Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Porté disparu, Ombreterre
écrit le : Samedi 16 Juin 2007 à 11h38 par Nollïa
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Naskyrien 4/35
Dorik obtient 7 javelines gobelines (taille petite)
Dorik possède un parchemin mystérieux.
Ephedria obtient 1 javeline gobeline brisée
Gorek obtient 1 épée à une main (taille normale)




Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372

Lieu : Ombreterre, sous le lac Thaylambar, Thay
Temps : /
Moment : mi-journée(environ 12h45)





Narration

Un deuxième hurlement, provenant de la gorge d’un gobelin sauvagement étripé sans doute, brisa le silence de la caverne, rappelant à tous la précarité de la situation.
Sinafay regarda le barbare et le jeune éphèbe se disputer pour un bâton de bois trop court pour soutenir quiconque en fronçant des sourcils. Puis elle les attrapa chacun par la main d’un façon très autoritaire et presqu’exedée et commença à courir en direction du lac
.

- Pas le temps ! Et elle ajouta dans la langue du monde obscur un « Imbécile ! » vif et net.

La belle était terrifiée, malgré une apparente assurance. Elle semblait savoir parfaitement ce qu’elle faisait, et cela ajouta au spectre du danger qui les menaçait un peu plus d’importance. Tachant de traîner derrière elle le Rashémi blessé et son comparse mage, plus léger, mais tout aussi perdu, elle accéléra la cadence. Dorik suivit son exemple et d’une petite tape sur le postérieur de son chien, il incita l’animal à accélérer le pas.
Le boyau s’assombrit tout d’abord et se rétrécit au point que la prêtresse du lâcher le mage, et passer devant Naskyrien, ne l’autorisant pas à ralentir. Ensuite le goulot s’élargit pour déboucher sur la salle dans laquelle, comme le démontrait les cinq cadavres de gobelins baignant dans leur sang, avait eut lieu un autre combat. Sur la gauche se déversait dans un chant joyeux une cascade sautillant sur les pierres et se déversant dans un lac aux eaux claires. Sur leur droite, montait jusqu’au plafond des parois rocheuses couvertes de cristaux bleuté qui permettait à chacun de voir comme lors d’une nuit de pleine Lune.
Sinafay ne ralentit qu’à l’autre extrémité de la salle, lorsque perplexe, ils se retrouvaient dans une sorte de cul de sac. En effet, la berge qui longeait le lac se terminait par un mur rocheux de belle hauteur sans qu’aucun boyau ne permettent une quelconque sortie. D’autre part, en cet endroit le plafond de la caverne s’affaissait en voûte irrégulière jusqu’à toucher par endroit la surface de l’eau.
Haletant, chacun prit un long moment avant de ne prononcer la moindre parole. Dorik caressait machinalement les flans de son chien, heureux de constater que les sept javelines gobelines qu’il avait attaché s’y trouvaient toujours. Bien que épuisé par l’effort fourni, Naskyrien sentit en lui la vie affluer à nouveau, comme si Lurue agissait toujours, le préservant du mal. D’ailleurs, et même si de nombreuse plaies lui faisait encore énormément souffrir, la plus grave située sur son flan s’était déjà complètement refermé et lui picotait de la façon presque agréable qu’ont de démanger les blessures qui cicatrisent.
Ce fut Sinafay qui brisa le silence en premier, répondant enfin au barbare
:

- J’ai perdu un parchemin. Je voulais m’en servir pour sauver ma … sauver nos vies. La façon dont elle prononça ces mots, plongeant son regard d’or dans celui, borgne, du barbare était troublante. Comme si elle signifiait sans le dire, qu’elle ne parlait que de lui et d’elle, à l’exclusion de tous ceux qui s’étaient ajoutés par la suite. Les mains sur les genoux, pliée en deux, elle tachait de reprendre son souffle. Ses yeux se portèrent sur ses pieds avant de regarder à nouveau Naskyrien. « C’est une formule qui m’aurait permis d’ouvrir un portail vers un vieux Temple abandonné. Je voulais … je … non rien…Bref, dans ce Temple a été construit un autre portal qui aurait pu nous mener jusque chez moi. … C’est peine perdue à présent. Il nous faudra tacher de survivre dans cette zone non civilisée. Je … je ne sais pas ou nous sommes exactement. «

Elle observa les autres un moment et comme à regret poursuivit :

- Il faudra s’entre aider. Etre efficace. Définir des rôles et s’y tenir. Si nous voulons survivre, il ne faudra former qu’un...et à commencer par apprendre à marcher en silence. Il devrait y avoir une barque plus loin. Je suis arrivée par le lac lorsque ces satanés gobelins – qu’ils pourrissent tous dans les limbes – m’avaient capturés.

--------------------
La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.



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écrit le : Lundi 18 Juin 2007 à 19h53 par Naskyrien
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Nasky suivit le mouvement …la derniére phrase de la déesse Lurue raisonnait dans sa tête et les souvenirs de sa récente rencontre affluaient.
Il réalisait qu’il avait trouvé une déesse de plus, celle ci se trouvant être bien agréable et , de plus -fait non négligeable- elle lui avait sauvé la vie
Enfin, elle avait un idéal théologique des plus convenables puisqu’il s’agissait en gros de protéger l’idéal « joyeux » de la vie.


¤ Une drow ne peut pas aimer comme un humain… bon… soit… mais elles doivent bien être capable d’aimer… ou bien est ce juste de la manipulation?... Ne pas partir en croisade… ca veut dire ne pas s’attacher à un idéal… continuer sa vie en profitant au maximum de sa beauté et des instants rigolos qu’elle nous offre … et, en même temps, suivre ses rêves impossibles… ce sont les réveurs qui font avancer le monde… c’est beau ca…¤

Sortant un peu de ses pensées, arrivés à la grotte où il avait connu le pauvre Sepoto, il commença à examiner ses nouveaux camarade et particuliérement le prêtre. Il essaya même de lui adresser la parole et de le remercier, mais aucun son ne sortit de sa bouche… l’ambiance n’était pas vraiment idéale pour les discussion théologiques ¤ Plus tard…¤

Puis Sinafaye lui lança encore un de ces sacrés regards qui l’avait déjà fait basculer, quelques secondes avant le dernier combat, dans la fascination et l’attrait maximum qu’une femme aussi belle peut faire sur un homme normalement constitué, en tout cas aux normes de Rashéménie.
Ce même regard qui lui avait fait voler un baiser à cette si jolie drow quelques sdecondes avant le combat où, sans l’aide des dieux, les deux tourtereaux seraient morts… le même regard, finalement, qui lui avait fait douter des relations amoureuses interaciales lors de son entretien de l’entre deux vie.

Perdu dans ses pensées et à nouveau fasciné par la drow, il réussit néanmoins à percevoir son discours … le portail … le parchemin et autres détails qui lui semblaient mineurs par rapport au désir profond qu’il avait de se retrouver sel avec elle …
Même s’il avait conscience que les autres l’entendraient, il répondit néanmoins doucement à l’elfe, pour justement lui faire comprendre que lui aussi aurait bien aimé se retrouver un peu plus intime avec elle.


Oui, tu as raison, la confiance et l’alliance entre nous tous doivent être de rigueur en ce lieu et en ces circonstances… néanmoins, nous ne nous connaissons pas et nous donner ces confiances réciproques mériterait peut être un peu de … présentation et de discussions…
Sinafaye... sans Dorik qui s’est battu vaillamment, nous ne serions pas en vie… et nous ne le serions pas non plus sans… ce prêtre de Lurue, qui, je peux te l’assurer, est une déesse en qui nous pouvons faire confiance…
Elle protége peut être pas les mêmes idéaux que la tienne, mais, tant que tu respecteras toi aussi certains… principes vitaux… enfin, tant que ta cause n’est pas franchement mauvaise et nuisible, si tu veux, je pense, que nous pouvons faire confiance en ce monsieur.
Pour les autres, on va attendre qu’ils se présentent…


S'approchant afin que ses paroles ne soient perçus que par elle, luttant contre le désir de tenir cette jolie fleur noire dans ses bras, il continua trés doucement, son souffle venant caresser la nuque de Sinafaye

Et pui, il serait peut être pas inutile que toi aussi, tu expliques un peu ton histoire … au moins au sympathique Rashémi que je suis… je crois que désormais tu peux au moins ME faire confiance, et je peux te promettre de ne pas révéler tes secrets dont tu me parleras, j’espére, un peu mieux dés qu’on le pourra...

Puis, s’adressant aux autres, Dorik exclu…

Les amis, sachez déjà que nous avions provoqué ce combat afin de délivrer les autres prisonniers de ce campement de gobelins … apparemment, cela a marché…

Je suis Naskyrien et je suis Rashémi, mais un Rashémi libre, c'est-à-dire de Rashéménie et pas un de ces demi Thayens déracinés qui, de surcroît, se baladent le crâne chauve et tatoué… enfin, laissons là ces particularités ethniques…
Je crois que comme vous, je suis arrivé dans ce sous-monde nommé Ombreterre par hasard et contre ma volonté… je ne connais Sinafaye et Dorik que depuis quelques heures… mais je ne vois pas pour nous d’autres issues que de rester groupés et solidaires … et de faire confiance à Sinafaye… au moins jusqu’à de plus amples présentations et explications sur, par exemple, comment sortir d’Outreterre

S’arrêtant pour voir les réactions, plutôt satisfait de son discours, il demanda à la drow

Au fait, on tient tous dans ta barque ? Et on irait où en premier?



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écrit le : Vendredi 22 Juin 2007 à 15h09 par Riark Sirali
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Riark était hors d'haleine. Cette course forcée lui avait remis les idées en place. A savoir qu'il était mort de faim, de fatigue et qu'il était endolorie de partout. Sa petite visite chez les gobelins, des hôtes hautement qualifiés, qui mettaient un point d'honneur à respecter les meurs des autres espèces, notamment cette faculté étonnante que possédait les humains, à savoir faire du mal à son prochain, avait au moi eu le mérite de le faire maigrir, légèrement seulement.

¤Et bien, nous voilà dans de beaux draps. On ne sait même pas où on va, mais on y va. Le bon côté, on est vivant.¤

Pendant qu'il reprenait son souffle, Riark se permis d'analyser la situation dans laquelle il était. Elle n'était pas désespéré. C'est ainsi qu'il vit la barque et il écoutât attentivement la drow et l'humain se présenter. Les choses allaient pour le mieux en fait.

¤ Certe, on est perdu, mais vivant et en sécurité. Ils ne vont pas nous sauter dessus et ils ont même eu la bonté de se présenter. Et puis il y a ce Naskyrien, il semble avoir eu quelque rapport avec ma Dame, ce qui est une preuve de sa fiabilité.¤

-Très bien, moi c'est Riark, serviteur de ma Dame. Ravis que nous ayons enfin un peu de temps pour faire les présentations. Et voici mes deux compagnons, mais je les laisse choisir de se présenter ou non. Pour ma part, je suis cuisinier. Hélas je ne puis rien faire sans aliment de base. Je ne suis moi-même pas un grand guerrier, mais ma Dame m'accorde quelque faveur, de temps à autre. Ce qui me permet souvent d'être accepté au sein des petites communautés.

Sur ces mots, Riark se tue et attendit la réponse de ses compagnons.




On ne peut pas bien combattre le ventre vide.

sort préparé :
niveau 0 :.......................niveau 1 :
-détection de la magie.....-vigueur mineure
-lumière.........................-vigueur mineure
-lumière

domaine :
-soin léger
 
 
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écrit le : Samedi 23 Juin 2007 à 14h16 par Nollïa
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Conversation

Sinafay respirait encore avec difficulté. Son corps, rehaussé par l’armure drow épousant à la perfection chacune des formes de l’elfe, sembla soudainement plus chétif, plus fragile. Elle ressemblait en cet instant à un objet précieux fait de cristal que le moindre choc pouvait briser.

- Je crois que vous n’avez toujours pas conscience de l’endroit ou vous vous trouvez, ni de notre situation. Expliqua t’elle, les yeux sombres et insistant bien sur le côté dramatique de la scène. Son visage était sévère pourtant, elle parlait sans aucune animosité. « Avez-vous conscience que cet endroit est un labyrinthe qui s’étale en plusieurs étages recelant à chaque coins des dangers terribles. Personne ne peut survivre dans le dédale de l’Outreterre. Je conçois que vous, venu de la surface, là où l’astre brûle tout le jour et où la nuit même n’offre pas de repos, là ou d’incessantes guerres barbares règnent dans le chaos et la misère, je conçois donc que vous ne ressentiez pas de peur, maintenant que vous vous retrouvez dans la pénombre. Pourtant, je vous le dis, moi-même qui suis née sous la terre, je ne m’aventurerais pas de la sorte ! »

Elle fit une pause, se rendant compte qu’elle se devait de donner de plus amples explications quand à son arrivée dans cette partie du monde.

- J’ai été enlevée….par des fils d’une maison rivale. Ils m’ont…maltraité. Elle déglutit péniblement en choisissant un mot qui semblait peu approprié pour ce qui c’était passé vraiment « et abandonnée, blessée, quelque part. Je ne sais pas ou. Loin sans doute. Suffisamment loin de toute civilisation que pour être certains de ma mort. Puis je me suis fait capturée par ces gobelins. Je ne sais les chemins que nous avons empruntés. C’était suffisamment long pour que je ne sache plus me repérer. Nous sommes arrivé ici en barque, puis …Puis il m’a sauvé »

Elle désigna Naskyrien d’un mouvement de tête.

- Alors…Je ne sais pas où nous sommes. Je ne sais pas où il faut aller. Je n’en sais pas tellement plus que vous si ce n’est que je connais les lois qui régissent ce monde, ou du moins une petite partie. Je propose deux choses. Soit on prend cette barque, on se dirige là ou on peut, tachant de trouver une civilisation quelconque…Mais je doute de nos chances de survie, honnêtement. Soit on se repose et attend que cette satanée bête ait quitté le camp gobelin, et on tache de retrouver ce parchemin. Toi ajouta t’elle en désignant Ephedria « Tu possède un grimoire. Es tu historien, ou magicien ? Dans le deuxième cas, tes talents pourront peut être nous être utile. Grâce à ce parchemin, je pourrai vous guider jusque chez moi, et de là nous trouveront un passage vers la surface. Et vous serez saint et sauf. On doit le retrouver ! «

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.



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écrit le : Dimanche 24 Juin 2007 à 17h28 par Hannibal
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Dorîk écoutait avec patience ainsi qu'avec la plus grande attention le discours de la drow. Ce qu'elle disait était effectivement plein de bon sens, l'Outreterre n'était peut être pas aussi vaste que le monde de la surface mais il était tout aussi dangereux et peut être même plus. Le nain pôlaire en savait quelque chose, il avait afronté la plus grande partie des horreurs engendrées par l'Outreterre lorsqu'il était encore mineur dans le grand glacier. A ce que l'on raconte, bon nombres d'espèces éteintes depuis des milliers d'anées à la surface vivraient encore dans l'Outreterre. Il existe plusieurs races qui se côtoient et ne cesse de guerroyer entres elle dans ce royaume disputé; les ombres, les crépusculins, les elfes noirs et les plus terrifiants d'entre tous...les flagelleurs mentaux.

Aussi, ce que disait Sinafaye ne devait en aucun cas être pris à la légère et Dorîk était sûrement le seul à comprendre aussi bien ce que voulait dire la drow. Mais le nain reporta son attention sur le parchemin de la drow censé ouvrir un portail qui les méneraient en lieu sûr chez elle. Mais seraient-ils vraiment en lieu sûr une fois le portail passé? Pouvaient-ils réelement faire confiance à la drow et elle, leur faire confiance? Dorîk aurait préféré jeter un coup d'oeil au parchemein avant de le rendre discrètement. La situation était simple, soit ils empruntaient la barque vers nul ne sait où et vers quel danger, soit ils attendaient ici pour attendre et tenter de retrouver un parchemin déjà retrouvé. Cependant au vu de leur état, il serait bien plus prudent de se reposer même si cela signifiait rester dans les parages de l'ombre des roches qui devait déjà en avoir fini avec ses compagnons de jeu gobelins.


-Je pense qu'il serait préférable de rester ici et de se reposer en attendant que cette bête ne parte. Si nous prenons la barque nous ne savons pas où nous irons et nous risquons de nous retrouver dans un autre pétrin et cette fois nous serions mal préparés. Je ne pense pas que cette bête ne vienne nous chercher juste pour le plaisir, elle devait avoir faim et les gobelins feront certainement un parfait diner pour elle. Je ne pense pas que nous risquions grand chose ou du moins de sa part. De plussice parchemin est aussi important que cela il serait plus judicieux d'attendre ici et de le retrouver car qui sait ce qui nous attend si nous partons à l'aveuglette au milieu de l'Outreterre.

Tout était dit et Dorîk espérait sincèrement qu'ils patientent un peu ici et se reposent car ils n'étaient vraiment pas en état d'engager un nouveau combat.




 
 
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écrit le : Lundi 25 Juin 2007 à 14h48 par Ephedria
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phedria est peu habitué à courir, et pour cause, depuis son enfance, il est atteint d’une maladie qui lui cause des difficultés respiratoire à chaque fois que son corps subit une pression, quelle soit physique ou physique.

Cette course forcée ne fit pas exception, à l’inverse, la faim et la fatigue initiale ne firent qu’empirer les symptômes.
Pris au dépourvu par la drow, qui lui pris la main pour l’entraîner dans son effort égoïste pour sauver sa vie, il se mit à courir avec l’aide de sa béquille artisanale du mieux qu’il put.
Pendant qu’il courrait, une respiration saccadé commença à apparaître, une gorge nouée se fit sentir, et son cœur battait en harmonie avec les bruits de pas qui résonnaient dans cette sombre caverne éclairés par quelques faibles lumières venant des parois.
Sa vue se brouilla progressivement, il ne courrait que guidé par cette main ferme mais à la fois douce.

La galerie se fit de plus en plus exiguë, tant que 3 personnes ne pouvaient passer cote à cote, Sinafaye dû donc lâcher la main du jeune homme.
Celui-ci, se sentit à la fois soulagé de pouvoir avancer à un rythme qui lui correspondait plus mais aussi déçu de ne plus sentir cette douce chaleur qui émanait de la main de la drow.
Essoufflé, il s’appuya sur son bâton de marche puis essaya de récupérer un peu. On pouvait entendre, au loin, le son de l’eau qui venait se fracasser contre des pierres, galvanisé par l’idée d’apaiser sa gorge sèche il se mit à marcher activement.
En voyant ses compagnons prendre de l’avance sur lui, il mit accélérer pour ne pas les perdre de vue .

Il arriva dans une grande salle ou on pouvait voir, de l’eau s’exalter sous forme d’une cascade aux reflets bleutés pareils à des saphirs.
L’humain resta abasourdi par ce spectacle, dans un endroit ou la lumière du jour ne parvient pas, dans un lieu ou règnent les gobelins sanguinaires, on pouvait voir un paysage digne des plus beau contes.
Il pouvait sentir les frétillements de l’eau chuchoter à son oreille, apprécier la caresse rafraîchissante que pouvait offrir le reflux, tout ceci semblait être un rêve.

Cette bulle si onirique éclata dès que la drow commença à résumer la situation désastreuse dans laquelle il se trouvait, et qui lui fit revenir à la triste réalité .
Il écouta donc d'une manière tranquille l'histoire de la drow .


¤ He ben, il semble qu'elle ait une vie bien mouvementée, il est vrai qu'elle a un visage sculpté par ses experiences, mais je pense pas pouvoir lui faire confiance pour autant. Je préfère rester prudent, après tout, c'est de cette en vivant de cette manière que je suis encore en vie ¤

-Pour répondre à votre question, je suis plus herboriste que magicien, mais il est vrai que je dispose de petites notions, mais rien de très glorieux, je le crains, je ne pense donc pas pouvoir vous aider plus que ça.
Mais puisque nous sommes au présentation, je me nomme Ephedria, ravi de faire votre connaissance, même j'aurais preferé la faire dans des conditions plus adaptées .
Pour ce qui est de notre situation, je pense qu’un peu de repos serait le bienvenu, nous sortons d’une longue captivité, et vous, d’une longue bataille, il serait préférable de rester un peu ici le temps de récupèrer.





Le monde n'est qu'une réalité éphémère que je me permet de modifier
 
 
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écrit le : Lundi 25 Juin 2007 à 21h49 par Naskyrien
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Naskyrien écouta le groupe se présenter, ne prétant pas beaucoup attention au moins bavard et au plus petit d'entre eux... un halfling ...

¤ En tout cas, la confiance n'a pas l'air au top. M'étonnerait que le jeunot soit réellement herboriste... qu'est ce qu'il vient faire là? étudier les champignons éclaireurs? Pfff... Et puis, ce parchemin... je me rappelle l'avoir vu avant de ... mourir.. ¤

Bon, en tout cas, vu que prendre la barque n'est pas une solution miracle à nos problémes , pas plus que de rester ici... vu qu'il faut retrouver un parchemin disparu mystèrieusement...

Il arrêta soudainement son discours à la mention de ce dernier, afin d'observer, le sourcil froncé et avec la psychologie qu'on lui connait, si l'un d'eux n'aurait pas l'air d'avoir quelque chose à se reprocher. Puis, comme si de rien n'était il continua :

Et vu qu'il faut se reposer et manger ... bref...moi je propose qu'on reste tous planqués dans un coin sombre prés de la barque... avec tour de gardes deux par deux... et tous prêts à détaler si quelque chose de suspect... et de trop gros ou trop nombreux... se pointe...
Sinafaye, on pourrait commencer tout les deux à aller chercher des champignons comestibles... car se faire cuire un rothe ici ne me semble pas une bonne idée... On bouffe et on définit des tours de garde, ca marche?

Au fait, il y a personne qui pourrait nous soigner davantage? l'herboriste? tu dois t'y connaitre en plantes soigneuses et même savoir recoudre les plaies? ... ou si quelqu'un dispose encore d'une petite priére... moi, je m'en fous du dieu à partir du moment qu'il soigne... et même si désormais, j'ai une super déesse qui représentent la joie, la liberté... et la beauté.

Nasky avait commencé sa phrase en regardant le prêtre de Lurue...mais le dernier mot, un peu géné, avait fini en regardant la drow...
Le désir ne s'arrétait pas et semblait à vrai dire pour le Rashémi une émotion plus facile que le ferveur religieuse.
D'ailleurs, son regard, bien au contraire, ne cacha pas l'évidente envie de tendresse qui ne cessait de se manifester à chaque fois qu'il regardait Sinafaye...


¤ "maltraité" ... berk, les chiens galeux...même si je ne part pas en croisade, je me tuerais bien ces ennemis à la môme ... ça et les chauves tatoués d'ailleurs...¤

Nasky n'oubliait pas Omsaht... la derniére vision de celle ci avant que Nask saute dans le lac était celle ... d'un légume esclave et soumis... loin de l'image fiére de cette drow.. mais il n'avait pas oublié les mois passé avec la prêtresse de Heaume...

¤ Omsaht, j'espére un jour pouvoir te sauver toi aussi...¤

Nasky se ressentait adolescent, sauveur de ces dames, entouré de deux femmes qui l'aimait ... Il revoyait Lurue... il revoyait la vie... mais ces yeux s'étaient fermés.
Sans attendre la réaction des autres, il avait commencé à chercher des champignons comestibles qu'il pensait désormais pourvoir reconnaitre, et venait de trouver un petit renfoncement peu éclairé ... où il n'avait pu résister à l'envie de s'allonger , aussitôt suivie d'un lourd sommeil ... il s'était écroulé sans comprendre... Presque mort par deux fois en quelques heures... deux déesses apparues ... trop de chose pour le jeune barbare... Il ne s'était pas réellement évanoui mais il dormait profondément ...





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écrit le : Mardi 26 Juin 2007 à 12h41 par Nollïa
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Naskyrien, psycho : 18 (dé) – 1 >< Dorik, bluff : 19(dé) – 1 = échec


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Lieu : Ombreterre, sous le lac Thaylambar, Thay
Temps : /
Moment : après midi (environ 14h)





Narration

Rassuré par les visages inoffensifs de ses nouveaux compagnons, Naskyrien s’était laissé prendre dans le doux monde des songes. Son regard pénétrant s’était attardé davantage sur celui de Dorik, mais celui-ci cachait son secret avec tellement d’aplomb et de désinvolture qu’il n’y laissa rien paraître. Voyant le barbare ronfler déjà comme un bienheureux, Sinafay qui l’avait accompagné dans sa quête de champignons laissa sa main parcourir ses longues locks entremêlées de toutes sortes d’objets fantaisistes et ses doigts s’attardèrent sur l’un ou l’autre, le découvrant avec curiosité et tendresse. Puis, honteuse de s’être laissée aller à une faiblesse de cœur, la belle drow se ressaisit et poursuivit seule la cueillette. Bien que n’étant pas familière de ce genre d’activité, la destinée semblait lui avoir faciliter la tache puisqu’il ne poussait qu’une seule variété de champignons à cet endroit, au bord de la rive.
Les autres s’étaient installés comme ils pouvaient, étendant leurs jambes, s’étirant, rajustant leurs tenues comme l’avait fait plus tôt Ephedria. Ils accueillirent le frugal repas avec une joie non dissimulée. Bien que cela ne fusse pas très bon, Riark trouva dans l’aigreur presque musquée de ce met des possibilités culinaires inédites, et il regretta amèrement ne plus avoir son lourd sac chargé de casseroles en tout genre.

Une heure passa durant lesquelles ils bavardèrent parfois, somnolèrent beaucoup. C’est alors que Sinafay se releva soudain, et déclara avec volonté
:

- Je vais me rendre discrètement dans le tunnel, et je tacherai de rejoindre le campement gobelin. Toi, tu va m’accompagner dit elle en désignant Gorek. « Tu es petit et tu pourra de dissimuler plus facilement que les autres. »

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


Son regard se porta sur les trois autres gaillards et il était certain que l’armure du nain qui flattait d’une main le pelage de son bien aimé Ares, le bedaine du prêtre ou la fragilité d’Ephedria ne leur permettaient pas la plus grande discrétion. Aussitôt elle s’éloigna, non sans avoir précisé qu’au passage ils fouilleraient les corps afin de trouver le parchemin, et que Gorek la guiderait afin de récupérer si possible leur propre matériel, et avant que quiconque ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle avait déjà disparu dans l’ombre du boyau, suivie de l’hafelin. Un ronflement plus sonore démontra que Naskyrien était toujours vivant, et en bonne santé.



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écrit le : Jeudi 28 Juin 2007 à 09h48 par Hannibal
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Le départ de la drow et du halfelin ainsi que le sommeil du grand barbare blond semblaient être l'occasion rêvée pour jeter un coup d'oeil au mystérieux parchemin de Sinafaye. Le nain regarda Ephedria et Riark qui, apparemment repus après leur frugal repas, se reposaient.

-Restez vous reposer ici, je vais faire le guet à l'entrée du boyau pour être sur qu'aucune saloperie ne nous tombe dessus. Avouez que ce serait bien dommage d'avoir réussi à s'échapper des main de nos geôliers à faces vertes pour mourir entre les griffes de seul Ulutiu sait quoi...mais avouez que mourir dans le corsage d'une drow ne serait pas non plus désagréable he he he...poursur. Bon si vous avez des récipients je vous conseille de les remplir d'eau, notre séjour ici risque d'être long et les points d'eau potable semblent rares. S'il y a quelque chose d'anormale venez me prévenir mais en silence...ces galeries rendent bien le son.

Dorîk finit par laisser cette moitié de groupe et appela silencieusement son chien à le rejoindre. Ensemble, ils tournèrent le boyau de tunnel de façon à être hors de vu des autres. Ce parchemin méritait quand même d'être lu avant d'être rendu. Le nain ordonna à son chien de rester assis et près de lui en alerte, ses sens surdéveloppés pouvaient permettre au nain de savoir si quelque chose approchait...que ce soit à l'odeur ou au son. S'assurant qu'aucun intrus n’était à proximité, Dorîk sortit le parchemin de sa poche et le déplia avant de se mettre à l'étudier. En fonction de ce qu'il pourrait découvrir il n'était pas sur qu'il le rende à la belle drow.


 
 
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écrit le : Jeudi 28 Juin 2007 à 23h41 par Nollïa
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Dorik, perception auditive : 5 (dé) -1 >< DD 10 = échec
Ares, perception auditive : 3 (dé) + 5 >< DD10 = échec

Dorik, réflexe : 9 (dé) + 3 >< Dd 10 = réussite


Narration

Ignus

Plongée dans une léthargie proche de la mort, l'esprit d'Ignus ne cessait de vagabonder, divaguant entre des bribes de souvenirs, des prières et des rêves éveillés. La soif et la faim qui avaient presqu'eut raison de lui, laissaient dans sa bouche une impression de sécheresse si intense qu'il ne ressentait à présent plus rien, comme si son corps n'était qu'une coquille vide. Couché sur le sol froid d'une caverne glaciale, il allait bientôt sombrer dans l'oubli.

Deux semaines auparavant, le Rashémi avait été conduit pas les fidèles de Kossuth au coeur même d'Eltabar, cité ennemie s'il en est à son peuple dont il n'avait cure, ce qui constituait déjà une première épreuve redoutable en soi. Le fanatique n'avait encore digéré l'échec cuisant, autant au propre comme au figuré, de son initiation dans les sous sols de Port au Crane, et il lui tardait de réussir cette nouvelle épreuve qui lui était offerte comme sa dernière chance d'un jour, peut être, compter parmis les Braises Dansantes. Dans la capitale Thayienne, il s'était melée aux mages en robes pourpres, et avait eut l'honneur de prier dans le grandiose Temple de Kossuth, immense pyramide qui s'élevait en spirale vers les cieux toujours cléments.
Ensuite on l'avait guidé en dehors de la ville, à une demi journée de cheval. Aux abords d'une falaise rocheuse peu élevée qui faisait face aux eaux limpides du lac Thaylambar, on l'avait guidé vers une grotte sombre dissimulée par magie. Au fond de la caverne qui descendait aussi raide qu'une piste du Grand Pic, se trouvait une arche flanquée de deux flammes qui ne semblaient jamais s'éteindre, et au delà, un noir si profond qu'il retira un frisson au prètre fou.


- Tu ressortira par ici. Avaient été leurs seules paroles

Ensuite ils avaient gravit la falaise, et s'y étaient perdus sur deux lieues environ. Une autre grotte fut dévoilée à ses yeux. Brute et sauvage, celle ci ne présentait aucune trace d'un travail humain, et c'est en se remettant totalement à sa foi, qu' Ignus se glissa dans le boyeau, comprenant la tache qui lui était assignée.
Au départ, cela ne lui avait pas paru si difficile. Il n'aurait à parcourir qu'une route hazardeuse sur une petite distance dans la pénombre et l'inconnu, mais il était confiant à ce point qu'il n'imagina ne perdre qu'une journée ou deux. Pourtant le dédale qui s'ouvrit à lui le mena rapidement dans les tréfonds de l'Outreterre, terrible labyrinthe s'il en est, et la journée de marche se transforma en une semaine d'épuisantes recherches, ou chaque bruit semblait annoncer la mort, et ou l'absence de lumière semblait plus cruelle que la faim. Ce fut la soif pourtant, qui eut raison de l'homme. Sans le savoir il s'était avancé de sorte que le lac tout entier reposait audessus de sa tête, regorgeant de vie et d'eau. Au bout d'une semaine, il s'écroula sans connaissance, et fut sauvé par une patrouille de gobelins esclavagistes.
C'est ainsi que le fier prètre de Kossuth se retrouva agonisant presque sur le sol froid d'une caverne, ou gisaient autant de corps et de débris qu'après une guerre. Parfois, il avait entrouvert ses yeux, appercevant comme dans un rêve les créatures vertes courir en tout sens, terrifiées par un ennemi qu'il ne pouvait deviner, et étrangement à cette vision se superposait une autre, celle d'un village pris dans les flammes vengeresses. D'autres images virent perturber ses songes, des images neuves et anciennes qui se mêlaient dans un étrange ballet. Un homme en robe écarlate au tatouage remarquable, les visages sombres d'elfes noirs en colère, quelques aventuriers se reposant aux abords d'une mine, des couloirs de marbre noir, une main aux anneaux d'argent, les flammes de Kossuth. Une épée. L'épée désirée. L'épée convoitée. Du sang et du feu. Un brasier immense, et des visages qui défilent. Des yeux d'or éclairant un teint d'ébène, et des cheveux blanc comme neige retombant avec grace, encadrant des traits d'une perfection rare...

Ignus ouvrit les yeux.Et la première chose qu'il vu au sortir de sa torpeur fut celle d'un ange sombre. Sinafay se retourna vers Gorek et lui dit avec un méris à peine dissimulé :


-Je t'avais dit qu'il n'était pas mort ! Nous n'avons pas de temps à perdre, nous ne pouvons transporter nous seuls toutes les affaires que nous avons rassemblé, et encore moins nous occuper d'un mou...de lui.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.


- Nous ne pouvons pas l'abandonner protesta avec véhémence le petit bonhomme qui avait déjà fourré dans ses poches quelques morceaux de viandes sechée – a moins que cela ne soit autre chose- qu'il avait récupéré dans les réserves de nourriture du camp dévasté. « Tu as été bien heureuse lorsque Riark t'a sauvée ! »

Aussitôt, il s'empara de ce qui semblait être une gourde, en bu une petite gorgée par précaution avant de la poser sur les lèvres déssechées du Rashémi. Sinafay lacha un long soupir.

-A ta guise... je vais appeler les autres qu'ils viennent récupérer ceci. Ajouta t'elle en désignant un monceau d'affaires diverses rassemblées au centre du campement et en s'éloignant à grands pas. Sa démarche était chaloupée, et d'une grace à faire palir.

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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste.





Dorik

Pas de toute, il devait bien s'agir d'un parchemin elfique, pouvait se dire Dorik en examinant les entrelacts et arabesques qui devaient sans doutes former des phrases, à moins que cela ne soit une sorte d'art abstrait, où des runes magique. A vrai dire, le nain n'y comprit pas grand chose. Il ne connaissait rien en magie, et ne comprenait pas un traitre mot des langages du beau peuple. Ce qu'il avait entre les mains était une longue feuille de parchemin parfaitement huilée, sur laquelle reposait une chose totalement inconnue pour ce guerrier des glaces lointaines. Il était à ce point absorbé par son étude qu'il n'entendit pas Sinafay approcher, et pourtant celle ci, rasurée par la disparition de l'Ombreroche, ne faisait aucun effort pour être silencieuse. Quand à Ares, il s'était découvert une soudaine passion pour la main de Sepoto, ultime reste du frèle crépusculin, qui dépassait de dessous la roche éclatée. L'ayant prise entre ses dents, il s'amusait à la tirer, comme s'il désirait dégager le petit corps de sa tombe meutrière, oubliant un instant son rôle de gardien. Annoncant qu'il y avait du boulot par là bas, Sinafay laissa au nain le temps de réagir avec célérité.



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