۝ Chez un "honnête" marchand … ۝, (Zarathoustra, Nish, Rosimar, Néféris)

Nish n'en revenait pas. Zarathoustra était vraiment un homme plein de ressources et il le prouvait encore une fois. S'il ne le connaissait pas, il l'aurait vraiment pris pour un domestique ainsi vêtu. Cependant, pour une fois, il se retint de faire un commentaire quelconque. Il examinait mentalement le plan exposé.

¤ Se changer... Bonne idée ! Mais, tout cela peut parfaitement tourner à l'aigre. Il faudra être prudent. Bah, ce n'est pas comme si nous risquions de tomber sur un monstre ! Enfin, on ne sait jamais... ¤

Le Barde s'empara de vêtements à sa taille et se changea rapidement. Il se sentait un peu mieux maintenant et, avec soin, il remisa ses affaires dans un petit coin où il espérait que personne ne mettrait la main dessus par inadvertance. Il avait choisi des vêtements de coupe pratique, sans ostentation. Après tout, il n'allait pas donner un spectacle et, surtout, il n'avait pas envie de se prendre les mains ou les pieds dans de la dentelle. Enfin, il se tourna vers l'ensorceleur pour lui répondre.

- Personnellement, j'aurais besoin d'un bon bain chaud, d'un pichet de bière, d'un repas savoureux et d'une ravissante demoiselle. Le Hin s'était exprimé d'un ton tout à fait sérieux mais un large sourire s'afficha sur son visage. "Mais tout cela devra attendre. Le plan me convient également. Mais, cependant, quelques détails me tracassent. Déjà, comment allons-nous nous repérer dans cette maison ? Je doute que nous en ayons un plan, n'est-ce pas ? Bref, trouver la chambre ne sera pas une mince affaire..."

L'Halfelin haussa les épaules. Il avait posé ces questions simplement pour avoir une idée de la marche à suivre exacte. D'un coté, il ne doutait pas de la réussite de cette petite escapade. Après tout, n'était-il pas entouré de gens capables et bourrés de talents ? Mieux même, la chance serait sûrement avec eux si Nish insistait lourdement et copieusement dans une petite prière à Brandobaris et à Tymora.

Dans l’attente d’éventuelles explications de Rosimar, puisqu’il ne trouve pas nécessaire de poster, je le fais pour lui.

MD

Rosimar grogna à l’encontre de ses ‘compagnons d’aventure’. De les voir et entendre badiner de la sorte lui déplaisait au plus au point et c’est avec joie qu’il leur aurait distribué les baffes qu’ils méritaient s’il n’était sur que tous se ligueraient contre lui pour le lui faire regretter et … faire plus de bruit encore. Il avait un boulot à accomplir et c’est tout ce qui comptait. Plus rien d’autre n’avait d’importance.

L’examen rapide de la porte lui révéla immédiatement que la porte n’était pas fermée. Elle était dépourvue de serrure et aucune ombre sur le contour du chambranle ne laissait supposer la présence d’une barre pour la bloquer. A quoi bon garder l’accès d’une buanderie ?
La demande de chercher un coffret du roublard n’eut aucun écho. Son attitude avait-elle fini par s’attirer l’inimitié des autres ? Grommelant encore, il entreprit de fouiller lui-même à la recherche de valeurs, devant se contenter d’une tunique richement brodée de fil d’or formant un fouet barbelé à neuf cordes et aux boutons de la même brillance. Sans prendre garde à ce symbole de Loviatar, il l’emballa avec ses possessions, conscient de la valeur d’un tel habit, et entreprit à son tour de changer sur lui ce qui devait l’être. D’une main experte, il enfila son armure de cuir rouge qu’il recouvrit d’un habit sombre comparable à celui dont s’était saisi Néféris.

Le plan de Zarathoustra avait convaincu le reste de ses compagnons, changeant la donne, plaçant l’arcaniste aux divers talents comme le ‘chef’ naturel et non imposé de leur expédition.
Si celui-ci n’avait pas plus d’idée de la manière dont il convenait de se repérer dans la bâtisse, la chance et leur bon sens devraient leur suffire.

Parlant à voix basse pour ne pas se contredire lui-même, Rosimar remit son sac sur son dos : - "La porte n’est pas fermée. On a perdu assez de temps comme ça. Si vous n’y allez pas maintenant, j’y vais sans vous."

arathoustra sourit suite aux interventions de Neferis et Nish, il etait ravi de voir que l’atmosphere n’avait pas pris le poids que voulait y mettre Rosimar. Il se moquait de savoir si une atmosphere tendue rendrait leur operation plus efficace, il ne pouvait tout simplement pas agir de la sorte. Celui qui se plaisait a dire qu’il avait l’œil qui regarde bien et la voix qui vibre ne pouvait abandonner son monde a la morosite. Nul doute qu’il serait flamboyant.

Il devenait evident que l’heure n’etait pas aux errances, aussi Zarathoustra se dirigea vers la porte arme de son linge et de son courage. Il allait falloir qu’il fasse preuve d’improvisation et de subtilite s’il voulait trouver ce coffret dans des delais ne prohibant pas leur espoir de succes. Mais c’etait bien la ce que l’aquafondien affectionnait dans la vie. Ceux qui en cet instant l’observerent purent voir au fond de ses yeux cette lueur de folie qui deja avait fait son apparition juste avant le combat contre le ripailleur des egouts. Ces petits moments de calme avant la tempete etaient une pure jouissance pour ce fils de la fortune. Ces instants incarnaient le doute. C’est donc lorsqu’il vivait cela que le jeune homme savait qu’il etait le seul a conduire sa vie. Peut-etre aide par le Vent de la Fortune delicatement souffle par Tymora, il tisserait neanmoins lui-meme son fils sur la tapisserie du destin.

Le visage serein de Zarathoustra disparut pour reprendre les traits egares d’un laquet naif. Puis la main droite sur la poignee de la porte, il murmura a ses compagnons : « N’oubliez pas que ces gens, tout comme nous, n’ont qu’une seule vie, et qu’ils n’ont rien a voir avec les affaires de leur maitre. Je vous en prie donc, ne vous battez que pour vous defendre. Je me permets de dire ces quelques mots car… enfin allons-y, peu importe. Je vous ferai savoir lorsque vous pourrez me suivre, par un moyen ou un autre. » Il accompagna ces quelques mots d’un clin d’œil et ouvrit la porte avec empressement, comme le ferait un laquet accable de travail.

Puis une voix resonna dans son esprit, empreinte du plus grand mepris : « Tu es d’un pathetique mon pauvre… ravale tes paroles larmoyantes et finis ca. Je m’occupe de detecter les eventuelles presences. »

Les questions de Nish étaient restées sans réponse mais cela ne le dérangeait pas. Il allait y avoir de l'action, des situations tendues et, surtout, une folle recherche pour mettre la main sur la chambre de leur victime. Si le coffret y était vraiment, ils allaient devoir se montrer prudents. Les marchands n'étaient pas réputés pour être des sots ou des naïfs. Nish les voyait plus comme de vils rapaces paranoïaques avides de richesses et jaloux de leurs semblables. Bien sûr, il y avait des exceptions. Comme ces marchands des rues vendant de petites choses ou ces passionnés refourgant des objets rares. Eux pouvaient se targuer d'avoir de l'amour pour leur travail. Les gros marchands, eux, ne vivaient que pour amasser de l'argent. Le Barde n'aimait pas cette engeance mais, s'il pouvait acquérir un peu de renommée en divertissant l'un d'eux, il ne dirait pas non.

¤ Bon... Zarathoustra va ouvrir la marche. Mais ensuite ? Bah, j'aviserais après ! Et qu'a-t-il dit ? Eviter le combat ? Comme si j'étais du genre à aimer la violence... Qu'ai-je donc tué dans ma vie, hormis des mouches et divers insectes ? ¤

Le Hin secoua la tête, chassant ses pensées. Il fallait qu'il se concentre pour éviter de commettre un impair. Il regarda Rosimar, Zarathoustra et Néféris. Une seconde, il se demanda une nouvelle fois ce qu'il pouvait bien fabriquer parmi une telle équipe mais, à nouveau, il passa à autre chose. Il était là, c'était ce qui comptait avant tout. Il finirait bien par démontrer son utilité à un moment ou un autre. En attendant, il mémorisait avec soin les détails de l'aventure. Le passage dans les égoûts ferait une bonne chanson mais, l'ensemble serait idéal pour conter une histoire trépidante... même s'il fallait ajouter des détails et exagérer certaines choses.

- Bon, allons-y donc... Murmura-t-il très bas, pour lui-même.

Il s'approcha de la porte ouverte et se cala contre le mur, à coté, se camouflant ainsi de la vue d'un éventuel gêneur se baladant dans le couloir. Ils allaient devoir attendre le signal de l'ensorceleur, quel que soit sa nature. L'Halfelin serra les dents, adressa une nouvelle prière à tous les dieux et déesses capables de leur apporter un peu de chance et de soutien, même si au fond, il n'y croyait guère vraiment.

Néféris ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à Nish quand celui-ci fit part de ses envies quelque peu... frivoles. Apparemment il plaisantait mais le génasi se doutait qu'il y avait tout de même un fond de vérité dans sa boutade. L'halfelin serait-il un bon vivant, pilier de taverne et adepte des filles de joie?

Ses questions purement pratiques ne trouvèrent pas d'échos. En même temps, le génasi ne voyait pas quoi lui répondre lui-même. Il n'avait pas de plan de la demeure et n'y avait jamais mis les pieds. Il n'y avait plus qu'à compter sur la chance et le bon sens. Deux facteurs que l'arcaniste semblait posséder.

Les paroles du dit arcaniste le sortirent de ses reflexion et il eut un léger mouvement d'étonnement. De quoi parlait-il? Cet homme était un tendre apparemment. Ses mises en gardes étaient certes louables, mais tout à fait inutiles : Néféris, pour sa part, n'avait aucune envie de faire un massacre ici, ne serait-ce que parce qu'il préférait quand même la discrétion. Et puis, ce serait dommage de souiller ses nouveaux atours avec quelques giclées d'hémoglobine...

Zarathoustra se dirigea alors vers la porte et après un clin d'oeil, s'eclipsa, laissant les autres dans l'attente. Selon l'avais du génasi, c'était ça le pire : l'attente. Nish remua, se placant d'un côté de la porte, silencieux et surement tendu. Même si Néféris était aguerri, au contraire du halfelin, il n'en résultait pas moins le fait que lui aussi était légèrement anxieux. Oh, c'était un mélange de nervosité et d'excitation, ce même mélange qui vous tient compagnie à l'aube des batailles. Et qui vous pousse hors de vos limites...

Le génasi alla se placer près du halfelin, la main toujours posée sur le pommeau de son cimeterre. Il avait le visage impassible et le regard dur. Apparemment, ils entamaient la dernière partie de leur mission... La plus délicate, sinon la plus dangereuse. Il ne restait plus qu'à attendre le signal...

Nish, tu pourrais me transmettre ta liste de sorts?

MD

L’arcaniste tira la large porte, dévoilant un palier semblable à celui sur lequel il se trouvait, puis un escalier de pierre longeant le mur sur la droite. Un bâton métallique surmonté d’une sphère de cristal semblable à celui de la pièce d’eau illuminait le passage vers l’étage supérieur. Comme si on avait oublié de l’éteindre à l'instar de l'autre.
Aucune présence dans les environs immédiats n'était décelable mais elles pouvaient être nombreuses à l'étage, l'épaisse maçonnerie des soubassements formant sans doute une remarquable barrière aux perceptions les plus fines.

Arrivé au sommet de l’escalier, il perçut un agréable fumet, accompagné de la certitude de présences à quelques mètres seulement, filtrant au travers de la porte bardée de fer soigneusement cirée. L'heure tournait, au dehors le soleil devait avoir passé le zénith depuis une heure ou plus et si Nish était le seul à se l’avouer, chacun commençait à sentir les premiers signes de la faim.

Dans une telle demeure, il était illusoire de penser être seul et libre de ses faits et gestes, mais l’odeur laissait présager que le maître de maison mangeait encore, l’occupant aussi sûrement que ses hommes à tout faire. Restait le problème de gardes éventuels qui eux ne se permettraient jamais ce genre d’interruption dans leur travail …
Entrebâillant la porte, Zarathoustra ne put avoir qu’un bref aperçu du couloir sur lequel elle donnait. Des murs de pierres lissés égaillés de riches tapisseries et de semblables bâton lumineux tous allumés, un sol pavé en damier noir et blanc. Le couloir se termine cinq mètres plus loin, tournant à gauche. Au bruit, même s'il est impossible de comprendre quoi que ce soit des conversations, comme au reste, il lui apparait clairement que quatre personnes au moins sont de l'autre du mur en face de lui, sans doute attablés.

Je vous donnerai un plan (que je mettrai à jour à chaque fois que vous rentrez dans une nouvelle pièce) une fois que vous aurez franchi cette porte

arathoustra pensait bien pouvoir passer, couvert de linge sans que personne ne s'apercoive de la supercherie, mais il doutait que Nish et Neferis puissent faire de meme. Il n'etait pas sur qu'un serviteur halfelin serve dans cette maison et encore moins qu'un genasi y soit laquais. Dans tous les cas ils devraient surement tenter leur chance. D'autant plus que l'attention des festoyeurs serait plus intense sur le premier 'laquais'. Une fois le premier sorti leur surprise serait passee et ils ne feraient surement meme pas attention a ce qui emprunterait cette porte par la suite.

¤ Enfin bon, treve de conjecture et passons aux choses serieuses. ¤

Sur les instructions de l'aquafondien, Zedriniset contacta ses compagnons d'aventure par telepathie. Une voix resonna dans l'esprit de Neferis, Nish et Rosimar. Elle n'avait pas ce ton courtois et enjoue qui normalement habite les paroles de l'ensorceleur et affichait de plus un leger mepris :"Saisissez vous de linge et montez cet escalier jusqu'a la porte. Attendez ensuite mes instructions."

L'ensorceleur attendit les quelques secondes qu'il estimait necessaires au groupe pour reflechir, s'armer de son linge et commencer l'ascension puis il ouvrit la porte du pied, s'engageant directement dans le couloir qu'il avait vu, avec la precipitation de l'homme accable de travail et non celle du coupable. Il se permit un coup d'oeil sur la salle ainsi que l'assemblee, comme aurait pu le faire le laquais qu'il incarnait et poursuivit son chemin. Il n'avait pas oublie au passage de refermer la porte a l'aide de ce meme pied qui l'avait ouverte.

C'est dans cette atmosphère d'attente que Zarathoustra leur fit enfin parvenir les instructions. Malgré lui, le génasi cilla en entendant cette voix si semblable à celle de l'ensorcleur, et en même temps au ton si différent, raisonner dans sa tête. Réprimant un mouvement d'humeur du à la surprise, il jeta un coup d'oeil aux deux autres pour voir s'ils avaient eux aussi été contactés de la me^me façon. Apparemment oui.

Le génasi prit quelques instants pour réfléchir. Prendre du linge? Zarathoustra avait-il réellement l'intention de les faire passer pour des laquais? Néféris secoua doucement la tête, mais alla tout de même chercher une pile de linge. Les autres purent l'entendre maugréer :

- "Ce type est fou... Faire passer un halfelin et un génasi pour des serviteurs... Complêtement insensé."

Il prit une pile assez conséquente, faisant en sorte qu'elle soit assez élevée pour dissimuler en majeure partie la couleur de son visage. Il n'était guère pensable qu'un serviteur mette un capuchon n'est-ce pas? Il portait toujours ses gants, dissimulant ainsi la couleur bleutée de sa peau sur cette partie-là de son corps. Il n'y avait plus qu'à espérer que les autres domestiques ne regardent pas de trop près le nouveau venu.

Il prit aussi soin de dissimuler son cimeterre entre deux linges. Voir un serviteur se promener avec une telle arme aux côtés risquait fort d'attirer l'attention et c'était surtout ce qu'ils devaient éviter. A nouveau, il jeta un regard à Rosimar et Nish.

- "Bon, allons jouer aux laquais messieurs."

Il soupira et suivit les premières instructions de l'arcaniste. Il remarqua la seconde sphère lumineuse et tendit l'oreille. Il monta les degrès de l'escalier, bien décidé à atteindre la porte et à attendre docilement les directives.

Tout comme Néféris, Nish avait tressailli lorsque le message de Zarathoustra l'atteignit. Il avait écarquillé les yeux, surpris et, sans réfléchir, il avait tourné la tête dans l'approximative direction de l'ensorceleur. De justesse, il avait réussi à retenir la moindre parole.

¤ Qu'était donc cette voix ? Elle ressemble à la sienne mais, elle semblait différente pourtant. Bah, peut-être une déformation due au moyen usité. Bien, nous avons d'autres chats à fouetter pour le moment. ¤

Le Barde se demanda quels risques ils courraient dans cette maison. Y avait-il des hommes en arme pour assurer la sécurité du propriétaire des lieux ? Peut-être. Non, sûrement. Un marchand ayant atteint un certain stade de richesse en arrivait toujours à se séparer d'une part de sa fortune pour protéger ses biens. Nish s'interrogea alors sur ce que découvrait Zarathoustra. Au fond, il prenait beaucoup de risques car, si quelqu'un s'attardait à l'observer trop longtemps, peut-être serait-il démasqué comme n'étant pas un membre du personnel. Le Hin chassa aussitôt cette idée de son esprit. Il valait mieux penser de façon positive.

¤ Bien, à mon tour je suppose... Quand tout cela sera terminé, ce garçon audacieux méritera une chanson ou un grand rôle dans une histoire ! Mais, avant, un bain et une bière ! ¤

Après une courte inspiration, le Barde s'empara de linge. Il le disposa de la même façon qu'il avait vu faire une femme de chambre dans une des nombreuses auberges qu'il avait visité. Il se plaqua une expression neutre et réfléchit rapidement à une parade au cas où quelqu'un se montrera curieux. Il sortit alors de la pièce et rejoignit Néféris là où ils devaient se placer avant de recevoir de nouvelles instructions de la part de l'ensorceleur.

MD

Le ‘laquais’ parcourait ce premier couloir du pas alerte de celui qui sait pertinemment où il se rend. Il sentit, plus qu’il ne la vit, qu’il tournait le dos à une porte, l’odeur de la cire, l’absence de la timide circulation d’air parcourant tout couloir, cette sensation de présence, mais son rôle de composition ne lui permettait pas de douter du chemin qu’il devait suivre et il se contenta de l’imprimer dans son esprit. Au bout du couloir, un dégagement s’ouvrant sur la gauche lui offrait le premier de trois portes, un cul-de-sac, au fond à gauche de celui-ci, abritait une remarquable statue de marbre d’une femme à la grâce presque elfique même si dénuée des oreilles pointues caractéristiques.
Tous ses sens en éveil, il se rendait compte que la masure grouillait de vie et qu’il ne devait n’avoir encore rencontré personne qu’à une chance insolente, comme si les prières du Hin avaient été exaucées.

Des deux portes à l’ouest, celle de droite était plus étroite, moins travaillée sans être dépareillée pour autant, les deux autres étaient exactement identiques, du bruit lui parvenant néanmoins de la porte au sud.

Jet de bluff de Rosimar 7(dé) +3 =10
Jet de psychologie de Néféris : 11(dé) -2=9 : Echec
Jet de psychologie de Nish : 18(dé) +1=19 : Réussite

Dans l’escalier, ses compagnons patientaient plus ou moins docilement. Un profond mutisme semblait s’être emparé de Rosimar qui arborait un étrange sourire, camouflé maladroitement, et qui n’échappa pas au Halfelin qui s’était tourné pour s’assurer qu’il suive bien le mouvement malgré toute la frustration dont il devait être victime.

Ils attendaient les ordres, quelque peu déboussolés par une tentative d’écouter « à l’intérieur d’eux-mêmes ». La télépathie n’avait rien de courant et le changement de voix et de ton n’avait rien pour faciliter les choses. L’entrebâillement de la porte, bien que particulièrement bref, emporta le fumet du repas qui se tenait au dessus, dans l’escalier…