mieux ensuite.

Avant d'avoir réellement compris ce que souhaitaient faire les deux autres là haut, Balden obéi. Le capitaine n'avait pas menti, il souffrait tellement pendant qu'ils le tractaient jusqu'en haut de la pente qu'il crut un instant que son pied droit était resté sous les rochers. Pourtant, il constata une fois arrivé au sommet que son pied était toujours au bout de sa jambe, si on pouvait encore nommé pied et jambes ces deux morceaux de chairs égratignés et pelés sur de larges zones. Du sang suintait des nombreuses plaies béantes du pied du paladin tâchant de rouge les lambeaux de son pantalon.

Svent Kosj et Qualindra:

Les deux amis avaient choisis d'aller au devant des ennemis éventuels qui s'approchaient. Ils avançaient d'autant plus doucement que l'humidité qui rendait les murs si lisses et froids faisait du sol une sorte de plaque gelée. Les bruits de pas dans les flaques se rapprochaient. Alors qu'ils avaient parcouru moins de cinq mètres en s'assurant de ne pas tomber bêtement, un nouveau son vint s'ajouter au "ploc, ploc". Le son était assez surprenant, on aurait une personne en train de chanter mais la voix était incroyablement discordante, et l'air certainement massacré.

-wuinvet', dvet'wuix, trtohiwa, dvet'mzahin jvet' wavet'rzahi lvet' rtohi
Qwuizatrvet', chinq, wahix, vet't j'zawuirzahi dhix fhilwa
wavet'pt, hwuihit, nvet'wuif, jvet' mzangvet'rzahi wuin œwuif
Dhix, tonzvet', dtowuizvet', zavvet'c mzaîtrvet' vet'ltowuirz.

Les deux amis continuèrent d'avancer, ne distinguant pas même le chemin qu'ils empruntaient, pendant quelques secondes, les bruits se rapprochant toujours plus. Soudain un cri retentit à moins de trois mètres devant eux et ils entendirent le bruit d'une chute et celui d'un liquide qui se répand sur le sol.

Marek et Borgard:

Marek: Attaque: 20(Dé)=Réussite
19(Dé)+2(Force)+1(BBA)-4(Arme improvisée)=Réussite critique
Jet de réflexe: 15(Dé)+1(Dextérité) contre DD16(10+4(Sagesse)+1(Niveau)+1(Don))= Réussite


Avant que la druidesse ait effectivement lancé son sort, Marek et Drank Hun étaient eux aussi entrés dans la zone qu'elle ciblait. ¤Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à pas se trouver là.¤ Car l'apathique barbare avait suivi l'appel du guerrier de près. Toutefois, Marek fut le premier des deux à surgir. Il cueillit l'humain, qui avait fait l'erreur de lui tourner le dos pour attaquer l'assaillant qu'il pensait seul. Cette erreur lui valu le droit de se retrouver avec un lourd morceau de bois profondément enfoncé dans la colonne vertébrale. Il n'eut ni le temps de crier ni de souffrir qu'il se trouvait déjà étendu sur le sol forestier, sans vie. Drank Hun le suivait de près mais il n'eut pas la chance, ou le talent question de point de vue, de son camarade. L'orc fut plus vif et le puissant barbare semi-humain se retrouva mort, la pointe d'une dague en travers de la gorge. C'est alors que le sort de la druidesse du Sud fit réellement effet. Par la grâce de Lurue, le seul qui se trouva réellement bloqué par les lianes qui sortirent de la terre autant que des arbres ou des murs en ruines de la cité était l'orc survivant. Evidemment, Marek et Endor se retrouvaient avec une végétation au niveau des genoux ce qui les empêchait d'avancer normalement, mais l'orc sentit que sa fin était proche.

Les deux amis marchaient de plus en plus prudemment car le sol devenait très glissant ce qui ralentissait relativement leur marche vers ce bruit pas très rassurant. La jeune elfe craignait de glisser et d’entraîner Svent dans sa chute. Elle se demandait s’il ne valait pas mieux le lâcher.
*Qu’il retienne ma main ou non, il saura que c’est à ses risques et périls, a-t-il vraiment une si grande confiance en moi que cela ? * pensa-t-elle.
Ce mystérieux chant n’était pas pour rassurer Qualindra qui n’osait pas quitter la main de Svent, malgré ce qu’elle avait pensé au paravent, elle espérait que lui non plus n’allait pas la laisser.

Soudain un grand cri retentit ce qui glaça d’un coup le sang de la magicienne.
*D’où viennes ces cris et surtout de qui ? * Toutes ses pensées qui lui venaient à l’esprit n’étaient vraiment pas faite pour la rassurer, c’est pourquoi elle serra un peu plus fort la main de l’halfelin.
Puis un autre bruit plus proche d’eux qui ressemblait à un récipient que quelqu’un ou quelque chose aurait laissé tomber contenant un liquide qui semblait se répandre par terre. Bien que ses yeux puissent voir dans le noir, elle n’avait rien distingué pas une ombre, vraiment rien ce qui fit monter son taux d’anxiété encore plus.
*Qui pouvait bien vivre dans cette grotte, qu’elle sorte de créature ; était-elle visible ou invisible, ami ou ennemi ? * le fait de ne pas pouvoir parler à son ami ne lui plaisait guerre encore une fois c’est à ce moment là qu’elle avait besoins de confier ses craintes et d’entendre même mentalement des paroles d’encouragements et de réconforts que seul Svent pouvait lui dire.

Et pensant toujours au pire, l’elfe se demandait ce que Svent pouvait bien penser d’elle. Un jour elle pourrait peut-être lui dire ce qu’elle pensait de lui, mais pour le moment il fallait se préparer au pire, mentalement elle se préparer un lancer un sort de protection.

Tout absorbé dans son acte de sorcellerie, Jen n’avait rien vu de ce qui s’etait passé. Enveloppé dans sa cape, tenant l’arbalète prêt à tirer, il s’approcha d’Arsinoe tout en scrutant les ténèbres environnants afin de repérer une menace éventuelle. S’assurant que tout etait en ordre au niveau de la mule, il se tourna vers le rôdeur notant la direction de son regard.

-Tu as vu quelque chose ? j’ai cru t’entendre adresser une sommation ?

Jen savait que le lieu ne resterait pas éclairé plus de dix minutes aussi s’éloigna t’il d’une demi douzaine de mètres du piquet l’arbalète braquée et prêt à tirer, cherchant à percer l’obscurité au delà du cercle de lumière.¤ Les dieux seuls savent qu’elles horreurs sont capables de se cacher non loin de là, guettant nos moindres gestes et n’attendant qu’un moment d’inattention pour se jeter sur nous ¤

- Je pense qu’il est temps que je prenne mon tour de garde, non ?. Un frisson parcouru le corps du jeune mage au souvenir de son rêve "De toute façon, je serais bien incapable de dormir maintenant"

¤ Quelque soit la ou les choses qui sont la autours, le fait qu’elles ne se montrent pas les rends moins inquiétante que certain songe ¤ En attendant la réponse d’Hedden, jen commença lentement à remonter vers la tente avant que le sort ne cesse de faire effet.

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination

Sorts niveau 1:

-Charme Pesonne
-Bouclier

Ce n’était vraiment pas beau à voir. La jambe de Balden était dans un tel état que les mots manquaient pour décrire cette horreur. L’elfe eut alors une idée de la souffrance qu’avait pu endurer le paladin. ¤ La douleur fortifie le cœur, comme le disait si bien mon père. ¤ Il était maintenant évident qu’il fallait agir vite pour essayer de soigner ce qui restait de son pied, mais les idées manquaient. En effet, même si Elgoan avait le matériel nécessaire pour faire une attelle et le soulager quelque peu, il ne voyait pas comment il pourrait faire pour arrêter l’hémorragie. Il soumit alors ses suggestions à son compagnon, après avoir détaché, roulé et rangé sa corde de chanvre dans son sac :

« Ecoute bien Balden, la seule chose que je peux faire pour le moment, c’est te préparer une attelle. Cela devrait te soulager un peu, mais n’arrêtera sûrement pas l’hémorragie. Pour cela, il faudrait faire soit un garrot, soit faire une pression sur la cuisse, soit laisser tel quel, attendant que le sang sèche. Inutile de te dire que la dernière solution est déconseillée. Par contre, tu peux toujours essayer d’utiliser ta magie pour te soigner… »

Elgoan le laissa réfléchir. Pendant ce temps, il s’attela à sa tâche. Il commença tout d’abord à découper deux morceaux d’une trentaine de centimètres de sa corde à l’aide de son épée. Ensuite, il sortit deux morceaux de bois qu’il avait conservé pour plus tard. Là aussi, il les découpa en longs morceaux de manière à bien maintenir la jambe. Son matériel préparé, il s’appliqua à placer le bois sur la jambe de Balden et entoura le tout avec les deux cordes. Toute l’opération lui prît bien une demi-heure, tant l’elfe doré était minutieux dans ses gestes. Avant de serrer, il lâcha un « Prêt ? » à Balden puis tira sur les cordes et les noua…

- Non je n'ai rien vu, ébloui que j'étais par ton sort, mais apparamment il ou elle était seul. je n'ai pas senti de danger imminent, il y a souvent des créatures curieuses qui s'approchent des camps mais sont terrorisés par les humains. Enfin moi je n'ai aucun problème pour dormir, je te fais confiance, si jamais tu te sens menacé crie ou viens me réveiller.
Allez bon tour de garde maitre mage.

Et ainsi le rodeur rentra dans la tente, la dague dans la main il s'endormit comme une masse

Il y avait eu un problème, l'un des orques avait occis l'une des cibles de la druidesse.
Un orque et leur humain étaient déjà mort, le second orque était enchevêtré, devenu une proie fragile et facile, et se sentait arrivé au bout de son chemin.

La druidesse sauvage fit face aux deux cibles survivantes pendant que sa dague perçait de part en part doucement mais efficacement la carotide de l'orque sans qu'il n'y ai eu de grande effusion sanguine.

-Je suis venue sur demande de Grand Père Arbre afin de vous apporter mon soutien et mon aide. Si vous souhaitez survivre, suivez moi, c'est votre seule chance!.

La voix était claire, sans tressaillement ni modularité, elle était fluide mais empreinte de cette dureté que montrait la druidesse. La langue de celle ci passa sur sa dague en finissant sa phrase. Elle montrait du doigt le chemin par lequel elle était venue leur prêter main forte.

Elle sourit aux deux cibles et se mit à courir dans la direction qu'elle venait de montrer.

-Combien sont ils encore?

Oh le pied ! Un attaque de dos certe, en traitre mais le pied quand même, un peu d'adrénaline de temps en temps c'est bon. Drank-hun, lui, n'en aurait plus de poussée de ce genre, creuvé qu'il était cet incapable.

Qu'est ce que c'était que ces foutus branchages d'un coup ? L'Illuskan le sut en voyant Borgard arriver, un genre de sort de mage ou quelque chose pensait-il... C'était une humaine la nana, Mulan apparemment, et sanguinaire pour sur. Ceci dit, Marek ne compris rien à ce qu'elle lui dit.

-Grand père arbre..? Euh, ils doivent être encor une bonne vingtaine derrière nous j'imagine, mais dans les ruines aucune idée... Mais tu veux aller où ? Ici on peut se défendre, on va pas courir pendant des heures vers là bas ? lui répondit-il en regardant Endor comme pour chercher son soutien.

Cette histoire de grand père arbre en disait un peu sur la fille, elle devait être du genre servante de la forêt, et vu qu'elle lançait des sort, elle devait être quelque chose qui se raprochait du druide. Deux druides avec soi, dans une forêt ça aide !

Soudain elle se mit à courir la gonz':

-Oh l'autre eh! Pas si vite, on a encor rien décidé ! Et en plus on a tes saloperies de racine dans les pattes ! ou dmoin supposait-il que c'était les siennes.

Marek ne comprenait vraiment pas ce qu'elle venait foutre ici elle, il lui avait rien demandé à papi arbuste... Et Endor n'en avait pas trop eu le temp non plus en principe. Et puis c'était quoi ça ? Un arbre qui donne des ordres maintenant ? Pourquoi pas une falaise pendant qu'on y était ? Bref, même si le temp manquait, Marek ne voulait pas décider à la va vite pour une fois.

Svent ne su pourquoi mais il eut un élan au coeur. Sans raison apparente, il savait cependant qu'il devait se rendre à l'endroit ou le bruit venait de disparaître. Etait-ce son instinct fabuleux, ou plutôt un coup de folie extravagant qui se manifestait encore. Qualindra ne semblait pas avoir réagit peut être trop effrayé pour le faire ou tout simplement préférait elle ne pas se mouvoir. Lui cependant, comme un fou, il avança, le plus rapidement possible le long de la paroi, sans se soucier qu'il pourrait heurter une créature. Il semblait faire entièrement confiance à son ouie. Il laissait tant à Uqalindra, le choix de le suivre ou de rester la et d'agir de manière plus prudente. En effet, il tenait juste sa main, afin qu'elle ne tombe pas, il ne la serrait pas assez fort pour l'obliger à le suivre.

Parcourant les couloirs, il ne se disait même pas ce qu'il allait faire. Mask l'envoyait surement à la mort, pour qu'il le rejoigne. Ou etait ce le manque d'action qui rendait son sang altéré d'autant plus bouillant? En effet, ces derniers jours, leur vie s'était montrer assez monotone...Il courrait face au danger, et pour quoi? Quelques sonorités qu'il avait certes aprécié. Cela lui rappelait le sang de l'eau, de la mer, de son enfance.