|
|
Les esclaves, Eltabar
|
Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Karth avait entendu la réponse de la petite femme et observé la scène qui s’en était suivi. Avant qu'il n'ait pu réfléchir à une réponse le mage elfe était intervenu. S’il l’avait pu, il aurait foudroyé l’elfe d’un simple regard. Malgré cette colère diffuse envers l’halfeline, une étrange sensation de possession l’habitait. Et l’intervention de l’esclave aux cheveux d’or avait provoqué d’autres étranges sentiments… Dont une irrépressible envie de le frapper pour le punir de quelque chose, qui restait encore très flou dans sa tête… Le regard doux de la jeune fille avait décuplé cette envie, mais il essaya de se maîtriser serrant les poings de toute sa force faisant craquer les jointures. D’une voix sans appel, il laissa sa fureur transparaître.
- Silence !
Il leva le bras vers l’elfe et fit un geste brusque pour le repousser vers le canapé, ou les deux autres femmes étaient toujours installées. Puis il se retourna furieux vers Savvir.
- Dame Phen, est-ce que Seigneur Fezim va bientôt venir nous expliquer la raison de notre présence ici ? La patience n’est pas une vertu chez moi, et l’impatience à tendance à me mettre hors de moi…
Sur cette question il commença à faire les cents pas dans la pièce, tournant et retournant comme un lion en cage…
Son cerveau était encore en ébullition mais il voulait savoir ce qu’il s’était passé. Il prit quelques secondes pour réfléchir et analyser sa propre situation. Pourquoi avait-il réagi si brusquement, à l’entrée en scène de...Daleto...Tel était le nom de ce misérable esclave. La présence de ce petit bout de femme avait provoqué beaucoup de remous. Pourquoi dégageait-elle cette si forte impression de faiblesse alors qu’elle était aussi adulte que lui. Pourquoi la rattachait-il tellement à son passé ? Il chercha pendant longtemps, tout en tournant en rond, puis soudain, un souvenir refit surface.
Cela s’était passé quelques années après que la bande des Loups Noirs, les avait emmenés sa mère et lui. Il n’avait que six ans, la volonté de vengeance était encore très présente, pour tout ce que ces hommes avaient fait subir à sa mère. Et la troupe ne s’était pas arrêtée au pillage de son seul village... Les images s'imposèrent à lui. Des cris, partout de la fumée, du feu, des hommes couraient dans tous les sens, certains armés riaient, d’autres fuyants hurlaient. Lui, il errait perdu, il avait lâché la main de sa mère et pleurait, de chaudes larmes roulaient sur ses joues. Un hurlement plus aigu que les autres attira son attention. Sans comprendre pourquoi il marcha dans cette direction, toujours secoué par les sanglots, et c’est là qu’il aperçut cette petite femme courir. Elle courait vers lui les bras tendus et dans les yeux ce regard effrayé, elle avait peur non seulement pour elle mais aussi pour ce petit enfant qui pleurait seul au milieu du village en feu. Puis soudain, une ombre passa, la petite femme disparut. L’ombre était un des brigands à cheval et il riait, content d’avoir trouvé un divertissement. Le petit Karth resta interloqué devant l’image et tomba assis sur le sol pleurant et hurlant. Une fois le village mis à sac, un des hommes l’emmena et il retrouva sa mère, mais sur le chemin il avait aperçu un petit corps disloqué… Plus tard il tenterait de toutes ses forces d’oublier cette image. Mais aujourd’hui il comprenait ce qu’était cette petite femme, une halfeline.
Karth, aujourd’hui un puissant guerrier, sortit de ses pensées, il avait la mâchoire crispée et s’était arrêté dans ses cent pas. Une étrange douleur se lisait dans son regard. Il prit soin d’éviter le regard de l’halfeline, et passa ses nerfs sur Savvir à nouveau, criant presque.
- Bon ! Qu’on en finisse !
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
En reprenant sans vraiment y croire la « posture de barbare idiot », Naskyrien observait l’immense brasier et se mit à imaginer ce temple comme une espèce de canalisateur d’énergies négatives pour tout le pays Thay, voir pour le monde entier. Il se sentit au cœur du mal, une porte directe ouverte sur les Enfers autour de laquelle les diables rouges avaient installés leur royaume de luxure et de souffrance. ¤ Les Enfers existent donc aussi sur Faerun même !! A cause de lieux comme ce temple et celui de la main noire. A cause de suppôts diaboliques comme ces maudits Thayens enrobés esclavagistes et tondeurs de Rashémis. ¤
Nasky ne philosophait plus sur les différences émotionnelles entre races et "demi races", ni entre celles de Rashémis "entiers" ou privés de leurs cheveux et encore moins sur la (plus du tout) subtile frontière entre bien et mal. Il voyageait désormais dans la colère et la haine ancestrales éprouvées pour ses ennemis séculaires dont il se trouvait miraculeusement au cœur de la civilisation, et, comble de tout, par la volonté d’un des plus beaux spécimens de ces batards détestés : un mage rouge. L’impression d’être attendu laissa subtilement place à celle d’être manipulé. ¤ De toutes façons, dans les deux cas, il ne peut y avoir que le mal derrière tout cela ¤.
Ses pensées furent interrompues par un son qu’il n’avait presque plus entendu depuis leur départ de l’auberge portuaire. En effet, « demi tonneau de conifère» (Baltanin), que la position allongée en mangeant (plus, peut être, le manque de génépi, houblon, ou autre produit naturel dans les alcools Thayens), avait jusqu’alors rendu maussade et muet comme un arbuste, venait d’émettre un son plus proche de paroles humaines que la rumeur, difficilement perceptible, de la sève courant dans les veines non palpitantes d’un quelconque végétal. Sans être aussi prolifères que les élucubrations du duo nordique, Baltanin s’était exprimé de manière intelligible. Il proposait apparemment de ne pas interpréter le même numéro que celui de la place des esclaves qui avait pourtant fonctionné avec les deux gardes. Balty semblait, de plus, s’inquiéter excessivement d’une possibilité que Gunlann fonde, tel un glacon, sous prétexte de la proximité relative du temple calorifique maudit. Mais avant que Nasky puisse savoir quelle attitude adopter, se demandant si son provisoire métier d’amuseur de Thayens incultes n’allait pas rapidement le gaver, l’un des trois spectateurs éventuels eut un geste déplacé envers son amie naine. Naskyrien sentit une étoufante colère l’envahir. Sa bouche devint pâteuse. Ses yeux se figèrent sur l’agresseur. Il approcha rapidement mais n’avait plus rien à dire. Si la naine si gentille n’amusait pas ces trois pourceaux, il ne devait plus rester qu’à les suivre au poste… mais pas avant d’avoir vidé de leur sang ces trois "cochonnets" qui lui mettaient bien "les boules".
Observant sauvagement les trois fatigants larrons, il saisit trés fort la poigne de Au plaisir de Sunie (sa hache à deux mains) et les fixa successivement dans les yeux. Un goût de sang lui vint du fond de la gorge alors que une pointe de bave sortait de l’angle de ses lèvres. Sa main crispée au point de rougir ses doigts, il était fin prêt à sortir son arme favorite pour assurer un beau moulinet de Thayens susceptible de garnir la brochette géante du dieu Kosath. C’est le moment opportun que choisirent , un peu pus loin, des travailleurs (enfin des esclaves), pour attirer l’attention sur eux. Bien sûr, les trois pétochards qui allaient déclencher la haine de Naskyrien prirent le prétexte de cet autre divertissement pour s’enfuir en courant.
Néanmoins, Nasky savait que cette fuite n’était pas plus due à une peur du chevelu qu’à une volonté d’observer un autre spectacle improvisé d’artistes ambulants locaux. En plus d'esprits forestièrs impromptues, en plus de contrôles miliciens pas très sèrieux aussi bien sur le marché racial qu’à l’heure de l’apéro sur le port, voilà que les esclaves de la place enflammée s’y mettaient aussi pour protéger le trio de ceux qui n’auraient pas pu avoir les recommandations du mage rouge et qui voudraient donc bêtement chercher des noises à de simple passants sous prétexte d’une légère connotation avec les indigènes locaux ¤ Serait ce des serviteurs du Ramas en mission suicide ? Pour nous protéger ? Et si le mage Ramas et des partisans voulaient changer les choses ici alors que d’autres envermillonés androgynes ne le voudraient pas? En pleine histoire politique on arrive. GEEEnial ¤
Encore légèrement envahis de soubresauts "pré-ragiques", Nasky s’adressa avec une voix légèrement enrouée : - Bon, vous êtes sûrs qu’ils vous a rien dit de plus précis le Fenzim ? Je sais pas moi, un truc du genre une rue après le temple ? …Ou alors du genre « mettez un pigeon déplumé dans les flammes et, si il repart vivant, suivez le, il vous mènera à ma demeure ? Parce que c’est bien beau de faire du charme aux porcs chauves ou de regarder des cartes, ( je parle de paperasses comme t’as, pas des gros rigolo qui crient maman dés qu’ils voient un elfe) , mais demander plus d’informations, ca aurait été pas mal aussi. Non ??
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
|
|
|
|
|
|
|
|
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Naniel, vigueur : 4(dé) + 2 >< DD 16 = échec Omsath, vigueur : 12(dé) + 0 >< DD 16 + 4 (charmée) = échec Lyael, vigueur : 14(dé) + 2(racial) + 4 >< DD 16+ 6 (charmée) = échec Karth, vigueur : 15(dé) + 4 >< DD 16 = réussite Daleto, vigueur : 18(dé) + 2 (racial)+ 0 >< DD 16 = réussite Naniel, Omsath et Lyael sont charmée. Daleto n’est plus charmé Naniel, détection : 15 (dé) + 1 >< DD ? Savvir Phen, intimidation : 4(dé) +3 >< Karth, volonté : 5 (dé) -1 = réussite Karth est intimidé
Narration
Baltanin, Gunlann, Naskyrien
Alors que le barbare luttait contre sa rage, ravalant sa salive, Gunlann se rappela des paroles de Ramas Fezim avec précision. Naskyrien avait raison, et le plus logique dans cette situation était de prendre la première rue à gauche lorsque l’on se trouvait face à l’entrée du Temple, soit au nord. Détail ennuyant puisque l’esclandre qui se déroulait entre les gardes de Kossuth, les esclaves et le mage rouge qui avait chut, barrait la route aux agents de la Compagnie des Marches. Bon gré mal gré, redoublant de prudence, Gunlann se contenta de guider la petite bande en contournant la pyramide enflammée par le sud et d’emprunter la fameuse avenue ou était supposée se trouver la villa de leur mystérieux hôte. La notion de beauté étant toute relative, il ne fut néanmoins pas difficile au trio de déterminer laquelle des demeures alignées était la plus imposante et la plus raffinée. Une maison de deux étages, bordée d’une terrasse chargée de fleurs odorantes, au toit de tuile rappelant la couleur de la robe de son propriétaire s’offrait à la vue, comme un défi aux bâtiments voisins. Les lourds battants noirs de la porte du jardin étaient ouverts comme une invitation tacite. Le bruissement de l’eau, le gargouillis des fontaines était à peine couvert par les rires de la garde gnoll rassemblée dans un petit bâtiment mitoyen aux écuries. Gunlann, Baltanin et Naskyrien avancèrent au cœur du jardin, le cœur sans doute empreint d’une certaine appréhension, et l’esprit lourd de question. Alors qu’ils hésitaient à la démarche à suivre – devaient ils frapper à la porte, ou s’adresser aux gardes présents ? – la porte d’entrée s’ouvrit avec une lenteur empreinte de majesté. Sautant de pierres en pierres, afin de traverser le bassin, passant par-dessous le porche élégant, en se jetant un simple regard approbateur, le petit groupe pénétra dans le vestibule. Le couloir était large et long. De nombreux tapis richement ouvragés jonchait le sol et de grands lustres de verroteries turquoises et fuchsia décoraient le plafond. Au fond, un escalier grimpait au premier étage. Alors qu’ils avançaient prudemment, ne sachant pas trop à quoi s’attendre, une autre porte sur le côté droit du mur s’ouvrit comme par ...magie.
Daleto, Karth, Lyael, Naniel, Omsath
Savvir Phen rejeta sa prune dans une corbeille vide et fixa Karth, droit dans les yeux. Sous ses airs d’apparente impassibilité et de froideur, le regard qu’elle posait sur le garde était semblable à celui de fauve immobile, prêt à bondir sur sa proie. Elle avait peut être une tête de moins que le guerrier, mais sa prestance à cet instant était telle, qu’il fut impossible de ne pas frissonner devant une telle assurance. Karth en perdait presque ses moyens.
- Ne me parle jamais sur ce ton, Karth, dit elle d’une voix tranchante et dénuée de passion. « Jusqu’à preuve du contraire tu travailles sous mes ordres, notre seigneur te paye pour cela. »
Elle se retourna vers Naniel.
- Quant à toi la voleuse, ce n’est pas parce que tu n’as pas été achetée sur un marché que tu dois te considérer plus libre que les autres. D’autres sont morts pour bien moi que cela ! Vous appartenez tous a Seigneur Fezim, et il est libre d’user de vous comme bon lui semble. Soyez heureux de votre chance insolente, et soyez reconnaissant, vermine que vous êtes ! Pliez vous devant votre seigneur ! Je ne connais pas la raison exacte de votre venue, ce ne sont pas mes affaires et encore moins les vôtres. Je sais simplement que demain, vous serez partis. Tous ! Elle accompagna ses paroles d’un geste ample et plus particulièrement dirigé vers les deux demoiselles affalées dans le sofa, puis ajouta d’une voix vibrante de sarcasme : « Vous aussi, mesdames, les douceurs prendront leur fin. »
Daleto ne sut pas exactement si ce furent les paroles dures, le ton acerbe, et l’atmosphère emplie d’électricité ou sa propre volonté et son expérience qui rompirent le charme dans lequel il était plongé malgré lui. Toujours est il que le voile de beauté et de bien être se déchira pour laisser place à l’intraitable réalité. Naniel, par contre sentait son esprit s’embrumer peu à peu dans un nuage de sérénité, et cela malgré les conflits qui éclataient devant elle et par lesquels elle ne parvenait pas a se sentir concernée. Son inspection immobile des lieux lui avaient révélées quelques cachettes intéressantes : des tentures derrières lesquelles ils lui serait facile de se glisser, les dessous des sofas, juste assez haut que pour lui permettre de s’y dissimuler, bien qu’elle ne se sentait à présent aucunement l’envie de se planquer, mais plutôt celle de se laisser doucement aller.
Alors que chacun étaient perdus dans ses pensées, ou prêt a lancer une nouvelle réplique cinglante, la porte de salon s’ouvrit subitement, sans une quelconque aide. Savvir Phen reporta son attention sur l’ouverture béante. Son visage était à nouveau voilé d’appréhension.
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
orsque la naine aperçut la maison du mage rouge, elle ne fut à la fois soulagée et légèrement effrayée. Elle savait que ses retrouvailles avec Omsath étaient proches mais elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Et elle détestait ce genre de surprises. Toutefois, à la vision de la demeure de Ramas Fezim, elle ne put s'empêcher de sourire. Il avait qualifié ce bâtiment de beau et elle ne pouvait s'empêcher de voir que la seule véritable information que donnait cette demeure sur son occupant n'était ni qu'il était riche ni même puissant mais juste qu'il voulait qu'on le croit ainsi. Elle commençait à comprendre, même si elle espérait bien ne jamais l'excuser, pourquoi ces gens avaient des esclaves. Pas parce qu’il en avait besoin mais plutôt pour combler leur complexe d'infériorité. La naine aurait presque eut pitié du mage si celui ci ne s'en était pris directement à l'une de ses coéquipières. Pour ce qui était de l'architecture, la naine trouvait cela simplement banal. Le toit rouge lui semblait criard et la porte noire très triste. Certainement cela était un moyen de se rapprocher de Baine et de Kossuth afin de se protéger en faisant croire que s'attaquer à lui serait comme s'attaquer à ces dieux. Encore une preuve de la faiblesse des mages rouges et qu'ils en étaient conscient. La naine trouvait par contre plutôt plaisante la vue des fleurs et de l'eau, il fallait dire que, étant peu habitué à voir des plantes et de l'eau liquide elle était fascinée à chaque fois qu'elle en voyait. La vision des êtres poilus, qu'elle ne savait pas être des gnolls n'en ayant jamais vraiment vu de près, la fit sourire. Apparemment ils étaient à peu près autant considérés que les chevaux et cela ne les gênait pas outre mesure. La naine ne craignait pas ces êtres car ils étaient attendus, et donc les gnolls ne les attaqueraient pas, et de toute sa vie la seule chose poilues qui lui avait réellement inspiré la peur était son barbare de compagnon. Elle trouvait la multitude de tapis et de lustre exagérée, preuve encore du désir du mage de faire croire en son opulence, mais certains lui plaisaient bien. L'ouverture de la porte la surprit mais la vision qu'elle eut aussitôt d'Omsath apparemment en pleine forme la rassura. Elle fit un pas en avant et observa les gens présents. Elle avait déjà vu la guerrière en armure et son acolyte lui ayant même déjà parlé. Elle reconnut aux côtés d'Omsath les deux elfes que le mage avait achetés en même temps que la prêtresse. Par contre, elle ne connaissait pas la jeune humaine mais elle supposa à la vue de son accoutrement qu'elle n'était pas du côté de la guerrière. Elle fut par contre déçue de ne pas voir le mage rouge. Cela sentait le piège à plein nez mais maintenant qu'elle était dans la gueule de l'ours blanc, l'Inugaakalikurite ne comptait pas reculer. Gunlann imagina un e seconde d'attaquer le guerrier et son sbire, celui que Naskyrien appelait Papa rase en raison de sa calvitie surement, mais même si ils étaient plus nombreux dans cette pièce elle n'imaginait pas que le bruit de la bagarre n'attirerait pas les gnolls qui viendraient en nombre eux. La naine fit une légère révérence avant de s'adresser à la guerrière qui était visiblement la personne la plus importante de la pièce. -Mademoiselle Phen, dire que je suis heureuse de vous revoir serait un mensonge mais le fait est que je suis soulagée de voir que mon amie n'a pas été maltraitée. Puis-je prendre un siège en attendant l'arrivée de votre maître?
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Après avoir enfin atteint ce qui semblait bien ressembler à la demeure artificielle d’un mage rouge au service des enfers, après avoir réussi à ne pas attirer l’attention des bestioles chevalo-humanoïdales appelées Gnolls, après une lutte inexorable contre les éléments pour ne pas se mouiller les pieds (profitant ainsi de l’occasion pour exercer leurs compétences en équilibrisme), le trio se retrouva dans la première piéce de cette étrange batisse dont les murs étaient mysterieusement camouflés par des épais emmelages de tissus complexes ¤beaucoup moins beau que mes lockss¤, et les plafonds décorés d’étoiles ressemblant à des pâtisseries Thayennes .
¤ Mieux vaut tapisseries et pâtisseries que rôtisserie ¤ pensa Naskyrien la main posée discrètement sur la poignée d’une de ces dagues. S’avançant en regardant de tout coté, le groupe s’approchant des escaliers, une porte s’ouvra toute seule sur le coté, à l’image de la porte en fer trouée qui acceuillait le jardin des Gnolls quelques secondes auparavant. La naine polaire se précipita dans l’ouverture ainsi créée, sans prévenir.
Certes, Naskyrien savait qu’on les attendait, mais quelque chose ne lui plaisait pas. Il se sentait, sans doutes à l’égal de ses deux amis, dans un univers aussi étrange qu’inhabituel. Loin de toute notion de nature, cette maison semblait un repère aussi dangereux qu’un donjon de gobelins. Il trouva justement étrange que Gunlann se précipite dans l’ouverture tête baissée sans prévenir. Se demandant si la naine n’avait pas le don de pouvoir ouvrir les portes, il resta immobile, les sens en alerte, il essayait de percevoir tous les sons en provenance de la nouvelle pièce, toutes les images qui, de son angle, pourraient lui parvenir, et..
¤Eh, c’est quoi ce parfum. Bof, encore un truc d’androgyne. Pas vraiment l’odeur du sapin. Cette odeur ne ma plait pas. Ils n’auraient pas pu faire un peu de ménage et d’aération avant de nous accueillir. Avec tous ces esclaves, c’est louche. De toutes facons, on va pas faire marche arriere ¤
Le Rashémi s’approcha doucement , la tête en avant comme un enfant trop curieux. Il entendit les paroles de Gunlann au moment où son gros paquet de méches emmélées sauvagement se retrouvait dans l’entrebâillure de la porte. Ayant eut le temps, par une rapide œillade générale, d’observer le maximum de détails de cette scéne qu’il considérait comme une sa première vision d’orgie Thayenne multi raciale, il distingua entre autre Omsaht, vautrée aux cotés de sa nouvelle copine du marché et de l’elfe aux cheveux de fer, dormant comme un loire et semblant aussi soucieuse et malheureuse qu’une morue venant enfin de pondre ses œufs après des centaines de miles en contre courant. Aussi à l’aise qu’un agriculteur débarquant au milieu d’une fête d’adolescents snobinards d’une grande capitale aux mœurs dépravés, le grand chevelu déclara :
- Euh, salut la compagnie. Je vois que ca s’amuse pas mal ici. Vous gênez pas pour nous.
l’espace d’un de ces courts instants aux capacités éternelles, son regard croisa celui de Karth. Celui du barbare émanait une grosse malice camouflant légèrement cet étrange et équivoque sentiment à l’égard de ce qui symbolisait autant un frère de sang éloigné, une déchirure de son peuple, qu’un ennemi mortel acquis à la cause des diables infernaux. Sur un ton beaucoup plus sûr et très subtilement équivoque il continua sans lacher les yeus de Karth :
-Vu qu’on connaît pas trop les coutumes locales, que certains d’entre nous se sont déjà vus, et puisqu'il y a beaucoup de monde, on peut éviter les courbettes collectives.
Lachant le regard intense entre les deux guerriers, le Rashémi toussauta
-Hrrrf On étouffe un peu ici, vous devriez aérer. Vous ne trouvez pas ?
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
|
|
|
|
|
|
|
|
Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Karth était secoué, il était allé trop loin et il le savait, l’espace d’un instant il avait perdu la tête et s’était cru supérieur à cette magnifique machine de combat qu’était Savvir. Comment, lui simple garde avait osé la défier. Pourtant ce qui était fait était fait. Cependant cette remarque cinglante avait eu du bon. Elle l’avait remis à sa place, et du même coup avait chassé toutes les questions qui tiraillaient son esprit. Il pensait alors clairement, il avait tout encore à prouver à ses supérieurs.
Soudain divers évènements se succédèrent. Tout d’abord la naine du marché faisait irruption dans la pièce, s’adressant sans le moindre respect à Dame Phen, et était rapidement suivie par Le Rashémi...
¤Qu’est ce qu’il fait ici lui ?¤
Ce fut la seule pensée qui lui travers l’esprit. Une nouvelle rage s’emparait doucement de lui, une rage controlée et bienfaisante. Les esclaves l’avaient vu subir des remontrances de la part de son supérieur, ce qui était normal, mais cela n’avait aucunement diminué sa propre puissance par rapport à eux, ni modifié les positions de chacun. Il restait leur supérieur, et il le comprendraient bien vite. Brusquement, il se tourna vers les nouveaux arrivants.
- Comment osez-vous pénétrer dans la demeure de Seigneur Fezim et arriver jusqu’ici sans avoir été accompagnés ni annoncés ? Ce n’est parce que Seigneur Fezim a convenu d’un rendez-vous que vous pouvez faire ce que bon vous semble ! Il darda un regard brûlant de colère sur la naine des glaces. "Petite insolente, saches que ton confort et ton soulagement n’intéressent en rien Dame Phen." Le guerrier releva ensuite la tête pour croiser le regard à sa hauteur du barbare blond, son apparente décontraction lui coûterait cher. "Quant à toi Rashémi, laisses-moi te dire que tu n’as aucune idée de ce qu’il se passe ici. Et d'ailleurs, je ne sais même pas si tu devrais y être..."
A ces derniers mots Karth dégaina sa lame sur un quart de sa longueur et bougea imperceptiblement, se positionnant pour un éventuel combat. Tout ceci avait assez duré, Seigneur Fezim interviendrait sûrement s’il tenait tant que ça à ces personnes. De plus la présence du chevalier le confortait. Si ils se montraient réellement hostiles, ils n’auraient aucune chance. Ce, même si la naine et le barbare étaient armés. Il n’y avait pas réellement fait attention jusque là, mais voilà qui s’avérait un bon motif pour déclencher le combat. La fierté du rashémi, pensait-il, ferait que, tout comme Karth, il n’abandonnerait jamais son arme. Un rictus confiant s’afficha sur le visage du thayen et encore une fois il s’adressa aux nouveaux.
- Même si sa puissante magie de Seigneur Fezim peut vous désintégrer d’un simple battement de cil, aucun inconnu ne sera mené en sa présence armé de la sorte. Déposez toutes vos armes sur le sol ou je les briserais moi même…
Avant même de percevoir la moindre réaction chez le barbare, il lui adressa personnellement un sourire mauvais et provocateur.
- Dégaine et tu verras...
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Accoudé contre un des cotés de la porte, le barbare aplaudit la prestation théatrale de Karth . Sur un ton totalement innocent et sincerement enfantin, il répliqua. Bravo, Karth, je ne connaissais pas vos talents de comédiens. Je connaissais vos aptitudes de caravaniers porteurs de roches, de sprinteur des marchés, de coureur de jupons acharné (il savait que Savir était son superieur), à l'occasion de guerrier assez doué. " Ah ah ah. N'allez quand meme pas nous faire croire que vous ne saviez pas que nous étions attendus. En tout cas, si c'est avec vous qu'on va bosser, ce pas etre triste. Remarquez, la petite naine polaire a également de trés bonne répliques. Hein, Gugu, fait leur la gueule de l'oeuf de pinguoin que tu avais tout a l'heure en disant "ah mais tu le connais le Karth?". Vous allez voir, c'est à mourir de rire. Sentant que le guerrier aussi chauve que paranoiaque devait bouillir de rage, et esperant que la rapide et bavarde naine allait occuper l'esprit du batard Rashémi, il s'adressa à Daleto. "messire elfe, je ne suis pas content aprés vous. En effet utiliser sa supériorité capillaire pour faire peur aux copains, c'est pas beau." Il cligna de l'oeil non visible par Karth en direction de Daleto
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
a naine jeta un regard vers la barbare qui le suivait. Elle avait craint qu'il se sente un peu dépaysé au milieu de cette pièce, et vu son entrée ce devait être un peu le cas, mais la réponse qu'il adressa à l'homme chauve prouva qu'il n'avait pas perdu de sa verve, ceci dit elle ne fit pas la grimace que lui demandait Naskyrien. En parlant de cet homme, la naine ne l'écouta pas du tout alors qu'il lui parlait visiblement à elle, toutefois elle comprit la substance de son message. Au lieu de cela elle se tourna vers Savvir Phen et recommença à lui parler avec une ironie qu'elle ne chercha même pas à masquer. -Quel pays formidable que le votre. Chez moi les roquets n'ont pas le don de la paroles. Répondez moi franchement, n'est ce pas gênant d'avoir un subalterne qui est incapable de tenir sa langue? Ceci dit, il n'a pas tort sur un point, vous auriez pu nous faire accompagner. Je ne suis pas spécialement difficile, vous savez, un gnoll nous aurait suffit ou même votre acolyte si vous n'aviez plus de gnolls disponibles. Pour l'histoire des armes, je peux les déposer si vous me le demander mais je suis aussi consciente que vous que même armés nous n'avons aucune chance. Par contre, je vois que maître Fezim n'est pas présent et que nous sommes peut être venus un peu tôt. si c'est le cas vous m'en voyez désolée. Excusez moi, j'ai soif. Là d'où je viens il fait globalement plus frais et je n'ai pas vraiment l'habitude de me promener dans une ville inconnue. Elle se tourna pour la première fois vers Karth et lui adressa la parole. Pourriez-vous aller nous chercher quelque chose à boire je pense que nous en aurons besoin? Une longue palabre nous attends.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
L’odeur pâteuse du parfum emplissant la salle quitta lentement le corps de Daleto libérant ainsi l’esprit de l’elfe doré de son emprise et laissant derrière elle le ressentiment désagréable d’une humiliation. L’elfe reprenait enfin le contrôle de lui-même alors que les événements allaient en s’accélérant. ¤ Damned ! La magie de cet homme est si puissante qu’elle imbibe tout les murs de cette demeure. Heureusement maintenant je vais mieux, je me suis libéré de lui, mon comportement pendant ces dernières minutes commençait à me donner la nausée !¤
Des têtes familières firent leur apparition ce qui emplit le cœur de Daleto d’un espoir retrouvé. Il reconnut les gens de la place d’Eltabar qui se trouvaient dans les gradins alors qu’il était enchaîné sur l’estrade en train de faire son petit numéro. Leur présence ici n’était pas du au hasard. ¤ Alors revoici les chères amis de la prêtresse. Tous les protagonistes sont-ils maintenant présents ? Un groupe de huit personnes ne serait-il pas assez conséquent pour une simple mission ? Est-elle si périlleuse que cela ? En tout cas une chose est sûre, ce magicien est un fin manipulateur, il va falloir que je me méfie de lui et de ses sous-fifres plus qu’auparavant. ¤ Le ton monta d’un cran et l’électricité dans l’air était maintenant palpable, ce qui ne le gêna pas, bien au contraire, quel plaisir de voir son pire ennemi se retrouver dans une situation compliquée. Il répondit au clin d’œil du barbare chevelu par un sourire amical et complice.
« Etes-vous venu nous sortir d’ici ou bien êtes-vous également des manipulés qui viennent remplir la volonté de ce magicien ? leur demanda-t-il sans faire attention à la position agressive de Karth. Puis s’adressant à tous. Je ne suis pas surpris de voir des hommes si faibles entrer dans une telle colère si rapidement. Il y’a un temps pour tout et celui-ci n’est pas encore venu. Je ne souhaiterai pas que vous réveilliez celle dont la vie m’a fait le cadeau de la connaître, ma protégée... En la regardant d'un coin de l'oeil. Je vous en prie ne faites pas de choses regrettables, le destin profite à ceux qui savent être patient. Il y’aura tant de moment où notre soif pourra être assouvie … » dit-il avec un regard trahissant sa lucidité retrouvée.
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|