Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

-Tu peux bien être le fils d'n'importe quel chien d'n'importe quelle meute, qu'il s'appelle Grüdor ou Thomas, qu'il lui manque une phalange au mauvais endroit ou non... Moi ça m'est égale tu vois. S'tu veux aider j'ai pas d'raison d'm'y opposer.

L'expression de Marek traduisait une franche indifférence à ce petit être barbu venant faire ces présentations. Une indifférence totale à son ton agressif, à ses motifs et à ses origines aussi.
Marek ne comprenait pas de toute manière cette engouement de beaucoup de gens pour les présentations à rallonge, avec noms des parents et tout le bazar. Personne ne connaissait jamais les gens cités comme références et puis toute personne qui réfléchissait vaguement savait que les ascendances n'étaient pas systématiquement synonymes de grand chose... que ce grand chose soit bon ou mauvais. Marek pour sa part ne jugeait les gens que sur leurs paroles et les actes qui allaient avec. Jamais sur des leurre et des étiquettes si proprettes qu'elles soient.

-Marek sinon, c'est mon nom. Fils d'un salopard et d'une mégère, chien errant notoire aux ordres d'aucun molosse connu.

Les présentations faites, il était temps de déguerpir. Marek n'avait pas bien compris la situation, mais apparemment le groupe n'était pas le bien venu indéfiniment. Il fallait juste attendre de voir si le baume miracle pouvait faire partie des bagages. La survie risquait d'être compliqué sans lui.

Quatorzième jour d’Eleinte 1372
Menaçant
Un chemin au bord de la Rauvin
9h25

Ce promeneur solitaire équipé de son seul balluchon était le premier signe qu'il existait un espoir de franchir le fleuve. Il sursauta quand le jeune magicien commença à lui parler n'ayant visiblement pas remarqué que quelqu'un se trouvait sur sa route. Il leva les yeux vers Jen l'air légèrement ahuri comme si personne n'avait jamais essayé de lui parler. Il fallu à peine quelques secondes pour que le magicien comprenne pourquoi cet homme le regardait ainsi, jusqu'à ce qu'il commence lui-même à parler pour être plus précis.

-[Illuskan]Excusez-moi, jeune homme, mais je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Pourriez-vous répéter plus doucement?

Il se passa ensuite la main dans les cheveux comme s'il réfléchissait très intensément et qu'il ne parvenait pas à trouver ce qu'il cherchait avec acharnement. Au bout d'un certain temps, il commença à faire une moue qui exprimait un mélange entre du dépit et du doute et essaya de former une phrase dans la langue commune.

-Moi pas compris vous. Possible dire encore?

Treizième jour d’Eleinte 1372
Nuageux et averses de neige
Un abris forestier
15h55

L'accueil réservé à Kasil par les membres maintenant bien réchauffés et reposés du petit groupe accompagnant le Baron était assez inégal. Nomad, à la suite de Qualindra, se présenta en souriant et lui tendit la main le considérant d'ors et déjà comme un de ses compagnons. Le Baron, refroidi par leurs récentes déconvenues, se présenta de manière polie mais sans la chaleur qui émanait des deux amoureux. Le troll lui ne fit même pas l'effort de le saluer.

Qualindra venait de lui poser une question, lui demandant un grand sacrifice et, s'il avait accepté à contre cœur de leur prêter secours, il n'était pas certain d'être d'accord fournir une aide encore bien plus généreuse. Il était malgré tout conscient que les aventuriers avaient besoin d'aide et ses discussions avec Tribeas l'avaient convaincu que leurs actes pourraient changer l'avenir de bien des gens. Il décida donc de s'adresser à Qualindra.

La belle elfe écouta très attentivement le troll et traduit à ses compagnons :

- Notre hôte ne peut pas nous donner le secret de sa potion, seul ses semblables ont le droit de connaître sa composition qui est jalousement gardé depuis ses ancêtres jusqu’à aujourd’hui mais il peut nous en procurer un peu à condition de payer. En plus il pense que nous en aurons pas assez pour tous et pas pour longtemps.

La jeune elfe avait voulut tout traduire pour que tout le monde attende a la terrible épreuve qu’ils allaient devoir endurer une fois dehors.

La magicienne ajoutât :

- Je vais lui demander ce qu’il souhaiterait avoir.

La jeune fille se dirigea ver le troll et dit :

- dit Qualindra d’une voix douce.

Elle se renaître ensuite vers Nomad, elle avait toujours sa chouette sur son épaule, elle prit les mains du jeune barde dans les siennes, sa chouette volait de l’épaule de l’elfe à l’épaule du barde, cette dernière avait adopté le doux barde.

Puis Qualindra lui demanda :

- Je vais te poser une seule question et essaie de me répondre par oui ou par non.

Elle le regarda droit dans les yeux prit une profonde inspiration et posa sa question :

- Est-ce que tu m’aimes ? A cette question la petite chouette s’arrêta de voler, se posa sur l'épaule de la jeune fille et le barde vit alors deux regards se poser sur lui le beau regard doré de Qualindra et le regard de la chouette toutes deux attendaient la réponse du jeune homme.

Qualindra avait besoin d’une réponse avant de partir affronter le froid, elle ne savait pas non plus si elle pouvait compter sur l’amitié de Marek; pourtant elle avait besoin d’amour et d’amitié pur combattre l’avenir et le futur.

Et que pensaient le baron, Ner’Kulen et Kasil ?

Elle leur demanda d‘une voix très douce:

- Et vous messieurs, pouvons nous compter sur vous et sur votre amitié , sur votre aide sur votre collaboration et sur votre soutien ?

Jen fut un instant surpris devant l’incompréhension du voyageur. En fait, il avait grand mal à comprendre qu’une personne voyageant seule ne sache pas parler couramment le commun. L’esprit curieux du jeune mage passa au dessus de l’épine dorsale du monde dans le Valbise ou plus loin encore, dans les mers inviolées. Pour lui, seul ces lieux isolés pouvaient expliquer qu’un Illuskien n’ait pas une bonne connaissance du commun. Le voyageur etait toutefois de la même race que lui et bien qu’il y eut un moment qu’il n’avait pas utilisé sa seconde langue naturelle, il en retrouva très vite l’habitude. L’étranger avait bien réussit à lui dire quelques mots compréhensibles dans un commun qui lui semblait peu familier, aussi, Jen résolût de lui faciliter la tache.

- ?evuelF utuof ec resrevart ed neyom a y li is ,dus ud zenev suov emmoc ,riovas siaremia’J .isnia élrap sap ia’n ej euq spmetgnol a y li te sirpmoc été riova sap en ed sirprus été ia’j ,iom zesucxe ,hA De ses mains, il désigne le chemin derrière l’individu "?eésrevart ettec erttemrep essiup iuq esohc euqleuq ,teug nu uo egalliv nu li’t a ’Y .eriaf el à tissuér erocne sap tnemesueruehlam ia’n ej te revuorter ed edrat em li’uq étoc ertua’l ed sima xued ia’J"

Regardant la Rauvin toute proche, il attendait avec impatience la réaction de son interlocuteur. Il n’aurait pas été si pressé de retrouver Naemod et Endor qu’il aurait sans nul doute proposé de partager un repas avec l’inconnu afin d’en apprendre plus sur ses origines mais le temps pressait et ne lui en laissait guère le loisir mais il ne put s’empêcher un brin de curiosité.

- ?nirasseD ud eéllav al ed ? eéloivni rem al ed selî sed suov zenev siam tercsidni tiarap suov alec is éloséD

Treizième jour d’Eleinte 1372
Nuageux et averses de neige
Un abris forestier
15h55

Sans doutes refroidis par la mauvaise nouvelle dont la pauvre Qualindra était porteuse, ses compagnons restèrent muet un certain temps, doutant sans doute de la réussite de leur expédition maintenant qu'ils commençaient à se frotter à des difficultés qui pouvaient sembler presque insurmontables. Ce silence qui régnait ne faisait qu'accroitre encore la pression que ressentait Nomad. Il ne semblait pas douter de la réponse qu'il allait donner, mais il était visible qu'il n'avait pas le courage de se lancer ainsi. Après une ultime bouffée d'air froid, il se décida à parler. Mais il fut pris de vitesse par le Baron qui ne semblait pas apprécier que personne ne soit plus enclin à répondre à la question de la belle elfe.

-Qualindra, je suis à vos côtés et j'espère que vous pourrez compter sur moi. Après tout, c'est pour me porter secours que vous vous retrouvez dans cette situation un brin calamiteuse. Hauts les cœurs les amis, nous devons réussir coûte que coûte.

Contre toute attente, cette énième interruption au moment où il s'apprêtait à révéler ses sentiments paracheva la détermination de Nomad. Cela faisait de nombreuses fois qu'il était arrêté avant de dire ce qu'il avait sur le cœur et il tenait à ce que cela ne se reproduise pas à nouveau. C'est donc d'une voie assurée et moins d'une seconde après que Vassili eut achevé de parler qu'il répondit à la question de Qualindra.

-Ma toute belle, sache que si la température refroidit mon maigre talent oratoire, il ne rend que plus ardent l'amour qui habite mon cœur. Je t'aime, oui.

Cette déclaration fut ponctuée d'un bruit de gorge de Nomad qui avait du mal à réfréner ses sentiments et à se retenir d'embrasser son amie devant tout le monde et par un applaudissement du baron. Les deux hôtes, que les affaires de cœur de la magicienne concernaient moins, ne réagirent pas vraiment. Darieus était visiblement en train de réfléchir intensément à ce qu'il pouvait demander en échange de ses connaissances à l'elfe dorée. Prenant enfin une décision, il regarda fixement la seule personne qui le comprenait dans les aventuriers avec une certaine froideur et de la détermination.

[Sylvestre]-Vous n'ignorez sans doute pas que nos peuples respectifs sont en conflit depuis des temps immémoriaux. Certes, depuis des siècles maintenant, nous combattons plus les elfes des bois que ceux du soleil mais cela ne change pas grand chose. Au cours de ces millénaires de combat, certaines reliques incroyablement précieuses ont été prises comme butin de guerre. C'est l'une de ces reliques que j'aimerai que mon peuple recouvre. En fait, il y en a deux dont je connais l'emplacement. Toutefois, connaissant les risques que représente l'obtention de tels objets je ne fixerai pas le prix de ce secret au-dessus de la récupération de l'une de ces reliques et de la promesse de ne pas en révéler la teneur à quiconque. L'une de ces reliques est un marteau qui s'adapte à la taille de son porteur. Elle est conservée par un prêtre belliqueux vivant au sein d'une tribu de géants du givre. L'autre est une armure incroyablement légère malgré sa résistance qui est conservée depuis des lustres dans le trésor d'un roi d'une des tribus d'elfes des bois de la Haute Forêt. Voilà le prix que je fixe pour ce secret.

Quatorzième jour d’Eleinte 1372
Menaçant
Un chemin au bord de la Rauvin
9h25

Le vieillard commença à sourire dès qu'il réalisa qu'il avait été compris. Il écouta en silence les questions de l'étrange voyageur tout en réfléchissant. Lorsque Jen s'arrêta de parler, il se gratta le sourcil droit avant de répondre en utilisant toujours la langue des natifs de la région.

.segayov xua eciporp tnemiarv sap tse'n niluom ed neidrag ed liavart eL .spmetgnol tiaf alec erocne te tnegranuL ertê tiod égayov ia'j euq niol sulp eL .zelrap suov tnod xueil sed nucua siannoc en ej te sneiv ej ùo'd noitcerid al snad ici'd sertèmolik xued uo nu à tuaH niluoM ed uaemah ua én sius ej ,emmoh enueJ-

Il avait fait une moue exprimant une légère déception de ne pas connaître le monde aussi bien que le jeune homme qui lui demandait son chemin mais il semblait être satisfait de son sort et ne pas être le genre d'homme à aimer se plaindre. Il reprit presque aussitôt, passant à la question qui intéressait plus particulièrement le magicien.

.resrevart ruop snoitulos sertua'd sap siov en ej ,iom ,sac tuot nE .evuelf ud eitrap ettec snad serar tnos sli siam ruehcêp nu à edia'l ed rednamed ed reyasse suov-zeirruop ertê-tueP .dnulrevE tnava sertua'd ia ne y li'uq sap siorc en ej ,tid iceC .alec ruop exat enu'd rettiuqca's elliaf en li'uq sniarc ej siam evuelf el tihcnarf iuq tnoma ne tnop nu a y li'uq elbmes em lI-

La belle elfe avait ressentit une joie extrême, un soulagement et une vague de chaleur lui envahir le corps en entendant enfin les sentiments de Nomad à son égard ; même sa chouette hulula d’une façon joyeuse.
Moins timide que son barde, le jeune elfe l’embrassa fougueusement mais avec tendresse et amour se moquant bien des réactions de toute l’assemblée. Les applaudissements du baron la fit sourire.

Malheureusement sa bonne humeur fut de courte durée : elle traduit à ses amis les condition du trolls pour avoir sa potion.

- Je crois que je vais lui demander si il sait où se trouve les elfes des bois, j’aurais sûrement plus de chance de m’entendre avec eux qu’avec les géants. Dit Qualindra en regardant ses compagnons.

Elle ajouta :

-M’accompagnerez-vous ? Demanda-t-elle en regardant tour à tour ses compagnons de route.
- Je ne sais pas si nous aurons déjà besoin de sa potion pour le temps que nous mettrons a trouver ces elfes, espérons qu’ils ne soient pas loin. Ajouta la magicienne.

- ’

L’elfe attendait la réponse du trolls mais aussi la réponse des ses nouveaux et anciens compagnons de route.

*Me suivront-ils ? Et avec qui vais-je devoir chercher des elfes des bois et supporter ce froid* se demanda la jolie Qualindra.

La jeune elfe se doutait qu’elle pouvait compter sur Nomad, sur le baron et sur Marek mais en ce qui concernait Ner’kulen et Kasil, elle n’avait aucune idée, se sera la surprise.

Naemod n'avait pas beaucoup bavardé avec Endor. En réalité, ils n'avaient pas beaucoup de choses a se dire. La seule chose qu'ils devaient faire était avancer. Avancer encore et toujours, sans quitter la Rauvin des yeux. Petit à petit, l'humain s'était habitué au vrombissement perpétuel du fleuve, si bien qu'il savait à peu près quelle distance les séparaient.

¤Endor aussi doit le savoir. D'après ce qu'on dit, les autres sens des aveugles sont plus développés. Mais peut-être que ce sont de simples racontars. Je ferai peut-être mieux de le lui demander directement. Au moins, notre marche aura moins l'air... tendue.¤

Il ne parla pas encore au jeune druide. Il se contentait d'avancer tout en le guidant. Il commençait à avoir faim. Il n'avait presque rien mangé depuis qu'il était parvenu à traverser la Rauvin. Le soir même, il avait été trop fatigué pour simplement penser à aller chasser quelque chose à manger. Surtout qu'il n'avait pas beaucoup d'expérience dans la chasse. Il savait chasser de petits animaux, mais il doutait qu'il y en avait à proximité. Mais encore une fois, peut-être qu'Endor le renseignerai.

Cela faisait déjà quelque heures qu'ils s'étaient mis en marche, et la fatigue, et surtout le froid, se faisaient de plus en plus sentir. Peut-être une pause s'imposait-elle. Il en profiterai pour aller jeter un coup d'oeil à Jen, juste au cas où.

"Endor, je vous propose de nous arrêter un peu. Je vais aller vers la Rauvin pour boire un peu, si vous voulez, je peux vous y accompagner. J'aimerai aussi savoir ce qu'il advient de Jen."

Il s'arrêta alors, et s'assit pour enlever ses chaussures afin de laisser ses pieds respirer un peu. Il s'étira et se mit à rêver d'une chambre d'auberge chauffée par un feu de cheminée, d'un vraie lit, et surtout, surtout de vêtements secs. Les siens n'avaient pas eu le temps de sécher durant la nuit, et l'humidité ambiante n'allait pas les aider à sécher.

"Dites moi Endor, savez-vous s'il y a du petit gibier à chasser dans les environs ? Je pourrai peut-être en ramener si jamais il y en a...
Est-ce que... est-ce que vous reverrez un jour ? J'espère que votre maître pourra vous aider une fois qu'on l'aura secouru."

¤ Une fois qu'on l'aura secouru. Ça me va bien d'être optimiste à ce point. Mais bon, si je ne le suis pas, qui le sera ?¤

Après s'être relaxé un peu, il remis ses chaussures et se leva pour se diriger vers le fleuve.

"Bien, on ne devait pas aller boire un peu ?"

Ainsi donc le guerrier connaissait désormais quelques unes de ses personnes que- semble t-il - il allait l'accompagner.
La présentation de l'elfe estompa quelque peu ses ressentiments vis à vie d'elle et de ses manières. Il semblerait qu'"Oreilles pointues" soit de nature volubile, un peu comme cette humaine qu'il avait accompagné à Port Ponant.
Il oberservait les protagonistes en silence lorsqu'un autre individu se présenta à lui de manière certain un peu abrupte mais qui convint au nain. D'un air hautain il répondit à Marek d'un regard froid mais emprunt d'une certaine estime pour ce caractère bien trempé qui n'avait rien à envier au caractère des nains.

Imperturbable Kasil regardait s'agiter ce petit monde sans intervenir, il était alors trop occupé à essayer de comprendre ce qui se tramait: un couple d'amoureux, une potion, des elfes des bois? Qu'est ce à dire? Le nain n'était guère feru en matière d'elfe et ne cherchait dailleurs pas à en savoir plus sur cette nouvelle espèce. Cependant sa curiosité naturelle fut piqué au vif, si cela pouvait lui permettre de gagner
la confiance du groupe, il les aiderait à les trouver.

Dans cette discussion qui partait dans tous les sens, le guerrier rebondit à l'invitation de Qualindra.

- Par Clanggedin madame je ferais tout ce qu'il m'est possible pour vous aider à trouver ce que vous chercher!

Il se donna alors un violent un violent coup sur le thorax à l'endroit où se trouvait le coeur, signe de la parole donnée chez son peuple.

- Mais chemin faisant, j'espère que vous allez m'éclairer sur ce qu'il y a à chercher, je croyais que nous devions trouver ce qui rend le temps de cette région plus détestable qu'un orque!

-Moi j'viens sans soucis, par contre, j'sais parler avec les géants... un lègue de famille, j'en ai d'jà touché deux mots j'crois. J'pose ça sur la table des fois qu'ça intéresse quelqu'un. C'la dit, pas commode comme personnages les géants, mais après tout les elfes des bois doivent simplement être un peu moins brute de décoffrage mais c'est la même ratatouille dans la marmite. Enfin bref, si c'est pas négociable de récupérer que'qu'chose chez eux, on ira voir les géants et j'pourrai tenter d'jouer les interprètes même si la diplomatie c'est pas mon fort.

Le regard froid du nain ne lui échappa pas, mais il ne s'en inquiéta pas plus que ça, il savait d'expérience qu'un nain est au moins vaguement digne de confiance en général. Il n'interpréta pas ce regard comme porteur de ressentiments quelconques. Au contraire il vit qu'il aurait un partenaire capable de lui tenir tête, ça pouvait être amusant.

-C'qu'on cherche, c'est des genres d'artefacts qui nous donneraient accès à un pouvoir pour sauver Nesmé... J'suis pas sur que ça ait un rapport avec la météo... dit-il, plutôt sarcastique, au nain.

Marek se tourna vers le Baron qui serait surement mieux placé que lui pour expliquer la mission une nouvelle fois.

Le visage de jen s’allongeât quelque peu avant d’éclater de rire, d’un rire franc et joyeux se moquant de sa propre ignorance. Avoir imaginé que le voyageur était d’une région lointaine et inconnu alors qu’il venait pratiquement du village d’à cote etait d’un comique irrésistible.

.eonisrA nom ruop euqsir snas ares eésrevart ellet enU .tid tno emmoc eriob à rem al sap tse’n alec ,nifnE ? egaép nu ceva ? suov setid tnoma ne tnop nU .uep is siannoc ne’j te etsav is tse ednom eL .ediputs neib tnemetnesérp àliov em ,srag nom neB-

Il flatta de sa main droite l’encolure de la mule qui se trouvait à ses cotés.

.xion ed euqoc enu rus evuelf ec resrevart ed tnatnet ne trom tse neddeH’uq esnep ej dnauq siam egaluos em esnopér ertov emmoc riovas sap zevuop en suoV- Une ombre passa sur son visage ."ediputs neib été snova suon euq resnep ed rehcêpme’m xuep en eJ."

Le mage se souvint du village déserté ou s’etait déroulé le drame et il ajouta en direction du vieillard.

.siom srueisulp ed retad sap tnelbmes en emard el siam sruehcêp ed egalliv titep ec ed mon el sap siannoc en ej ? esohc seuqleuq ed tnev ue suov zeva ,sniamuh setser servuap seuqleuq tse’n ec is treséd tiate tiordne’L .lava ne sulp uep nu te niol sèrt sap erèivir al ed drob ua snosiam ed eniazuod imed enu’d uaemah titep nu ésrevart ia’j ,éssap tse’c iuq ec suov zevas ertê tueP ! setid siaM-

Un frisson le parcourut en songeant à la main d’enfant qu’ils avaient découverts dans l’une des masures.