Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Il écouta l'histoire de l'elfe très respectueuse même s'il avait les yeux fermés et le corps allongé. Il la trouva intéressante mais eut une surprise sûrement remarquable lorsqu'elle lui apprit qu'elle avait oublié tout son passé. Hummm triste destin. Il essaya alors, sans réellement y songer volontairement, à imaginer sa propre vie s'il avait lui aussi perdu la mémoire. Peut être aurait il été bien plus triste ou alors bien plus dynamique....

"Ton histoire semble digne d'épopées. Merci de me l'avoir fais partager. Arrives tu cependant à vivre sans savoir qui tu as été auparavant?"

Le mal le plus cruel, le bien le plus pure, elle ne savait plus de quel côté du voile, elle s'était trouvé. Puis elle en vint à lui. Même si elle ne l'obligeait pas à se confier pleinement sa vie devait l'intriguer quand même un peu. Cette dernière n’avait montré aucune réticence à livrer la sienne, il serait cruel de sa part de ne pas lui répondre, du moins sur ses origines?

"Moi? Mon histoire? Je ne pense pas qu'elle soit digne d'être narré, même par un barde de faible envergure. Cependant il commença, et les mots défilèrent ensuite Je suis né en Luiren, le pays des Halfelins. Tu devrais voir cela, tout y est gai beau et amusant. Voir que des petits gens tel moi, te surprendrais sûrement. J'y ai vécu longuement avec mon père et ma mère. M'ayant éduqué et apprit tout ce dont ils pouvaient, j'étais destiné à vivre avec eux. Cependant comme beaucoup de semi-homme l'envie de voyager me prit et mes parents le comprirenT. Dans mon peuple tous voyagent. Mes parents, en revanche, eux, ne pouvaient pas m'accompagner ils avaient déjà mené leur apprentissage de part multiples facettes de Faerun. De plus, il convenait que chaque halfelin puisse se découvrir seul ou entre halfelin de même sagesse."

C'est ainsi que j'ai prit le bateau il y a d'ici là quelques années et que j'ai arpenté la terre, la mer et désormais l'Outreterre. Il ne me reste plus qu'à voyager dans les airs et mon parcourt serait des plus complet."

Termina t il en souriant. Il ne s'était pas entièrement confié. A vrai dire, à plus grande partie de sa vie avait été décrite, sans aucune rétentions mais la plus courte et la plus intéressante avait été profondément enfoui. Il ne pouvait se livrer ainsi, sa vie était pour lui presque tout. Elle était lui même, en sa vie on pourrait le cerner, le comprendre et même peut être le haïr.

Borgard:

La jeune druidesse de Lurue quitta donc l'assemblée animale et végétale venue lui annoncer la teneur de sa mission. Il était maintenant temps de partir à la recherche des proies des serviteurs du Traqueur au Sang Noir. Elle marcha pendant trois ou quatre heures, le plus vite possible dans la végétation de la grande forêt.

La matinée touchait donc à sa fin lorsque l'humaine parvint à l'entrée de vieux bâtiments partiellement en ruines. Partout, la mousse et les plantes grimpantes envahissaient les murs striés de lézardes et de crevasses. Borgard savait quel était le nom de ce lieu, car Arauven lui en avait parlé. Lothen Aux Flèches d'Argent, l'antique cité elfe aujourd'hui en ruine se dressait devant ses pieds. Evidemment, elle n'ignorait pas que cette ville était tombée depuis un certain temps sous le joug des nombreuses tribus orques de la région, et que ces orcs étaient pour le moins alliés avec les malarites qu'elle souhaitait vaincre. Il se pouvait donc que les orcs soient sortis de la ville et que les adorateurs du Seigneur Bestial cherchent à pousser leurs proies vers cette ancienne ville.

A l'entrée dans l'antique cité elfe, une petite patrouille d'orcs, ils étaient deux, vêtus d'armures brunes et puantes et portant une courte épée à la ceinture de leurs odieux pantalons, suivis de près par un homme vêtu en noir, guère mieux équipé que ses deux camarades. Aucun des trois ne pouvait voir la jeune druidesse grâce à sa cachette malgré le fait qu’ils passent à moins de trois mètres d'elle. Ils passaient environ toutes les cinq minutes devant l'unique porte de la cité.

Svent et Qualindra:


Qualindra est fatiguée
La "nuit" des deux amis n'avait pas duré très longtemps. Après avoir narré son histoire, le jeune halfelin s'endormit calmement certain qu'il pouvait faire confiance à son amie elfe. Quand il s'était réveillé, soulagé de s'être enfin correctement reposé, il avait insisté pour que Qualindra dorme à son tour mais elle avait refusé poliment et Svent avait accepté de continuer même si il s'inquiétait un peu pour sa santé. Tous deux étaient réellement affamés et, pendant qu'ils marchaient, Qualindra regretta un peu de n'avoir pas accepté de dormir car elle était tellement fatiguée qu'elle avait du mal à tenir debout.

Leur périple fut un peu moins long ce jour là, malgré leur vitesse réduite par la fatigue que ressentait l'elfe, et après à peine une ou deux heures, les deux amis se trouvèrent devant l'entrée d'une grande grotte, si ce terme convient réellement aux cavernes souterraines que l'on peut rencontrer e explorant l'Outreterre. Leurs vue était toujours limitée par l'obscurité mais le peu qu'ils pouvaient dire était que le chemin était parfaitement droit sur au moins les 18 mètres qu'ils voyaient devant eux. Un peu plus loin, Qualindra distinguait plus qu'elle ne voyait une sorte d'embranchement, un chemin continuant parfaitement rectiligne tandis que l'autre partait vers la gauche.

Jen et Hedden:

Hedden: Test de Survie: 6(Dé) +3(Compétence) contre DD20 =Echec
Pendant que Jen montait la tente, chose à laquelle il n'était pas vraiment habitué mais qui, à vrai dire, ne lui posa pas le moindre problème, et déchargeait les nombreuses affaires chargées sur Arsinoé, Hedden partit dans les vastes plaines stériles de la région de Sundabar. Il était un chasseur plutôt compétent mais dans l'étendue plate et aride que représentaient ces plaines, il ne put se cacher suffisamment pour surprendre les quelques lapins qui passèrent dans l'herbe basse. Il rentra donc, penaud et déçu, assez désolé d'avoir échoué dans la mission qui lui avait échue. Ils mangèrent donc ce soir là la première de leurs rations de survie qui avaient un goût beaucoup moins agréable que le râble grillé qu'ils avaient prévu de manger.

Il leur restait maintenant à décider comment ils allaient organiser leur nuit, se mettre d'accord sur l'éventualité d'un tour de garde. Au dessus de leurs têtes, le soleil quittait les terres du Delzoun, se dirigeant vers le désert de l'Anauroch pendant que dans le lointain, les lumières d'Auvancombe commençaient à s'allumer, petite lueur d'espoir et que les montagnes Néthères qui s'étendaient un peu plus loin, marquant de leur présence le chemin difficiles qu'ils allaient avoir à emprunter s'embrasaient aussi de feus moins porteurs de bonnes nouvelles. A cette distance, il était impossible de distinguer si ces brasiers lointains étaient ceux qu'allumaient les différentes tribus d'orcs de la région pour la nuit, ou la marque du passage d'un des dragons Morueme au-dessus du camp d'une de ces tribu. Peu à peu, l'étendu des terres visibles se réduit et ils ne finirent par ne plus distinguer que les terres se trouvant à moins d'une vingtaine de mètres de leur position.

La première réaction de Marek une fois ses liens coupés fut de s'étirer les bras, de faire jouer les articulations de ses poignets, de faire craquer celles de ses doigts... bref une petite séance d'échauffement.
La forêt, un environnement qui n'était pas si familier à Marek, il avait bien fait quelques promenades mais ça ne faisait pas de lui un expert. L'expert de la forêt s'était Endor ici, et il avait déja donné une bonne indication qui laissait Marek indécit cependant.

-Trois contre vingts... t'es sur qu'on peu pas les avoir ? dit Marek malicieux avant de reprendre son serieu et d'ajouter. Vers les ruines hein ? A mon avis ils les connaissent aussi... ces ruines, j'me d'mande si c'est pas un peu gros comme ficelle. Et puis on risque pas d'se trouver d'nouveaux ennemis ? Moi ça m'rassure pas les ruines tu vois, avec toutes ces histoires de ruines hantées, ou envahit pas les araignées géantes ou bien encore des ruines habitées par les yuan-tis...enfin tout ça quoi. Le jeune homme souffla l'air dépassé. Bref après tout est-ce que j'ai une meileur idée ? non... donc autant y aller oui. Pour le ya j'propose que tu l'garde, dit-il en s'adressant à Drank-Hun avec le sourir, j'me trouv'rait bien un gros bâton quelque part j'préfère cigogner les os qu'trancher la chaire.

Aussi se mit-il en route vers l'ouest comme on lui avait dit. Il était clair que ces ruines pouvait tout aussi bien leur apporter danger ou sureté, mais au moin la sureté était une option possible.

Pain, lard fumé et gâteaux secs tout cela arrosé de large rasade…d’eau, un festin en vérité même si Jen avait espéré mieux. Mais après tout, il n’avait pas toujours mangé a sa fin dans ses très jeunes années et il ni avait pas là de quoi se plaindre. Bien sur, il avait été légèrement déçu en voyant Hedden revenir les mains vides mais on pouvait difficilement tenir rigueur au rôdeur de ne pas trouver de lièvre la ou il ni en avait certainement pas.
Tout n’etait pas si mal, la pluie n’etait pas encore tombée, Arsinoe broutait l’herbe rare devant la tente et celle ci était solidement attachée au sol a l’aide de pieux et de corde. Il ne manquait plus qu’un bon feu mais cela semblait compromis a moins de se contenter de brûler de l’herbe sèche. ¤ Un feu, allons mon gars, on a pas besoin d’un feu, pas de lièvre a rôtir et il se verrait a des kilomètres a la ronde en attirant je ne sais quel orc ou créature plus répugnante. Non, c’est bien mieux comme ça, j’en suis sur, quoiqu’une toute petite flambée pour me réchauffer les pieds ? ? ¤

Tout en mastiquant son morceau de lard, Jen, taquin, ne put s’empêcher de lancer à son compagnon.

-Il faudra m’enseigner vos techniques de chasse ami Hedden, livré a moi même , j’aurais dut me contenter de simples tranches de viande séchée. N’attendant pas de voir la réaction de son interlocuteur, jen enchaîna " croyez vous qu’il soit raisonnable de faire un feu ? ? enfin, si nous arrivons a trouver suffisamment de combustible."

Se faisant, comme inquiet a l’idée de signaler leur position, le jeune mage scruta les alentours en rapprochant son arbalète. Le regard fixé sur les lumières lointaines d’Auvancombe et tentant de se rappeler ce qu’il savait de cette ville, jen s’adressa de nouveau au rôdeur.

-J’imagine qu’il va nous falloir instituer des tours de garde, par les dieux, il est heureux que je n’ai besoin de repos pour étudier , je vous serais néanmoins reconnaissant de me laisser le second tours de garde, l’aube est propice a l’étude et je suis habitué à me tenir éveillé avant le levé du soleil .

Svent avait eut les quelques heures de sommeil nécessaire pour se remmettre sur pied. Le "lendemain matin" son pas avait ainsi été empli de zèle. De plus il n'avait plus à "courir' derrière l'elfe car cette dernière était surement très fatigue et par conséquent ralentissait.Sinon ils ne parlaient plus, comme à leur ancienne habitude. Crevé pour Qualindra et pressé pour le jeune haldelin. De toute manièren cela ne les dérangeaient pas.

Ainsi ils passèrent quelques temps à espèrer revoir le jour au prochain tournant, mais tristement il n'arrivait jamais. Cependant à l'embouchure d'une grotte, leur chemin se séparait en deux branches. Vint alors à eux, le dilemne de choisir lequel. Comme aucune prémonision ne venait à l'esprit de Svent, il se dit que jouer un peu avec la chance ne leur ferait pas de mal. Et au mieux Tymora leur apporterait son aide. C'est ainsi, qu'il sortit de sous sa veste une ancienne mais toujours resplendissante pièce en mythril. Cadeau d'un elfe et ancienne monnaie d'un peuple aujourd'hui perdu dans les profondeurs de leur refuge, la nature, elle représentait depuis longtemps, le porte bonheur de l'halfelin.

¤Pile gauche. Face, tout droit.¤

Il lança la pièce en l'air et après avoir virvolté, elle retombit calmement dans la main de Svent qui la retourna ensuite. Désormais il était près à suivre ce chemin: A gauche.

"J'opte pour la gauche. Qu'en penses-tu?"

Svent avait préféré s'arréter avant la grotte à une vingtaine de mettre du croisement, et ceux pour une raison qui lui était encore inconnue.

Hedden s'équipa de son bouclier et de son épée en plus de son arc et se mit sur son séant.

- Non il n'est pas sage de faire un feu. Le terrain est trop découvert, bien vu maître Ramnus. Je prends le premier tour de garde, je viendrai vous réveiller au milieu de la nuit, dormez bien.

Hedden se positionna légèrement en retrait du camp pour ne pas être situé près de Jen mais tout en ayant l'humain à portée de vue. Il fit attention à se mettre de manière à ce que le vent porte ses odeurs vers le camp et non vers l'extèrieur. Autour de lui à quelques mètres il positionna un cercle de brindilles, si jamais un être arrivait à s'approcher près de lui cela pouvait alerter le rôdeur. Après avoir fait tous ces préparatifs il s'assit et commença son tour de garde. Les yeux parfois fermés il se concentra sur le moindre bruit, tout en se remémorant quelques légendes qu'il avait appris plus jeune.

Après une dernière gorgée prélevée de son outre, Jen se redressa et mit de l’ordre dans son paquetage. Avec l’arrivée de la nuit, il devint difficile de voir a plus de quelques pas mais la silhouette du rôdeur qui avait prit sa garde se devinait non loin. La fraîcheur de la nuit accompagnée d’une certaine appréhension firent frissonner le jeune homme. Après s’être occupé que tout allait bien pour Arsinoe et qu’elle etait bien attachée, il prit sa couverture, son grabat,son sac et pénétra dans la tente pour se reposer.

¤ Par Azouth, étaient ce des Dragons dans le ciel ? ? un jour, je commanderais aux dragons et ma réputation comme mage ne sera plus à faire….. Allons mon gars, te fais pas d’illusion, ce n’etait peut être que les feux de quelques campements orcs, en espérant que ceux ci soient tous la bas et non a proximités ¤

A cette pensée, Jen se redressa pour entrouvrir légèrement la tente afin d’avoir une vue, si courte soit elle, sur l’extérieur. Gardant arbalète et carquois non loin de lui, il prit également la précaution de ranger sa dague dans ses bottes qu’ils n’avaient pas quittées. Un peu angoissé par cette première nuit a l’extérieure d’une cité, le jeune mage se demanda si il allait vraiment réussir à se reposer.

Sorts niveau 0:
-Aspersion d'acide
-Lumière
-Illumination

Sorts niveau 1:
-Charme Pesonne
-Bouclier

Jen Ramnus et Hedden:

Le jeune mage ne s'y connaissait pas vraiment en voyage mais il était par contre très habitué au danger et c'est pourquoi il s'endormit finalement avec beaucoup moins de difficulté que ce qu'il avait imaginé. Ses rêves étaient étranges, car particulièrement réalistes, il se voyait debout, entouré de gens qu'il ne connaissait et qui pourtant lui semblaient familiers. Après un court décompte, Jen réalisa que parmi ceux-ci se trouvaient son compagnon de voyage Hedden, mais aussi deux elfes, plusieurs humains un halfelin et un gnome. Ils ne se trouvaient pas dans un endroit que le magicien avait déjà visité mais le lieu ne lui était pas totalement étranger. Il sut, avec la précision des sens propres aux seuls songes, que l'endroit où il se trouvait était une tombe. Les murs en étaient noirs d'obscurité autant que de crasse, et de la mousse poussait sur le sol et le plafond, tombant comme les lambeaux de vieilles tapisseries. Droit devant eux se dressait une porte massive.
Soudain, tout se mit à tourner autour de Jen et un par un tout ses compagnons disparurent jusqu'à ce qu'il fut seul face à un dragon aux écailles d'un vert émeraude tel que le jeune homme n'en avait jamais vu. Le dragon se tourna vers lui et dans un sourire effrayant où le monstre révéla le danger que représentaient ses crocs, il prononça quelques mots qui hérissèrent la peau du magicien dans son rêve comme dans la réalité. Ces quelques mots étaient les suivants: Fius, uesugeufuëetos chasos. Tau ost loss tuoses êtoss oëidut. Fius ai oosirs

Pendant ce temps, Hedden montait la garde assis devant la tente avec une attention et une concentration assez incroyable. Même si il ne l'avait pas révélé à Jen, dont il n'avait pas vraiment apprécié le sarcasme, il ne se sentait pas vraiment à l'aise dans ces grandes plaines mortes du début de l'automne, et ce même quand la menace d'une attaque orque n'était pas dans l'air. Mais le rôdeur était courageux, et surtout fier, et il ne comptait pas faillir pendant son tour de garde. Malgré tout, le froid commençait à se saisir de ses différents membres et il était forcé de se frictionner vigoureusement pour ne pas trop ressentir la morsure cruelle du froid. Il resta ainsi pendant trois heures assis, les tours de garde était prévus de cinq heures chacun et Hedden ne devait donc laisser sa place que lorsque l'aube commencerait à poindre dans les montagnes Néthères. Mais après ces trois premières de veille, le rôdeur commençait lui aussi à ressentir des difficultés à rester éveillé d'autant plus que le froid en plus de son pouvoir destructeur était un puissant somnifère mais il tenait bon et bien lui en prit car il entendit un léger bruit venant de la gauche de la tente. Il se félicita intérieurement d'avoir disposé ainsi des brindilles autour du camp pour prévenir l'arrivée de tout éventuel assaillant. Il lui restait maintenant à décider que faire face à cet ennemi potentiel.

Il ne fait plus aucun doute quand à la grande et profonde tristesse qu'éprouvait Borgard en quittant cet endroit de paix et de tranquilité, et qu'elle courue pour s'enfoncer davantage dans la forêt.

Elle avait au final, lorsque le jour finissait son large spectre, rejoint l'ancienne hérésie Elfique aujourd'hui en ruine certes mais sous le joug des forces barbares des orques. Quelle honte pour ce grand peuple, quelle infamie de n'avoir rien fait, eux qui prétendaient posséder la sagesse et le pouvoir. La fierté et l'arrogance des elfes les a perdus et les perdra encore.

*Lothen... Myth Drannor... ces lieux redeviennent ce qu'ils auraient du rester à jamais, sauvage.... Nature, ma mère....

La druidesse toujours ivre de rage, de folie de guerre, de sang et de destruction massive observait donc avec attention ces trois gardes.

*La porte...

Elle se remémora les conseils d'Arauven quand au point d'origine des personnes qu'elle devait secourir, et vérifia les accès potentiels à partir de leur point d'arrivée.

*Ils viennent de cette zone, obligés qu'ils seront de passer en ces lieux. Dois je les y attendre, ou dois massacrer ces cloportes qui montent la garde? Hum... tout est tentant et sage à la fois.

Elle se lécha les doigts en pensant au sang qu'elle evrsera pour Nature.

Elle se reprit et doucement prit dans ses bras le lièvre qui l'avait accompagnée (HRP: j'ai jugé qu'il était toujours là puisque tu n'avais pas fait mention d'un echec probable de négociation... si je me suis trompée je rééditerai) et lui murmura en douceur à l'oreille - au passage elle se surprenait de se retrouver si douce -

-Une dernière aide. Va me dire ce qu'il se trouve derrière cette porte et combien tu remarques de créatures. Petit frère, aides moi je t'en prie. N'ai crainte je te protejerai.

Elle attendit la réaction de l'animal après l'avoir posée à terre.

¤ Sur la gauche !¤

D'une rapidité et d'un silence étonnant pour un homme qui somnolait voila peu, le rôdeur fit sortir son arme hors de son fourreau et fléchit le bras gauche qui tenait sa rondache en acier. Il resta cependant prudent et de sa main gauche il posa le bouclier à terre tout en restant en alerte au moindre bruit qui l'obligerait à parer ou esquiver ou encore attaquer. Il déclencha son allume feu et tout en plissant les yeux pour mieux y voir il tendit son bras qui tenait l'alumette et de sa main droite serra le pommeau de son épée tous les sens en alerte.

Il ne sut pas s'il était victime de quelques illusions, charmes quelconques ou tout simplement de la fatigue mais Hedden crut apercevoir les traits d'un visage, dessinés par les reflets provoqués par l'allume feu sur un visage,ceux de son frère d'arme, le mage Jen Ramnus !

- Qui ?...Qui est là ?