Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Les esclaves, Eltabar
écrit le : Mercredi 02 Août 2006 à 21h49 par Lyaël Ferlame
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Voir l’esclave se libérer mis du baume au cœur d’une manière aussi subite que la douleur redevint saisissante alors que celui si ce fit arrêter brutalement. Jamais elle n’aurait cru possible de voir une telle chose, une telle sauvagerie. Aucun être, hormis les puissant mages rouges et les commerçant, n’avait de droit, ne serait-ce celui de vivre.

Lyaël Secoua la tête de dépit. Rien ni personne ne pourra venir les sauver et ce n’est pas la jeune femme qui lui avait adresser la parole avant de jouer un rôle de courtisane qui pourrai l’aider, du moins, elle ne voyait pas comment. Alors qu’elle tenta de sécher ses larmes, plusieurs choses la frappèrent. Déjà, le fait qu’Omsath regarda plusieurs fois en direction des deux nains qu’elle avait à peine aperçue dans la foule, ses yeux verts plein d’espoirs, lui sembla étrange.
Et puis les paroles de la jeune prêtresse confirmèrent ses doutes. Apparemment, un des deux nains qui étaient présent venait de commettre une erreur, ou du moins avait agit avec trop de hâte. Elle joigna les mains, priant sans cesse pour que leurs situation ne soit pas encore plus compromise, même si elle imaginait difficilement pire,
¤sûrement par manque d’expérience ¤, songea-t-elle.

Elle lui parla à mi-voix :

- qui sont ces nains ? tu les connais ? Que font-ils ici ?
Elle se rendit compte un peu tard que son flot de question était certainement trop indiscret, mais quels ennuies pouvait elle avoir en plus ?

Puis l’elfe du soleil, cet être magnifique dont le sang appelait Lyaël de manière insoutenable, croisa le regard de la demi elfe. Puis celui lui cria de se tenir prête. Prête à quoi, elle ne le savait pas encore, mais elle se doutait que cela n’allait pas être une simple discussion autour de mets délicats offerts gracieusement pas les vendeurs d’esclave. Elle regarda partout autour d’elle, cherchant un moyen quelconque d’augmenter ses chances de survie. Où ne serait-ce qu’un échappatoire.
A ce moment précis, sa vie ne valait vraiment plus grand-chose…

Alors qu’elle se préparait à affronter le pire, elle aperçue un homme au crâne rasé qu’elle avait déjà entraperçue plus tôt, [au coté d’un homme à l’air important et d’une femme plutôt menaçante. Celui-ci s’approcha de l’estrade où elle et les autres esclaves à coté d’elle allaient être vendu, et il vociféra sur le rabatteur. Il ressemblait presque à un sauveur pour Lyaël…enfin jusqu'à ce que celui les montre du doigt, elle et Omsath. Etait-ce lui qui allait les acheter ? Son air ne revenait pas du tout à la demi-elfe mais savoir qu’elle risquait de ne pas être seule dans son malheurs la rassurait, malgré le fait qu’elle tenta de chasser cette idée scandaleuse de sa tête. Jamais elle ne se laissera mettre en esclavage volontairement…

Oh oui, décidément, sa vie ne valait plus grand-chose du tout…



 
 
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écrit le : Jeudi 03 Août 2006 à 15h47 par Daleto
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Daleto ressentait difficilement la Toile, jamais elle ne lui sembla aussi insipide. Sa condition physique ne lui permettait plus de la dominer pour la modeler à sa guise, il le savait. Quel comble pour lui de se retrouver en pareille situation, jamais il n’eut besoin de se servir de magie pour sauver sa propre vie et aujourd’hui au moment venu il en était presque incapable.

Afin de trouver la concentration nécessaire pour lancer son maléfice, il adressa une prière à Mystra, sa déesse tutélaire.
¤ ¤

Daleto n’était pas un spécialiste dans l’art de la nécromancie, mais contrairement à certains, cette école ne l’effrayait pas. Selon lui la mort était une chose avec laquelle il fallait savoir traiter. Quel magicien, digne de ce nom, serait incapable de se servir d’une telle force comme atout ? Le pouvoir de l’ombre lui paraissait bien moins destructeur que celui des grands évocateurs et invocateurs, créateurs d’un feu mortel détruisant tout, sans distinction.
Créer pour détruire, quel manque de finesse …

N’observant que sa cible, au prise avec un crieur d’esclave, l’elfe doré ressassait son plan sans cesse.
¤ Si mon sort réussit, cette crapule décarpillera sans demander son reste, créant de l’incompréhension, et … ¤ Ce plan ne valait pas grand-chose, il en était bien conscient. Il ne tenait que sur des suppositions infondées. Mais que pouvait-il faire d’autre ? Au mieux, la pagaille crée disperserait les troupes thayennes, au pire c’était son sang qui allait être dispersé un peu partout.

Sentant la couardise l’envahir, il décida de passer à l’action. Il ferma les yeux lentement, plaça ses mains de telles manières que la jonction de ses pouces et du reste de ses doigts forme un triangle au centre creux, toujours pointé vers sa cible. Il essaya de concentrer l’énergie qu’il possédait encore dans ce petit espace, puis commença l’incantation connue de lui seul :
« Jos sius tae puros cëichosoër, fius ! ». Sentant le fluide de la Toile l’envahir, il l’emprisonna au cœur de ses mains, puis le libéra vers le guerrier Thayen qui ne se doutait encore de rien.

Daleto y avait mis tout ce qu’il put, sans savoir si cela allait suffire.


Daleto lance le sort Frayeur sur Karth.



Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
 
 
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écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 01h03 par Nollïa
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Oreille des Marches
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Karth bluff : 13(dé) +1 >< 4 (dé) = réussite
Karth intimidation : 6 (dé) + 5 + 2 (bluff) >< 10 (dé) + 1(vol) = réussite
Daleto Concentration : 16 (dé) + 4 >< DD 19 * = réussite
Karth Volonté : 12 (dé) – 1 >< DD 15 = échec
Karth est effrayé (2 round = 12s)



Narration

Tous

Tandis que Naskyrien se fondant tant bien que mal dans la foule amorçait l’une ou l’autre conversation sans grand succès avec des gars du coin, et que Gunlann détournait sur elle-même l’attention du marchand d’esclaves aux pieds duquel se tordait de douleur l’infortuné fugitif, Karth entamait des négociations musclées.
Le crieur craignant pardessus tout susciter la colère d’un Mage Rouge capricieux, acquiesçait en silence, élaborant rapidement une stratégie pour satisfaire à la fois l’actuel propriétaire des deux filles et la réquisition du guerrier thayien. A l’instant même où il allait ouvrir la bouche pour proposer un arrangement discret, Karth sentit une vague d’effroi l’envahir. Il tacha un instant de se raisonner, ne comprenant ce qui causait cette soudaine bouffée d’angoisse. Puis son regard se posa malencontreusement sur Daleto. Le visage de l’elfe du soleil lui inspirait une crainte sans pareille, a tel point qu’il éprouva qu’une seule envie : celle de fuir le plus loin possible.

Un peu plus loin avait lieu une toute autre confrontation, qui dans le brouhaha de la foule, passait relativement inaperçue. Ramas Fezim toisa le nain qui s’adressait à lui avec arrogance, un sourire moqueur un peu cruel éclairait son visage tandis qu’au fond de ses prunelles brillait toujours cette lueur de lucidité dérangeante. De la main gauche, il se caressait le crâne parfaitement dégarni du moindre poil.


- Voici donc le septième. Voyons voir à quoi cela pourrait nous servir ? Mmh ? s’exclama t’il avec un humour tout relatif, tandis qu’il faisait mine d’examiner la musculature du rôdeur. « Sans la barbe, ce serait mieux évidement, mais tu sembles solide, suffisamment du moins. »

Le mage éclata d’un rire sonore un peu efféminé. Il se pencha tout contre Baltanin. Celui-ci pouvait sentir son souffle parfumé d’essence écœurante caresser son visage.

- Maître nain, si tu désires nous parler, le plus simple serait de nous rendre visite, dans notre vill…Un bruit soudain interrompit les protagonistes. « [Thay] Décidément, il est inutile d’espérer de passer une journée tranquille aujourd’hui ! Comme c’est intéressant ! »

--------------------
Ramas Fezim est un homme de grande et fière stature. Bien que peu musclé comparé a un homme habitué au travaux physique ou au maniement des armes, on ne peut dire qu’il ne soit pas bien bâti. Un regard sombre, un visage austère qu’il présente en public peut soudainement se parer d’un air de frivolité où brille l’éclat de la débauche.


Ramas Fezim délaissa aussitôt l’agent de la Compagnie des Marches, comme s’il n’avait jamais existé et suivit de sa clique, il s’approcha du vacarme d’une démarche traînante. Quelle ne fut pas sa surprise de contempler le spectacle grotesque de son propre employé décamper devant un minable esclave !

- L’imbécile ! grogna Savvir Phen, qui rattrapant Karth par le bras lui colla une bonne paire de gifles bien sonnantes.

De nombreux gardes riaient aux éclats tandis qu’un autre menaçait Daleto de sa lance, l’enfonçant légèrement dans les chairs de sa gorge. Une perle rouge sang glissa le long de la pointe.

- Misérable ! Qu’as-tu fais ! Sais tu ce que l’on fait des esclaves félons comme toi ? Tu va mourir aujourd’hui pour avoir usé de l’Art et pour avoir blessé un des notre ! Vermine !

Le garde, qu’un rictus mauvais en déformait le faciès, lui cracha à la figure. Les autres esclaves se tenaient en silence dans une attitude soumise, partagés entre l’admiration du suicidaire elfe et la crainte justifiée de représailles. Savvir dans un geste plein de mépris jeta Karth dans les bras d’Arthat avant de se diriger à son tour vers le crieur.

- T’as entendu ce qu’il t’a dit je pense ! » dit elle d’un ton qui ne laissait aucunement la possibilité de refuser.

Impressionné par la stature du Chevalier qui ne faisait que renforcer l’impression première que lui avait faite le guerrier, le crieur ne supposa pas un instant que Savvir ignorait tout de la discussion qu’il venait d’avoir. D’un air qui se voulait sur de lui mais qui ne l’était pas, il négocia rapidement la vente de Lyaël et d’Omsath. Empochant la somme, il détacha de la chaîne principale les deux filles et les livra à la femme au visage d’acier. Celles-ci étaient toujours menottées, les pieds enchaînés également leur permettaient à peine de marcher normalement.

- Je souhaite bien du plaisir à votre Seigneur déclara le marchand dans une ultime tentative d’avoir l’air maître de la situation.

A cet instant précis de l’histoire, Baltanin et Gunlann se trouvaient tout deux à proximité de l’esclave en fuite. Naskyrien, en bon observateur pouvait à la fois contempler la vente étrange qui s’était déroulé sous ses yeux, les échanges des deux nains, ainsi que les allées et venues de la garde. Six gardes : deux gnols et quatre humains étaient de faction sur les remparts, chacune des portes étaient gardées par un couple de guerriers expérimentés et une garde nombreuse circulait dans l’enceinte du Marché. Karth reprenait peu à peu ses esprits tandis que Daleto, sous les cris de la foule, attendait sa triste destinée.

- Que tous assistent à ce spectacle servit en exemple ! tonna une voix caverneuse qui résonna dans tout le cirque.

Un chevalier Thayen, à l’allure de général, probablement le commandeur de la garde du marché s’avança à grandes enjambées. Agitant les bras avec emphase, il hélait la foule, qui sous ses tirades enflammées ne semblait former qu’un seul corps qui. L’ambiance se para tout à coup d’électricité comme les minutes précédent un orage violent. Le danger était presque palpable, la populace dans les gradins s’agitait : quelque chose de grave allait se produire.

Deux gardes se saisirent de Daleto, tandis que deux autres s’emparèrent du fuyard, sous le regard silencieux du marchant qui se vit octroyer une maigre bourse en compensation. Place fut faite sur l’une des estrades, les esclaves qui y étaient présentés furent poussés sans ménagement, tandis que d’autres hommes apportaient deux chevalets de bois. Les deux rebelles y furent attachés, le commandeur, raide comme la justice, s’empara d’un fouet qu’il claqua dans l’air avant de l’abattre de toutes ses forces sur le dos de ses victimes. Les anciennes plaies s’ouvrirent sous les coups, pour saigner une fois encore, alors que de nouvelles entailles zébraient le dos de l’humain et de l’elfe. Ils étaient tout deux à bout de force. La sueur dégoulinait sur leur front se mêlant au sang et aux larmes qui ne pouvaient désormais plus être retenues.
Le chevalier au charisme indubitable s’approcha de l’humain. La foule hurlait d’excitation. Il sortit son épée de son foureau. La lame étincela sous le soleil
.

- Voila comment sont traités les félons ! rugit il en tranchant sa gorge.

Le sang gicla en une gerbe pourpre. Il s’approchait de l’elfe du soleil, prêt à lui faire subir le même sort lorsque, surprenant la foule assemblée Ramas Fenzim l’interrompit :

- Je pense être la victime ici ! C’est à moi que l’on devrait rendre des comptes puisque c’est mon garde que ce maudit elfe a attaqué.

La foule, avide de sang n’osa pas broncher par craintes des conséquences. Seuls quelques autres Mages Rouges protestèrent.

- J’affirme que cet esclave me serait très utile. Puisqu’il doit mourir autant que cela soit de ma main et à des fins utiles. Je suis prêt à donner une petite compensation au propriétaire. Je réclame mon du bon sang !

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Ramas Fezim est un homme de grande et fière stature. Bien que peu musclé comparé a un homme habitué au travaux physique ou au maniement des armes, on ne peut dire qu’il ne soit pas bien bâti. Un regard sombre, un visage austère qu’il présente en public peut soudainement se parer d’un air de frivolité où brille l’éclat de la débauche.



Le chef de la garde semblait déçu. Il n’y aura eut qu’un seul mort aujourd'hui…Les liens de Daleto furent coupés. Celui-ci, incapable de se tenir debout, tomba à genoux. Il était sans ressource, sans force, sans liberté…mais il était vivant.

Daleto est épuisé


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écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 07h15 par Ana N' Si
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a naine polaire sentit comme une larme lui monter aux yeux. Certes, elle se savait incapable de sauver tous les esclaves présents sur cette place, sans compter ceux qui avaient été déjà vendus et ceux qui le seraient plus tard, mais d'être obligée de voir cet homme, même si elle ne le connaissait absolument pas, se faire assassiner devant une foule en liesse sans qu'elle lui laisse la moindre chance de se défendre lui semblait des plus inacceptables. Elle en vint même à se demander qui de son nouvel ami qui, quoique irascible, était bien élevé et même cultivé quand on prenait le temps de lui parler, ou de ces hommes qui se délectaient de la vue du sang de cet humain, dont le seul crime dont il fut coupables à sa connaissance était d'avoir voulu sauver sa liberté Cependant, l'Inugaakalikurit fut traversée de plusieurs sentiments qui contredisaient toujours le précédent, comme cela lui prenait à chaque fois qu'elle se donnait la peine de réfléchir pour de bon. Elle se demanda si elle aurait trouvé cet assassinat moins affreux si il se fut trouvé dans une arène face à des adversaires au-delà de ses capacités de combat. Elle voulut se convaincre qu'il avait mérité cette mort car il était un criminel. Mais cela la poussa à se demander si même les criminels méritaient de mourir pour leurs crimes car, pour un assassin par exemple, le tuer revient à s'abaisser à son niveau. Mais est ce qu'il valait mieux pour ce criminel que celui-ci croupissent au fond d'une geôle jusqu'à ce que mort s'en suive. Vu sous cet angle, la mort semblait même comme une sorte de cadeau dans ce cas. Quoiqu'en réalité, ce n'est qu'un abandon de l'âme du criminel à son dieu qui, s'il était effectivement un criminel, ne manquerait pas de lui faire endurer tout les souffrances imaginables. Si ce qu'on lui en avait dit était vrai évident... Une nouvelle fois, ses débuts de réflexion étaient stoppés par un manque de connaissance.
Une nouvelle larme glissa le long de sa joue, creusant un profond sillon dans la poussière qui lui donnait un teint plus halé. Le sentiment qu'elle éprouvait n'était ni de la colère, qui aurait ébranlé son calme habituel et l'aurait poussé à faire des bêtises, ni de la haine, car la haine comme la colère ne pousse qu'à l'aveuglement. Non elle avait simplement pitié de ce pauvre homme. Elle se mit alors à prier pou le repos de l'âme du défunt.


- Ô è ô é

Elle jeta alors un dernier regard vers le mort avant de se tourner vers Baltanin.

-Mon ami, il nous faut maintenant rejoindre Naskyrien pour la suite. Puis prenant la main du nain au niveau du coude Viens je te promet que nous sauverons ceux qui sont devenus la propriété de cet affreux mage rouge.



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Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.

Sorts préparés:
Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficiels
Niveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légers
Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 09h04 par Karth
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Vétéran des Royaumes
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¤...Humiliation...Vengeance...¤

Telles étaient les pensées de ce fier guerrier au milieu de la foule. Il avait été humilié en place publique par un elfe ! Bien sur celui-ci avait du recourir à l’Art pour l’effrayer, mais le pire était de ne pas avoir pu résister à cette peur viscérale qui s’était emparée de lui. Rien que d’y penser, il en avait encore des frissons.
Ses joues lui brûlaient encore, les gifles de Savvir Phen avaient été données avec force et volonté. Cela aussi contribuaient en partie à l’humiliation que Karth ressentait, être rappelé à l’ordre par une femme de cette manière ! En place publique. Pour sa défense, Savvir était forte, connue et respectée par de nombreux guerriers.

Au moins, il avait accompli sa mission, et ceci haut la main. En effet, il avait suffisamment effrayé le crieur pour que ce dernier accepte de vendre les deux femmes pour un prix raisonnable, et en plus à cause de l’agression de l’elfe sur sa personne, Seigneur Fezim avait aussi pu en profiter pour acquérir l’elfe tant convoité.
Quelque part, Karth était déçu que ce maudit elfe ne soit pas abattu comme une vermine sur l’estrade. Mais en même temps, cela le réjouissait, car il allait pouvoir se venger personnellement, plus tard… Quant à l’autre esclave, il n’avait eu que ce qu’il méritait...


¤Peut être que le Seigneur Fezim me laissera lui rendre monnaie de sa pièce à ce maudit elfe.¤

Dès qu'on le lâcha, l’elfe s’écroula au sol. Une fois encore Karth prit les devants, cet elfe devait être traîné jusqu’à la demeure du Seigneur Fezim. Karth s’avança épée au fourreau, une colère contenue tirant les traits de son visage. S’approchant de l’elfe, le guerrier l’empoigna sans ménagements par l’aisselle gauche et le releva. Une fois à sa hauteur, il lui glissa à l’oreille :

- Tu me le paieras. Estime-toi heureux que mon Seigneur voit une quelconque valeur en ta personne. Mais si tu recommences, je te jure que rien ne m’empêchera de te percer le coeur...

Karth revint vers les deux autres esclaves le regard fixé droit devant, traînant l’elfe. Puis d’un geste brusque il le lâcha aux pieds des deux femmes.

- Veillez à ce qu’il ne meure pas tout de suite…

Après cette scène le guerrier se remit en position de garde, le dos droit, l’œil aux aguets, juste derrière les esclaves nouvellement achetés.



Que le sang coule à flots!
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écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 12h24 par Baltanin
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Frère-Molosse
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Les choses étaient plus claires maintenant, le mage était effectivement là pour constituer un groupe d’aventuriers à moindre coût. Pourtant, une chose dérangea le nain, pourquoi avait- il parler de sept personnes ? Il se laissa guider par Gunlann sur trois pas le regard tourner vers la marre de sang au pied du malheureux.
¤ Au moins, lui, il a choisi son destin. Vivre libre ou mourir. ¤
Ses pensé retourné aux paroles du mage, il se mit à se gratter la tête au niveau de sa mèche vert.
¤ Par ma barbe, ça sent pas bon cette histoire. Il nous invite à lui rendre visite mais il ne nous dit même pas où exactement. ¤
Le rôdeur se libera de la prise de la naine.
- Excuse moi mais j’ai un petit truc à finir avant de rejoindre notre ami. Je vous rejoins dés que j’ai fini et surtout ne t’inquiète pas pour moi, la nature veille sur moi.

Et sans attendre une éventuelle protestation de la part de la naine, il repéra Savvir Phen et s’avança vers elle d’un pas mesuré. Sur le chemin, il réfléchi à la façon de l’aborder.
¤Pourquoi faut-il que ça soit si compliqué de parler aux êtres humains ? ¤

Tout en observant la hampe de la lance dans son dos,en se demandant si c’était bel et bien une Flammelance, il se décida à aborder la guerrière avec courtoisie et politesse et non de façon agressive comme il avait put le faire quelque instant plus tôt avec Ramas Fezim. Après tous, c’était quant même une femme.
- Excusez moi noble dame. Votre maître m’a invité à lui rendre visite. Je me demandais si il serait possible que vous m’indiquiez l’emplacement de son habitation.


 
 
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écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 13h37 par Omsath
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Soeur des Marches
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La jeune prêtesse était déboussolée. Elle venait d'être achetée comme du bétail par le mage rouge qui était accompagné du colosse et de l'effrayante guerrière à la lance. Voir le mercenaire thayen terrorisé par le sort de l'elfe aux cheveux dorés avait ravie Omsath. Malheureusement ce moment de faiblesse n'avait été que temporaire. L'humain semblait réserver un tourment infini à son agresseur et il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à menacer en vain. La jeune thétyrienne venait d'assister à l'exécution de l'esclave qui avait tenté de s'échapper, elle ne doutait donc pas que le même sort lui serait réservé si elle s'y essayait. Baissant docilement la tête, elle repensa aux derniers évènements.
¤ Pourquoi cet homme m'a-t-il "achetée"? Et Lyaël? Et pourquoi a-t-il évité la mort à ce mage elfe? ¤

Il y avait décicément beaucoup de questions qui restaient sans réponse pour la prêtresse de Heaume. Elle avait implorée son dieu d'éviter l'exécution de l'elfe blond et avait visiblement été entendue. En tant que servante d'une déitée, Omsath ne croyait pas au hasard. Elle était convaincue au plus profond d'elle même que c'était le Vigilant qui avait sauvé la vie de leur compagnon d'infortune. Mais d'autres points la taraudaient également. Elle n'avait pas répondue à Lyaël lorsque celle-ci lui avait demandé si elle connaissait les nains car elle était trop occupée à regarder Baltanin et Ramas Fezim. Etrangement, le mage rouge n'avait pas foudroyé sur place l'impudent rôdeur. Entendant son Fère des Marches poser une question à la guerrière à la lance, la jeune femme compris que Ramas Fezim avait invité Gunlann et Baltanin à les suivre et cela ne la rassura pas.
¤ Que mijote-t-il? Visiblement, il a besoin de nous. Veux-t-il nous confier une mission? Où peut-être sert-il un puissant zulkir voulant nous extorquer des informations sur la raison de notre venue en Thay? ¤

Reagardant l'elfe allongé à ses pieds, Omsath se demanda si elle n'était pas dans une situation encore plus périlleuse qu'elle ne l'était cinq minutes auparavant. Les chaînes entravaient toujours ses mouvements aussi surement que la présence du colosse qui, si elle avait bien entendue, se prénommait Karth, la dissuadait de s'agiter. Voyant l'elfe se tordre de douleur à ses pieds, la prêtresse sût ce qu'elle avait à faire.

- Ne t'inquiète pas ami elfe. Je vais te soigner. Mon dieu m'accorde des pouvoirs de guérison et je vais t'en faire bénéficier.

Puis, se tournant vers Ramas Fezim elle demanda :

- Qu'attendez-vous de nous? demanda-t-elle d'un ton qu'elle voulait le plus neutre possible.

La jeune femme savait que leurs derniers espoirs résidaient dorénavant dans un barbare blond de près de deux mètres caché dans la foule sanguinaire d'Eltabar et elle ne voyait pas comment un homme seul pouvait changer la donne.

Omsath lance le sort Soins Superficiels sur Daleto (je remplace Lumière par un sort de soin du même niveau)



Trahissez moi et même vos prières n'empêcheront pas mon courroux de s'abattre sur vous
 
 
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écrit le : Dimanche 06 Août 2006 à 03h44 par Naskyrien
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la barbare pense

¤ Ca a l’air de terriblement le préoccuper, le Thayen rouge, les humeurs du Baltanin. Il s’en frotte le crâne le bonhomme !!
Allez, Batarin, tape dedans, qu’on rigole. ¤
Naskyrien ne comprenait pas très bien pourquoi, mais il sentait qu’il y avait une étrange et mystérieuse cause à leur présence en ces lieux.
Il sentait de plus en plus qu’ils n’étaient point arrivés là par hasard, qu’ils étaient bel et bien tombés dans un sombre piège, et qu’il n’y avait rien à faire sinon attendre que la volonté des dieux apparaissent

¤ou celle d’un mage rouge. ¤

¤Mais qu’est ce qui lui arrive à lui ? Est-ce une coutume Thayenne ? ¤
Pensa t’il en voyant soudainement Karth détaler comme un lapin dans sa direction. Un moment il cru que le guerrier lui en voulait personnellement. Il entama la procédure classique pour se préparer à un combat. Son bouclier était en place, prêt à défendre, et il allait brandir sa hache quand il vit que Karth se faisait baffer par la guerrière en fer noir. Réalisant qu’il n’était peut être pas nécessaire d’écourter sa vie en attirant à lui la ribambelle de gardes qui décorait la place, il se ressaisit et reprit un air naturel. Heureusement, un rire général incompréhensible avait saisi une partie de la milice locale qui ne semblait donc pas faire attention à son réflexe naturel de guerrier.

¤Apparemment, c’est plutot l’elfe enchaîné qui les embête que moi et Baltarin réunis ¤.
Se dit Naskyrien sans comprendre la situation.
Allez, restons calme et ne déchaînons pas tout de suite les foudres rouges. Elles arriveront bien à temps.


La transaction concernant Omsaht et sa compagne semblait sur le point de se terminer, la demoiselle enferraillée, apparemment moins effrayée par les pauvres esclaves, ayant remplacée « le sprinteur » dans la négociation.
C’est là que Naskyrien remarqua combien la garde se renforçait autour de la place.

¤Le piège se referme, on dirait. ¤

Puis, c’est avec un grand respect pour le désir de liberté qu’il vit comment un esclave fuyard termine sa carrière chez les Thayens.
Alors qu’il s’attendait à subir une seconde fois cette démonstration, Ramas Fenzim sembla désapprouver quelque chose dans cette seconde exécution.


et le barbare s'énerve
¤Et alors, ils ne tuent pas assez proprement à son goût ? Et pourquoi le détachent ils ? J’aimerais pas être à sa place à l’elfe. Enfin .. pas tout de suite ni sans combattre en tout cas.
Bon, d'ailleurs y'en a marre de cette inaction ¤
commenca à penser le barbare de plus en plus énervé à l'idée de se retrouver esclave escorté dans la maison d'un employeur mage Thay.
Aprés être resté dans une attente passive et observatrice, la vue du sang et l'idée de ne pas finir hache en main l'avaient echauffé.
Voyant la naine s'approcher de lui, Naskyrien recula de facon à s'approcher de la sortie la plus proche.

¤ C'est maintenant où jamais le moment d'essayer de s'échapper discrètement pour essayer par la suite d'aider nos amis. Allez, on y croit ... ou on se bat .
Peut etre qu'ils vont pas faire attention à notre départ ¤ pensa t'il en supposant que la naine en possession de la carte le suivrait.
¤On aura le temps d'essayer retrouver tout ce beau monde quelque part. Ah au fait , j'allais oublier ¤
Il observa avec une certaine insistance le premier passant Rashémi qu'il jugeait de couche sociale peu importante et s'approcha de lui en forcant un peu son allure de barbare impressionant pour les gens du coin et essaya d'intimider ce dernier .
"LE NOM DE CE MAGICIEN QUI ACHETE L'ESCLAVE ELFE, AVEC SA GUERRIERE."
Le ton était sauvage mais essayait de ne pas tomber dans l'agression et l'impolitesse directes, jouant avec le fait qu'il intimidait par son aspect, sa différence et son manque d'éducation. Regardant l'homme dans les yeux il laissait planer qu'un manque de réponse l'énerverait probablement



"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
 
 
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écrit le : Dimanche 06 Août 2006 à 17h13 par Daleto
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Blessé, fouetté, insulté puis traîné par le bras, Daleto ne vécut ces évènements, dont il était le principal sujet, qu’à moitié conscient. Jeté ce sort se révéla inutile et la dépense d’énergie fut trop grande pour que le fils de Corellon Larethian puisse tenir. Néanmoins, un sentiment de satisfaction et de paix l’habitait, sa déesse ne l’avait pas abandonné et cela se révélait au final comme la chose la plus importante lui restant. Physiquement mort, c’est par sa force mentale que le jeune elfe doré était encore de ce monde. Allongé sur le flanc, il semblait dormir mais la grimace tiraillant son visage montrait qu’il lui était impossible d’oublier la douleur omniprésente dans sa chair meurtrie.

Une douce chaleur l’envahit lentement, refermant au passage quelques une de ses plaies peu profonde. Il ouvrit les yeux vers le ciel pour voir qui était l’ange lui apportant pareil réconfort dans cet enfer de métal et de sang. Il reconnut une des esclaves penchée sur lui :
« … euh merci chère sainte » lui murmura-t-il. Il ne se rendit pas compte qu’il venait de dire merci pour la première fois à un humain, il semblait avoir oublié son orgueil en pareille situation. Cette expérience dramatique commençait à lui apprendre certaines choses par rapport aux humains, lui qui les avait toujours pris pour des moins que rien.

Il tenta de se redresser et tendit ses bras vers la jeune femme qui se tourna pour parler avec une tierce personne qu’il lui était inconnue. Son regard croisa pour la seconde fois celui de l’elfe qu’il avait tenté d’aider malgré son peu de moyen. Ainsi était-elle encore en vie, voilà une chose qui l’apaisa un peu plus. Il lui demanda en lui offrant ses mains :
« Peux-tu m’aider à me relever ? Je n’y arriverai pas tout seul.» Apparemment son petit numéro n’avait pas été aussi inutile qu’il le pensait car il se trouvait maintenant à l’écart des autres esclaves, sans chaîne.

La présence des deux jeunes femmes prêtes de lui le rassurait, avec elles les choses allaient peut-être mieux se passer, leur détermination était un élément sur lequel il pouvait maintenant se reposer. Enfin il vit le guerrier qu’il avait réussit à effrayer, les marques rouges sur ses joues lui parurent comme une récompense, un petit sourire de satisfaction lui échappa.



Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
 
 
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écrit le : Lundi 07 Août 2006 à 13h53 par Lyaël Ferlame
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Aventurière
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Lyaël hurla et vocifera tandis qu’on l’achetait et l’emmenai près du mage rouge. Elle se débattit du mieux qu’elle le pouvait, et attachée comme elle l’était, cela signifiait qu’elle n’arrivait à rien. Ses yeux trempé de larmes alors qu’elle criait les pires insultes qu’elle avait apprises.
Alors qu’elle tentait, vainement, de se libérer, elle se remémora la scène qui venait de se dérouler, tentant de la comprendre.
Tout ce dont elle se souvenait, c’était que l’elfe lui avait dit de se tenir prête puis, alors que l’homme au crâne rasé s’approchait du vendeur, il avait fuit… devant quoi ? Elle ne le savait pas, mais elle supposait que l’elfe n’y était pas pour rien. Puis tout s’enchaîna, l’esclave qui c’était enfuit et l’elfe furent puni, avant que le… bourreau… tue l’homme, froidement, laissant le sang se répandre partout, et là… plus rien. Elle se souvenait juste qu’elle avait hurlé, avait gigoté dans tout les sens, impuissante face au massacre que l’homme commençait à accomplir.

Alors qu’elle tenta de se calmer, elle fut lâchée à coté d’Omsath, et l’on jeta l’elfe à leurs pieds. Tout cela était incompréhensible. Bien que mal en point, il semblait vivant… pourtant, le bourreau semblait se diriger vers lui après avoir tué l’homme… l’avait-il épargné ? Alors que la prêtresse se pencha sur lui, sûrement afin de le soigner, Lyaël s’adressa à l’elfe.


-

Celui-ci lui répondit dans une langue qu’elle ne connaissait pas. Mais elle comprit qu’il voulait se relever. Elle tendit ses deux mains, toujours attachées, et tira sur le bras de l’elfe, doucement.
Elle se tourna vers Omsath.


- Tout va bien pour toi aussi ? Ils ne t’ont pas touché j’espère. Maintenant que nous sommes seuls, nous allons devoir nous serrer les coudes. Chuchota-t-elle.

Oh oui, il était hors de question de rester esclave. A la première occasion, elle cherchera un moyen de fuir ses… monstres…


 
 
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