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Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Enquête Macabre, Prélude du retour aux sources du Mal
  écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 10h04 par Ţhųnđer Jaċk
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Acte I
Chambre de Karan Goroth - École de nécromantie de Halarahh

Karan ouvrit les yeux subitement et scruta le plafond de sa chambre durant un long moment, le temps que ses yeux s’accoutument à la semi-obscurité ambiante. Splinter était couché sur son ventre et reniflait doucement l’air, comme si quelque chose d’anormal se passait, ici ou ailleurs…
Le petit animal sauta du lit maladroitement et parcourut le plancher de la pièce en émettant de petits cris stridents. Ses longues griffes frottaient sur les lattes de bois et devenaient de plus en plus marquées avec le temps. Karan regarda son ami progresser et renifler l’air tout en arborant un rictus, la contemplation du plancher le démoralisait déjà ; voir toutes ces griffures ne le mettaient pas de bonne humeur, mais comment en vouloir à son familier ? Ce n’est pas que le mage affectionnait particulièrement cette chambre, mais il aimait à ce que tout soit en ordre, rangé, classé et propre pour mener à bien ses études.
Retirant son drap léger, l’apprenti mit pied à terre et crispa ses orteils, tout en passant une main sur son crâne. Une vieille habitude. Il se leva lentement et commença à s’étirer tout en parcourant le sol de sa chambre, nu comme un nouveau né.
L’homme enfila prestement une robe de nuit noire brodée de soie rouge et se pencha vers la fenêtre.
Il faisait encore nuit, et la voûte céleste, accompagnée de Séluné, éclairaient de leur pâle lueur les rues de la capitale de Halarahh. Son petit cardan posé sur le rebord de la fenêtre indiquait que la mi-nuit était passée d’environ quatre bonnes heures, et c’est en croisant les bras qu’il continua la contemplation des rues encore animées, du troisième étage de son école. Dragons-lucioles, oiseaux géants, lueurs féériques et autres créatures illusoires arpentaient les rues sous différentes formes, dans un ballet hors du commun. Un esquif-mage traversait les airs à toute allure, ce qui était peu habituel à une telle heure, et cela renforça l’inquiétude du mage. S’efforçant de déterminer la cause de ce bouleversement, Karan arpenta sa chambre de long en large, passant à côté de son bureau et de son armoire, et fixant d’un œil distrait le miroir et la commode où se tenait un large pot pour ses ablutions. Alors qu’il était en pleine réflexion, quelqu’un frappa à sa porte.


- Karan ! Ouvre moi… Dépêche toi bon sang !!

Karan reconnut immédiatement la voix de Gillian, un confrère de l’académie nécromantique. Les deux hommes s’entendaient plutôt bien, et entretenaient une rivalité qui les poussaient à se surpasser. Autrement, ils s’aident quand ils le pouvaient, car leur école était en déclin depuis un long moment, et seul l’entraide pouvait leur permettre d’avancer. Bien entendu, cela révulsait beaucoup d’élèves, qui s’enfermaient dans une courtoisie pompeuse et exagérée. Ce n’était pas vraiment le cas de Gillian, l’homme au franc parlé.
Karan décida de lui ouvrir, plus par curiosité que par envie.
L’autre apprenti entra sans se faire prier, accompagné d’un corbeau juché sur son épaule, et alla d’un pas rapide jusque la fenêtre pour observer au dehors. Il ferma ensuite les rideaux à la hâte.


- Nous avançons vers un sombre destin Karan, comme tu le sais, notre école est en déclin depuis des années, alors que l’école de Divination emboîte le pas sur toutes les autres. Nous sommes maintenant gouvernés par des devins, et les autres écoles sont laissées à l’abandon, surtout la notre depuis que notre maître a refusé de continuer à se battre, ce n’est qu’un viel homme usé! Cracha l’homme, en envoyant son bras devant lui d’un geste rageur. Se calmant peu à peu, il reprit très vite son discours. Brion’har a été retrouvé mort chez lui, dans sa petite demeure privée. On l’a trouvé cette nuit, je crois que c’est sa femme qui l’a trouvé, enfin je ne suis pas sûr, tout est tellement confus. Ils essaient déjà d’étouffer l’affaire en prétextant que ce n’est qu’un « malheureux accident domestique ». Tu parles ! Les autorités, menées par les devins refusent de mener une enquête, et notre maître ne veut pas mobiliser ses étudiants non plus, mais cette fois-ci, ça commence à faire gros. Cela fait déjà le quatrième en deux mois, et à chaque fois, cela était du à un accident, si ça continue, nous allons être les prochains, et il n’y aura plus aucun apprenti dans cette maudite école si tu veux tout savoir, je suis certain que c’est leur but, ils veulent tout simplement nous supprimer !

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Gillian est un apprenti talentueux de l'école de Nécromantie, accompagné de son corbeau, il essaie de restaurer une gloire à son école.


Gillian parlait avait passion, la rage au cœur, et un pincement d'hystérie, car Brion’har était ce que l’on pouvait considérer comme un ami. Karan aussi connaissait le défunt, et le respectait pour son esprit inventif. Il se souvint alors des trois autres accidents, trois autres apprentis de son école, trois hommes ambitieux. Des questions venaient bousculer son esprit, et il ne savait pas par où commencer.. Mais il devait prendre une décision, et ne plus rester dans la passivité.

Ambiance sonore
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écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 12h18 par Karan Goroth
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S’il est une chose que détestait Karan, c’était d’être dérangé en pleine nuit. Tout d’abord Splinter qui c’était agité nerveusement dans la chambre, puis Gillian qui s’invitait quelques instants plus tard encore plus agité rapportant des faits alarmants. Ce que disait Gillian était très important et très grave. Il mettait le doigt sur plusieurs faits distincts. La perte de vitesse de notre école, les décès de nos frères, le désintéressement des autorités locales tant judiciaires que magiques, et enfin l’irresponsabilité de notre Grand Maître qui le conduisait à ne pas chercher la vérité. Tous ces faits pris individuellement s’avéraient troublants, mais leur possible combinaison faisait conclure à un complot.

Il va sans dire que les écoles de magies sont par définition rivales, et que depuis de très nombreuses années, celle de la Divination l’emportait sur toutes les autres. Mais vouloir la perte d’une école dans sa totalité c’était accepter de perdre son savoir, ses connaissances , sa puissance, et c’était contraire à ce qu’on nous enseignait, la Connaissance, cela pouvait aller jusqu’à déséquilibrer la Toile. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Si une nation qui tirait sa force de la magie se privait volontairement d’une branche de son art, elle se privait aussi d'une partie de ses défenses. Cette idée le perturbait aussi.

Sur le coups les propos de Gillian à l’égard de leur Maître l’avaient choqué. Mais à la réflexion, il avait raison. Le vieillard avait seulement regretté la perte malheureuse de ces étudiants, invoquant les raisons officielles. Ce détachement l'avait surpris. Aujourd'hui, cela l'irritait.

Karan n’avait pas l’intention de s’étendre en paroles inutiles et alla droit au but :


- Tu as raison Gillian, lâchât-il. « Notre Maître est un faible, s’il ne veut pas défendre son école, ses étudiants, alors nous ne devons plus compter sur lui. Les faibles n’ont pas leur place dans cette école. Ensuite un quatrième étudiant qui décède chez lui, c’est trop pour conclure à une simple coïncidence, le hasard s’acharne trop sur notre école ces derniers temps. Brion’har n’était pas du genre à commettre d’imprudence, mortelle de surcroît. »

Karan savait que demain des bruits circuleraient dans les couloirs de l’école, cette affaire risquerait d’aggraver la situation de l’école. Quant à ce que notre Maître pourrait en penser et en dire, il s’en moquait. Il avait décidé d’éclaircir la mort de son ami, et c’était cela qui comptait en ce moment.

- Tu es tout excité comme une jeune fille à son premier rendez vous, dis moi! Je ne t'ai jamais vu dans cet état. continua-t-il. » Je suis sûr que tu souhaiterais faire quelque chose. Alors je ne veux pas te décevoir et je te propose de montrer que notre école n’est pas prête à disparaître, oh ça non, crois moi. D'abord, habillons nous et allons chez Brion’har voir de quoi il est mort. De toute façon sa femme ne doit pas dormir, elle doit être encore sous le choc. Et c’est cela que nous sommes venus faire, soutenir une veuve éplorée. Hâtons nous mais discrètement, je veux pas ébruiter nos faits et gestes tant que l’on est sûr de rien. Nous ne compterons que sur nous même. Nous n’avons plus que quelques heures avant le lever du jour. Je passe te prendre dans ta chambre, aller dépêches toi ! »

Kraran mis Gillian à la porte sans attendre sa réponse il savait qu’il était venu pour entendre ça. Et d’ailleurs il n’y avait plus d’autre solution. Attendre d’être le prochain sur la liste, pas question. Si découvrir ce qui était arrivé à Brion’Har était important, défendre l’école et remplacer ce vieil incapable qui la dirige semblait être vital pour les autres étudiant et lui même.

Il s’habilla promptement, pris son havresac et en vérifia le contenu, y déposa son grimoire, vérifia sa tenue, inventoria ses ceintures, ses poches à composantes, de quoi écrire, soit presque toutes ses affaires. Il ne pensait pas avoir besoin de tout, mais la complexité de la situation, la tension qui montait autours de cette école exigeait la plus grande prudence. D’ailleurs une chose l’intriguait, pourquoi le Maître ne voulait pas monter au créneau ? Qu’est ce qui l’en empêchait ? Sa sénilité à ce point avancée ?


¤ A chaque question son heure Karan ¤

- Splinter ! On y va ! Lança-t-il à son familier.

Il saisit son bâton, ouvrit la porte avec prudence, et se faufila dans le couloir jusqu’à la chambre de Gillian. Il frappa doucement…




" La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce".
 
 
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écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 12h53 par Ţhųnđer Jaċk
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"L'aile de la Chimère"
Karan n’eut même pas le temps de se rendre jusqu’à la porte de son confrère, que celui-ci se tenait déjà prêt à partir, dans le couloir. Il invita le mage à le suivre, et posa son index sur ses lèvres pour intimer le silence.

Karan Goroth : Déplacement silencieux : 11(d20)+3= 14 Contre DD ?
Gillian Sombroeil : Déplacement silencieux : 18(d20)+4= 22 Contre DD ?


Les deux apprentis évoluèrent dans les longs et immenses couloirs déserts de l’académie. A plusieurs reprises, ils évitèrent des gardes en passant par des chemins détournés, et s’arrêtèrent dans des recoins obscurs pour laisser passer les gêneurs. La tension était palpable, et elle était fournie par la mystérieuse façon de Gillian à vouloir rester discret. Répondant à la question muette de Karan, Gillian chuchotta :

- Peu de gens sont au courant ici, j’ai réuni d’autres apprentis qui partagent nos idées, ils nous attendent dehors. Il ne faut pas que la mort de Brion’har s’ébruite, on doit tout de suite stopper le flux d’informations.

Tout en parlant doucement, Gillian entraîna son confrère hors des murs de l’académie par un des nombreux passages secrets. Une illusion vint les traverser à ce moment, et fit croasser nerveusement le corbeau, qui lâcha un « je déteste ça !! » rageur et sonore.
C’est alors que trois autres apprentis sortirent d’un abri et rejoignirent les nouveaux-venus.


- Vous voilà enfin fit le premier
- Dépêchez-vous, on a encore le temps d’intervenir, nous avons envoyé les autres à l’auberge pour retenir les clients reprit le second
- Comment ça l'auberge ?? demanda Gillian
- Oui, là où est Brion’har, tu le fais exprès ? fit le troisième sur un ton condescendant
- Je croyais qu’il avait été retrouvé chez lui, et sa femme ? rétorqua Gillian
- Pas au courant, nous savons juste qu’il était descendu à « L’aile de la Chimère », et qu’il a été retrouvé mort.. attendez. L’homme scruta les étoiles un moment, et observa l’avancée de Séluné dans le ciel. Environ trois quart d’heure, nous avons tout de suite été averti de l’accident..
- Bon allons-y ! souffla l’un des trois qui emmena tout le monde vers un petit carrosse.

Les compagnons montèrent à l’intérieur et ne parlèrent pas, essayant chacun d’analyser la situation. Après un bon quart d’heure à travers les rues de la capitale, le carrosse arriva derrière la-dite auberge. La troupe descendit et fut accueillie par deux autres apprentis.

- Vous voilà enfin ! La mort de Brion’har ne s’est pas ébruitée hors de l’établissement, nous avons intimé à tous les clients de rester dans la salle commune pour procéder à un interrogatoire…

- Bien.. allons-y, Karan, que proposes-tu ?

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Gillian est un apprenti talentueux de l'école de Nécromantie, accompagné de son corbeau, il essaie de restaurer une gloire à son école.


Naturellement, les autres apprentis s’étaient tournés vers Karan, qui était le plus ancien de tous. La troupe se tenait devant la porte arrière de l’auberge, qui était entr’ouverte. Un couloir menait vers la cuisine, et directement vers la salle commune.



 
 
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écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 14h29 par Karan Goroth
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Karan était songeur depuis qu’il avait rejoint Gillian. D’une part il pensait n’être que tous les deux dans le secret qui n’en était pas vraiment un car Brion’har devait être mort chez lui par accident non dans une auberge remplie. Ensuite cette sortie de l’école qui ressemblait presque à une évasion. Ces cinq autres apprentis qui partageaient "leurs convictions" vis à vis de la situation de l’école et de ces événements. Y avait il un courant révolutionnaire dans cette école ? Cela y ressemblait fort. Combien de sympathisants Gillian avait-il en réalité ? Gillian m’avait bien caché tout ça. Il n’a pas voulu me mettre dans le secret sans doute craignant ma réaction si j’avais été contre son appréciation de la situation. Il m’avait testé tout à l’heure, espérant que je me joigne à lui. Et il avait certainement précédé ma réponse en m’attendant dans le couloir. Il m’avait bien eu et avait eu raison, cette situation ne pouvait plus durer éternellement de toute façon, même si peu déléments étaient réunis, ils étaient assez sombres. Gillian est ses comparses avaient même une bonne longueur d’avance, comment avaient-ils su pour Brion’har ? Cette question le travaillait. Enfin phénomène inquiétant le décès a eu lieu dans une auberge et non à son domicile. Que faisait il là ? Un rendez vous galant ? Lui ? Marié ? Ou alors toujours ce complot ? Un assassinat en règle pour fragiliser toujours plus l’école ?

Une question à son intention le sortit de ses interrogations ?


- Pardon ? Questionna-t-il comme sorti d’un rêve. Ah heu... Il bafouilla.

¤ Qu’avaient-ils à me regarder comme ça ? Ils sont gênants à la fin. Pensa-t-il. Non… Ils ne pensent tout de même pas que… Six paires d’yeux le fixaient… Si ! Il fit la grimace.¤

- D’accord ! Dit-il. Il respira profondément et distribua d’une traite avec fermeté les tâches qu’il souhaitait voir exécuter dans le cadre de cette enquête car ça en prenait l’allure. Ils attendaient des ordres, ils allaient en recevoir bien qu’il s’attendait plus à ce que Gillian en tant que « conspirateur en chef » fusse sollicité à ce sujet. Vous trois questionnez les clients. Retenez les le plus possible, si vraiment ils deviennent intenables, laissez les partir. Qui sont ils, pourquoi étaient ils là, avec qui, depuis qu’elle heure, qu’ont-ils fait, et surtout l’ont-ils vu entrer, sortir, monter, descendre, rencontrer des gens, et si oui, qui, à quoi ressemblait-il ou elle, tout, vous entendez, TOUT !. Ne laissez rien au hasard ! Vous deux, restez avec eux dans la salle commune, assurez vous que personne ne sorte avant d’avoir été bien questionné, et surveillez aussi les mouvements de la rue, si quelque chose de suspect se produit prévenez nous. Gillian et moi nous allons voir le cadavre de Brion avec l’aubergiste.

Il s’était montré rude et ferme avec ces apprentis, mais la situation devenait complexe, ils ne pourraient s’en doute plus enquêter ici par la suite, alors il ne fallait rien négliger. Garder le secret d’un décès dans une auberge c’était comme demander à une catin de garder le secret quand celle ci vous a pris votre virginité. Dans quelques heures toute la ville serait au courant, voire dans le pire des cas, à peine quelques instants après que nous ayons quitté les lieux. Les clients d’une part, et l’aubergiste d’autre part, n’allaient pas se priver de se vanter pour les uns, ou de faire publicité d’un crime dans son établissement pour l’autre. Celui là sera même intarissable pour peu qu’on l’y aide. La discrétion ne servait plus à rien, le secret ne valait qu’entre nous pour rendre plus mystérieuse cette affaire. Inutile de se complaire dans ce style, il y a eu mort d’homme, un ami, dans un lieu inhabituel pour lui, on ne jouait pas, c’était sérieux.

Les questions étaient simples : qu’était il venu y faire ici? Enfin, comme il était mort, comment , pourquoi, et qui aurait perpétré ce crime ? Il fallait des réponses et vite.


- Gillian, Il va falloir que tu m’expliques comment toi et tes apprentis étiez au courant que Brion a été tué ici, ce n’est pas clair pour moi. Alors si tu veux que tout marche bien entre nous il va falloir que tu me racontes toute l’histoire, la vraie, pas celle avec laquelle tu m’as embobinée, et du début ! Il fixait Gillian droit dans les yeux durement, froidement. Vieux réflexe de vieux rivaux. Il espérait que cela ferait son effet.

- Toi, désigna Karan goroth en pointant l’aubergiste de son bâton, conduis nous à l’endroit où est notre ami. Et ne fait pas le malin, je ne suis pas d’humeur. Gillian, tu viens ! C’était un ordre.

Il était prêt à suivre l’aubergiste jusqu’au cadavre.





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écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 16h46 par Ţhųnđer Jaċk
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Les acolytes nécromants froncèrent les sourcils face aux ordres de Karan, ils n’étaient plus habitués à recevoir des ordres d’ailleurs, mais cela ne les empêcha pas d’obtempérer, et d’aller interroger les clients qui étaient debout. Déjà, notre mage pouvait entendre les insultes fuser dès l’entrée des acolytes dans le salon, les gens n’étaient vraiment pas contents de ce tapage.

Karan Goroth : Intimidation sur Gillian : 10(d20) contre ??
Gillian Sombroeil : Test de psychologie opposé : 19(d20)+2= 21 Réussite


Quand celui-ci s’adressa ensuite à son compère, ce fut une toute autre affaire.

- Écoute vieux, si tu avais été plus attentif à ce qui se passait au sein de notre école, tu aurais su ce qui se tramait depuis un moment. Nous formons un petit groupe d’apprentis qui se sont associés contre la passivité incroyable de notre maître, cela fait environ quatre mois que nous agissons et essayons de décupler nos travaux. Brion’har faisait des recherches sur les temples de Velsharoon quand il est tombé sur des informations importantes m’a-t-il dit, mais je n’en sait pas plus, il est mort avant de m’avoir dit quoi que ce soit.
Fouillant dans une de ses poches, l’apprenti en sortit un petit talisman noir de la taille d’une perle
« Cette bille brille normalement intérieurement, d’une petite flamme vacillante. Elles fonctionnent par le biais d’une tierce bille, qui appartient à un autre homme. Ici, Brion’har, qui lorsqu’il est mort, a activé la bille qui a fini par s’éteindre. Voilà comment nous sommes si rapidement au courant de ce qui se passe, et ceci était une trouvaille de notre ami... Soyons damnés ! Nous n’arriverons vraiment à rien à continuer ainsi..»

Gillian fit un geste de dégoût et croisa les bras. Son corbeau observa le Splinter un moment, et croassa subitement, provoquant un sursaut au rat.
L’acolyte suivit néanmoins Karan vers le lieu du décès, mais non moins sans le foudroyer d’un regard qui indiquait qu’il n’avait aucune emprise sur lui.
L’aubergiste lui, arborait une mine blafarde et déconfit. C’était un homme simple d’environ une quarantaine d’année, qui possédait une once de magie en lui, mais qui ne l’avait pas développé.


- Vous êtes aussi des amis de ce pauvre Brion’har c’est ça ? Lança-t-il alors qu’ils passaient une volée de quatre marches pour arriver devant la porte. Le lieu de repos du défunt n’était pas loin de la salle centrale, et l’aubergiste les arrêta avant d’entrer. J’peux pas r’garder ça, désolé, c’est ma femme qui a découvert son corps, moi j’avais rien entendu jusqu'à ce qu’elle pousse un hurlement à tordre la toile..

Le type avait l’air sincère et vraiment bouleversé par ce qui s’était passé, apparemment il ne savait pas grand-chose de ce qui s’était passé, et était habillé en robe de nuit.

- je serais dans la salle commune, avec ma femme...

Et il repartit doucement en marmonnant.
Karan et Gillian se tenaient face à une porte de bois de simple facture, et devant celle-ci, un gros maillet taché de sang pas encore tout à fait sec. Karan poussa la porte le premier.....

Karan Goroth : Jet de vigueur : 2(dé)+3= 5 Échec
Gillian Sombroeil : Jet de vigueur : 9(dé)+1= 10 Échec

..... Et ne pu réprimer un violent hoquet qui provoqua un vomissement. Par chance et par peur de honte, il s’était retourné et avait salopé le parquet du couloir, tout comme son compagnon qui talonnait le mage. Gillian avait d’ailleurs faillit recevoir le « cadeau » de Karan, mais s’était déplacé de côté. Les deux hommes avaient le teint vraiment blafard, alors que splinter lui, se débattait pour aller renifler par terre.
Se retournant, Karan poussa encore plus la porte et découvrit le corps de Brion’har étalé sur le ventre, par terre. L’homme était complètement nu, et baignait dans une horrible marre de sang rouge qui recouvrait une grande partie du sol. Apparemment, il avait une multitude d’os brisés, dont de multiples fractures ouvertes. Son crâne était largement ouvert, totalement fracassé et sa mâchoire pendait drôlement, à demi défoncée. Des morceaux de boîte crânienne parsemaient le sol ainsi que des bouts de son cerveau. Des giclures de sang et de cervelle recouvraient même les murs d’une étrange façon pour un si petit endroit. La scène était vraiment horrible à voir, même pour un adepte de la nécromancie, surtout qu’il s’agissait d’un ex-collègue.


Karan : Jet de détection : 17(dé)+1= 18 contre DD15 Réussite

L’apprenti nécromant eu l’impression que du sang coulait encore en infime quantité du corps de Brion’har, et allait agrandir l’immense tâche sur le sol. Il gisait aux pieds d’une grosse baignoire en bronze. En face, une petite étagère où il y avait une assiette, et sur la gauche du mort, une tablette était fixée au mur, et portait encore un petit plateau. Sur celui-ci se trouvent une pipe et une tabatière, une minuscule lampe à huile, et des petits bâtonnets de bois destinés à allumer la pipe...



 
 
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écrit le : Vendredi 06 Octobre 2006 à 18h28 par Karan Goroth
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Karan, ne pu contenir son émotion, ni son estomac. Le vue de ce cadavre atrocement mutilé fut un choc terrible. Après plusieurs minutes passés à rassembler ses esprits, il constata la sauvagerie dont son ami avait été la victime. L’agresseur n’avait pas voulu lui laisser la moindre chance de survie et il n’en eu aucune.

- Splinter ! reviens ici tout de suite ! Il était dans une rage folle de voir son familier se délecter d’un tel carnage. Son ami en plus.

Il ne fallait pas défaillir, ni laisser l’émotion l’envahir, il connaissait la victime, mais il était là avant tout pour résoudre ce crime. C’était honorer sa mémoire que de tenir le coups et de s’accrocher à cette tâche aussi morbide fusse-t-elle. Une sensation étrange lui parcouru l’échine. Maintenant qu’il y repensait, c’était ce côté morbide qui l’attirait, qui le séduisait. Il ne regardait plus ce cadavre comme de la chair mutilée, mais comme… une expérience dont il était le résultat. Il évacua cette pensée et se concentra sur l’observation du corps.

Il évalua méthodiquement le nombre de coups qui avaient été assénés, les membres qu’ils avaient touchés, les os qu’ils avaient broyés. Il cherchait à comprendre dans quel ordre ils avaient été portés, et à déterminer la force qu’il avait fallu au meurtrier pour arriver à ce résultat.

Il étudia la position du corps et essaya entre son analyse du corps et celle-ci, de déterminer où le meurtrier se tenait alors qu’il frappait.





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écrit le : Samedi 07 Octobre 2006 à 19h33 par Ţhųnđer Jaċk
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Karan Goroth
Le nécromancien, à la fois dégoûté et fasciné par la scène macabre, reporta son attention sur le corps de son défunt ami. Il était ironique, en y pensant, qu’un nécromancien vienne à mourir d’une façon aussi morbide. Cela en aurait réjoui plus d’un pensa Karan.
L’idée du magicien était bonne, et il essaya de se concentrer sur les multiples fractures visibles du mort. A la vue d’un tel carnage, il était évident que Brion’har devait avoir été violemment frappé, et à plusieurs reprises pour finir dans un tel état de pulpe sanguinolente...


Karan Goroth : Jet de connaissances (anatomie) : 16(d20) contre DD10

... Cependant, quelque chose le troubla profondément. Aucuns bleus ne s’étaient formés autour des fractures, et une étincelle illumina l’esprit de l’enquêteur. Il conclut immédiatement, que Brion’har était mort à cause de son écrasement, car il présentait toutes les caractéristiques qu’il avait apprit lors de ses cours, et des autopsies auxquelles il avait assisté. Mais comment cela était possible dans un endroit aussi petit ? Karan n’en revenait pas, son ami était-il vraiment victime d’un accident, due à une mauvaise chute ? A-t-il glissé ? Tout cela, le nécromancien se devait de le savoir, et il examina une fois de plus le corps, s’agenouillant dans le sang poisseux.

Karan Goroth : Détection : 3(d20)+1= 4 contre DD ? Échec

Enmorien
Dans la salle commune, la tension devenait de plus en plus forte, et les clients qui furent réveillés pendant leur nuit de sommeil commencèrent à s’énerver sérieusement face aux apprentis de l’école de nécromancie. Ils estimèrent qu’aucun représentant de cette branche ne pouvait les contraindre à répondre à des questions, ni même les retenir plus longtemps, et qu’ils allaient avertir dès l’aube les autorités compétentes, en leur disant qu’une victime avait été retrouvée ici. L’identité de Brion’har allait être dévoilée, ainsi que l’incompétence de l’école de nécromancie, à moins que ceux-ci ne trouvent une astuce pour les contredire.
Cela faisait plus d’une heure qu’Enmorien était assise à une table et regardait les déboires des apprentis. Durant la nuit, elle s’était plongée dans la salle commune pour étudier des documents qu’elle estimait important, et avait reconnu l’un des interrogateurs monter le petit escalier.
Profitant de la cohue environnante, la séduisante halfeline esquiva la troupe humaine, et se faufila dans le couloir où se trouvait un Gillian innerte. Il se tenait debout, devant la porte mais avait les yeux fermés, comme s’il était en transe. La jeune femme passa devant lui et se mit devant la porte, où elle trouva Karan agenouillé devant un corps, dont il ne trouvait plus d’indices depuis un moment. La hin lâcha un « Eurk » sonore qui fit se retourner le nécromancien. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il reconnu Enmorien


Enmorien : déguisement : 20(dé)+9 Déguisement parfait

Les deux jeunes personnes se connaissaient, pour avoir déjà travaillé ensemble, dans la mesure où Enmorien était une prêtresse de Kelemvor ; elle et son clergé avaient déjà aidé son école dans des moments difficiles, et travaillaient très souvent ensemble. De plus, son petit minois et son esprit fin ne le laissaient pas indifférent.

- Karan... lâcha la jeune femme avec un demi-sourire, puis elle avisa avec dégoût et effroi le corps défoncé à terre, baignant dans son sang et sa cervelle. Alors c’est ça, le bruit sourd que j’ai entendu, il est tombé ?

Un déclic se déclencha dans l’esprit du mage. La prêtresse allait sûrement lui être utile dans son enquête, elle qui avait été présente lors de l’accident...

hrp.gif Voulez-vous que j'ouvre un sujet HRP de cette enquête, puisque désormais vous êtes deux ? hrp.gif



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écrit le : Samedi 07 Octobre 2006 à 22h54 par Enmorien
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La halfeline se rapprocha du corps, une expression de dégoût aux lèvres. Non que la vue d’un cadavre lui fut étrangère, ni même déplaisante. Elle se délectait carrément de voir l’un de ces arrogants Halruéens, l'un de ces prétendu adeptes de cet "Art" dont ils se galvanisaient, réduit à l’état de pulpe. Tant que le cadavre ne remuait pas du moins. Mais si Karan était ici, sur les lieux de « l’accident », c’était pour une raison précise. Un motif qu’elle ne pouvait se permettre d’ignorer. Et afficher sa désinvolture ou son plaisir devant la scène était la pire des façons d’aborder le mage.

-Une mort brutale, et précoce. La halfeline mit dans sa voix tous les accents de la compassion et d'une certaine tristesse. « Je vais veiller à ce que son âme rejoigne le Plan de Fugue sans être dérangée. Mon ordre lui préparera une sépulture, et il reposera en paix. A moins que vous n’ayez prévu quelque chose pour lui. » La seule pensée d’une animation de ce corps était insupportable pour la halfeline, mais ce n’était pas le moment de laisser paraître de tels sentiments.

La prêtresse se rapprocha de Karan, tâchant de ne pas salir sa tunique dans le sang. Dès qu’elle fut assez près à son goût, elle se pencha vers le mage.


-Que faites-vous ici ? Chuchota-t-elle en vérifiant que Gillian ne les épiait pas. "Je suppose que ce n’est une visite de courtoisie à l’aubergiste qui vous a amené ici. Vos amis font beaucoup parler d’eux dans la salle commune. Votre escapade nocturne risque d’avoir fait le tour de la ville avant que le soleil ne se couche, et l’on s’étonnera de votre présence en ces lieux. D’aucuns auront la langue agile pour vous accuser de ce meurtre, sans nul doute. Vous avez pris de gros risques, pourquoi donc êtes-vous venus ici ? »

hrp.gif Oui, un dossier HRP serait peut-être utile, surtout si l'intrigue devient plus complexe ou que d'autres personnages nous rejoignent. hrp.gif



« Aujourd’hui ou demain, tu peux avoir besoin de mon aide, de ma présence, de mes conseils. Ne refuse pas la main tendue. »

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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 09h24 par Karan Goroth
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Karan sorti de sa réflexion à l’approche d’une personne. A sa surprise, Enmorien, cette ravissante prêtresse se tenait dans l’encadrement de la porte. Il n’avait pas remarqué sa présence tout à l’heure. Venait-elle d’arriver?

Il avait déjà pu apprécier sa vivacité d’esprit et sa clairvoyance alors qu’elle était venu apporter son aide à l’école. Son esprit, sa petite taille, son visage agréable, tout lui plaisait chez elle.

D’ordinaire avar de politesses, il lui délivra tout de même un :


-La bonne rencontre Enmorien. Puis enchaîna directement : « Je suis surpris de vous voir ici, mais votre présence est un soulagement pour moi. Je suis sûr que votre talent pourra m’être précieux si vous souhaitez vous joindre à moi dans cette étrange affaire. Vous avez raison, l’auberge va bientôt grouiller de miliciens, cela va devenir invivable. Vous et moi sommes venus pour apporter soins et maintenant prière à ce camarade défunt dans d’atroces circonstances, n’est ce pas ? Et oui cette chute lui fût fatale, c’est ce que vous avez suggéré, c'est aussi ce que penseront et doivent penser les autorités. Pourquoi ? je vous l’expliquerais plus tard, j'ai déjà une idée sur ce qui c'est passé qui ne demande qu'à être confirmée. Dans un premier temps, il me faudrait votre conseil afin de me dire si à la vue de ce carnage, glisser puis chuter sur un plancher humide de salle de bain peut engendrer de tels ravages ? Acceptez vous de m’assister dans l’expertise que je mène ? » Il esquissa un sourire

En fait, il ne lui avait rien dit de ses intentions véritables, ni même de l'hypothèse qui avait germée dans son esprit grâce notamment aux fragments de réponses donnés par Gillian lui-même, le cadavre de Brion bien sûr, et maintenant Enmorien, qui pourtant venait juste d'arriver.

Avant de continuer ses investigations, il souhaitait avoir la réponse de la jeune prêtresse.



" La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce".
 
 
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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 10h12 par Enmorien
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La halfeline sourit à Karan avec douceur, et ce sourire trouvait un écho pervers dans son esprit. Elle apporterait son aide au nécromancien, et avec plaisir même. Quant au prix que lui reviendrait cette aide…

-Il est du devoir de mon ordre d’accompagner les morts dans leur dernier voyage. Dit-elle amicalement au mage. « Et je ne pense pas que le voyage de ce malheureux soit possible tant que la cause de sa mort n’a pas été élucidée. Je vais vous aider, bien sûr. De toute façon, vous connaissez la réputation de curiosité des halfelins ! »

Enmorien leva alors les yeux, cherchant quelque chose au dessus du cadavre.

-S’il est mort d’une chute, ce doit être d’une certaine hauteur. Commença-t-elle d’une voix sûre et posée. « Même une petite-personne ne se retrouve pas la cervelle éparpillée sur les murs en glissant de son bain. Si c’est une chute qui est à l’origine de la mort, l’endroit d’où il est tombé doit être en hauteur, et encore humide. Avez-vous retourné le cadavre, pour voir si la mort n’est pas due à une autre cause ? »

Le regard de la prêtresse se porta soudain sur tout la pièce, parcourant tous les meubles les uns après les autres.

-Avez-vous retrouvé les possessions matérielles du défunt ? Demanda-t-elle en s’éloignant de la mare de sang qui menaçait de salir ses robes. « Je doute fortement qu’il ne soit venu nu comme un ver jusqu’ici avec l’intention d’en ressortir tout aussi peu vêtu. »



« Aujourd’hui ou demain, tu peux avoir besoin de mon aide, de ma présence, de mes conseils. Ne refuse pas la main tendue. »

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