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Chez un "honnête" marchand … , (Zarathoustra, Nish, Rosimar, Néféris)
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Néféris poussa un soupir déçu quand il dut reconnaître que sa fouille n'avait rien donnée. Soit il n'était pas doué, soit il n'y avait vraiment rien. Et de toute façon, ils avaient pris les précautions qu'ils pouvaient. Après, ce n'était plus de leur ressort. Et pourtant, il était mal à l'aise dans cette pièce. Tout cette affaire lui laissait un goût amer dans la bouche, par la trahison de Rosimar, les pertes d'Alexan et de William, les mensonges de Sans Nom et la disparition de ce maudit coffret.
Néféris s'arracha à ses pensées quand il entendit le halfelin se rapprocher de lui. Il baissa la tête vers le petit barde qui s'était révélé plus précieux qu'on aurait pu le penser au premier abord. Il n'était ni guerrier, ni mage, mais avait la faculté d'être un bon compagnon de voyage et d'être assez malin de surcroit. La force et ma magie ne faisaient pas tout.
Nish commença par déplorer l'absence de Zarathoustra. Néféris ne pouvait qu'acquiesçer à ses paroles, mais à quoi bon regretter? Cela ne pouvait être changé alors autant s'en accomoder et avancer.
- "Je sais. Nous allons devoir faire sans lui."
Il eut un de ses rares sourires :
- "Et nous pourrons lui annoncer fièrement comment nous avons mené à bien la mission pendant qu'il se prélassait."
Le sourire du génasi disparut quand Nish lui apprit que l'elfe était en cheville avec Sans Nom, qu'ils arboraient tous deux la même bague. Soucieux, le génasi réflechissait. Cela voulait-il dire que tous deux appartenait à une guilde ou une société secrète? Cette bague pourrait être un signe de reconnaissance entre membres. Le hasard ne pouvait pas être pris en compte.
Nish continua en lui disant qu'il était pour accepter l'offre du marchand. A nouveau le génasi acquiesça.
- "Oui, je suis du même avis. Quand à notre chef... Soit il est tout simplement stupide, soit il cache quelque chose."
Pour sa part il se fichait des réponses quand aux agissements de Rosimar. Il haussa les épaules :
- "Peut-être que ces bagues et ce symbole dans les égouts sont en corrélation... Quoiqu'il en soit, nous allons accepter l'offre."
Il se dirigea vers la porte à pas de loup et l'ouvrit brusquement, juste au cas où quelqu'un aurait laissé trainé ses sales oreilles derrière le battant.
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uskan serait-elle un asile de fou ? Toute la ville etait-elle en train de se jouer de Zarathoustra le Magnifique ? Ces questions et bien d’autres encore etaient legitimees par l’imbroglio semblant accompagner l’aquafondien depuis sa rencontre avec Tass. Mais a bien y reflechir, cette tapisserie qui ne pouvait avoir ete tramee ni seulement par l’honnetete de Tyr ni seulement par la fourberie de Cyric devait s’orner de fils bleus, noirs et de toutes leurs nuances. Mais a l’instant, le jeune homme etait comme ebloui, et ne pouvait demeler le vrai du faux.
Crane d’œuf avait ramene Marcus d’on ne sait ou. Mais le comble etait que ce dernier etait a la table la personne a laquelle il faisait le plus confiance. Il avait lu en lui la droiture du marin archetypale. Quant a l’homme en noir, qui avait au moins pour lui le gout de la bienseance, il connaissait Marcus… et le plus troublant, il connaissait Tass. Aux yeux de Zarathoustra, tous le connaissaient sans que de son cote il n’ait la moindre idee de leurs identites. N’etait-ce pas ce que la Legende voulait ? La situation aurait ete derangeante si elle n’avait pas eu cette saveur d’imprevu et cette odeur d’aventure croustillante.
Autre detail qui arracha un sourire au jeune homme : le mysterieux inconnu passait inapercu et etait tout de noir vetu alors que quelques heures auparavant, cette meme taverne etait captivee par un seul homme vetu de blanc. Cette curieuse negation, ou complementarite, attisa la curiosite de l’Aede. Mais la confiance qu’affichait l’homme le placait au-dessus de ses trois interlocuteurs, et a cette table ronde, l’aquafondien voulait mettre tout le monde sur un pied d’egalite, aussi il ne laisserait pas la conversation aller aux gres des desirs de l’inconnu.
S’imaginant que Marcus avait rougi simplement parce-que l’autre avait avoue qu’il avait parle de lui, Zarathoustra embrassa d’un meme regard ses trois interlocuteurs. Il voulait etre sur d’avoir toute leur attention car leurs reactions primaires etaient ce qu’il cherchait a percevoir. Marquant les pauses de celui qui expose avec confiance, et croisant tour a tour les regards de Tass, Marcus et de l’inconnu, l’aquafondien parla ainsi : «Je me suis epris du bon et brave Marcus. Et je dois vous avouer que cette journee a alourdi ma conscience comme rarement. Je ne voudrais pas surcharger mon fardeau en l’accablant par l’implication d’un homme au fait des manieres et de la generosite… gratuite ? En revanche, je suis au regret de vous dire que la jeune hin m’accompagant le fera toujours apres notre rencontre jusqu'à la garde de Luskan.» Laissant ses interlocuteurs digerer ses paroles alors qu’il laissait son index et son pouce courrir dans sa barbe naissante, le jeune homme reprit avec un debit plus consequent, presqu’accusateur : «Je ne vous cacherai pas plus longtemps que je suis tout nouveau dans la garde de Luskan et que c’est pourquoi on m’a choisi pour une mission d’infiltration. Les autres frippons qui s’imaginaient commettre quelques mefaits doivent a l’heure qu’il est… moisir en prison. Et malgre mon attachement pour la jolie petite demoiselle, c’est ce qui lui arrivera egalement. Vous comprenez, c’est mon devoir. Alors ne vous mouillez pas la-dedans et vous ferez une bonne action, n’alourdissant pas le fardeau d’une conscience lourde des trahisons exigees par le devoir. » Peu importait a l’ensorceleur la credibilite de son recit, il trouverait, cela ne faisait aucun doute, le moyen de redistribuer les cartes de la domination autour de la table apres celui-ci, que ce soit en l’appuyant ou en le faisant passer pour une plaisanterie censee detendre l’atmosphere.
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Maître des Exilés
Chambre 29
1 gemme
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MDTass & ZarathoustraJet de Bluff de Zarathoustra : 12(dé) +9 = 21 Jet de Psychologie de Marcus : Echec Marcus avait la bouche ouverte dans l’ai pantois de celui qui n’avait rien compris ni de la situation, ni du phrasé relevé de l’ensorceleur. Il répondit au silence pesant qui suivit la tirade par un : "C’t’a dire qu’j’voudrais pas vous déranger m’sieur l’garde et qu’j’vais vous laisser avec vos amis n’est-ce pas ?" Il salua encore l’homme en noir, noua une bourse, sans doute sa récompense pour les informations remises, et la fit glisser dans une poche profonde de son pantalon. Avec rien de plus qu’un signe de tête en direction de l’Aède, il disparut derrière le lourd rideau pourpre vers la salle commune après avoir aidé le plateau de victuailles et la dame le portant, atteindre cet espace confiné. Bien des questions devaient se bousculer dans sa tête, toutes noyées par l’assurance qu’il avait pendant un moment partagé une aventure d’un hors-la-loi maintenant en prison. L’homme en noir attendit que la serveuse soit sortie pour interpeller le couple singulier.- Et bien Tasshill à la langue pendue, il semble que tes révélations aient fait peur à notre ami Marcus ! S’il avait passé plus de temps en compagnie de nos amis, nous aurions du lui faire oublier certains détails, tu devrais faire attention … Le ton de l’Exilé était partagé entre la réprimande pour son peu de retenue en présence d’un non-initié et d’une certaine forme de respect pour l’Halfeline qui appartenait elle aussi au Cercle.- Bravo à toi par contre Zarathoustra, tu réponds pleinement à notre attente par ton ingéniosité à te sortir des situations difficiles dans lesquelles seul Tass peut fourrer un homme ! - lança-t-il en souriant, envoyant un clin d’œil à la jeune fille - Si je ne savais rien de la mission qui t’a été donnée, je suis de ceux qui ont été chargés de s’assurer que notre offre répond à quelques de ces questions que tu ne parviens à formuler. Nous connaissons tes talents et ta valeur et serions heureux que tu te joignes à nous. La recherche de ce coffret devait être votre mission d’entrée, menez la à bien et toi, et ceux de tes amis qui en seront jugés dignes, aurez la porte ouverte pour l’Ouroboros. Il se servit dans le plat devant lui et, après une bouchée, releva la tête en fixant l’Aède : - "Mangez donc un morceau, vous aurez besoin de forces pour retrouver vos compagnons et cet objet." Zarathoustra : Tass t’a révélé l’essentiel de votre mission, ses tenants et aboutissants. La seule chose que vous ne savez pas ni l’un, ni l’autre, c’est ce que renferme le coffre. Nish & Neferis & KorjalahannLa découverte d’un lien possible entre l’Elfe et Sans-Nom mettait le Halfelin dans tous ses états. Derrière la mission apparemment simple de récupérer un simple coffret se dessinait une intrigue complexe, presque énigmatique, ou les faux-semblants, les demi-mensonges ou vérités cachés prenaient le pas sur tout le reste, effaçant les repères les plus élémentaires. Certes il y avait là de quoi en avoir mal à la tête, l’expérience n’en était pas moins grisante ! Les réflexions du Guerrier n’avaient rien pour simplifier les choses, même la discrétion perdait de sa nécessité dans cet endroit où une baguette de métal tenue par un magicien permettait de trouver un coffret. De quoi faire une chanson sans queue ni tête ou tout autre récit auquel on accorderait bien peu de crédit s’il venait l’envie au barde de souhaiter les retranscrire.
Malgré le manque cruel de leur compagnon Zarathoustra, ils acceptaient néanmoins la demande du marchand, peut-être autant pour trouver quelque réponse que pour la rondelette récompense qu’il leur promettait en retour.
Quand Néféris ouvrit la porte à la volée, il dut se rendre à l’évidence que le marchand et son ami avaient été de parole. Il put juste les entendre ouvrir la porte menant à l’escalier au rez-de-chaussée et les entendre le gravir. D’un geste de la tête ils saluèrent le Génasi et sans un mot, lui proposèrent de reprendre place à table. L’Elfe ferma la porte et tous deux reprirent place à table. - Bien ! Je suppose que vous vous êtes décidés. Pour votre gouverne, et sans que ceci soit dit pour vous influencer le moins du monde, votre ‘meneur’ a été plus loquasse que nous n’osions l’espérer … bien que finalement, -l’homme se parlait à nouveau à lui-même, le regard dans le vague- il n’en connaissait pas autant qu’il eut fallut… pas même le nom de l’autre … Il poursuivit, se reprenant : - "Son passé lui a coûté et lui coûte encore plus qu’un homme n’aurait a devoir à un autre. S’il s’apprêtait à vous trahir ce n’était qu’en remboursement d’une dette contractée par son père il y a fort longtemps. Nous l’aiderons à sortir de tout ça." Marquant une pause, presque tragique, il poursuivit : - "Il devait faire diversion, ce en quoi il n’avait que peu de talent, pour permettre au voleur de s’enfuir sans être gêné par mes hommes, au risque de se faire capturer." Il prit alors l’air rassurant et jovial de celui qui annonce que les tracas sont derrière et qu’un avenir plus radieux les attend. Serrant les mains devant lui, il leur posa une dernière question : - "Alors, qu’en dites-vous ?"
" Par delà les brumes "
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ntre fulminer et se taire le cœur de Zarathoustra balancait. Entre deverser le flot de remarques ameres qui le brulait et les retourner encore dans son esprit complexe la volonte de l’Aede ne savait que choisir. Entre partir loin de ces deceptions et empoigner la vie comme le font les heros de roman l’aquafondien ne pouvait se prononcer. Tout ce qui venait de lui etre revele le faisait passer pour une marionnette que l’on avait daigne animer lors d’une representation manquant d’acteurs.
Le jeune homme, une fois n’est pas coutume, le visage neutre regardait l’homme en noir d’un regard vide. Sortant de ses pensees sombres qu’il percevait encore comme une perversite de l’intelligence, voire de l’orgueil, il observa tour a tour ses deux interlocuteurs. Mais il ne pouvait se defaire du gout amer que prenait le semblant de liberte dont il s’etait cru doter lors des dernieres heures. Le jeune homme ouvrit la bouche pour prendre la parole mais se ravisa. Son cœur battait tellement fort qu’il tambourinait a ses oreilles et lui faisait tourner la tete a une vitesse vertigineuse. Serrant les dents et les poings pendant quelques secondes il parvint peu a peu a se detendre et a recentrer son attention, mais ce n’etait pas la une gymnastique mentale dans laquelle il excellait. Il s’en serait d’ailleurs voulu de savoir ainsi controler ses sentiments. Zarathoustra servit finalement son sourire eclatant a Tass. Il avait trouve l’echappatoire qu’il cherchait. Il se saisit elegamment de sa fourchette et commenca a manger avec entrain comme l’homme le lui avait propose. L’aquafondien avait l’air heureux, etait-ce du a la douceur des mets qu’il ingurgitait ou aux pensees qui parcouraient son esprit ? Difficile a dire. Toujours est-il que le seduisant jeune homme prit la parole, embrassant a nouveau ses interlocuteurs du regard :- Je nage au milieu des faux semblants. J’ai l’impression de voguer sur un ocean d’illusions diffuses qui peu a peu se revelent a mes sens avec, je dois vous l’avouer, un gout des plus amers. On m’offre l’opportunite de faire mes preuves pour rejoindre une organisation arborant un drapeau aux couleurs de la liberte et de l’espoir et me voila le pantin d’une histoire qui tourne mal. Qu’en est-il d’ailleurs de Nish, Neferis et Rosimar ? Vous avez dit que vous n’etes pas au fait de notre histoire aussi je vous epargnerai un laius par trop developpe. Mais vous-même qui vous presentez avec bienseance ne me gratifiez pas de la moindre des politesses qui consiste a se presenter. Enfin… voila ce que je vais faire : je m’elance a la poursuite de ce coffret malgre tout et ensuite, je deciderai si votre societe est a la mesure des motifs que mon fil tramera sur la tapisserie du destin. Sachez mademoiselle, monsieur, que ce n’est pas l’orgueil qui incite ma langue a forme ces mots mais bien la deception. Je peux mentir ou tromper lorsque la situation l’exige, mais entraver la liberte d’autrui est une chose que je ne me permettrais de faire qu’en dernier ressort. Et c’est ce que votre organisation a ose en promettant l’inverse. Zarathoustra s’etait leve pour finir sa declamation. C’etait avec passion qu’il s’etait fendu de ces quelques mots et les sentiments les plus honorables habitaient sa voix et les silences entrecoupes qui ponctuaient ses phrases. Il finit par se rasseoir en essayant d’interpeller la serveuse avec ce sourire eternel. Il le disait eternel car le temps ne comptait plus face a un sourire qui vous rassure ou vous envole. Ce sourire qu’il n’avait connu que chez sa mere, il esperait en avoir acquis une pierre. Mais qu’est-ce qu’elle lui manquait lorsque contre tous il se hissait au sommet de la souffrance. Jamais aucune epaule sur laquelle appuyer sa tete et pleurer ses maux ne venait a son secours, mais c’etait la aussi un des plaisirs de sa vie : il cherissait cette douce melancolie.
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Móůċħẹŕỏŋ
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Les révélations sur Rosimar touchèrent une corde sensible en Nish. Ainsi, il n'était pas totalement mauvais ce bougre. Mais, qu'importe, il avait tenté de jouer un sale tour à ses compagnons et ça, ça restait en travers de la gorge du Barde. Il haussa alors simplement les épaules en réponse aux déclarations concernant leur ancien chef adoré et passa aussitôt à la suite des réjouissances.
¤ Néféris est partant pour l'affaire. Parfait, moi aussi. Maintenant, nous n'avons plus trop de temps à perdre alors, fonçons tête baissée dans le premier mur venu. Ah, voila encore un élan vers l'aventure... Je dois vraiment aimer souffrir et me faire peur ma parole ! ¤
Prenant un air sérieux et posé, l'Halfelin sourit à son tour mais c'était plus pour rendre la politesse que par plaisir. Il n'en retirait aucun à traiter avec l'étrange bonhomme et, s'il se souciait un peu du coffre et de la récompense promise, il s'en faisait largement plus sur le devenir de leur compagnon.
- D'un commun accord, nous acceptons...
¤ ... mais au moindre coup fourré, tâche de pas nous louper sinon, on te fera rôtir dans ta maison mon gros. ¤
Il hocha lentement la tête et observa les deux personnages en face de lui. Il retint un coup d'oeil vers Néféris quand son regard se posa sur l'elfe. L'être bleu avait soulevé un autre point étrange soulevant de nouveaux mystères dans ce puzzle déjà bien compliqué. La marque des égoûts, les bagues, les mensonges, tout cela ne contribuait pas au bien-être du Hin. Il ajouta alors, à mi-voix.
- Et nous sommes prêt à commencer dès que cette palabre sera close.
Chope qui roule n'amasse pas mousse...Réputation de la Taverne : 2 : P'tit buveur
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Habitant des Royaumes
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Maître des Exilés
Chambre 29
1 gemme
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MDZarathoustra & Tasshill | | - Mais qu’avez-vous donc à toujours vous plaindre d’avoir été trompé pour n’avoir reçu quelques détails qui n’ont pas l’importance que vous accordez à votre petite personne ? Vous avez été engagé pour récupérer un coffret ais-je compris, avec la nécessité d’emprunter les égouts comme tout ce qui nécessite un peu de discrétion dans cette ville. Que l’un ou l’autre y trouve un intérêt est-il anormal ? Qu’une organisation profite de l’occasion pour juger de votre valeur à ses yeux et vous offrir la possibilité, libre et sans pression, de pousser une porte que vous ne trouveriez jamais sans qu’elle ne le veuille est-il en quoi que ce soit condamnable ? Quel mensonge ? Quelle tromperie ? De vous avoir offert une occasion ?
L’Exilé reprit son souffle et laissa le calme revenir en lui. Les accusations de l’arcaniste avaient eu bon de sa sérénité apparente. On attaquait une part importante de ce qui faisait sa vie depuis qu’il avait choisi d’embrasser la voie de l’Ouroboros.
- Peu nombreux sont ceux pour lesquels nous nous trompons. Tu as été approché pour ta valeur et je pense que tu en avais idée bien avant d’entreprendre cette mission. Il est étrange que tu sois amère. Peut-être ces révélations n’ont-elles pas suivies le chemin qu’elles auraient du. –Et l’Exilé de fusiller du regard la Hin responsable de tant d’émoi- mais il n’y a là aucune malice et en y réfléchissant un peu, nul doute que tu en prendras conscience.
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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices... |
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@Tass : Pas d’inquiétude, tu as très bien fait @Zara’ : Tu t’es tout à fait libre de le jouer comme s’il n’en était rien mais au cas ou tu ne t’en souviendrais pas, cet extrait est de toi : QUOTE | Le jeune homme pensait à cette organisation dont il avait vaguement entendu parler et pour laquelle il avait entrepris cette mission. Il était attiré et intrigué par l'aura entourant le Cercle de l'Ouroboros. Il n'en savait que très peu, mais avait déjà ressenti mystère, vie, liberté et découverte habités les légendes urbaines à son sujet. Il n'en fallut pas plus à cette âme éprise de liberté pour tenter l'aventure. |
Nish, Néféris, KorjalahannLe marchand se retenait de taper dans les mains, absolument ravi de participer à ce qui tenait à ses yeux de la grande aventure ! Il faisait mine de réfléchir, les yeux brillants, puis prenait l’air surfait de celui qui venait d’avoir une idée de génie. La démesure théâtrale, de son attitude avait quelque chose d’étrangement puéril pour quelqu’un de son age et de sa corpulence. Il jouait un rôle qu’il s’était imaginé lui-même et y prenait bien du plaisir. - Vous pouvez compter sur moi, descendez à ma suite, le temps que je rassemble tout le monde dans le salon pour les sermonner comme il se doit et vous aurez le champ libre ! Je ne peux vous donner en acompte que ma gratitude d’avance et mon amitié, je n’ai aucun doute sur votre réussite. Il se retourna, prêt à quitter la pièce dans laquelle il venait d’entrer, courant presque, quand il se rendit compte qu’il omettait quelque chose. : - "Ah oui ! Les vêtements ! Vous pouvez les garder si vous le souhaitez, mais vous risquez effectivement de ne pas passer inaperçu". Un clin d’œil plus tard, l’homme grassouillet dévalait les escaliers sans retenue et criait à son personnel de se rassembler immédiatement. Après un moment de forts mouvements rapides, on n’entendit plus que la voix forte de Guireg leur reprochant avec conviction que quelqu’un ait réussi à pénétrer dans la maison et en profitant pour énumérer tous les manquements de chacun.
Le vacarme ainsi créé leur offrait une sortie plus discrète qu’ils n’auraient pu l’espérer.
" Par delà les brumes "
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PNJ
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désolée du retard, petits soucis. Tasshill avait écouté "l'éxile" finir ses réprimandes envers Zarathoustra et les explications du pourquoi de la chose au sujet de la mission. La petite hin était inquiète quant à la réaction de l'humain. Mais dans sa tête et son coeur une chose était sûre, elle ferait cette mission quoi qu'elle lui en coûte afin de ne pas décevoir l'Amiral et le "cercle".
L'halfeline fut soulagée à l'annonce de l'Aquafondais, malgré sa déception d'avoir été trompé, mais elle était contente qu'il l'accompagne dans cette quête. Malgré les mensonges qu'elle avait du dire, une chose était certaine, elle aimait beaucoup l'Aède.- Zarathoustra, ou l'Aede, quel que soit ton nom, je suis vraiment désolée de t'avoir déçu mais j'étais obligée de me taire. Par contre je suis heureuse que tu acceptes de retrouver le coffre avec moi. Ne juge pas trop vite le Cercle de l'Ouroboros, car nous nous devons d'êtres prudents et nous assurer des personnes que nous recrutons. Ce que je dis n'est pas dans mes habitudes, mais si je me fais la porte parole de la guilde, c'est que nous avons besoin de personnes comme toi. Le visage de la roublarde avait perdu tout éclat et son éternel sourir laissait place à un visage grave, enclin à toute la sincerité du monde.- Pour tes amis, ils doivent avoir rencontré Korja, un compagnon du cercle et ils devraient nous rejoindre bientôt. Mais je tiens à ce que tu saches une chose! Dans ma petite vie de voleuse je n'ai jamais rencontée d'humain comme toi, et devant Corellon je te le jure, plus jamais je n'te mentirais. Tass ne savait pas pourquoi elle était tant troublée par cet humain. Deux petites larmes perlaient sur ses joues, qu'elle essuya du revers de sa main.
Comment ça, c'est à vous! Vous êtes sûr? d'accord, d'accord, pas la peine d'appeler la garde!Réputation:0.5
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’abord surpris par l’emportement de l’homme vetu de noir, Zarathoustra afficha une mine curieuse alors que l’homme parla jusqu'à ce que l’aquafondien aurait jure etre de l'essoufflement. Les paroles de l’homme prouvaient plusieurs choses a l’ensorceleur. Il vivait le Cercle et ses ideaux et ne souffrait qu’on en dise du mal. Restait a savoir si son point de vue etait objectif. Meme s’il semblait avoir gravi quelques echelons de la hierarchie de l’organisation vu la maniere dont il parlait a Tass, cela ne representait rien aux yeux du jeune homme qui ne se laissait pas subjuguer par les titres et laissait a chaque etre vivant non drow les memes chances devant lui. Du monologue de l’homme, l’aede avait egalement compris que les deux hommes ne s’etaient pas compris, surement a cause du fait que son interlocuteur ne savait rien de l’affaire. Tandis qui lui ne digerait pas le fait d’avoir ete engage dans une mission factice au cours de laquelle il avait pris des risques inutiles, l’autre pensait que le garcon revenait sur des termes qu’il avait acceptes. Prendre des risques n’etait pas le probleme car c’etait la pourquoi on l’avait engage, mais son esprit naif ne concevait pas que l’on puisse faire courir des risques inutiles a autrui. Qu’il choisisse lui-meme de les prendre etait des plus normal, que l’on choisisse pour lui le mettait hors de lui. Si ce marchand etait de meche, alors pourquoi risquer de se rompre le coup en se jetant du haut d’une fenetre ? Enfin, dernier point devant lequel il ouvrait les yeux en reflechissant a tout cela, c’etait que l’histoire n’avait pas tant d’importance. Zarathoustra s’etait selon toute vraisemblance legerement exagere le machiavelisme de ces employeurs pour des raisons somme toute comprehensibles. Il venait de vivre des instants intenses qu’il n’avait auparavant que reves. L’adrenaline provoquee par la peur et l’excitation avait eu raison de ses nerfs.
Le jeune homme allait repondre lorsque Tass prit la parole en se fendant de paroles des plus touchantes. Elle semblait si fragiles soudainement. Accablee qu’elle fut l’instant precedent par deux hommes faisant le double de sa taille, l’aquafondien n’avait pas la moindre envie d’en rajouter. Meme s’il aurait du avoir des doutes sur la veracite des propos de l’halfeline, son cœur lui interdisait cette alternative tant ils avaient resonne d’un son probe et authentique. Essuyant les larmes de la frele halfeline d’un index a la peau douce, il lui sourit, oubliant l’autre homme et lui parla d’une voix qui se voulait rassurante.- Nous ecrirons donc ensemble l’histoire qui racontera comment ce mysterieux coffret fit sa reapparition a Luskan. Apres quelques secondes pendant lesquelles il regarda la la jeune halfeline, Zarathoustra revint vers l’homme :- Monsieur dont je ne connais toujours pas le nom, nous nous sommes mal compris. J’ai exagere des sentiments que vous avez mal compris et je ne perdrai ni votre temps ni le mien a m’expliquer davantage. Je prie d’ailleurs Tymora pour que votre idee du Cercle, qui entre parantheses etait aussi la mienne, soit la verite. Et je ne peux que me blamer de ne pas avoir saisi la supercherie avant, avec ce symbole… puis il rajouta dans un murmure pourtant audible, tout ca a cause de cet Ar-tel-quessir. Le leger sourire qui gagna son visage etait empreint de nostalgie. Regardant a nouveau la tablee, il chercha a nouveau la serveuse des yeux :- Il nous faut donc retrouver mes compagnons avant… avant quoi au fait ? On ne sait meme pas ce qu’ils ont fait ! Neanmoins persuade que s’ils devaient se retrouver quelque part ce serait ici, Zarathoustra se rassit et demanda sur le ton de la discussion joviale a l’inconnu :- Avez-vous deja eu l’honneur de contempler la Cite des Splendeurs ?
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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