Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Les esclaves - chap II, Delhumide
écrit le : Vendredi 29 Juin 2007 à 21h34 par Baltanin
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Les hésitations de l'halfeline conforta Baltanin dans l'idée qu'elle n'avait pas réfléchi plus loin que le bout de son nez avant de se faire la malle.Il poussa un profond soupir et secoua la tête. Toute l'agressivité qu'il avait emmagasiné jusque là s'évanouit comme par enchantement. la colère et la fatigue avait laissé la place à un abattement qu'il n'avait jusque là jamais connu.

-Bon, visiblement, tu ne comprend pas le problème alors je vais t'expliquer quelques points.

le rôdeur ferma les yeux et fit le tri dans ses idées. il leva la main et sera le poing à la hauteur de son visage. il rouvrit les yeux et les fixa sur naïniel laissant Daleto dans son mutisme.

- Points un: il leva alors l'index. Je ne peu pas vous accompagner dans votre fuite car j'ai deux amies au campement et mon honneur m'interdit de laisser mes amies et compagnes de guilde seules là-bas.
Point deux: Il leva le majeur. Tu parle de prendre un bateau alors que je ne monterais plus jamais de ma vie à bord d'un machin qui flotte. Plus sérieusement, comment compte tu faire pour monter à bord alors qu'il sera remplis de thay si tant est que tu arrive à aller jusqu'à la ville la plus proche sans te faire prendre.
Point trois: il leva le pouce. Il me semble que le sort que te reserveraient les gardes de la tour ne te plairait certainement pas. A moins bien sûr que le faite d'être violer et battu à mort ne te gène pas.Quant à Karth Baltanin fut parcouru d'un frisson et il cracha au sol pour laver son ego car pour la première fois depuis leur rencontre il venait de prononcer le nom du guerrier., même si il est violant avec nous il sait que son maître et sa mission réclament la présence de tous le monde surtout avec la disparition de Naski. Son maître qui en locurence vous à promis la liberté à la fin de la mission.

Il baissa la mains et se retourna pour reprendre le chemin du campement.

- Nakan, vien. Si ils ne veullent pas rentrer avec nous je ne tien pas à les forcer et je ne te laisserais pas le faire même si je me doute que ce n'est pas ton intention.
En réaliter, le nain commençait à comprendre le guide et il était perçuadé que Nakan avait le coeur sur la main et qu'il ne cherchait par ses differents actes qu'à éviter les conflits dans le groupe.


 
 
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écrit le : Samedi 30 Juin 2007 à 13h44 par Takezõ
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akezõ ferma les yeux, alors qu’il était haut perché sur la monture, une fois de plus le vent sifflait à ses oreilles, et sa chevelure prenait des aspects de crinière. Il tentait de se remémorer avec précision d’une discutions qu’il avait eu avec le maitre Jocho, un fin tacticien qui avait employé tout son savoir faire au service des relations diplomatique du clan Motoru.

Dans son souvenir l’homme était confortablement installé au milieu d’une multitude de coussins brodés. Lui, le jeune apprenti était à genou face a son instructeur. Une table basse les séparait, elle était jonchée des ustensiles nécessaire à la préparation et à la dégustation du thé. Takezõ se souvenait avec émotion des effluves qui remontaient des coupoles, et qui embaumaient la pièce. Jocho avait coutume de présenter a ses invités un breuvage en tout point différent selon son humeur et selon la gravité ou la futilité de l’entretient qu’il s’apprêtait à avoir.

Ce jour la, l’odeur distinct d’un puissant thé noir prenait le nez, l’odeur agressive était signe qu’il fallait que le jeune Takezõ garde l’esprit bien éveillé afin de ne rien rater de la leçon. L’instructeur souriait paisiblement, il avait gardé, malgré son visage creusé par les années, un aire tout à fait enfantin et s’amusait énormément à observer les réactions de ses hôtes devant ses breuvages savamment préparés.


"-Buvez jeune Shonto, la leçon a déjà commencé." Le maitre accompagna sa demande d’un mouvement ample et gracieux de la main, son visage toujours illuminé par ce sourire qui semblait ne jamais le quitter.

Le jeune garçon s’exécuta. En bouche, le thé semblait bien plus épais qu’il ne l’était, la rudesse de l’arome en anesthésiait presque les papilles, le palais de Takezõ lui devint cotonneux. Ensuite, le gout légèrement sucré du bambou rose, jusque la totalement imperceptible emplissait la bouche et le palais qui avaient été généreusement agressé. L’effet combiné des saveurs laissait l’impression que la salive se transformait en sirop doux et délicat.

Takezõ posa la tasse délicatement, il appréciait encore la science et le savoir faire qu’avait mis son instructeur dans le surprenant breuvage. Le vieil homme observait son jeune élève, il attendait de lui qu’il lui décrive ses sensations et qu’il essaie de tiré une conclusion sur la leçon du jour. Le jeune kozakuran, sous l’œil pressant de son maitre, ne se fit pas prié bien longtemps.


"-Au début le gout est fort, même désagréable, on dirait que ça endort la bouche. Par contre, le deuxième gout est tout doux, comme le sirop que me donne ma tante pour soigner la gorge."

Le jeune Takezõ s’exprimait avec bien peu de vocabulaire, il n’avait fait que décrire la sensation et n’avait pas su tiré de conclusions. Le maitre ne lui en tint cependant pas rigueur, bien qu’il fut déçu par le manque de perspicacité de son élève il n’en montra rien, il conclu simplement.


"-Les hommes sont bien souvent semblables à la feuille de thé noir, rustique, brutale, et donnent une impression désagréable. Mais la personne avisé ne s’arrête pas a l’odeur du breuvage, ni a sa première impression. Il est avisé en ce sens ou il découvre par sa persévérance la douceur et la générosité qui se cache derrière les apparences."

La leçon était terminé, l’énigmatique professeur congédia son élève d’un revers de la main et se servit à son tour une tasse du breuvage alors que ce dernier quittait la pièce. Il la porta a ses lèvres et en savoura la dualité des saveurs.

Le bushi rouvrit les yeux, il inspira profondément, ce retour dans sa mémoire lui avait fait du bien, il le sentait. Il ne se souvint pas pourquoi il avait voulu se souvenir de tout ceci, cela ne concernait certainement pas Dzahim …


"-La tension doit être à son comble en bas, je crois que si vous voulez faire bonne impression à tous, nous ne devons pas nous mêler directement de cette affaire de fuite. Retournons prévenir le guerrier de l’emplacement des fuyards, et tachons d’en savoir plus sur les deux autres. Nous reviendront surveiller depuis les aires l’avancé des choses."
Il marqua un temps d’arrêt et reprit sur un ton qui se voulait autrement plus amicale.


"-Il serrait surement préférable de faire leur connaissance plus au calme, si la chance nous est donné de les rencontrer au campement, nos relations n’en seront qu’améliorée."

Takezõ savait que chacun devait être sur les dents, les visages de Karth et de la naine étaient emplis de fatigue, les fuyards fuyaient, et n’appréciaient surement pas d’être retrouver. De plus les mouvements énervés d’un des quatre en bas en disait long sur la tension qui pouvait régner dans la troupe. Non décidément, afin de mettre toutes les chances de leurs cotés, il ne fallait pas que Dzahim et lui interviennent sous un mauvais jour, qui sait si les membres du groupent dépasseront les premières impressions ? Mais comme depuis le debut, Takezõ laisserait le choix de la marche à suivre à celui qui jouait le role de son maitre.



Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
 
 
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écrit le : Samedi 30 Juin 2007 à 18h08 par Naïniel
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Elle regarda Baltanin s’éloigner. Il avait tout gagné, elle ne savait plus quelle décision prendre. S’il n’y avait eu qu’elle, elle aurait tourné les talons pour poursuivre son chemin sans se poser de questions, mais les paroles de Baltanin sur ses amies et son honneur l’avait blessée. Est-ce que cela voulait dire qu’elle n’était pas capable de faire pareil, qu’on ne pouvaient pas compter sur elle ? C’était ridicule. Et puis elle ne voyait pas pourquoi on avait absolument besoin de tout le monde pour remplir cette foutue mission.

Fatiguée de toutes ces interrogations, elle haussa les épaules et regarda de nouveau Daleto en quête d’une réponse. Mais apparemment, l’elfe n’en avait pas beaucoup plus qu’elle. En revanche, cette prétendue promesse de liberté la faisait réfléchir. Si c’était vrai, cela voulait dire que leur captivité ne durerait que quelques semaines de plus, si tout se passait bien. Mais est-ce qu’ils seraient réellement relâchés après tout cela ? Cette idée la laissait sceptique. Et puis il y avait le fait qu’ils aient absolument besoin d’esclaves prisonniers, cela voulait surement dire que la mission était risquée autrement des mercenaires auraient suffit. Cette pensée sur les dangers imaginaires vers lesquels les emmenaient leur gardien, ranima une petite flamme d’énergie chez l’halfeline. Il était hors de question qu’elle aille risquer sa vie pour rien! Et pourquoi ne les payait-on pas pour ça finalement ?

Elle avait pris sa décision. Elle retournerait gentiment auprès des autres pour Baltanin et les deux autres femmes. Mais à la condition que Daleto ai fait le même choix, autrement elle l’accompagnerait. En revanche, elle devrait essayer d’en apprendre un peu plus sur ce qui les attendait. Ainsi elle aurait toujours le temps de faire marche arrière si elle voyait que cela devenait trop dangereux. Elle avait bien vu comment se sauver était facile et si elle devait recommencer une autre fois, elle n’aurait pas plus de difficultés que ce soir.

Mais avant de partir derrière Baltanin, il lui restait quelque chose à faire. Elle attendit que les deux hommes se soient un peu éloignés pour leur tourner le dos et faire face à Daleto. Avec un sourire satisfait elle ramena le coffret devant elle et se mit à l’examiner attentivement profitant autant qu’elle pouvait de la lumière de la lune. Ses petits doigts sensibles glissèrent le long de la fente qui délimitait le couvercle, cherchant la serrure et éventuellement un mécanisme quelconque qui pourrait jouer sur l’ouverture.



Si elle voit qu'un éclat de cailloux, une brindille ou autre chose peuvent l'aider à ouvrir la boite, elle s'en sert aussi.



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écrit le : Lundi 02 Juillet 2007 à 16h08 par Jebeddo
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BigBoss des Royaumes
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zahim avait acquiescé au propos de son serviteur, décidément plein de ressources. Ou était-ce parce qu’il allait dans son sens ? Dans tout les cas la monture fit demi tour après avoir pris une légère altitude.

Ils aperçurent rapidement le guerrier. Celui-ci n’était non pas à cheval, mais bel et bien à pied. Sur le coup Dzahim eu quelque remord à l’avoir fait courir ainsi, surtout qu’au final, il n’y avait pas tant de soucis que ça…
Seulement quelques faux esclaves à remettre dans le droit chemin. Et ça même lui ne s’en sentait pas les capacités au vu de la situation.

Aussi, pour la deuxième fois le Thayen fit faire un piqué en direction du guerrier, restant encore une fois à bonne hauteur vis à vis de lui, son cheval avançant au rythme de la course de Karth.


- Vous n’aviez pas de cheval ?

La question, certes en apparence très stupide, soulignait encore et surtout la différence de position. Son long passé de négoce avait appris à Dzahim qu’il fallait s’octroyer des pouvoir dès que l’occasion s’en présentait. Et la situation lui donnait encore l’avantage, certes cela restait de courte durée, et une compétition entre les deux hommes risquait d’en être la seule issue. Mais cette idée lui plaisait, le défit était intéressant, et l’on apprend bien plus dans l’adversité que dans le confort.
Néanmoins, il lui fallait conserver de bon terme avec le Rashémi. Aussi il ajouta peut après, sur un ton qui se voulait attentif.


- Peut-être souhaitez vous remplacer mon serviteur sur la monture afin d’aller plus vite ?
Il escomptait surtout sur le fait que le guerrier, très fier à ce qu’il avait vu, refuserait cette offre. Mais dans tout les cas, le simple fait qu’il accepte lui donnait plus de pouvoir sur lui.
- Dans tout les cas vos serviteurs sont là bas.
Il indiqua la direction des fuyard.
- ils ont l’air hors de danger, mais ils sont plus de deux. Quatre pour être précis, chose à laquelle je ne m’attendait que peu.

Tout en tâchant de se maintenir à hauteur du guerrier Dzahim ajouta.
- J’ai une proposition à vous faire. Ces « esclaves » Et il souligna le mot montrant bien qu’il ne le considérait pas comme étant adapté à la situation. semblent vous donner du fil à retordre. Si vous me laissez faire à ma manière, je pense pouvoir les rendre un peu plus dociles. Mais cela nécessite que ni moi, ni mon serviteur n’allions les quérir de force au campement. Et surtout que vous me considériez comme au moins du même niveau de décision que vous. Donc pas plus d’ordre que nécessaire pour moi. De même je m’engage à ne pas saper votre autorité outre mesures. Qu’en pensez vous ?

Il avait été un peu vite, en conséquence il s’était contredit. Dommage, mais qu’à cela ne tienne la proposition était lancée, et toute la suite dépendrais du choix du guerrier. Il n’y avait pas de menace dans cette proposition. Juste l’idée alléchante de pouvoir se débarrasser d’un fardeau sur un autre, en échange de quelques droits et… pouvoir. Pas d’engagement sur la fierté, pas de risques visibles.
Mais en cas de refus il était certains qu’il ferait tout pour que le guerrier finisse par accepter ce marché. Cela il avait taché de ne pas le laisser transparaître, un coup dans le dos doit rester un coup dans le dos, et donc rester inattendu.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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Fiche Pj de Dzahim
 
 
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écrit le : Lundi 02 Juillet 2007 à 17h11 par Karth
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Vétéran des Royaumes
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ela faisait de bonnes dizaines de minutes que le guerrier courrait maintenant, la fatigue de la journée de marche commençait à nouveau à se faire sentir malgré le coup de fouet donné par les quelques heures de sommeil.

Mais son esprit avait appris à ignorer cette douleur particulière, car elle était devenue avec le temps bien trop familière. En effet, durant son adolescence, il avait enduré d’innombrables voyages à pied, devant la plupart du temps courir pour rester à hauteur du groupe de bandits avec lequel il vivait.

C’était à cette époque, son seul salut, et son seul espoir de rester auprès de sa pauvre mère.

Mais les temps avaient changés, il n’était plus ce jeune garçon chétif, sa détermination et sa force l’avaient transformé en un guerrier accompli. Et il avait survécu jusqu’ici. Cependant il était bien conscient que pour continuer à survivre il lui fallait augmenter sa puissance et son pouvoir, ce qui en ce jour misérable, signifiait récupérer les fuyards pour poursuivre sa quête.

Ce fut un Karth, le regard scrutant l’horizon sombre et infini, qui fut rejoint par les deux cavaliers aériens.

Il leva à peine la tête lorsque Dzahim se mit à parler.

¤Un cheval...¤

Durant un infime instant, la pensée du guerrier s’évada lui montrant des images de pur plaisir sadique et malsain. Il se voyait monter un cheval puissant et rapide au grand galop, et à sa selle plusieurs cordes étaient attachées traînant autant de corps sur le sol rocailleux et aride des plateaux de Thay. Parmi les visages ensanglantés et les corps déchiquetés, le maudit marchand et son serviteur, mais aussi Daleto et Baltanin…

La succession d’images s’interrompit. Dzahim avait une proposition.

Karth arrêta sa course laissant le thayen stopper sa monture pour continuer à parler. La sueur perlant sur son crâne luisait sous la pâle lueur des étoiles tandis que Karth écoutait avec attention et méfiance les perfides paroles du marchand.


- C’est une proposition intéressante marchand, mais un marché ne se conclut pas avec des paroles en l'air et je n’accepterais rien tant que je n’aurais pas lu ton regard. Alors descend et discutons les termes de cet accord.

En effet c’était là une proposition valable, tant que ce marchand envoyé par Ramas Fezim pouvait canaliser les esclaves, il lui serait utile. Et Karth accepterait de payer un tribut, la reconnaissance de son rang.

Et réflexion faite... Oui... Cela expliquait sa présence, le magicien rouge connaissait l’ambition de Karth, mais aussi son état d’esprit. Il avait du supposer que le guerrier finirait par perdre le contrôle de ses nerfs, et tuer tous les esclaves. Telle était donc la raison de la venue du thayen et de son serviteur. Il devait servir à amadouer les esclaves.

Mais cela entraînait un corollaire tout à fait jouissif pour le guerrier. Si le marchand échouait, son inutilité serait totale. Rien n’empêcherait alors Karth de déverser toute sa frustration et sa rage sur ce personnage.
Et le sang coulerait à flots.



Que le sang coule à flots!
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écrit le : Mardi 03 Juillet 2007 à 12h27 par Nollïa
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Oreille des Marches
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Naïniel, fouille : 10 (dé) +3 >< DD 20 = échec

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 30 Kyrthorn 1372

Lieu :Campagne de Delhumide, Thay
Temps : dégagé avec demi Séluné, sol humide d'après pluie
Moment : mi-nuit (environ 1h25)



Narration

La nuit se faisait plus profonde, et alors que les cris en colère de la patrouille de renégats s’estompèrent, loin vers le Nord, le hululement d’un oiseau de nuit transperça le silence. Avec frénésie, les mains de l’hafeline cherchaient dans l’herbe humide et dans la boue quelque chose qui pourrait lui être utile. Le coffret était verrouillé, et ses doigts seuls n’y pouvaient rien. Elle attendait que son compagnon d’infortune lui réponde, elle était elle-même trop hésitante que pour trancher comme ça, maintenant. Mais Daleto ne répondit pas. Il semblait brisé, et son regard hagard se perdait sur les gestes presque désespérés de la roublarde. Des cailloux ronds, un morceau de bois, une plume de duvet, pas même une dont la tige serait longue assez que pour pénétrer la serrure…rien …Et derrière elle, elle sentait un regard se poser, un peu inquisiteur. Peut être était ce simplement son imagination ?

- Allons y. souffla soudainement Daleto d’un voix éteinte, caressant machinalement le museau de Gaty qui était sorti de sa poche.

Alors Naïniel rangea le coffret dans son propre sac, et couru pour rejoindre Baltanin. Nakan lui adressa un regard qui se voulait être un sourire, mais elle l’ignora superbement. Peu de temps plus tard, le petit groupe composé des fuyards et des pisteurs croisèrent Karth. Il ne sera pas raconté ici comment la rencontre se passa, mais l’on peut deviner que la colère du Thayien était vive, et que chaque goutte de sueur versées seraient payées en leur temps.
Dzahim et Takezo s’étaient éclipsé afin de rencontrer les esclaves dans de meilleures conditions, leur fière monture avait disparu dans les hauteurs de la nuit, sous le ciel piqué d’étoiles.
De retour au campement, les pieds étaient si lourds, et les paupières tellement gonflées de sommeil, que plus personne n’eut le courage de prononcer la moindre parole, qu’elle soit réconfortante ou chargée de reproches. Que ce soit par crainte, ou par manque d’énergie, Naïniel ne tenta plus d’ouvrir le coffret, et se servit simplement de son sac comme d’oreiller. Tous s’endormirent profondément, presque instantanément, Nakan, et Baltanin au dehors, l’halfeline se pelotonna contre Gunlann, et Daleto s’écroula dans l’autre part de la tente.

Dzahim et Takezo furent contraint d’atterrir à proximité du campement. Aussitôt que le cheval enchanté eut posé ses sabots sur le sol, il redevint bois et se fissura dans un bruit étrange, jusqu'à se briser en plusieurs morceaux qui retombèrent lourdement sur le sol. Ne disposant pas d’une tente pour eux même, ils furent invités par un Karth un peu trop fatigué que pour être pleinement sarcastique et ils partagèrent leur couche avec l’elfe doré. Si l’épuisement se faisait nettement moins sentir chez ceux qui étaient restés assis sur une monture volante que les malheureux qui avaient parcouru à pieds plus de 30 lieux en un jour, ils furent néanmoins satisfaits de se dégourdir les jambes et le croupion avant de plonger dans le monde des rêves.



Lieu :Campagne de Delhumide, Thay
Temps : Ensoleillé, petite brise, 22°
Moment : matin (8h)



Le soleil s’était levé depuis déjà deux bonnes heures, et brillait intensément dans l’azur parfait du ciel Thayien, lorsque se réveilla le premier héro. L’air était tiède et une petite brise légère secouait les herbes hautes qui ondulaient comme la chevelure d’une sirène. Autour du campement qui avait été dressé à la hâte et sans soin régnait une sorte de fouillis étrange, un sac contenant divers vivre avait été éventré et quelques morceaux de viandes séchées restaient épars sur le sol.

Dans la tente, Naïniel fut éveillée par un petit museau humide qui fouillait son visage, comme dans un geste affectueux, ou dans la recherche - typique des rats domestique - d’un peu de salive pour désaltérer une soif toute animale. La roublarde se redressa et reconnu le petit rongeur qu’affectionnait son ami. A ses côtés Gunlann et Omsath s’éveillaient également.
L’hafeline qui n’avait jamais connu l’humaine aux grands yeux d’émeraude ne pouvait pas constater à quel point les changements qui s’étaient opérés en la jeune femme avaient été violents et importants. Mais l’illukiganite, qui avait voyagé longuement avec elle, et même Baltanin pouvaient s’en rendre compte. Elle avait perdu toute l’assurance et la verve qui en faisait le charme. Elle ressemblait à présent à une petite fille perdue et terrorisée, qui suivait gentiment le chemin qu’on lui tracait sans se révolter. Elle, qui était plutôt séduisante et séductrice, s’était parée sans même s’en rendre compte d’une innocence perturbante. Omsath était différente, il était évident qu’elle sombrait peu à peu dans la folie, et peut être même davantage, Gunlann ne l’avait pas vue prier depuis longtemps…

Lorsque Dzahim et Takezo sortir de la torpeur matinale, ils remarquèrent que l’esclave roulé en boule dans son morceau de couverture avait disparu, laissant derrière lui le tissu de laine en désordre. Daleto s’était volatilisé, et personne, pas même Nakan celui dont la vigilance n’était plus à prouver, n’avait remarqué quoi que ce soit. Seule Naïniel compris qu’il avait renoncé, et que Gaty lui avait été offert comme cadeau d’adieu. Sans doute que le discours du rôdeur lui avait fait prendre conscience du danger, et qu’il avait voulu éviter cela à sa nouvelle amie, sans pour autant être prêt lui-même à accepter la servitude qu’on lui imposait. Quite à en mourir, comme l’avait fait auparavant un certain Rashémi …


Naïniel recoit Gaty




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écrit le : Mardi 03 Juillet 2007 à 14h50 par Ana N' Si
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unlann se réveilla avec un profond sentiment de culpabilité dans le cœur. Elle s'était promise intérieurement de se réveiller lorsque ses compagnons seraient de retour, dans le but d'assouvir sa curiosité plus que pour les soigner en fait, et le sommeil l'en avait empêchée. Le sommeil la faisait même se réveiller si tard. Evidemment, elle avait raté l'aube, et par conséquent l'heure de sa première prière quotidienne, et elle sortit donc pour prier, évitant de marcher sur les corps de Naïniel et Omsath. Au passage, elle remarqua que l'halfeline était de retour de même que Karth, Nakan et Baltanin. Seul Daleto manquait à l'appel mais la naine en déduisit qu'il était caché dans un coin.

Une fois dehors, l'Inugaakalikurite croisa le chemin des deux inconnus de la veille au soir. Refusant de retarder encore plus sa prière matinale, la prêtresse d'Ulutiu fit semblant de ne pas les apercevoir et se mit dans la posture qu'elle avait maintenant l'habitude de prendre. Elle se mit face au Nord ou, en tout cas, dans la direction qui lui semblait être celle du Nord et prit la position caractéristique. Elle posa ses deux mains sur son visage, doucement, puis, elle sourit à la douce chaleur du soleil qui réchauffait sa peau, aux nuages qui la survolaient négligemment et qu'elle ne voyait pas derrière le mur de ses mains blanches entrecroisées. C'est ainsi qu'elle aimait prier, ainsi qu'elle arrivait à entrer en communion avec son maître, plus encore que lorsqu'elle dormait, ainsi qu'elle se sentait investie d'un pouvoir, ainsi qu'elle sentait qu'elle faisait partie du monde qui l'entourait. Elle resta ainsi quelques secondes regardant le ciel qu'elle ne voyait pas, immobile et enfin commença réellement à prier.


Ô î ô î à à é é Ô é à é

Ce discours achevé, la naine rebaissa les yeux vers les deux étrangers en s'agenouillant pour achever dans les règles sa prière. Ce devoir, et ce plaisir aussi, réalisé, la naine s'approcha des deux étrangers et leur tendit une main amicale et accueillante, un sourire sur les lèvres:

-Enchanté de vous rencontrer de nouveaux messieurs, mon nom est Gunlann, Gunlann Landeblanche et je collabore avec maître Karth pour notre mission. Et vous, comment vous nommez-vous et que faites-vous ici?



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Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.

Sorts préparés:
Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficiels
Niveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légers
Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Vendredi 06 Juillet 2007 à 15h22 par Baltanin
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Le rôdeur fut réveiller par la prière de Gunlann et il ne dit mots pour ne pas la gêner. Lorsqu’elle eu finit, Baltanin se leva et observa les lieux alentours. La nuit avait été longue et il se félicita d’avoir un peu dormit avant la fuite de Naïniel et Daleto , la journée allait être longue mais finalement pour lui ce serait moins difficile que pour Naïniel ou Nakan qui eux n’avaient pas fermé l’œil quant à Karth, le nain n’en avait strictement rien à faire qu’il ait dormit avant ou pendant la fuite.
Il aperçu alors le reste du sac à provision et s’y dirigea.

« » è é . dit-il à la prêtresse lorsqu’il passa à sa hauteur et poursuivit jusqu’au reste du sac sans même regarder les deux nouveaux venu.
Une fois sur place, il s’accroupit pour observer les traces et voir si éventuellement ce n’était pas le loup qui avait fait cela.
Constatant qu’il restait sur place des morceaux de viande séché, le rôdeur comprit que seul un humanoïde avait put faire cela et donc il chercha une empreinte pour confondre le ou les coupables en prenant soin de regrouper les restes au cas ou le loup passerait par là.
Ne trouvant pas la moindre trace, il s’inquiète et se demanda si les deux affreux fugueurs n’avaient pas remis ça en prenant soin de ne pas laisser de trace.
Il traversa le camp, entra dans la tente et tomba nez à nez avec une Omsath complètement transformé, sans âme. Il ne put soutenir son regard vide et détourna les yeux.
Les indices se succédaient, il passa les yeux chez les filles et constata avec soulagement que Naïniel était alongé avec un rat sur elle. Il passa en trombe du coté des hommes et ne put que constater que Daleto était parti. Il accusa le choc sans rien dire et remis de l’ordre dans ses idées. S’il voulait laisser une chance de s’en sortir, il devait encor provoquer le Thay.

¤Bonne chance ami aux grandes oreilles.¤
- Hey, l’affreux dit il à Karth. L’elfe est parti et cette fois pas moyen de suivre sa trace alors si tu ne veux pas finir cette mission seul avec un cadavre ambulant, il est temps que tu te décide à comprendre que nous sommes là parce que nous n’avons pas le choix et que plus tu nous poussera et nous traitera comme de simple pièces de viande moins tu auras de chance de finir. Maintenant, il est temps de partir et laisse tomber la perte de temps qu’engendrerait la recherche de Daleto.
Sur ces mots, il prit un sac et sortit en direction de la mule pour la charger.


 
 
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écrit le : Samedi 07 Juillet 2007 à 14h21 par Karth
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e guerrier fut tiré de sa somnolence par la voix rude du nain avant de retrouver très rapidement ses esprits et d’intégrer les paroles prononcées.

Il se leva brusquement, empoignant sa lame comme à son habitude et observa les différents indices par lui-même pour constater de la véracité des propos de Baltanin. Et il remarqua avec une certaine surprise l’état de la si belle Omsath.

Ainsi, son raisonnement était juste... Chaque membre du groupe qui s’éloignait affectait l’état de santé de la prêtresse. Mais encore une fois aucun effet ne se faisait sentir sur lui-même... Son ennemi, insidieusement placé par Ramas Fezim, ne s’était toujours pas dévoilé.

L’esprit de Karth avait volé de pensée en pensée à une vitesse que lui seul pouvait atteindre malgré l’heure matinale. Puis il se concentra enfin sur le Nain qui s'était tenu devant lui l’air fier et provocateur qu’il n’avait cessé d’arborer depuis le premier jour.

Mais à ses mots, il prouva que lui-même n’avait rien compris de la situation telle que la voyait Karth. Il le rejoignit alors bien vite à proximité de la mule. Car certains points méritaient d’être éclaircis.


- Ecoute moi bien... Vos choix ou vos vies m'indifèrent. Fais ce que tu veux tant que tu ne te mets pas en travers de mon chemin. Et n’oublie pas que la seule raison pour laquelle je te tolère est que tu es impliqué par je ne sais quel magie dans la réussite de cette mission... Mais n’abuse pas de cette tolérance, car la valeur que j’accorde à notre mission n’est pas infinie.
Et ton maudit elfe n’a qu’à crever... Prie juste pour qu’il ne vous emporte pas tous dans sa tombe.

Il se détourna à son tour observant ce qui l’entourait. Il tomba alors sur les deux nouveaux interpellés par Gunlann. Dzahim saurait-il tromper les esclaves... Karth en doutait, et d’une certaine façon, il espérait même que les deux nains vigoureux et la vaillante halfeline lui en feraient voir de toutes les couleurs.

Mais ces derniers étaient capables de s’y refuser par simple esprit de contradiction et pour le mettre hors de lui. Ils s’étaient ingéniés depuis leur départ à trouver les meilleurs moyens de provoquer le guerrier à chaque fois qu’ils le pouvaient.

Qu’en serait-il cette fois-ci...

L’avenir seul le révèlerait. Mais pour l’heure il était temps d’avancer, sur ce point au moins, il était d’accord avec Baltanin. Et il le fit comprendre Karth à tous sans ménagements, d’une voix rude, autoritaire et sans appel. Il s'activerait dans la foulée.


- ON LEVE LE CAMP ! Plus vite on en aura fini, plus vite je serais débarrassé de vous tous…

Car quoi qu’en pensait le nain, et bien que les circonstances aient été autrement différentes, lui non plus n’était pas là par choix. Mais sa quête personnelle était d’une exigence infinie, et Karth était prêt à en payer le prix.



Que le sang coule à flots!
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écrit le : Lundi 09 Juillet 2007 à 19h42 par Jebeddo
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Le ciel nocturne dissimulait les traits du guerrier, mais son ton de voix était rigide et froid. Un homme de guerre, prêt à tout. Aussi il fit descendre le cheval à ras de terre, fixant le guerrier dans les yeux il annonça:

«Je ne puis descendre de ce cheval sans détruire le sort qui me lie à elle. En d'autres termes je ne pourrais descendre du cheval qu'une fois le campement atteint. Mais si vous souhaitez voir mon visage, le voici.»

Joignant le geste à la parole Dzahim lança un sot de lumière, non sur un quelconque objet, mais sur son visage. De fait ce n'était non pas quelque babiole qui éclairait son visage, mais son visage qui rayonnait au travers de l'obscurité. Il savait que ce sort faisait parfois effet. Mais afin de montrer une certaine franchise, Dzahim ajouta.

«Je réitère ma proposition. Je m'occupe des esclaves, en essayant de les rendre plus docile pour moi, et donc par la suite pour vous. En conséquence je ne chercherais pas à saper votre autorité. En échange de cela je souhaite que mon statu leur soit supérieur, et que tu me considère devant eux comme au moins un égal. Cette condition va jouer sur ma réussite dans cette entreprise, si jamais tu enfreins cet accord, je ne respecterais plus les miens, et vice versa. Nous ne pourrons nous faire entendre d'eux qu'à la condition de cette légère coopération.»

Tournant la tête vers le camp, laissant admirer son profil brillant de mille feu Dzahim ajouta avec franchise.

«Je vais retourner au campement, je n'attend pas que vous me répondiez par oui ou non, seul votre comportement sera ma réponse. Ainsi nous somme tout deux liés aux réactions de l'autre.»

Le sort de lumière pris brusquement fin, laissant les trois individus dans les ténèbres les plus profonde, le cheval pris de l'altitude pour se diriger à proximité du camp. Dzahim atterri un peu à l'écart, prévoyant la dissimulation des restes de la créatures. Mais voyant sa destruction, il sourit avidement menant Takezõ vers le camp. Son sourire disparut soudain constatant sa seule erreur, la pire des imprévoyances… Il n'avait pas de tente.

Matin

Après s'être levé Dzahim commença par observer chacun des faits et gestes des esclaves présents. Prenant bien notes des prières de la dame naine, et des propos du nain, l'ancien marchand d'esclave se prépara à un dialogue d'approche. Mais ce fut la naine qui vint en premier, afin d'en savoir plus sur eux. Plus exactement de savoir où les placer supposa Dzahim. Ainsi elle "collaborais", une bonne chose car il serait plus facile de s'en rapprocher, au moins une bonne nouvelle. Alors qu'il simulait une observation attentive et respectueuse, le Mulan répondit:

«Hé bien ravi de vous rencontrer dame Gunlann. Je me présente je me nomme Dzahim Traon, marchand, ou plutôt ancien marchand.»Et il ajouta une sombre grimace à ses propos.« Par la force des choses me voilà aventurier, du moins pour un temps. Quand aux raisons qui me mènent ici, c'est une sombre histoire que je préfère éviter d'aborder. Disons juste qu'un mage rouge du nom de Ramas Fezim m'a contacté et qu'en conséquence me voilà parmi vous. Mais et vous? Je viens de vous voir prier, et je suis passionné par toute sortes de choses qu'aucuns diraient exotiques, pourriez vous me parler de votre divinité? Je n'ai rien compris à votre rigoureux langage. Mais voyez vous par ici on ne connais que trop peu les divinités naines. Vos prières ont attisées ma curiosité sur ce point, si vous pouviez m'éclairer.»

Et c'est à ce moment même que le guerrier décida de donner un ordre. Une très heureuse coïncidence, car mieux vaut toujours reporter ce genre de discussion, et même les étaler sur le temps.

« Hum, remettons cette discussion à plus tard. Il semblerait que des tâches manuelles nous attendent.»Un sourire ironique apparu à son visage. Et riant de lui-même, mais y glissant quelques suggestions possibles quand à son identité, Dzahim ajouta. «Ha! Mais que font-il travailler des hommes de savoirs et de sciences comme des bêtes… Enfin, comme on dit le travail rend sage»

Un sourire entendu fut dirigé à Gunlann, Et alors qu'il rangeait une partie du matériel, avec une agilité qu'il ne se serait jamais donné, il veilla à conserver une certaine prestance. Croisant son serviteur Shou du regard il ajouta avec désinvolture.

«Cher Takezõ, vous pouvez délaisser mon service pour celui du groupe.»

Lors du rangement du campement, Dzahim ne s'occupa que des tâches dont il savait en maîtriser l'issue et le déroulement. Et c'est avec une certaine grâce et élégance qu'il se mit à l'œuvre. Ses mouvement étaient sans grande pompe et efficaces, mais semblait néanmoins réglé tel un ballet longtemps répété. Veillant à ses propres gestes, Dzahim guettais les propos des autres membres de l'équipe. Car jusqu'ici, à part Gunlann, il ne connaissait aucun noms.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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Fiche Pj de Dzahim
 
 
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