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Les esclaves, Eltabar
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Novice
Chambre 31
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a naine polaire ouvrit des yeux plus grands que des oeufs de pingouins aux mots de Naskyrien. Elle se demanda si le barbare était sacrément culloté ou simplement fou. Elle opta finalement pour la folie douce, car on aurait difficilement pu dire que ce nounours était en pleine folie furieuse, en tout cas pour l'instant. Elle se rassit donc calmement sur l'espèce de lit qui devait apparement leur servir de siège pour le repas. Gunlann s'addressa calmement à son voisin en chuchotant sans le regarder. - Eh bien mon ami, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère toi. Mais il n'y a pas de raison que ça ne marche pas alors autant tenter le coup hein? La naine commença donc à appeler l'une des esclaves faisant office de serveuse se disant que, si elle ne se dépêchait pas d'agir, cela ne semblerait pas très naturel. -Mademoiselle, pourriez-vous nous apporter la spécialité de la maison, je vous prie. En trois exemplaires, merci. Et, si vous avez une bouteille de vrai alcool, nous ne dirons pas non. Vous n'avez pas de la bonne bière naine, ou au moins gnome? Ne vous inquiêtez pas pour le prix, comme l'a dit mon voisin, il faudra mener la facture chez le mage rouge Ramas Fezim. Il a les moyens de payer notre repas ne vous inquiêtez pas. A peine avait-elle prononcée cette phrase que la naine porta la main à sa bourse. Elle se demandait si c'était une bonne idée de donner un pourboire substantiel à la serveuse. Primo, elle craignait que le patron de ces pauvres esclaves ne le récupère. Et si il y avait une chose qu'elle ne souhaitait pas c'était bien que ce soit cet esclavagiste qui obtiennent cette somme. Secondo, elle ne voulait pas que la serveuse croit que le don de ce pourboire était dicté par la pitié. Elle savait qu'il était plus facile de donner un peu d'argent qu'un peu de son temps, non seulement car l'on estime généralement que son temps est trop précieux pour cela et, inconsciemment, que l'on aurait honte de fréquenter ceux qui attirent la pitié de peur de finir par leur ressembler. Toutefois ce n'était nullement le cas de Gunlann. Elle aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour délivrer ces pauvres esclaves mais ses pouvoirs étaient très largement trop faibles pour pouvoir modifier à elle seule la mentalité des habitants de ce pays. Elle savait donc que ce don n'avait nullement comme but de soulager sa consience maisbien d'aider l'esclave même si elle ne savait pas comment le prendrait la serveuse. Toutefois, finalement, l'image que la serveuse aurait d'elle lui était assez indifférente. Si elle n'aidait les autres que pour la reconnaissance, elle ne les aiderai pas tout court. Elle retira donc sa main de sa bourse avec une pièce d'or dans la main bien décidée à la lui donner le plus discrètement possible lorsque la serveuse viendrait leur donner leur repas.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Frère-Molosse
Aucune chambre
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Comme a son habitude, le rôdeur s'était mis à coté de la porte dos au mur afin de repérer la place la plus propice à l'observation des événements. Il avait, ensuite, marmonné dans sa barbe sur le manque évident de bières et d'esprit d'observation de ses compagnons qui s'étaient mis à une place qui ne lui plaisait pas. Mais ce qui était fait ne pouvait être défait, et il avait rejoint les deux fanfarons.
¤Et pourquoi pas un écriteau avec " je veux être esclave ou finir ma vie" sur la tête tant qu'ils en sont.¤ Visiblement, le barbare et la prêtresse n'avait jamais appris à se faire discret.
Lorsque gunlann sorti sa pièce, Baltanin s'approcha d'elle et lui susurra à l'oreille. - comptes-tu réellement donner un pourboire à une esclave? Je crois que notre ami à déjà asses attirer l'attention. Mais bon, fait comme tu veux après tous. il s'installa alors confortablement sur les coussins de tel sorte qu'il ait une vue imprenable sur la porte d'entrée et Il glissa ensuite la main vers la garde de sa dague. il regretta alors aussi tôt ses gestes à cause du manque de liberté de mouvement qu'offert sa position. il grimaça et se demanda si le faite de se remettre assis ne pousserait pas les clients à se méfier d'eux. il grogna, se remis assis se mis à fixer un point invisible entre ses pieds d'un regard aussi noir que son humeur après le crachat de l'autochtone. Mais bon, fait comme tu veux aprés tous. il s'instala alors confortablement sur les coussins de tel sorte qu'il ait une vue imprenable sur la porte d'entrée et Il glissa ensuite la main vers la garde de sa dague. il regreta alors aussi tôt ses gestes à cause du manque de libreté de mouvement qu'offret sa position. il grimaça et se demanda si le faite de se remettre assis ne pousserait pas les clients à se mefier d'eux. il grogna, se remis assis se mis à fixer un point invisible entre ses pieds d'un regard ausi noir que son humeur aprés le crachat de l'autoctone.
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Aventurier
Aucune chambre
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¤ Mystra a vraiment été généreuse avec moi aujourd’hui, il y’a quelques heures j’étais encore un objet, un moins que rien et maintenant me voilà dans cette chambre avec un lit, petit certes, mais ayant l’air confortable et propre … c’est quasiment l’eden. J’espère que les femmes ont également droit à ce traitement de faveur ¤ pensa-t-il en regardant autour de lui pour choisir dans lequel de ces jardins il allait se coucher.
« Je vous remercie de votre générosité… soudaine. Je suis surpris d’un tel traitement de votre part. Ne vous en faites pas, je ne compte pas m’enfuir. Mes jambes ont déjà du mal à me soutenir, je n’irai pas bien loin. » Puis s’allongeant sur le matelas le plus proche de lui « si je pars, ce sera plutôt pour retrouver les bras de Lliira et revoir des choses plus agréables… ».
Daleto s’étendit de tout son long sur le dos, les bras croisés derrière la tête en fixant le plafond. Il ferma les yeux sans même faire attention si son meilleur ennemi était encore là. Tout son corps était maintenant détendu, il n’eut aucun mal à sombrer dans la transe intérieure commune aux elfes mais étrangère aux autres humanoïdes.
Son esprit reprit la main et le guida à travers les plans et autres lieux extraordinaires. Le poème non achevé reprit et accompagna ses songes à l’intérieur des limbes de son moi profond.
¤ Quand la pluie étalant ses immenses traînées D’une vaste prison imite les barreaux, Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coups sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans son âme ; l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. ¤
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
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Voilà, l’esclave s’était allongé tranquillement. Malgré toute la haine qu’il avait ressenti pour lui plus tôt, le fait qu’il n’ait pu le tuer sur le moment avait forcé Karth à établir d’étranges liens avec ce personnage. Cette situation lui rappela celle qu’il avait ressentie lors d’une précédente mission, celle ou il avait rencontré ce barbare rashémi, là aussi tout les opposaient mais en même temps quelque chose les rapprochaient. Telles les deux faces opposées d’un aimant. Quelle serait la suite, personne ne pouvait le savoir à part peut être le magicien rouge, et les dieux. En tout cas les fils de sa vie se tissaient et se mêlaient d’étrange façon à ceux de ces personnes rencontrées dans cette journée. Alors qu’il regardait l’elfe s’endormir, le guerrier recherchait comment son infinie quête de puissance serait affectée par ces êtres si différents de lui.
C’est avec cette idée en tête qu’il passa dans la pièce faisant face au quartier des esclaves. C’étaient le quartier des gardes, une aussi grande pièce avec un minimum de confort supplémentaire, possédant des râteliers et des mannequins pour y poser l'équipement militaire, ainsi qu’un petit espace dégagé pour l’échauffement matinal. Comme personne ne lui avait donné d’ordre supplémentaire, Karth décida qu’il devait uniquement surveiller l’elfe, mais dans le cas présent, il avait suffisamment de marge de manœuvre pour s’atteler à d’autres tâches.
Le guerrier entra dans la zone dégagée et ôta la chemise de sa côte de mailles ainsi que la chemise de tissu simple qu’il portait en dessous. Révélant ainsi son dos musclé et balafré par de nombreux coups de fouet. Ces coups, il les avait reçus enfant à chaque fois que sa mère rechignait à obéir aux ordres des brigands, ces cicatrices étaient une autre des traces indélébiles que lui avait laissée son enfance douloureuse. Se mettre torse nu faisait partie d’une sorte de rituel qu’il avait établi de nombreuses années auparavant, il commença à effectuer des mouvements d’échauffement pour les bras. Puis d’un geste ample et détendu il libéra la lame de son fourreau, révélant un mètre et demi d’un acier mat et de bonne facture. Tout en restant attentif aux bruits dans le couloir, le guerrier entama sa séance d’entraînement, répétant un nombre incalculable de fois les mêmes gestes. Ses mouvements étaient fluides et mécaniques, il pouvait donc laisser une partie de son esprit vagabonder tout en gardant une certaine concentration.
¤Quelle sera la destinée de ces nouveaux esclaves et de ces nains que Seigneur Fezim a invité ? Pourquoi ai-je le sentiment que quelque chose me lie à eux ? Que pourront-ils m’apporter ?¤
Autant de questions sans réponses... Méthodiquement, son esprit revint à son entraînement, au combat, et à son rituel, il récita alors doucement l’une de ses rares prières au seul Dieu qu’il avait toujours vénéré, le Dieu de la Mort, Kelemvor.
- Kelemvor, tes portes me sont ouvertes depuis bien longtemps, mais j’ai juré que je viendrais à toi lorsque je l’aurais choisi. D’ici là je t’enverrais tous les ennemis qui se mettront sur ma route.
L'entraînement se poursuivit, diluant la notion du temps qui s'écoulait...
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Novice
Chambre 31
1 gemme
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orsque la naine entendit ce que lui disait son camarade nain, elle comprit qu'elle avait à nouveau gaffée. Décidément, elle n'arriverait jamais à se faire à la vie urbaine. Soit elle était vraiment stupide soit elle devait se cantonner à la vie en groupe restreint. Elle penchait toutefois vers une sorte de bêtise congénitale, c'est à dire qu'il était logique qu'un nain, au vue de sa longue vie comparée à celle des humains, ne s'adapte pas aussi vite à une situation totalement nouvelle. Cela lui fit admirer d'autant plus la sagesse de Baltanin. Toutefois, après une demi seconde de cette réflexion elle réalisa qu'elle n'était peut être pas réellement en faute. Après tout sa première bévue avait été de se jeter directement dans la gueule du loup, et quand elle avait fait cette erreur, qui ne leur avait pas été fatale, pour l'instant au moins, c'était par ce qu'elle avait imité le rôdeur. Et maintenant qu'elle bluffait sur l'autorisation qu'ils avaient de manger sur les fonds de ce mage rouge, faute qui ne lui semblait pas réellement dangereuse, elle ne faisait que suivre l'avis de Naskyrien qui, après tout, connaissait mieux que lui les humains, et à fortiori ceux de la région. Elle se dit qu'elle n'était finalement pas si coupable qu'elle le croyait. Cependant, elle était tout de même en faute, une personne qui obéit aveuglément à tous les ordres des autres, sans compter que là il n'y avait pas vraiment d'ordres, ne pouvait qu'être stupide. Elle arrêta là ses réflexions infertiles dont elles savaient qu’elles ne l’aideraient pas. C'était là l'un des principaux défauts de la naine, parmi les rares dont elle avait conscience, que de toujours réfléchir beaucoup pour ne pas dire trop. Toutefois, elle réfléchissait vite ce qui faisait qu'elle était rarement réellement en retard sur les autres. Elle se mit alors à susurrer à son tour vers l'oreille du nain.
- Tu as certainement raison je fait une erreur. Cependant, je pense que nous ne craignons absolument rien. Il est clair que ce Ramas Fezim nous veut, alors c'est en quelque sorte le moyen de lui rendre la boule de neige qu'il nous a envoyé. Et vu son opulence je doute que trois repas le ruinent. Toutefois, pour le pourboire tu as raison je ne le lui donnerait pas. La naine rangea donc la pièce dans sa bourse et se recouchât en attendant qu'on leur serve leur repas.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Suivant ses deux compagnons vers une des premières couchettes dont il commençait avec un certain effroi à comprendre l’utilité, il demanda, doucement afin de ne pas sembler irrespectueux des moeurs et coutumes locales :
- Dites, ils bouffent en dormant les pèlerins locaux ? C’est peut être pour cela qu’ils perdent leurs poils ? Va savoir le rapport entre la digestion et la garniture frontale ???
Sa courte excitation devant cette possibilité de découverte anthropologique fut interrompue par la vue d’une assiette exposant ce qui ressemblait à d’étranges bijoux "colorés qu’il comprit, une fois l’un d’eux saisi dans ses gros doigts et confronté à son odorat, être une friandise locale. Il en profita donc pour expérimenter son premier aperçu de gastronomie locale. Après un premier doute sur ses capacités odorantes, Naskyrien, surpris par la texture élastique de ce qu’il ignorait être un « loukoum Thayen », finit par apprécier la saveur «champêtre » du paté blanc un peu trop sucré.
Dites, monsieur Balta" demanda t’il en se rappelant que sa position de serviteurs du couple nain pourrait finalement s’avérer utile. "Pourquoi faudrait il leur donner à boire aux … « gens » ?" Il se rendit compte au passage qu’il n’aimait pas du tout le terme d’ «esclave »
Par contre, pourquoi ranges tu ta bourse, Gunlann ? Je pense que une petit pièce pourrait leur faire plaisir, car j’ai idée qu’il paie pas trop bien son personnel d’accueil , le… patron.
Ceci dit, il s'assit sur une des couchette jouxtant celles des nains en hésitant sur l'attitude à prendre et en se demandant s'il ne se fairait pas un peu trop remarqué en restant assis.
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Baltanin, vigueur : 5 (dé) + 4 >< DD 15 = échec Gunlann, vigueur : 3 (dé) + 2 >< DD 15 = échec Naskyrien vigueur : 9(dé) + 2 >< DD 15 = échec Chance que Ramas Fezim soit connu dans la taverne 10% : 94(dé) = raté Balta, Gunlan, Nasky sont bourrés (= -2 en Dext et Sag temporaire)
Daleto, art. de la magie : 16 (dé) + 8 >< DD 16 = réussite Omsath, volonté : 5(dé) + 4 >< DD16 + 2 (charmée)= échec Lyaël, volonté : 6 (dé) + 2 (racial) + 0 >< DD16 + 4 (charmée) = échec Daleto, volonté : 3 (dé) + 2 (racial) + 2 (prévenu) +3 >< DD 16 = échec Kart, volonté : 20 (dé) -1>< DD 16 = réussite automatique Omsath, Lyaël, Daleto sont charmésNarration,Baltanin, Gunlann, NaskyrienGunlann avait hésité trop longtemps à glisser sa pièce d’or dans la main de la serveuse, celle-ci était partie et ne revint plus de leur côté. Personne ne réagit au nom de Ramas Fezim. Il ne semblait pas connu en ces lieux, et le patron, par l‘entremise d’un esclave plus musclé et plus impressionnant, bien que parfaitement affable voir efféminé, réclama son du, soit 7 pièces d’argent, que Gunlann qui possédait les restes de l’or confié par la Compagnie pour le voyage s’empressa de lui donner. Les liqueurs proposées ne ressemblaient en rien aux bières naines que Baltanin appréciait, cependant l’aigreur, et l’arrière goût sucré qu’elles laissaient dans la bouche après l’avoir mise en feu constituait un remontant fort agréable. Les trois compères ne résistèrent pas longtemps à la force d’un breuvage inconnu. Alors que le soleil déclinait, et que les ombres dans la cour s’étaient faites plus longues, Gunlann qu’un hoquet faisait sursauter régulièrement se souvint de leur rendez vous. Ils sortirent donc, passablement éméchés, titubant dans les rues d’Eltabar. Une chance éhontée leur valu d’éviter un nouveau contrôle par la garde locale qui patrouillait en divers endroits, et ils poursuivirent leur route en se fiant aux indications de la naine. Malgré l’alcool qui parcourait leur sang, ils ne pouvaient s’empêcher de ressentir une certaine angoisse dès qu’ils apercevaient une personne armée et armurée. Ce n’est qu’après avoir marché une bonne heure dans des ruelles aux parcours improbables, traversant de vastes places garnies d’arbres aux courbes élégantes et avoir longé le canal entourant un bâtiment massif ou circulait une milice plus importante encore que les trois agents des marches se rendirent compte qu’ils ne savaient absolument pas où ils se dirigeaient. La rue qu’ils avaient emprunté semblait s’enrouler sur elle-même, tandis que sur leur droite, un petit tunnel que chevauchait une demeure - passage caractéristique de la capital Thay pour passer d’une rue à l’autre – menait sur une place ombragée par de fins palmiers. Un carillon au loin sonna 6 coups.Daleto, Karth, Omsath, LyaëlLes deux demoiselles qui flottaient dans un éther irréel de bien être ne se surprirent pas même des soins qui leur étaient accordé sous la bonne garde de Ramas Fezim lui-même. Une esclave vint pour les masser longuement, les coiffer à la mode Thayienne et les revêtir d’une robe simple et échancrée mais au toucher si agréable qu’elles se doutèrent qu’il s’agissait de soie. Elles furent conduites ensuite dans une salle de taille respectable. Les murs étaient recouvert de tissus pourpres moirés, de grands tapis somptueux recouvraient le sol, et divers sofas aux arabesques insolites couverts de coussins emplissaient l’espace, alternant avec des petites tables ou étaient présentées des corbeilles de fruits ou de friandises colorées. La villa toute entière semblait soudainement s’éveiller et être en proie à une effervescence nouvelle. Des odeurs délicieuses émanaient à présent de la cuisine, ou l’on entendait les esclaves se donner des ordres mutuels. Daleto fut secoué gentiment par la jeune fille qu’il avait vu nettoyer le sol. Elle lui demanda de se hâter, de se laver dans le bac d’eau qu’elle lui désigna et de porter la tunique écru qu’elle lui présenta, ponctuant les paroles qu’elle prononça dans la langue du pays par des gestes explicites Elle attendit qu’il ait fini sa toilette, puis le guida dans le salon ou Omsath et Lyael étaient déjà présente. De grandes volutes d’encens s’échappaient de vasque où se consumait l’étrange matière. La pièce était emplie de ce parfum envoûtant, dans lequel Daleto reconnu un léger sort de charme personne. Hélas à peine cette idée l’avait effleuré qu’un immense bien être s’empara de lui et à la vue des demoiselles son cœur se mit a battre comme en proie au coup de foudre. Kart fut le dernier à pénétrer dans la salle. Il était précédé de Saviir Phen, qui d’une voix autoritaire, se tenant raide au milieu du salon, les jambes légèrement écartée expliqua la tenue a suivre : - Monseigneur Fezim vous demande de l’attendre dans cette pièce, il répondra s’il le désire aux questions qui vous accablent. Dans son immense bonté, il vous permet de vous restaurer, de boire et de vous détendre. Son ton se durcit subitement. « Je tiens néanmoins à vous rappeler que vous lui appartenez, et qu’en tant qu’esclaves vous avez intérêt à vous tenir tranquille si vous ne tenez pas a connaître la pointe de mon épée ! » Sur ces mots, elle se tient adossée à un mur, l’air vigilant et légèrement menaçant. Son regard se troublait tandis qu’elle le posait sur Karth, ou les deux jeunes filles resplendissantes dans leurs robes thayiennes. Le guerrier posa machinalement sa main sur son nez, le parfum lourd et capiteux qui parfumait habituellement les pièces de la villa l’incommodait de plus en plus. Deux étroites fenêtres hautes dans les murs éclairait la pièce, à l’angle prit par les rayons du soleil, Karth en déduit qu’il était passé la fin d’après midi, ce que lui confirmèrent les six coups porté par un imposant carillon.Gunlann : - 7 pa
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Novice
Chambre 31
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a naine commençait à réaliser que le chemin qu'ils empruntaient n'était certainement pas le bon. Elle avait du mal à imaginer un temple du dieu du feu élémentaire construit à proximité de la place aux palmiers, qu'elle prenait d'ailleurs pour une véritable forêt sous les effets conjoints de l'alcool et du fait qu'elle n'avait jamais vraiment vu de forêts. Il faut avouer pour sa défense que peu de plantes pousse sur le Grand Glacier. Consciente qu'en laissant les autres la suivre elle prenait implicitement le rôle de guide, elle se dit qu'il était de son devoir de trouver la bonne route. Pour se faire elle sortit la carte qui était toujours rangée dans son havresac. Tout d'abord, elle prit la carte à l'envers, et Ulutiu sait à quel point une carte à l'endroit ressemble à une carte à l'envers, et eut donc du mal à trouver où ils se trouvaient. Puis, grâce au nom Eltabar plus qu'à la rose des vents, elle réalisa son erreur. Elle avait beau ne pas parlé la langue des autochtones, elle n'avait jamais vu un mot finir par une majuscule, surtout un mot écrit uniquement avec des lettres inversées. Une fois sa carte retournée, elle chercha les zones vertes, supposant qu’elles représentaient les bois. Elle fut surprise qu'il y en ait autant. Elle chercha donc d'autres informations sur la zone où ils se trouvaient, chose fort difficile lorsque l'on a déjà du mal à marcher droit. Il lui semblait que la route devant elle tournait, et ce même sans le flou causé par l'alcool. Elle pensa donc se trouver au sud-ouest de la carte, zone sur laquelle elle posa le doigt pour ne pas la perdre. Elle héla alors ses compagnons. -Euh, mes amis... Je crois que nous sommes perdus. Toutefois je pense que nous sommes ici. Son doigt n'avait pas bougé et désignait toujours là où elle pensait se trouver.
Puis elle réalisa qu'il y avait une grotte entre la forêt et eux. S'en suivit une nouvelle recherche qui la conduisit cette fois-ci au bon endroit. -Euh non ici, désolé. Par contre, je n'arrive pas à trouver le temple de Kossuth. Un dieu dont elle connaissait bien le nom car il menaçait la survie de son cher glacier . Si l'un de vous voulait bien prendre la carte pour le chercher à ma place, je ne dirai pas non. Suivez moi, nous serons mieux sous ces grands arbres. Sur ces mots elle s'enfonça dans le tunnel en direction d'un arbre sous lequel elle s'assit. Même à six heures, sous ces lattitudes il faisait bien plus chaud que sur son glacier natal.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Aventurier
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Le moins qu’on puisse dire est que le premier repas Thayen de nos trois compères n’avait pas été triste, mais leur déambulation dans les rues d’Eltabar l’était encore moins. Complètement sous le choc d’un abus d’alcool Thayen, ils essayaient de tenir la route en essayant de passer au milieu des fréquents contrôles routiers effectués par les inombrables patrouilles de poulets déplumés. Encore plus discret que d’habitude, Nasky passait d’une humeur excessivement joyeuse à la colère contre l’univers entier. Il passait d’une insouciance totale à une méfiance soudaine, essayant parfois de mimer grossièrement un simple passant à chaque fois qu’ils croisaient de loin un quelconque porteur d’armure ou autre pseudo guerriers au crâne d’œuf.
Ce qui suit sont quelques extraits des paroles d’un Naskyrien saoulé par les Thayens lors de cette mémorable traversée d’Eltabar en compagnie de deux nains.
- Z’avez vu, les aubergistes, ils ont pas été contents qu’on ne leur donne pas une pièce pour boire eux aussi. On les comprend, remarque. L’alcool local n’est pas si mauvais. Qu’est ce t’en pense le forestier ? Hein, mes bons nains ? Ep uis ils sont pas spécialisés en connaissance de mages rouges collectionneurs. Est-ce beau, là, de pas connaître le Ramas ? dit il en levant le poing au ciel. Pourtant bientôt on sera la lance enflammée de tout Faerun… On cassera des boites en fer rouge de tout les cotés. Même qu’on les conservera dans des cuisines et on dira : regardez les boites conservées.. Eh ben, c’est Naskyrien, Baltanin et Gunlann qui les ont embrochées comme des … des…euh. Il s’arrêta soudainement contre un arbre voisin et soulagea son estomac d’un mélange que même un gnôme, ou autre scientifique farfelu, n’aurait pas aimé conservé, même en boite. Je le savais que la position allongée, c’est pas bon quand on bouffe, on le digère mal. Ca fait tourner la tête. A moins que ce soit les gateaux en forme de bijoux… ou cette espece de … viande avec la sauce rouge. Parce que c’est pas normal qu’on marche de travers. C’est quand même pas les amphores de ce … pique rate qui nous ont pété la citrouille comme ca ? Hé, j’espere que je vais pas perdre mes cheveux ? demanda t’il inquiet en saisissant un paquet de ses « lockss » annelées qu’il tira d’un coup bref pour voir si elles ne restaient pas en main.
Se rappelant de l’épisode de la place des esclaves : - Eh, trop rigolo quand t’as pété de rire comme un oeuf de pingouin, Gunlann, devant le tatoué aux bras croisés , et le Baty en train de danser devant le sorcier. Il a rigolé en se frottant le crane. Qu’est ce qui t’a dis d’ailleurs ? Mais c’était pas plus marrant que le coup du mari commercant. EEEEEEh , vous imaginez un bébé demi polaire demi forestier. C’est possible ca ? Ca dois ressembler à un conifère enneigé. Ou peut etre un glacon au génépi ?? OOOOOh , le coup du sapin qui bosse en plein hiver ??? Ben, vous le croirez pas, mais , j’ai eut des esprits à la gueule de rat qui m’ont récités un SUPEEEEER … euh … poésie. Atteeeends. Ca faisait euh… Le barbare resta presque silencieux pendant dix minutes en cherchant sa formule forestière. Il ponctuait néanmoins régulierement de : "ahh Voila euh, le travail du sapin, beintot te donnera la santé…non, NON …Atteeeeendez…je vais trouver…c’était trop beau…"
- Ah que ca fait du bien d’etre avec vous, petits amis. Z’etes trop marrants. J’vous aime bien. Z’etes les plus petits machins marrants, euh …les marrants machinés les petis…HEEEEE , PAS MAL leurs baraques entassées les unes sur les autres. Eh puis ces toits qui servent de ruelles… Tiens, mais c’est leurs chemins de travers qui nous font tourner la tete. C’est logique en fait.. C’est comme quand tu tournes en rond… Où alors, ils ont essayé de nous empoisonner. Parce qu’ils avaient pas l’air comme ca, mais y’en avait des bizarres, des .. esclaves . T’as vu l’autre avec son air de poule musclée ? C’est bizarre d’avoir un air de nana comme ca et de peser une demi tonne. Tiens, il me rappelle le Karth. Attends qu’on l’trouve celui là. Il a pas interet a avoir fait bobo à la pretresse. TU VAS VOIR SI TU TOUCHE A ELLE, espece de… d’andro.. djinn… Et puis son pote enrobé de sauce rouge lui aussi OHHHH et puis la serveuse habillé avec ses couleurs de.. rouge un peu bleu. C’était encore une autre race celle là !!! Une Auber… djinn… Encore des djinns, des esprits NEGATIIIIIIFS Salauds…
Après de nombreuses paroles autant insignifiantes que délirantes, après avoir miraculeusement échappé aux contrôles (ce qui, d’après le barbare, n’était pas un miracle, persuadé qu’il était que le trio était attendu par Ramas Fezim en coordination avec une bonne partie de la cité, le seul problème restant pour lui de savoir comment reconnaître ceux que le mage avait prévenu, et ceux à qui ils fallaient mentir.), ils finirent par arriver sur une charmante place au moment où se faisait entendre un son de cloche. Au milieu des brumes qui envahissaient son esprit, tel des dieux planant sur un champ de bataille faisant la récolte de héros morts, Naskyrien imagina que ce son devait être l’appel d’une réunion officielle, voir d’une cérémonie religieuse. Il essaya de distinguer d’où venait le bruit et même de voir si des passants ne se dirigeraient pas en nombre plus ou moins important vers le même endroit. Sans préter trop attention à la carte qui ne semblait pas plus passionner Gunlann qu’un fossile de chauve Thayen, il dit : -Hé, c’est pas le bruit d’un temple, ces clochettes ?? Si on essayait de voir d’où ca vient ? Il écouta attentivement le son après avoir chassé de son esprit le rapide et farfelu regret de ne pas avoir pu taper sur le crâne d’un chauve de Thay afin de savoir si le son produit pouvait ressembler à celui qu’ils entendaient.
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Aventurier
Aucune chambre
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¤ A peine viens-je de me reposer et déjà mon cœur recommence à battre à tout rompre. C’est insensé, me voici soumis à la magie de ces horribles mages qui … qui … ¤ Daleto ne savait plus quoi penser, lui qui avait entretenu jusque là une véritable haine pour ces humains dégénérés, il était maintenant rassuré et calme en leur présence. L’atmosphère particulière de ce lieu, qui lui rappelait ce qu’il avait connu dans sa tendre jeunesse à Leuthilspar sur Eternelle-Rencontre, le rassurait. La décoration était loin d’atteindre la perfection elfique, aussi raffinée et élégante qu’un avatar de Sunie, mais ce coté familier était non sans lui déplaire.
La vision de beauté qu’il eut en entrant dépassait pourtant la plus belle œuvre d’un artiste elfe. Les deux femmes, qui avaient beaucoup comptées depuis son achat, étaient magnifiquement vêtues. Il crut d’abord à un mirage causé par ce parfum enivrant, mais non. Elles étaient belles et bien réelles tellement qu’il se sentait petit, lui l’elfe du soleil, devant leur rayonnement intense. Les événements et le pacte scellés lui revinrent en mémoire et nouèrent sa gorge à tel point qu’il aurait été incapable d’émettre le moindre son.
L’interlocution de la thayenne ne le surpris pas. L’effet de la magie qu’il tentait de maîtriser était-il donc si puissant que même les pires monstres devenaient sympathiques dans leur style. Ainsi même la présence de son gardien de repos l’enchantait, comment pouvait-il tomber si bas ? Il était pourtant le fils d’un peuple qui avait réussit à domestiquer cette magie et à se prémunir en partie de ses effets, en étudiant le contrôle mentale au fil des millénaires. Il était désormais certain que le retour à la réalité allait être dur et que la honte le guettait au coin du bois.
Le regard fixé sur les deux princesses, Daleto, hypnotisé, repris enfin le dessus et effaça de son visage cet air niais identique à celui d’un nain devant un morceau de mythral. Une curieuse et inhabituelle impatience l’envahit, il avait hâte de savoir qu’elle était la raison de sa présence ici. Sa capture, sa détention et les coups semblaient bien loin maintenant.
La sonnerie du carillon indiquant six heures fut comme une bénédiction, il allait pouvoir continuer son repos dans sa confortable chambrée pendant la nuit qui s’annonçait, du moins il l’espérait. En attendant la venue de leur hôte, il décida d’engager à nouveau la conversation avec son interlocuteur chauve favori, il s’approcha tranquillement de lui et lui murmura : « Je vous remercie d’avoir pris soin de ces demoiselles, je suis rassuré de les voir en si bonne forme. Bien que ce comportement ne soit pas naturel chez vous, il est tout à votre honneur. Il y’a en fait une sorte de contact privilégié entre elles et moi, une chose qui serait difficile à comprendre pour les miens mais auquel je tiens plus que je ne pensais et que j’aimerai explorer. Vous comprenez ? » Il se confia à Karth comme à un proche, sans aucune crainte et arborant un sourire mélange de sympathie et d’affabilité.
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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