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L'étudiante, Rochedor
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Oreille des Marches
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aha se gratta la tête avec perplexité. La situation commencait à devenir sérieusement compliqué. Il fallait reprendre les choses en main.- Je sais pas trop,là.
Il profita de la cohue pour prendre Zlik à part : - Si tu veux, tu peux aller trainer autour des deux accidentés, voir si tu trouve un indice ou autre. Et tu peux trainer pour écouter les commentaires des gars du coin.
au barde, il dit :- Aussi étrange que ca puisse paraître, je crois que j'ai ttrouvé quelquechose que tu pourrais arriver à faire! Sans, plaisanter, Si tu veux qu'on te fasse confiance, tu vas pouvoir commencer par nous aider avec ta belle gueule et ta langue trop pendue. Aides-moi à négocier la prime....
Le rôdeur, en bon chasseur, voulait choisir ses compagnons de chasse. Il fallait négocier avec Barbefer. Faisant signe au barde et à Andris de le suivre, il se dirigea vers Laumee et la dame Barbefer. Il attaqua franco :- Laumee, on a un problème, j'ai l'impression. La chasse aux grosses choses griffues et mortelles qui ne menace pas la caravane ne fait partie de notre contrat. Je veux une prime exceptionnelle par tête de pipe, et la choix sur les membres de mon équipe. Vous savez que la chasse est mon métier, alors, payez-vous les moyens de réussir.
Il attendait leur proposition.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Bien que d'un naturel peu bavard, Andris savait faire entendre sa voix lorsqu'il négociait. N'y allant pas par quatre chemins, il arrivait toujours se mettre en position de force et il comptait bien le faire.
-Oui, nous sommes des hommes d'actions, et je doute que vous puissiez vous passer de nous pour ce genяe de mission. Vous avez pu voiя certaines de nos qualités duяant le voyage et je gage que vous ne seяez pas déçus par les autяes. Pour tout vous diяe...
Il prit Laumee par l'épaule, faisant mine de l'éloigner de la foule et lui parla en baissant le ton, permettant néanmoins à ses camarades de l'entendre.
-Pour tous vous diяe, j'ai l'équipe qu'il vous faut. Tous des professionnels. Vous avez déjà pu voiя Mahalalehel et Zilk, mais j'ai d'autяe éléments tout aussi compétents et disciplinés qui nous seяons utile. Tout ces talents vont être mis à votre service à deux conditions, la premièяe est que je diяige la battue, ayant une paяfaite connaissance de mes hommes je pense êtяe le plus à même à exploiter leuяs dons яespectifs. La seconde est que vous nous allouiez de quoi nous fouяniя en matéяiel afin d'affяonter cette quète dans les meileurs conditions. La tяoisième est une commission de cinquante pour cent sur la pяime. Réfléchissez bien, en nous engageant vous vous assuяez une victoire sans pяendяe le moindяe яisque.
Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
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Frère Tigre
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Le petit groupe semblait prendre les choses en mains...Andris négociait la prime haute mais le barde ne s'en surpris pas. Il devait jouer le jeu après tout... Il était lui aussi dans la même position que ses compagnons de fortune, à l'exception près que lui, ne connaissait pas l'homme avec lequel Andris s'entretenait. Visiblement le halfelin qui s'était joint plutôt devait être avec eux également, et répondre au nom de Zlik. Combien étaient-ils? Et que faisaient-ils ici? Le halfelin parlerait surement plus que les deux têtes dures... Il aurait surement la chance de discuté avec lui un court instant lors de leur départ vers la mine qui semblait infester par une, ou plusieurs créatures. Vieltal était un peu rouillé coté combat, mais il savait se battre. Comptant sur son dieu pour de belles escarmouches à venir, il sourit en suivant Andris du regard...Détachant sa cape brulante sous le soleil, il la replia et la serra dans son sac à dos en attendant qu'Andris finisse son beau discours (pour un barbare qui semblait plutôt borné.)
Le barde remit son sac sur son épaule en s'approchant des négociations, prenant le relais des pourparlés...
Je me présente, Vieltal Vuurdan. Les bêtes en tout genre, je m'y connais! Stratège, fin connaisseur des monstres, habitats, habitudes, bref...Si je me fis à ce que je sais, le travail sera facile et sans bavure! Je crois que mon compagnon vous a fait comprendre que nos effectifs sont plus qu'excellent dans le domaine de la chasse. Vous n'aurez aucune inquiétude avec nous... Dans la situation présente, il est impératif d'agir vite et bien. Le barde se rapprochait et baissait le ton, seul Andris et Laumee comprirent le dernier passage « Entre vous et moi, vous savez très bien que si le travail est bien fait, vous serez le premier récompensé pour ce travail...Alors ne nous décevez pas en refusant une telle offre, on vous demande peu... »
Vieltal afficha un large sourire en tendant une solide main à l'homme qui se devait de les envoyer pour cette 'mission'
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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a, Maha aurait du s'y attendre. Les deux hurluberlus avec lesquels il avait décidés de travailler étaient vraiment ingérables.... "D'un âne, tu ne feras jamais un cheval de course" aurait dit son père dans de telles circonstances. Voyant que ses deux camarades (Avait-il vraiment l'intention de risquer sa vie à leur coté? Le nain, à sa connaissance, ne se savait pas de tendances suicidaires... ), les voyant donc discuter avec Laumee la façon dont ils allaient se faire arnaquer, Mahalalehel le Bègue Mochissime se décida de négocier lui-même (maman!).
Les deux nordiques avaient entrainé Laumee à l'écart. Le fin renard devait bien se marrer. Alors que le tumulte des discussions de mineurs affolés continuaient autour d'eux, Maha se décida à aborder la maîtresse des lieux. Après un salut approximatif, comportant moult génuflexions et passements acrobatiques de chapeau - chapeau constitué je vous le rappelle d'un vieux mouchoir parachutique - le rôdeur se décida à parler :- Lady, ou Madame, veuillez pardonner ma Z'impertinence, mais je crois que nous avons un petit sac de noeuds... Mes amis et moi travaillons effectivement à la protection de la caravane, mais le propriétaire de cette caravane n'est pas le mien. Il ne peut donc pas s'engager pour nous sur ce coup. Il suffit de lui laisser quelques uns de vos hommes le temps qu'on nettoie cette mine et nous ne lui devrons rien.
Maha pris un air inspiré :- Votre jeune communauté m'est sympathique, et j'ai envie de l'aider. Laumee est un brave homme, mais c'est un marchand et il sera un intermédiaire inutile et couteux. Laissez nous constituer une équipe et donnez nous une prime motivante pour l'assainissement de ce souterrain. Donnez nous un peu de matériel de mineur et ca ira.. Vous avez vu ce que cette bête est capable de faire. Les hommes qui descendront là-dessous ne le feront pas contraints et forcés. [/i]
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Soeur des Marches
Chambre 14
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uelqu'un semblait donc bien avoir pénétré dans la chambre à l'insu de ses occupantes. Que cherchait-il ? Les objets de valeur d'une riche voyageuse ? ... Ou éliminer des preuves ? ... Trouver un indice ? Une partie d'Hermine désirait faire part de ses constatations à Elinor, mais celle-ci faisait montre de beaucoup d'énergie et il était difficile de l'interrompre. Mais, après tout ... tout ce que l'aventurière pouvait faire c'était inquiéter l'étudiante en lui demandant de chercher ce qu'elle avait perdu en prenant garde à ce que le voleur ne traine pas encore dans les parages. Or, le voleur était déjà passé, il avait donc trouvé ce qu'il cherchait ; de plus Elinor, à la recherche de ses notes, avait fouillé la pièce de fond en comble : l'intrus ne devait donc plus se trouver dans la pièce. Enfin, la belle venait de revérouiller la porte ... les choses resteraient donc à priori en l'état. Un des membres de la Compagnie pourraient revenir chercher des informations complémentaires plus tard.
Pour s'occuper l'esprit et par plaisir, Hermine avait recommencé à deviser avec Elinor. Cependant, la conversation s'éteint assez vite en raison de l'ambiance particulière qui semblait regner dans les rues tout à coup. Alors que sa compagne parlait aux nains, Hermine restait à peu de distance de là, laissant son oreille trainer pour écouter ce qu se disait, son regard parcourant les alentours pour surveiller ce qu'il se passait. Brièvement, elle aperçut Zlik et tenta de lui faire un signe discret ; mais le halfelin était trop loin.
Soudain, Elinor Dentrefond partit en courant, affolée.¤ Et merde.. ¤ Les événements commençaient à s'enchainer. Un seul impératif : garder un maximum de choses sous contrôle, et ne pas perdre pied. Des idées contradictoires suggéraient à Hermine différentes conduites à adopter ; entres autres, rester en arrière par rapport à Elinor lui offrait l'occasion de retourner directement à sa chambre, ce qui serait sûrement riche d'enseignements. Cela était tentant ... Mais le choix était vite fait. En l'état actuel des choses et en l'absence des autres membres de l'équipe, elle ne pouvait se permettre de laisser Elinor Dentrefond seule. Qui sait si la personne qui avait dant intrusion dans sa chambre ne lui voulait pas du mal ? Il (ou elle, ou eux) pouvait frapper à nouveau n'importe quand. De plus, si elles se séparaient maintenant, comment se retrouver plus tard ? La guerrière ignorait où Elinor se rendait. Et puis ... elle n'était pas non plus entièrement sûre que la belle n'avait rien à cacher.
Hermine considéra un instant la belle qui s'éloignait, affolée. Chaleur et tristesse lui touchèrent le cœur en même temps. Puis, éclaicissant son esprit et régulant son souffle, la nordique commença à courir à sa suite. Cependant, le temps d'arrêter son choix lui avait fait perdre plusieurs secondes, et c'est avec un peu de retard qu'elle atteignit le baraquement du dispensaire.
Un peu essoufflée, elle parcourut des yeux les nombreuses personnes présentes. Son regard se posa successivement sur Andris, Vieltal, Mahalalehel .. et Elinor, qui était agenouillée devant ce qui semblait être le cadavre d'une halfeline. Le cœur de l'aventurière se noua. Si la demoiselle Dentrefond jouait la comédie, elle la jouait sacrément bien.
Hermine se dirigea doucement vers le lit ...
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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ucun membre de l'équipe d'enquête de la Compagnie n'était sûr de qui était vraiment Elinor, ni pour quelle raison exacte elle avait quitté son cocon de Lunargent. Bien sûr, c'était pour étudier le temple ; mais lorsque vous êtes un aventurier, et spécialement lorsque vous touchez du doigt la haute société, vous pouvez sans le savoir être pris dans un engrenage d'intérêts contradictoires, conspirations, doubles jeux, influences ... jusqu'à ne plus pouvoir discerner le vrai du faux. Il valait mieux faire preuve d'une extrême prudence ; les gens peuvent être différents de ce qu'ils laissent croire ...
Hermine en savait quelque chose. Depuis qu'elle avait quitté les Nomades du Loup, son clan, elle avait rencontré beaucoup de personnes. Ces rencontres avaient parfois été agréables, mais le plus souvent ... On lui avait déjà menti, elle avait déjà été trompée. Elle s'était déjà trompée. Lourdement. Elle avait ainsi appris à ne pas faire trop confiance aux autres, et à ne pas s'attacher aux gens, spécialement à ceux qui semblaient sympathiques.
Mais à Rochedor venait d'avoir lieu une tragédie. Une personne, avec ses défauts mais aussi ses qualités, était morte. Hermine ne la connaissait que peu ; mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Elinor était effondrée au pied de la couche où se trouvaut la dépouille mortelle de la halfeline, sanglottante, ses poings serrant le drap de desespoir. Elle avait perdu une amie. Emilia Brumegenet ne bavarderait plus gaiment, Emilia Brumegenet ne sourirait plus, elle ne se mettrait plus en colère. Hermine repensa à ses grands parents, aux Arpenteurs Gris, et à tout ceux qu'elle connaissait et qui s'étaient enfoncés dans l'ombre depuis longtemps aujourd'hui.
Oh, bien sûr. Elinor Dentrefond pouvait jouer la comédie. Il pouvait s'agir d'une bluffeuse, d'une actrice très douée. Mais un petit quelque chose disait à Hermine que ces larmes n'étaient pas fausses, les sanglots sincères, et que la jolie femme ne mentait pas. Que sa détresse était sincère. Qu'elle pouvait lui faire confiance . Assez de calculs, assez de méfiance, assez de jugement. Et même si elle avait fait des bêtises, même si elle avait peut-être menti à sa famille, ce ne pouvait être en pensant à mal. Elinor Dentrefond avait besoin d'aide.
Sans vraiment s'en aperçevoir, Hermine s'était avancée dans la pièce et se tenait maintenant debout derrière la jeune femme pour qui le monde n'existait plus. Il n'y avait aucun moyen de faire revenir Emilia Brumegenet, sa souffrance était si grande, et en plus la guerrière n'était pas l'amie la plus sincère qui soit. Mais ...
Doucement, Hermine fit deux pas, posa un genou à terre, inclina la tête sur le coté, le regard doux, et posa tendrement son bras sur ses épaules d'Elinor Dentrefond.
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Frère des Marches
Aucune chambre
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Test fouille Balta : 4(dé) + 5 >< DD ? = échec Diplomatie Malahahel : 11 (dé) - 1 >< 14(dé) + 0 = échec
Narration
Baltazard
Toute en sortant au dehors du temple, le prêtre de Morradin ne put s’empêcher de s’esclamer d’un ton presque furieux :
- Je savais que malheur arriver ! Ah làlàlà ! On écoute jamais ! On écoute jamais !
A grand pas il s’éloignait, sans prendre garde désormais à Baltazard, et se dirigeait vers l’origine des bruits, dans le camp minier. Le roublard était seul. Pénétrant à nouveau dans la pénombre du Temple, seulement éclairé par la lueur du feu éternel, l’homme aux longues nattes noires avait tout loisir d’examiner le sol, mais à première vue, hélas, aucune pépite d’or n’avait chut. Par contre, le métal précieux brillait au cœur des flammes, certains morceux commençant même à fondre.
Tous (sauf Baltazard)
Zlik hocha la tête à Malalahel, et s’apprêta à pénétrer dans le dispensaire tandis que ses compagnons entamaient les négociations respectivement avec Laumee et Barbefer lorsqu’il sentit son bras étreint par une poigne virile.
- Alors ? lui murmura Rodegmund à voix basse, attirant d’un même mouvement l’halfelin à l’écart de la porte.
La foule compacte et préoccupée ne prêtait aucunement attention a eux, le brouhaha environnant couvrant en partie du moins leur conversation. Zlik et son étrange acolyte pouvaient parler sans crainte d’être entendu, ou presque, car juste de l’autre coté de la cloison de bois, se trouvait Hermine, qui, si elle y prêtait attention, pouvait suivre l’échange verbal sans en perdre une miette.
- Hé bien, déclara l’agent de la Compagnie des Marches, hésitant un peu « J’ai bien vu un elfe. Bon, il est bizarre, mais tous les elfes le sont, non ? Alors je ne sais pas si il est plus bizarre que les autres ou si il est juste elfe ! Tu me suis ? Bon, j’ai trouvé la chambre où il loge. C’est la 5. Il y est en train d’écrire quelque chose. Je l’ai vu acheter du papier. »
- Intéressant, murmura Rodegmund se grattant la barbe, le regard perdu dans des pensées aux allures sournoises.
- Mais …pourquoi s’intéresser à cet elfe ? Qu’est ce que tu lui veut. Je pourrais sûrement mieux t’aider si tu m’en disais davantage.
Rodegmund esquissa un sourire mi moqueur, mi mystérieux :
- Pour le moment, fais ce que tu as à faire, et ouvre l’œil ! Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils semblent l’air, n’est ce pas ?
Et il se glissa dans la foule sans prendre garde aux protestations de Zlik. Celui-ci se souvient alors des recommandations de Malahahel qui l’avait fortement poussé, pour ne pas dire ordonner de surveiller le bougre.
A l’intérieur du dispensaire, un calme sinistre régnait, Elinor semblait avoir vidé toute l’eau de son être, et restait prostrée en silence, sans rien dire. La main qu’elle avait posée sur celle d’Hermine signifiait pourtant qu’elle appréciait sa présence et son attention. Sur un lit à l’écart, la respiration sifflante et saccadée de Grann le rescapé rajoutait une touche macabre à la scène funeste.
Laumee , par contre, ne semblait pas apprécier la main sale de son employé se poser sur la blancheur de sa tunique. Il le regarda droit dans les yeux avec un petit ricanement :
- Vous êtes bien sur de vous-même pour négocier ainsi une prime avant même d’avoir été certain d’être engagé ! Etes vous seulement sur que ce n’est pas Arthor et Zarak que je comptais confier a Dame Barbefer tandis que vous alliez décharger les tonneaux ? Soit, inutile de tergiverser, ce n’est pas à moi qu’il vous faut vous adresser. J’ai simplement autorisée un excellente fourni…euh… amie d’engager qui elle désirait parmi mes mercenaires. Un ou deux individus devrait suffire, du moins…je le suppose. Quant à vous, monsieur Vuurdan ajouta il en se tournant finalement vers le barde. « Je vous répond la même chose, je ne m’occupe pas de cette affaire. Si vous voulez bien m’excuser. »
Malahahel s’était montré loquace, et s’était adressé à la bonne personne. Celle-ci lui intima d’attendre un moment, le temps de répondre aux diverses questions qui l’assaillaient avant de finalement s’adresser au rôdeur :
-[nain] Suivez moi dans mon bureau, on y sera plus tranquille pour discuter.
Malahahel
La maison de la Dame de Rochedor était petite et misérable pour une personne de sa position. Mais en contemplant les murs en cours de construction, le nain pouvait en déduire qu’il s’agissait là d’un bâtiment provisoire, détail supplémentaire qui attestait de la nouveauté des lieux. Par contre le mobilier, les pièces de décoration qui avaient vainement essayé de se faire une place dans l’exiguïté de la baraque démontrait la richesse de Galia., l’élément le plus marquant étant sans nul doute cet énorme tapis en fil de soie ou trônait en motif central le symbole de Morradin. Le vestibule était encombré par un petit escalier aussi provisoire que le reste, que Barbefer gravit, Malahahel à sa suite. La pièce du haut tenait davantage du grenier que du bureau. De quoi meubler agréablement une villa de trois fois la taille de cette maison était entassé dans cette pièce ou les piles de documents et de livres rivalisaient en hauteur. Zigzagant entre le fourbis de son chez elle, Galia parvint finalement à s’installer derrière un secrétaire.
-[nain] Asseyez vous mon cher, je vous écoute. Dit elle d’une voix posée, ses lourds bracelets d’or heurtant le bois d’un bruit sonore.
Elle laissa le rôdeur répéter mot pour mot le même discours avant de l’interrompre.
-[nain] Effectivement Laumee aurait été un intermédiaire de trop. Seulement dans la situation présente, il ne me demande aucune compensation. Bien sur je ne suis pas stupide, je connais parfaitement l’homme, il n’agit jamais gratuitement. Ce geste commercial à mon encontre, ce témoignage d’amitié intéressé me convient cependant parfaitement. Il m’a laissé le choix de ses hommes, je choisirai donc ceux qui me coûteront le moins. La dame esquissa un sourire blanc comme neige. Elle n’avait pas l’air de celle qu’on pouvait embobiner facilement. « Vous m’avez parlé d’une équipe, d’une prime et de matériel. Pouvez vous m’en dire davantage ? Soyez certain, que malgré la gravité de la situation, je ne désire pas engager plus que de néccésaire, une équipe de trois mercenaires me parait amplement suffisante. Etant donné qu’il ne s’agit que d’une mission de reconnaissance, je tablerais sur une prime de …disons trois pièces d’or par personne. Quand au matériel, je crois qu’il sera parfaitement inutile de vous encombrer de corde un ascenseur en parfait état mène de la mine au Temple. »
Ponctuant son discourt en agitant une petite clochette, elle s’interrompit lorsque sa bonne, une vieille naine à l’air revêche, s’amena dans la pièce d’un air docile.
-[nain] Vous prendriez bien une bière, monsieur …monsieur ?
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Soeur des Marches
Chambre 14
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ermine resta encore un instant comme cela, tenant tendrement la main d'Elinor Dentrefond. La jeune noble, qui avait apparemment grandi dans un milieu choyé et pour qui tout semblait avoir réussi jusqu'à aujourd'hui, devait subir en ce moment une des plus difficiles épreuves de sa vie -si ce n'est la plus difficile. Alors qu'elle était agenouillée près du lit, la guerrière avait longuement débattu entre sa conscience et son esprit rationnel, et avait décidé de rester auprès de l'étudiante dans cette difficile épreuve. Mieux valait qu'Hermine soit là pour elle quand elle en avait le plus besoin. Au moins lui aurait-elle peut-être apporté une peu de réconfort, et tant pis pour ce qui arriverait quand elle dévoilerait ... si elle se dévoilait. A un moment, l'aventurière pressa un peu plus fort ses doigts contre ceux d'Elinor, et se leva doucement.- Je яeviens ... chuchota-t-elle pour la rassurer. Puisque le plus gros des larmes était passé, et que vu les circonstances Hermine avait en tête de ramener Elinor à l'auberge pour qu'elle se repose, autant la laisser seule quelques instants pour qu'elle s'y prépare.
Effleurant encore de la main l'épaule d'Elinor, Hermine se dirigea vers la prêtresse de Moradin, et lui parla assez bas :- Paяdon ... nous allons vяaissemblablement paяtiя pouя laisseя le pauvяe monsieuя Gяann Soufflefeu se яeposeя. Mais avant ça, je désiяais savoiя ... Quel est son état exact ? Est-il complètement hoяs de danger ? Vous avez dit que ses blessuяes étaient étяanges. Je ne sais pas, mais ... y a t'il quelque chose que je puisse faiяe pouя aideя ? Puis, après une pause : « Et aussi ... Est-il en état de paяleя ? Il vaudяait peut-êtяe mieux appяendяe ce qu'il s'est passé là en dessous pouя savoiя si un dangeя guette Яochedoя ... » Hermine parlait d'un air sincèrement gêné et attentif, son regard voyageant de la prêtresse au nain blessé, de Elinor à Vieltal et Andris, qui paraissaient en cet instant si proches, et pourtant si lointains ...
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Frère des Marches
Aucune chambre
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altazard décida de laisser le nain partir, voyant que ce dernier ne se souciait plus de lui. De tout manière pensa-il, sûrement que l'un de ses compagnon devait déjà etre sur place pour voir ce qui c'était passé.
Il retourna donc au centre du temple et jeta un coup d'oeil au sol. Déçu de voir le métal fondre il tenta en vin de récupérer une pépite. Sondant la salle vide du regard, il fouilla les lieus en quête de quelque objets que ce soit qui aurait était perdu, que ce soit un vulgaire bout de papier ou un vulgaire caillou. Ensuite, il parcoura les murs de pierre, plaquant ses deux mains face à la paroi pour y détecter le moindre glyphe, la moindre porte cacher qui pourrait être présente. Par moment, il sonda l'épaisseur de la paroi en frappant la pierre de sa main droite.- Il doit bien y avoir quelque chose a récupérer ici, oubien même un indice sur le sens profond de ce lieu ou du passage de notre mystérieuse fuillarde... continuant son travail, le front plissé, concentrer sur ses recherches.
L'inspection terminée, il irait voir le dénouement de ce qui se tramait à l'extérieur du temple, dans cette cité des plus étrange.
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