Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Les esclaves - chap II, Delhumide
écrit le : Mardi 31 Juillet 2007 à 14h10 par Jebeddo
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'estime de la femme naine semblait acquise, tout du moins pour le moment. Contrairement aux nains qu'il avait connu, elle était bien plus bavarde et rapide à se confier. Mais la différence tenait certainement de la situation, les nains qu'il avait croisé bien avant étaient des esclaves. Et cette naine, malgré tout, n'était pas vraiment une esclave. Son objectif était simple: se faire rapidement une alliée. S'il avait bien deviné la plupart étaient à bout, aussi un peu de civilité devrait suffire à les rallier avec lui.
Il écouta avec attention les propos de la naine, ce n'était pas le moment d'être impoli, et la dernière question le pris au dépourvu. Il n'avait pas encore songé à se trouver une fausse identité, aussi afin de masquer son hésitation, il décida de reporter un court instant la discussion sur un autre sujet.


- Ah je vous remercie, maintenant je connais au moins les principes de cette divinité ainsi que son nom. Pour vous répondre sur un point, la magie est certes très dangereuse mais elle demeure indispensable, et des plus utile lorsqu'elle est bien maîtrisée. S'il fallait se méfier de tout ce qui peut se révéler dangereux nous mangerions sans couverts, n'habiterions pas des maisons, et ainsi de suite… Enfin, c'est ainsi que je vois les choses, il faut dire aussi que je suis marchand d'objets magiques, alors évidement si je pensait comme vous cela me poserait quelques soucis.

Dzahim glissa un sourire à ce propos, il s'était trouver un rôle à jouer, et qui ne risquait pas d'être trop difficile car peut éloigné de son vrai passé. Il aimait se jouer ainsi des représentations, duper l'autre pour son propre avantage. A vrais dire c'était pour lui un jeu, il en avait fait son métier car la plupart du temps il vendait ses esclaves bien au dessus de leur pris réel. Et ici il découvrait une situation tout à fait différente, et son esprit en oublia même les raisons de cette volonté de s'allier à l'autre. Seul comptait pour lui la difficulté et le défis. Reprenant la discussion sur un ton banal Le Mulan ajouta.

- Comme je vous l'ai dit je suis marchand d'objet magique. Bien sur je n'ai pas les meilleurs articles, surtout depuis que les mages rouges se sont mit au commerce, mais mes prix sont des plus intéressant, et mes articles viennent parfois de loin. C'est d'ailleurs à cause de cela que j'ai rencontré ce devin rouge, Ramas Fezim… Un client qui a su se montrer persuasif… Ces dernier mot étaient marqué d'une pointe d'ironie, et d'amertume. Enfin passons,… J'aime bien cette idée qu'a votre dieu que personne n'est supérieur à l'autre, mais il ne faut pas non plus oublier que l'individus seul n'est rien, la famille par exemple joue énormément sur le destin d'une personne. Ce qui fini toujours par entraîner des inégalités entre les personnes de part leur éducation, et leur civilité. Une mauvaise rencontre peut tout aussi bien vous projeter au plus haut ou vous faire décroître sans que vous n'ayez rien pu y faire.

C'était risqué, mais en glissant cela il donnait une excuse à cette Gunlann concernant sa situation actuelle. Mais encore fallait-il qu'elle tisse elle-même les liens entre sa situation, et les propos tenus. Toujours droit et assis en tailleur, Dzahim se rendit rapidement compte que cette position, certes très agréable sur un tapis ou un luxueux sofa, n'était pas adaptée au terrain. Peu à peu son dos et ses jambes se firent sentir, la position devenant de plus en plus inconfortable. Ce rappel à l'ordre de son propre corps lui remit à l'esprit la situation et son objectif.

- Ce que l'on peut faire c'est trouver les choix qui nous sont possible, et les appliquer…. Mais je parle et mes propos doivent vous sembler d'une banalité sans nom… Et vous et vos compagnons? D'où venez vous? Il semblerait que la troupe soit des plus hétéroclite, et le mage ne m'a rien dit à ce sujet.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 13h26 par Takezõ
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e premier contact avait été établi, outre le fait que Takezõ souhaitait au plus vite s’attiré la sympathie de tous, son caractère propre ne lui avait pas fait défaut dans cette conversation. Le bridé avait toujours apprécié la simplicité d’une conversation, et la fraicheur relative des propos de l’halfeline était engageant. Il redéposa sa lance sur le sol derrière lui et extirpa une flèche de son carquois.

« Ce serra plus précis comme ça. » Dit-il à Naïniel en réponse à sa remarque justifié sur la largeur du fer de lance.

Le bridé s’accroupit la flèche en main, mais la pression qu’il exerçait sur la ceinture n’était pas suffisante, aussi sans ménagement il brisa le projectile a la limite entre le bois et le fer de la pointe. Il utilisait une seconde pierre pour tapoter le morceau de métal jusqu'à ce qu’enfin il traverse le cuir souple. Takezõ rangea la pointe métallique dans un des replis de son étrange robe verte et se mis a genou devant la terre meuble.

Il prit une longue inspiration, la flèche démunie de pointe à la main, il resta quelques secondes les yeux fixé sur le sol. Il saisit la manche pendante de son kimono et de sa main droite commença à tracer les formes du mot qu’il avait choisi, s’aidant des plumes de l’empennage pour adoucir le trait en certains endroits.


« La calligraphie n’est pas un art dénué d’inspiration, beaucoup de vos semblables qui ne connaissent rien de la culture shou ni entendent rien. » commença il a expliqué sur un ton solennel, comme si le sujet de la conversation était d’une importance capitale, ou que l’heure était grave. Sur le sol il dessinait inlassablement une forme carré, barré en plusieurs endroits, chaque dessin était semblable, bien que légèrement différent. Puis avec le pouce il placé un point sur le dessin avant de tout effacer du revers de la main et de recommencer.

« Le shodô n’as pas pour but de produire une belle écriture, mais vise à donner vie aux idéogrammes en leur conférant du caractère. Cette approche,…, disons particulière de l’écriture ne fait donc pas seulement appel à l'habileté manuelle mais aussi à la créativité individuelle. La beauté d'une œuvre calligraphique s'exprime dans la forme, la taille et la position relative des caractères tracés, le dégradé de l'encre, l'épaisseur des traits, et la force des coups du pinceau. » Takezõ, regardait Naïniel afin de juger de la portée de ses mots sur elle.

« Laissez-moi-vous montrer. Prenons un mot simple, son il s’écrit ainsi sous sa forme conventionnel. » Le bridé traça avec le doigt un carré quasi parfait et inséra un point en son centre. « Ce mot est à la fois un état, une idée et une forme … », il regarda l’halfeline de biais et enchaina. « La liberté écrite de cette façon est une notion vague. Voyons ce que la calligraphie permet d’en faire. »

Le kozakuran reprit son ‘pinceau’ et traça un carré irrégulier, plaça un point dans le coin en bas à gauche et l’enferma dans un second carré au bord bombés vers l’intérieur, et au traits marqué. « L’esprit troublé construit lui-même les mur de sa prison, s’oppresse et s’atrophie lui-même. Il n’a pas besoin des autres pour se confiné dans sa propre ignorance. » Le dessin fut rapidement effacé d’un nouveau revers de la main.

Il dessinait un nouveau carré tout en expliquant, celui-ci était simple, le point était accolé sur le coté gauche, et du bord droit trois traits revenaient vers l’intérieurs aux deux tiers de la figure.
« Le corps peut être contraint de résider en quartes mures, mais dans ce cas précis, l’esprit à accepter la contrainte, l’ombre des barreaux que l’on a mis à ses fenêtres obscurcisses son horizon. L’esprit de celui qui réside dans cette position et vaincu. »

« Hon’ pou, la quintessence de l’esprit libre, celui qui vie sans contrainte, sans barrière. » Le guerrier dessinait un carré avec deux bords aux traits très fins qui ne se rejoignaient pas, et plaça un point au centre du dessin en enfonçant le pouce avec vigueur dans le sol meuble. « L’esprit qui s’accorde l’audace de suivre l’extravagance et la fantaisie des ses caprices et un esprit indépendant, la nature dans son ensemble est représenté dans cet idéogramme. »

Takezõ s’interrompit, et resta à regarder quelque peu rêveur et envieux le dessin qu’il venait de faire. Un sourire amer traversait son visage lorsqu’il se retourna vers Naïniel, délaissant la terre meuble ou était graver le sujet de sa soudaine tristesse.


« Je ne sais pas si j’ai réussi à vous faire entendre quoique ce soit sur la calligraphie ? J’ai peur de ne pas être un bon instructeur. Il existe pour chaque mot une multitude d’idée, et de façon de les exprimer, autant qu’il y a de kami dans les cieux. »

Il reprit ce qui lui avait servit de pinceau et sans dénaturé son dernier idéogramme il dessina en dessous, en plus petit un premier carré, il fit un point en bas à gauche, puis autour traça un trait l’égerment bombé vers l’intérieur, et un autre dentelle, qui se rejoignaient très finement. Il acquiesça pour lui-même, et brisa ce qui fut une de ses flèches.


Takezõ perd une munition.



Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
 
 
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écrit le : Vendredi 10 Août 2007 à 13h47 par Baltanin
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Le nain s’arrêta lorsqu’il entendit Gunlann lancer ses maîtres dans la conversation qu’elle entretenait avec le nouveau. Il secoua la tête imperceptiblement et reprit son chemin.
¤ Il va vraiment falloir qu’on aye une discutions sur la conduite à tenir elle et moi. Et pour une fois l’affreux sans cervelle m’arrange avec son ordre de tour de garde même si en réalité j’aurais préférer dormir. ¤
Baltanin avança plus avant vers Nakan lorsqu’une idée ou plutôt un doute lui effleura l’esprit. Il pressa le pas, arrivant à la hauteur du guide, s’arrêta et promena son regard sur les lieux alentours avant d’observer le campement.
- Dit moi, mon grand, je ne sais pas ce que tu en pense mais si nous arrivons en territoire hostile il vaudrait mieux se reposer le plus possible. dit-il au guide sur le ton de la conversation au muet. N’attendant pas de réponse avant d’avoir finit, il poursuivit. Un repas chaud nous ferait le plus grand bien. le nain reporta son attention sur l’humain.
Tu pourrais trouver du bois et de l’eau dans le coin ? Et au passage, qu’est ce qu’on peu manger comme bestiole ?
D’après les gestes de Nakan, Baltanin comprit que contrairement à ce qu’il avait pensé de prime abord, il y avait du bois. Certes en petite quantité mais il y en avait. Quant à l’eau, là aussi pas de problème. Le nain étouffa un éclat de rire devant la mimique du guilde, le nez retroussé et les bras derrières la tête en faisant semblant de s’envoler il y avait quelque chose d’irréelle dans ce décor de désolation. .
¤ Remarque, on mange bien des rats des cavernes pourquoi ne pas manger des chauves-souris ça doit pas être différent au gout. ¤
-Bien, je te propose de t’occuper du feu et de l’eau moi je vais aller chasser les bestioles volantes. Nakan sembla alors montrer l’est et faire signe au rôdeur de faire très attention si il voulait partir dans cette direction.
-Ne t’inquiète pas, je comptais plutôt partir en arrière pour être sûr qu’on ne soit pas suivit. Heumm, dit moi tu pourrais me prêter ton arc pour la chasse je ne suis pas convaincu que je puisse faire grand mal aux chauves-souris avec de simples cailloux.
le muet lui tendit l’arc et quelques flèches après quelques seconds d’hésitation. Baltanin pris les flèches et les fourra dans son sac. Il saisit ensuite l’arc persuadé que Nakan allait le lacher sans trop de difficulté. Au contraire, l’humain retenu l’arc et forca le nain à le regarder dans les yeux. Ce que vit le rôdeur le déstabilisa. Depuis le début de la journée un climat de confiance était née entre les deux hommes, enfin c’est ce que pensait le nain, alors qu’à cette instant la suspicion et la mise en garde étaient palpable. Il se retint de faire un pas en arrière et essaya de faire passer dans son regard, son honnêteté du moment à savoir qu’il n’avait aucune intention de faire quoi que se soit de préjudiciable pour lui comme pour tout le reste du groupe. Le muet finit par lâcher l’arc, le nain acquiesça et passa l’arme à l’épaule.




 
 
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écrit le : Vendredi 10 Août 2007 à 17h33 par Ana N' Si
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unlann écouta la réponse de Dzahim avec attention car c'était, du moins à son avis, le meilleur moyen d'en apprendre plus à son égard. La première chose qu'elle apprit, mais qu'elle soupçonnait fortement, était que parler de manière péjorative de l'Art n'était pas particulièrement bien vu dans la région, d'autant moins par son nouvel interlocuteur. Apprendre qu'il était marchands d'objets magiques avait aiguisé sa curiosité, qui était l'un des pires défauts de l'Inugaakalikurite, mais elle essayait de trouver un moyen de poser sa question sans sembler mal élevée. En réalité, elle se demandait si son vis-à-vis confectionnait lui-même les objets qu'il vendait où s'il était un simple négociant. Le problème étant que "simple négociant" lui semblait être un rien dépréciatif.

La réponse du Mulan ayant trait à la puissance du destin et de la chance lui paru, par contre, un rien réductrice mais, étant donné qu'elle considérait elle aussi le destin comme une puissance non négligeable, elle décida de ne pas rebondir trop vite sur cette affirmation un brin péremptoire. Elle décida donc, comme semblait l'y encourager Dzahim, de commencer par parler de la provenance de ses compagnons.


-Pour ma part, ma patrie est et restera le Grand Glacier, la terre de mes ancêtres que j'ai, hélas, dû quitter contre ma volonté. Là-bas, moins qu'ici tout de même, la magie profane est partout, dans l'art comme dans l'élevage, dans l'architecture des châteaux des seigneurs comme dans celle des cabanes de paysans. La seule magie dont on apprend à se méfier est celle qui détruit, celle qui s'oppose à l'ordre de la nature. Cette magie dangereuse doit être contrôlée, sinon évitée. La magie de tous les jours par contre est, au contraire, une preuve de civilisation et ceux qui peuvent l'utiliser, ou la monnayer, son grandement appréciés.
Mais je ne parle que de moi, veuillez m'excuser. Mes camarades Baltanin, le nain qui voyage en avant en compagnie de Nakan, et Omsath, qui est gravement malade, vienne, tout comme moi du reste, des Marches d'Argent. Cela peut sembler une bien longue route jusqu'ici mais nous apprécions les nouveaux paysages. Avec nous était un barbare natif de la région qui est, Ulutiu veille sur son sommeil éternel, mort pendant que nous quittions Eltabar en bateau. Notre dernière compagne se prénomme Naïniel et je dois vous avouer que j'ignore maintenant plus de choses à son égard qu'au votre.
Mais le destin a fait les choses ainsi que nous sommes maintenant plus qu'un seul groupe voyageant vers un but commun, mais néanmoins, à peu près inconnu de nous tous.

Au loin, le soleil disparaissait et Gunlann savait qu'il était l'heure de sa troisième prière quotidienne. Celle du midi était passée inaperçue car elle l'avait fait pendant que la caravane avançait et qu'elle était seule en compagnie d'Omsath. Mais, maintenant, il lui fallait demander à Dzahim de prendre congé ou, au moins, de patienter et elle ignorait comment s'y prendre pour ne pas paraître grossière. Décidant qu'elle ne pouvait pas risquer de rater la prière, même quitte à vexer son nouveau camarade, elle reprit la parole moins de deux secondes après s'être arrêtée.

-Veuillez m'excuser mais je dois prier pour le salut de mes frères loin dans le Nord et le rituel peut être un peu long. J'ai été heureuse de pouvoir discuter avec vous et ...

Elle ne finit pas même sa phrase. Elle allait commencer à prononcer le mot suivant de son salut quand ses yeux commencèrent à se faire opaque et à devenir d'une blancheur incomparable. C'était le signe du début du rituel et quand cela commençait, elle ne pouvait rien faire pour l'achever prématurément. Répétant les gestes tant de fois observés faits par son mentor, la naine porta ses mains à ses yeux pendant quelques instants aveugles et leva la tête vers les cieux qui s'obscurcissait. Sa bouche s'ouvrit et elle commença à prononcer le texte sacré de cette prière crépusculaire tandis que son nez et ses oreilles se remplissaient comme par enchantement. Une forte odeur d'encens brûlant, qu'elle savait n'être qu'un effet de son imagination, chatouilla son nez tandis qu'elle entendait les rires des enfants nains gambadant gaiement dans la neige. Elle s'était rarement sentie aussi fatiguée pendant une prière et jamais aussi heureuse.



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Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.

Sorts préparés:
Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficiels
Niveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légers
Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Samedi 11 Août 2007 à 12h05 par Nollïa
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Baltanin, survie : 13 (dé)+ 6 - 2 (mauvaise cible)>< DD 15 = réussite
Naïniel, perc auditive :20 (dé) + 3 - 2 (inatentif) >< DD ?
Takezo, perc auditive : 10 (dé) + 0 - 2 (inatentif) >< DD ?
Dzahim, perce auditive :20 (dé) + 0 - 2 (inatentif) >< DD ?
Karth, perce auditive : 7 (dé) + 0 - 2 (inatentif)>< DD ?


Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 30 Kyrthorn 1372

Lieu :Campagne de Delhumide, Thay
Temps : ensoleillé, chaud (24°)
Moment : soleil couchant (19h15)



Narration


Baltanin

Baltanin et Nakan se séparèrent après que le Thayien ait gratifié le nain d’une virile tape sur l’épaule. Le muet s’éloigna vers l’est, tandis que le nain, arc à l’épaule revint sur ses pas et se lança à la poursuite du repas, traversant d’abord le campement monté à la hâte ou il aperçu Gunlann en pleine prière tandis que le Shou s’amusait à dessiner sur le sol pour épater Naïniel.
Il marcha durant une bonne centaine de mètres, usant de la piste qu’ils avaient eut même créée en écrasant la végétation sur leur passage avant de s’écarter de ce chemin. Le paysage était désolé. Ne s’étendait devant lui que collines douces couvertes de hautes herbes se teintant de l’or du coucher du soleil, et d’ou parfois surgissait un pauvre arbre nu, ou des buissons d’épineux érigeant d’improbables barrières. A se demander d’où sortiraient les chauves souris qu’il était sensé chasser ! A moins que ces collines dissimulassent quelques grottes encore invisibles à ses yeux.
Analysant le sol avec soin, le nain remarqua une série de petites crottes bien reconnaissables. Ce soir, ils allaient manger du lapin. S’orientant grâce au réseau de terrier qu’il avait rapidement repéré, Baltanin surpris enfin sa cible : un male gras à la fourrure grise qu’il abattit de la première flèche. Avec un peu de chance et d’habileté, il en délogerait un second. Traquant le civet, le rôdeur aperçu de nouvelles traces d’un gibier cette fois bien plus gros et qui partaient de l’ouest pour se diriger vers l’est, vers le campement.



Les autres

Le campement était fin prêt, et les provisions étaient sorties. Le repas était sensé de se composer d’un peu de pain et de lard, sans autre accompagnement. Takezo et Dzahim, disposaient de leurs propres rations, fournies par le tarchion, et ils purent se satisfaire de qualité nettement supérieure de leurs mets. Au lieu d’une miche grisâtre et sèche, ils avaient du pain blanc. Au lieu d’un lard grossier, ils pourraient déguster quelques petits gâteaux secs, du saucisson fin, et des fruits confits.
Alors que les conversations se poursuivaient, en attendant l’arrivée du bois, Naïniel s’interrompit subitement. Elle était persuadée d’avoir entendu un froissement d’herbe particulier derrière la tente. Inquiète, elle regarda autour d’elle sans rien remarquer d’insolite. Les autres étaient plongés dans leurs propres préoccupations et elle allait se demander si son imagination ne lui jouait pas des tours lorsqu’elle remarqua que Dzahim également semblait sur la défensive. Lui aussi avait entendu un bruit anormal.






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écrit le : Lundi 13 Août 2007 à 19h55 par Jebeddo
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'heure du repas était arrivée à un bien mauvais moment. La naine allait sans doute lui répondre lorsque soudainement il fut temps de servir la soupe. Au moment il a discussion commençait à devenir utile. Bouillonnant intérieurement, mais l'air fier, droit et respectueux à l'extérieur, le Thayen avait trouvé un réconfort dans la nourriture qu'ils avaient emporté. De qualité nettement supérieure à celle des autres. Et surtout ce détail effaçait largement l'humiliation due à l'oublie d'une tente. Aussi Dzahim décida de se rationner dans l'immédiat. Plus ses petits avantages persistaient, plus il aurait l'air d'être au dessus, comme en décalage. Le phare de la civilisation dans la pire des régions qui put exister au monde. Delhumide…

C'est sans doute parce qu'il essayait de surprendre la moindre information intéressante sur les personnalités de chacun qu'il avait perçut ce bruit, de l'herbe haute piétinée… Tout du moins, le son s'en approchait. Confiant en ses propres capacités, il ne douta pas un instant que le bruit ai réellement existé. Il se redressa rapidement, et pris une pose étudiée: le regard sombre et inquiet, la stature droite, l'œil perçant du moins semblait-il. La figue confite qui lui servait de dessert toujours à la mains, il ajouta.


«Du bruit, Takezo sur tes gardes.» Le ton n'était pas sévère, presque monocorde, le ton était familier, mais le propos restait un ordre. «Il semblerait que l'on ai de la visite, j'espère seulement qu'il ne s'agit pas d'un démon ou tout autre créature infernale comme il y en a dans les environs.»

Son dessert rapidement mais élégamment engloutit, Dzahim mit la main sur le pommeau de son épée, puis s'avança un peu après avoir fait signe à Takezõ de le suivre. C'était le moment de vérité, s'il n'était pas suivit, il serait ridicule et en danger. Mais si Takezõ obéissait à l'ordre, il aurait l'air d'un chef menant ses hommes. C'est en effet ainsi qu'il souhaitait être vu, un chef magnanime, civilisé, courtois raffiné, mais aussi réfléchis, prudent et implacable. Il ne rêvait pas, il était certain qu'on lui reprocherait beaucoup de choses, mais cela donnait du charme à son personnage, et de la réalité. Une personne trop parfaite est toujours louche, un homme dont les qualités surpassent les défauts est souvent admiré. Sa main gauche passa discrètement dans l'un des replis de ses vêtements, soutirant au hasard l'une des billes aux effets magiques qu'il possédait. Qu'importe l'effet du sort pourvu que l'on croit qu'il en était l'origine.



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écrit le : Vendredi 17 Août 2007 à 13h47 par Baltanin
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Baltanin transperça le cou du civet et l’accrocha à sa ceinture par les pattes arrière afin de le vider de sang. Ils auraient enfin autres choses que le pain rance et le lard gras à manger ce soir. Malgré la taille imposante du lapin, il jugea plus sage de continuer la poursuite des grandes oreilles après tous ils étaient cinq pour manger dessus. Intérieurement, le nain avait oublié les nouveaux venus et Karth n'avait pas plus d’importance à ses yeux. Il reprit ses recherches de « lapin chauve-souris » lorsqu’il tomba par hasard sur des traces bien étranges pour une région aussi désolée. Le rôdeur s’arrêta et les observa avec attention.

¤ Je ne pensais pas avoir raison à ce point de revenir en arrière, moi, tien. ¤

la courbure des herbes donnait la direction d’origine de sa nouvelle cible et comme par magie, ou plutôt comme l’avait prévu le nain, les traces venaient de la même direction qu’eux et se dirigeaient vers le campement de fortune. Il passa encor quelque second à identifier les marques et se mit en chasse. Le pied léger, le dos courbé, l’œil et l’oreille aux aguets, il avança discrètement mais avec détermination. L’arc à la mains prêt à décocher un trait mortel en cas de danger.

Baltanin utilise connaissance nature pour identifier les traces
Baltanin utilise pistage pour suivre les traces
Baltanin utilise détection
Baltanin utilise discrétion
Baltanin utilise déplacements silencieux
baltanin utilise perception auditive


 
 
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écrit le : Vendredi 17 Août 2007 à 16h54 par Takezõ
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akezõ prit son repas un peu en retrait du groupe, de quelques pas. Son esprit était tout absorbé par des pensées qui ne le quittaient plus depuis son départ précipité de Ki_Masshiro. Il se souvenait des repas prit en compagnie de sa femme, de son sourire et du timbre de sa voie.

¤ (Takezõ) – Demain je pars avec une patrouille, nous allons vers le sud, je crois que nous devons escorter un marchand de Shou-Lung.
(Mishima) – Soit prudent mon amour.
– Ne t’inquiète pas, je ne prendrais pas de risque, je tiens trop a toi et a l’enfant que tu porte.
– Takezõ?
– oui ?
– Non rien mon amour, mange Takezõ … Takezõ … Takezõ Takezõ …¤ “Takezõ sur tes gardes”

La voie du thayen tira le bushi de sa rêverie, Dzahim avait entendu quelque chose de suspect, il avait déjà la main sur la garde de son épée, et se dirigeait vers la source de sa préoccupation. Sans hésiter un seul instant, le guerrier fit main basse sur sa lance et s’élança complètement recourbé sur lui-même en direction de son compagnon. Il n’avait même pas réfléchit a leurs couverture ,l’instinct de garde avait repris le dessus, il avançait a grandes enjambé, du moins les plus grandes qu’il put faire tout en restant courbé a l’abris de regards observateur et dissimulés, en en maintenant une certaine légèreté dans ses pas pour ne pas alerter le quelconque visiteur.

Il arrivait au niveau de Dzahim et d’un regard interrogateur il lui demanda d’où venaient les bruits. Dans sa précipitation, il avait laissé son arc a coté de ses vivres, bien en retrait de l’autre coté du campement.



Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
 
 
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écrit le : Dimanche 19 Août 2007 à 16h59 par Naïniel
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Elle grignotait sans conviction son morceau de lard tout en s’amusant à donner des miettes du pain à Gaty. Elle n’osait pas vraiment toucher le rat, le laissant sortir ou rentrer tout seul dans la poche qu’il s’était fait dans ses habits poussiéreux. Elle commençait tout juste à juger cette petite créature comme différente des sales bestioles qui grouillaient dans les rues sombres des cités la nuit. Mais elle n’osait pas encore le toucher, elle s’était déjà faite mordre au sang plus d’une fois par un de ses congénères. Ainsi, elle ne manqua pas de se souvenir de la fois où elle avait ouvert cette attirante petite caisse rembourrée dans la cave de Merevin le marchand. L’énorme rat agressif qui en était sortit l’avait sauvagement mordu à la paume, et en plus il était de la race de ceux qui avait des yeux rouges maléfiques, ceux qu'elle détestait le plus. Elle avait longtemps hésité à ouvrir des caisses fermées après cette mésaventure. Frissonnant à se souvenir, elle apprécia que Gaty n'ait pas les yeux rouges.

L’hafeline jetta ce qui restait du pain sur le sol pour que le rat s’en repaisse à son aise et le regarda manger avec un mélange d’amusement et de dégoût. Elle espérait qu’il n’y avait pas de rat dans ces campagnes sauvages, parce que si c’était le cas, ils devaient sûrement être énormes pour arriver à survivre la-dedans. Son imagination commençait à lui représenter un rat de la taille d’un lièvre, tout noir avec une de leurs queues roses ignoble et toute rablée, aux yeux rouges malveillants luisant dans l’obscurité et qui serait sournoisement en train de ramper dans la tente puis dans sa couche, attendant qu’elle aille se coucher. Elle se raisonna chassant ses idées farfelues, jeta un coup d’œil indécis à Gaty, puis essaya de trouver un intérêt aux conversations des autres.

Mais son oreille tendue malgré elle, entendit un bruit qui la fit tressaillir et ouvrir de grands yeux inquiets. Cela venait justement de derrière la tente, le bruit de quelque chose, une bête, qui avançait entre les herbes. Elle en était sure !


¤Yondalla, mère bienfaisante, fais que ce soit pas un de ces gros rats... ¤

Voyant que Takezo et l’autre nouveau passait à l’action, elle se mit debout d’un bond toute prête à affronter courageusement la bête qui surgirait, ou détaler selon sa taille. Gaty voyant que son abri se mettait en mouvement en profita pour remonter se nicher dans la poche, le contact de ses petites griffes à travers ses habits ne manquant pas de crisper d'avantage l’halfeline.



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écrit le : Mercredi 22 Août 2007 à 12h21 par Karth
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Vétéran des Royaumes
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’épée plantée jusqu’à la moitié de la lame dans le sol fournissait au guerrier un dossier suffisamment agréable pour manger son maigre repas tranquillement. Il ne prêtait que peu d’attention aux autres membres du groupe, se contentant de se concentrer sur lui-même et ce qu’il faisait. Cela lui évitait de ressasser les raison pour lesquelles il ne les avait pas encore tous tués, et pourquoi il s'était lancé dans cette mission avec de tels suivants... De plus, apparemment, muet et nain s’entendaient suffisamment bien, pour ôter cet encombrant compagnon de son chemin, et là-dessus, le fier guerrier n’avait pas grand-chose à y redire. Tant que Baltanin était occupé à chasser, il ne chercherait pas un moyen de l’empêcher d’accomplir sa mission...

Karth engloutissait sa dernière bouchée de pain agrémentée d’un petit morceau de lard, lorsque Dzahim se releva sur ses gardes. Il ne semblait pas être le seul, car la petite halfeline s’était aussi redressée attentive.

Un danger menaçait.

Mais lequel, le guerrier n’avait aucun indice. Pourtant le marchand s’avançait déjà vers un danger inconnu accompagné par son fidèle serviteur. Alors que Baltanin et Nakan n’étaient pas encore revenus… Peut être s’agissait-il tout simplement de l’un deux.

Au vu de l'agitation, le guerrier se leva tout de même, assez nonchalamment, prenant appui sur la garde de son épée, pour ensuite la retirer du sol. Il était désormais, libre, debout et armé. Son regard scruta alors rapidement les environs tandis que sa voix grave et sévère s’éleva.


- Qu’as-tu entendu Naïniel ?

Il attendit la réponse immobile, le port fier, la pointe de l’épée reposant tranquillement sur le sol. La main serrée autour de la garde de sa lame, il espérait le combat de toute sa sombre âme. C’était là le meilleur moyen d’assurer sa puissance, et d’asseoir sa force. Aussi bien aux vaincus qu’à ceux qui combattaient à ses côtés, ou qui le regardaient combattre.

Mais contrairement aux autres, il n’affichait aucune espèce d’appréhension, de crainte, ou même de courage, seule la froide assurance l’entourait. Vaincre ou mourir, la force, la peur et la chance pour seules alliées.



Que le sang coule à flots!
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