Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'étudiante, Rochedor
écrit le : Mardi 25 Juillet 2006 à 17h13 par Nollïa
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Narration

Baltazard

Le prêtre eut ce regard qu’adressent généralement ceux qui savent face aux ignorants : un mélange de mépris et de pitié, a ceci près que le nain semblait en outre légèrement outré qu’un ‘petit’ curieux le dérange en pleine prière. Cependant, la partie de son être qui se révélait être bonne et compatissante pris le dessus sur sa fierté nationaliste, et il accepta de répondre à l’humain qui se présentait devant lui.

- Vous êtes dans notre ville de séjour pour cette saleté de Temple voir, je crois savoir ? dit il dans un commun des plus approximatif. Comme tous les autres. Dans région dont vous venez, il pas frère nain blanc y’a ? Vous ne pas connaissez Morradin, le père de la nation nain ? Je ne peux croire pas un fait étrange comme ça. !

L’individu drapé de coton bleu s’approcha de Baltazard, il ne semblait pas disposé à le laisser quitter les lieux sans avoir réparé l’inadmissible ignorance dont il semblait faire preuve.

- Je donne Gloire au Créateur, pour garder nos mineurs de problème de ébulement et de fatigue. Fatigue pire fléau que ébulement. Je demande aide pour avenir de Rochedor. La ville petite aujourd’hui devenir grande sera un jour.

La fierté se lisait sur son visage tandis qu’il ouvrait la paume de la main ou le faux étudiant pu apercevoir quelques pépites d’or pur.


Zlik

Le tavernier regarda Zlik de travers comme si l’halfelin l’avait personnellement offensé. Avec un regard noir il se contenta de répondre avec un accent nain furieux :

- Blonde ou brune ?

Visiblement il n’avait pas compris la question du roublard…ou l’avait il superbement ignoré, difficile de savoir. A ce moment précis, quelques bruits de pas se firent entendre : l’elfe revenait, le chapeau toujours suffisamment enfoncé sur sa tête pour qu’il soit impossible de discerner les traits de son visage. Il tenait sous le bras une rame de papier et se dirigeait à l’étage sans plus de cérémonie, en passant par le hall d’entrée que personne n’utilisait finalement. Hermine et Elinor le suivaient de près et empruntèrent le même chemin sans s’arrêter dans la salle commune.


Hermine

-
Vous parler de moi ? Vous savez, il n’y a pas grand-chose à dire...répondit timidement la jeune femme « C’est la première fois que je voyage vraiment…je veux dire, loin des miens. Pourtant cela faisait longtemps que j’en éprouvais le désir…Voir de mes propres yeux ce que l’on lit dans les livres, ou mieux encore …Vivre moi-même une ancienne légende. Ce serait réellement merveilleux ! »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Tandis qu’Elinor s’emballait dans son discourt, les deux demoiselles arrivaient devant l’auberge. De l’une des échoppe, celle qui ressemblait à une quincaillerie, sorti un individu tout de blanc vêtu, mains gantées et large chapeau, portant une rame de papier sous le bras. Elinor eut un petit froncement de sourcils en l’apercevant et sa gaîté semblait un peu estompée. Elle ne dit plus un mot avant d’atteindre le couloir comme si elle craignait d’être entendue. La silhouette claire gravissait les escaliers juste devant elles et s’engouffra dans la chambre portant le numéro cinq après avoir s’être exclamée:

-

Elinor guida Hermine vers le fond de l’étroit corridor de bois, ou elle sorti sa clef. Alors qu’elle allait l’introduire dans la serrure elle remarqua que la porte était ouverte :

- Tiens, elle a du oublier de la fermer en partant !

Elle adressa un sourire timide à sa compagne et la fit entrer dans la pièce. Deux lits séparés par une petite armoire rudimentaire et une table en composaient le mobilier. Une des couchettes était soigneusement refermées tandis que sur l’autre gisait un fouillis de vêtements et documents mêlés. Tandis qu’elle poursuivait son badinage, Elinor s’empressa de farfouiller partout, tirant les tiroirs, renversant le contenu d’une besace, au fur et à mesure elle semblait s’agacer devant le succès infructueux de son entreprise.

-
Ca alors ! Je crois bien qu’elle est partie avec ! Sans me le dire ! L’incorrigible peste ! Puis se retournant vers son invitée. Je ne retrouve pas mon carnet de note, je suis bien désolée. J’aurais tant aimé vous montrer le texte de la porte, j’avais pris de nombreuses heures à tout recopier et à traduire. Vous parlez l’elfe ? Enfin, peu importe, je vous raconterais l’histoire comme ça, et puis nous irons certainement au Temple ensemble, vous verrez de vos yeux la beauté de l’édifice.

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.



Andris, Malahehel, Vieltal

Alors qu’ils sortaient tous trois du dispensaire, supportant une soudaine vague de chaleur, les compagnons sur le pied de guerre aperçurent au loin un attroupement de nain qui couraient vers eux. Alors qu’ils s’approchaient, les malades purent clairement distinguer qu’ils portaient une civière de fortune.

- [nain] Place, place ! hurlaient les travailleurs qui se hâtaient d’amener le blessé à l’abris du dispensaire.

Leurs visages étaient tordus d’inquiétude. L’un d’eux bouscula Andris, et ne prit pas même la peine de s’excuser. C’est alors que Vieltal reconnu le nain avec qui il avait bavardé le matin même à l’auberge et qui gisait à présent raide comme un piquet. Son visage avait pris une teinte grisâtre et était sauvagement balafré par ce qui semblait être un coup de griffe monstrueux. Un garde de la ville, en armure portait dans les bras l’halfeline qui pétillait de vie quelques heures auparavant. Un bras lui manquait et son corps tout entier était couvert de sang qui n’avait pas encore eut le temps de sécher. Ses deux yeux grands ouverts dans le vide exprimaient un effroi incommensurable.

- [nain] Je crains qu’il ne soit trop tard. Dit il simplement.



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écrit le : Mardi 25 Juillet 2006 à 18h04 par Mahalalehel
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- je sais pas comment ça se passe chez les Uthgardt, mais un bras en moins chez moi, c'est pas rien... le nain donna une tape amicale dans le bras du barbare, et lui fit un clin d'oeil. C'est un boulot pour nous, non ?

Maha se tourna ensuite vers le barde :


- Ce serait mieux pour tout le monde qu'on reste ensemble tant qu'on n'a pas eu une discussion tous les trois... Si tu sais manier ça, Kartvital, ( le nain désigna l'épée longue au coté du barde) tu pourras sûrement t'en servir.

Puis le nain se dirigea vers le groupe de mineurs et de gardes attroupés à l'entrée du dispensaire. Il pris sa respiration, sa meilleure pause de Grand Chasseur Blanc et parla d'une voix forte :


-[nain] Tout le monde m'écoutes ! J'ai besoin de renseignements. Nous sommes chasseurs de monstres; et nous devons pourchasser celui-là immédiatement pour pouvoir le traquer. j'ai besoin d'informations : où avez-vous trouvez les deux victimes? Quelqu'un a-til vu ce qui s'est passer, ou connait le monstre qui a pu faire ca? Quelqu'un saurait où la créature a pu partir? Y a-t-il eu des précedents? Toute info est la bienvenue.

L'excitation de la chasse se ruait à toute berzingue dans les veines du rôdeur.


 
 
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écrit le : Mardi 25 Juillet 2006 à 20h18 par Andris
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Un massacre, voilà ce que ça avait dû être. Quelque soit la chose qui avait fait cela, ce n'était pas pour se nourrir mais par soif de sang. Andris esquissa un sourire. Cette tuerie était digne d'une bête en furie, la traquer et la tuer serait sûrement très... distraillant.

-Je sais pas ce qui a fait ça mais demain, ça n'y sera plus.

L'odeur du sang ranimait les pulsions prédatrices du Uthgartd. Il serra instinctivement sa hache, ne pensant plus qu'au moment où il la planterai dans la créature. Malheureusement ce sentiment se dissipa vite, faute d'action le ramenant bien vite à la réalité.
Il se pencha afin de chuchoter à l'oreille du nain.


-Pourquoi on s'embarasserait de cette fouine, on va pas accepter tous les types qui cherche à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Après tout nous sommes des chasseur, ce gamin des rues ne nous servira à rien contre cette créature. Il ne fera que nous ralentir, et puis je ne tiens pas à avoir un cadavre sur les bras. Je te demande pas de lui régler son compte, tu n'auras qu'à tourner la tête quelques instants. Je suis sûr que je pourrai le "convaincre" de nous lâcher la grappe, qu'est que t'en dit ?

¤Oui, c'est la meilleure solution, autant pour nous que pour lui. Je ne vais pas suporter un de ces couineurs à la sensibilité surdévellopée¤



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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écrit le : Mardi 25 Juillet 2006 à 20h47 par Mahalalehel
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ssurement le barbare s'était pris au jeu. Mais le laisser tuer un inutile mais innocent barde était hors de propos. Le nain essaya de calmer le solide humain, tout prêt de rentrer en rage :

- Andris, calmes-toi. Au contraire, il faut le garder à l'oeil. S'il est contre nous, il faut connaître ses amis. Si il est là par hasard, il pourra nous être utile. Le tuer sans raison, ne peut que nous amener des ennuis.
Je connais ce genre de personnes; chez moi on les appelle "scaldes" ou "bardes". Ils ont l'air un peu léger comme ça, mais ils ont souvent des talents cachés interressants, un peu de magie, ce genre de choses. Il a une épée, qu'il s'en serve. tant pis pour lui si c'est de l'apparat. Et puis, Andris de la tribu du Loup, n'aimerais-tu pas qu'on commence à chanter tes exploits?

Esperant avoir été convainquant, il serra l'épaule du barbare pour le motiver.


- Maintenant, à la chasse.

Il se dirigea vers le barde. Il lui adressa la parole, sèche et dure :


- Euh... Vieille tarl' ! tu nous suit, et pas d'entourloupes. Si tu fuis, t'es mort. si tu mens, t'es mort. Si tu nous ralentis, tu poses des questions, tu fais pas exactement ce que je te dis, T'es mort. compris?

Petites tappes sur la joue pour faire rentrer le message. Le nain, chasseur depuis toujours, se retourna pour faire face à la masse des mineurs :


- Alors, des infos utiles, hum ?


 
 
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écrit le : Mercredi 26 Juillet 2006 à 08h58 par Zlik
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Zlik regarda le tavernier fixement.

-"bon,c'est pas grave"

Et c'est sans plus de ceremonie que Zlik suivit Elinor et Hermine

¤Mais qu'est ce quelles font, elles ?¤

Elles entrèrent dans une des chambres et Zlik se retrouva seul dans le couloir, se demandant ou l'elfe etait aller.

¤Et mince....¤

Zlik se retenu à grande peine de s'exclamer à haute voix, La soudaine disparition de l'elfe venait tout à coup de l'enerver au plus haut point.

¤Bon je vais pas me laisser avoir par ce truc là.¤

Zlik s'approcha discrètement des portes et essaya d'ecouter pour tenter de retrouver l'elfe. Tout à coup la voix de Elinor retentit derrière la porte. Zlik ecouta quelques secondes la conversation, par "simple curiosité".

¤Bah aprés tout, on est là pour Elinor.¤

Zlik serait bien rester à ecouter cette interessante discussion, mais il voulait retrouver l'elfe. C'etait personnel.

¤Faut que je fasse gaffe à ma reputation, je me ferais pas avoir par un bouffeur de salade, méme si il est doué.¤

Certain que mème un elfe ne pouvait disparaitre comme ça, sans un bruit, Zlik coninua d'ecouter aux portes dans l'espoir d'entendre un bruit trahissant la presence de l'elfe.

Jet de Perception Auditive


 
 
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écrit le : Mercredi 26 Juillet 2006 à 13h29 par Baltazard
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altazard ne prêta pas attention à l’air méprisant que prenait le prêtre. Il ne fallait surtout pas se détourner de la mission. Ecoutant attentivement le nain, Baltazard prit finalement la parole, gardant un air toujours admiratif et insouciant.

- Heuu… biensure que oui, d’où je viens il y a maintes nains blanc, mais à vrai dire je n’ai pas eu l’occasion d’en voir un porter ce genre de destiné…


Préférent éviter de parler de Morradin pour ne pas commettre de bourdes, Baltazard ajouta sans laisser le moindre instant de répit dans la discussion.

- Ah et pour répondre à votre première question, je suis là en effet pour analyser l’architecture du temple, cela rentre dans mon cursus d’étude des arts. Tout en observant la voûte.

Puis, posant son regard sur les pépites, il tenta de montrer au nain qu’il avait sûrement raison sur la destin de cette cité.

- Cela sera sans aucun doute une grande cité très bientôt maître nain ! Mais dite c’est ce genre de pépite que vous lancer dans le feu ?! C’est pourtant une matière précieuse ! Semble ne pas comprendre. Enfin bref, je ne devrais pas parler de choses qui ne sont pas à ma porter, mes excuses.

Il toussa légèrement, observant la salle à nouveau puis reposa son attention sur le nain qui semblait pressé d’en finir depuis le début de la conversation.

- Dite moi, j’ai entendu dire que des ruines avaient été découvertes, dans les environs, et j’aimerais également étudier ses vestiges plus tard, avant de rentrer à mon université. Seriez vous m’indiquer le chemin ? J’aimerais y rencontrer des semblables pour échanger nos méthodes et points de vu sur cette découverte d’ailleurs…

Gardant un œil fixé sur la pépite, il s’y détourna pour esquisser un sourire innocent vers le nain.


 
 
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écrit le : Jeudi 27 Juillet 2006 à 09h38 par Hermine
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Chemin faisant, Hermine écoutait Elinor en souriant d'un air pensif.

- Oui ... meяveilleux en effet. Vivяe dans une ancienne légende ... Être citoyen de l'ancien empiяe Nethéяisse et accompliя des miяacles de magie ... Voir de ses yeux quel dieu ou cataclysme a cяeusé la Gяande Faille d'un coup de glaive ... Яentяeя dans l'Histoiяe ...

En un instant, la guerrière songea à toutes les découvertes et choses inconnues qui avaient été englouttis par les brumes du passé. Elle n'y avait jamais pensé, mais croyait maintenant comprendre la soif qui poussait les érudits comme Elinor à déterrer le passé. Une manière de toucher l'immortalité ?
L'immortalité ...

Hermine revint au présent.


- Mais ... songa la jeune femme. « Avez-vous pensé que peut-êtяe, dans des milliers d'années, quand nos os et ceux de nos enfants seяont яedevenus poussièяe, les temps que nous vivons aujouяd'hui seяont devenus les légendes de demain ? Peut-être devяions-nous le pяendяe en compte, et laisser un héяitage de Bien à nos descendants ? ... »

Plus loin, l'attitude d'Elinor changea après qu'elles aient pris la suite d'un elfe en blanc. Hermine respecta le silence de l'étudiante, se contentant de la considérer d'un air légèrement inquiet et interrogateur, et d'observer celui qui les précédait. Qui était-il donc ?

Une fois dans la chambre, Hermine resta debout, la politesse lui interdisant de fouiller la pièce. Pendant qu'Elinor s'affairait, l'aventurière fit néanmoins quelques pas, observant le décor l'air de rien, s'attardant sur les détails. Elle doutait bien sûr aperçevoir le portrait d'un amant sur la table de chevet ou une lettre de menaces de mort glissé dans un livre, mais sait-on jamais ... A tout hasard, là comme ça, peut-être des traces d'effraction ?

Alors qu'elle recommançait à parler, Hermine reposa son regard sur elle, et elle fut heureuse de revoir que son malaise semblait un peu allégé.


- Alleя diяectement au temple ? Mais cela seяa à coup sûя encoяe mieux de voiя tout cela diяectement, et peut-êtяe veяяons-nous la peяsonne qui loge ici avec vous ? J'y iяai donc avec plaisiя, mon amie. Hermine cessa de parler un instant, l'air gêné. Le mot lui avait échappé. Elle toussota. « Hum. Je veux dire ... non, je ne paяle pas l'elfique, désolée. Je n'ai paя exemple pas compяis ce que vous a dit la peяsonne que nous avons cяoisé, de la chambяe d'à coté. C'est un ami à vous ? »

Pour laisser à Elinor le soin de revérouiller la porte de la chambre (qu'elle observa au passage), Hermine sortit la première de la pièce .. et aperçut Zlik qui semblait très intéressé par le contenu des chambres. Bonne idée, il ne fallait négliger aucune piste. Mais mieux valait faire ça quand on était seul ; avant qu'Elinor ne le remarque, la guerrière toussa donc à nouveau, un peu plus bruyamment pour attirer l'attention de Zlik. Elle croisa son regard, lui fit un clin d'œil complice, et reporta son attention sur mademoiselle Dentrefond.

- .. Mais si vous le voulez, et pour me яendяe utile, je vous pяopose d'êtяe votяe scяibe : vous lisez, vous tяaduisez, je note. Cela sera plus rapide pour étudieя le tout, et plus facile pouя vous, non ? J'en suis sûяe. Alors qu'elles passaient près de Zlik, Hermine croisa le regard du halfelin, un petit sourire aux lèvres. « Quittons cette aubeяge, donc. J'ai hâte de voiя ce temple de mes yeux. Nous яeviendяons plus taяd ! »



Fiche d'Hermine ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ « I CAST FIST!!! »
Chronologie RP: 0 1 2 | 3 | 4 | 5 6 7 8 | 9 | 10 11 12 | 13 14 15 | 16
 
 
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écrit le : Vendredi 28 Juillet 2006 à 06h23 par Vieltal 'Vuurdan
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C'étais effectivement maintenant mieux pour le trio de rester ensemble... Vieltal avait grandit avec les principes de Tempus ancré dans la tête... De plus en plus montait en lui le gout de la bataille, mais il ne devait pas perdre le contrôle... Un leader devait garder le contrôle... Andris et Mahalalehel serait l'épreuve parfaite... Il commencerait doucement, se faire accepter semblait déjà plus ou moins difficile, les deux aventuriers n'auraient d'autre choix de toute façon, Andris l'avait prévenu, voir même menacé... Mais il n'était pas le premier barbare que le barde rencontrait... Il savait que d'autre morts sur les bras ne seraient pas très bon pour eux.

Les cris qu'il avait entendu... Il n'avait jamais pensé que cela aurait pu être quelqu'un qu'il avait rencontré auparavant... Il fut pris d'un haut le coeur et d'un malaise certains en repensant à tout ça... Le barde ferma les yeux un instant, adressant une courte prière muette aux âmes des deux aventuriers massacrés...C'étais atroce... Quel bête aurait pu en faire autant. Depuis le début de son voyage, il n'avait pas vraiment eu besoin d'utiliser son arme.. Mais le temps viendrait, et il devait être pret à honorer son dieu... Chanter les louanges des guerriers tombés au combat, et remonter le moral de ceux encore sur le champ de bataille... Il était Vieltal 'Vuurdan... Fier barde barbare... À ses pensées, il ouvrit les yeux et s'approcha près du nain avant d'avoir jetté un coup d'oeil glacial à Andris. Il prit la parole à son tour.


[nain]- Ce que dit mon frère est tout à fait vrai... Nous amenerons la tête de ce monstre au coucher du soleil! Qu'on veille sur ses corps et qu'on nous dicte l'endroit ou vous les avez retrouvés...

Une larme dure comme la pierre perla sur sa joue qu'il s'empressa d'essuyer... Il se retourna ensuite vers le nain...

[nain]- J'ai compris "Mal à la lèvre", je vous suis, et nous reglerons cette histoire après s'être ouvert l'appétit avec ce monstre... Que Tempus me foudroye si je ne sais pas me servir de mon arme... Cessez de tenter de m'intimider et ramenons cette tête au plus vite...

Les paroles était claires, le nanique impécable, encore plus raide qu'il ne l'était déjà ...Le barde ne s'en laisserait pas imposé... Ils devraient tué la créature ensemble, et ensuite il s'occuperait d'éclaircirent l'histoire autour de ces curieux aventuriers..Menteur par dessus le marché...



La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.
Vieltal 'Vuurdan
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écrit le : Vendredi 28 Juillet 2006 à 15h39 par Nollïa
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Jet de perception auditive de Zlik : 16(dé)+3 >< DD ? = belle réussite
Jet de détection Hermine : 18 (dé) + 0(sag) >< DD ? = belle réussite


Narration

Baltazard

Le nain vigoureux frotta ses mains contre les pans de sa toge, à l’évocation des ruines, son visage se rembrunit.

- Temple maudit ! Ca attirer nous ennuis et curieux, ce n’est une bonne chose pas. Un calimité pour Rochedor ! Si tu veux aller les ruines voir, il faut parler à Galia Barbefer, pour avoir papier. Sinon, tu peux pas entrer.

Soudainement le regard du nain se plongea dans celui de Baltazard. On pouvait y lire une sagesse certaine ou la fermeté et la douceur se mêlaient intimement.

- Prend garde, étranger, il est chose dans le monde qu’il est mieux de pas savoir. J’ai déjà dit de pas ouvrir la porte du Temple, mais personne écoute sagesse quand or parle d’abord. Et Dame Barbefer vend la visite des ruines aux gens comme toi, curieux. Le travail de la pierre est bon, le travail du métal est bon, le commerce du métal travaillé est bon…mais ça, c’est or maudit !

A l’instant où le prêtre prononçait ces paroles emprunte d’un accent prophétique, comme l’écho que renvoie la montagne, le bruit sourd d’une soudaine agitation se fit entendre au loin dans le village. Il était impossible pour les deux individus séparé par un gouffre culturel d’en comprendre le moindre mot, pourtant comme si des ondes négatives s’étaient propagées jusque là, il était évident pour chacun d’eux que quelques chose de graves venait de se produire.


Zlik

La position de Zlik, l’oreille collée sur les portes de chaque chambre du couloir accentuait l’air de canaille que son faciès malicieux propre au gens de sa race arborait déjà. Dès qu’il entendit le toussotement forcé d’Hermine, il se redressa vivement et feignit de chercher la clef de sa chambre d’un air innocent.

Une fois que les demoiselles eurent quitté le lieu, il s’adonna en toute tranquillité à son activité. Son ouïe fine lui permit d’entendre clairement les ronflements d’un nain dans la chambre n°2 et des bruissements de pages dans la chambre n°5. Il s’attarda donc à écouter les mouvements de cette dernière, se rappelant la rame de papier que portait sous son bras l’elfe qu’il devait poursuivre. Au bout d’un moment, l’individu qui se tenait dernière la porte marmonna quelques paroles étranges ce qui permit à Zlik de reconnaître le timbre de sa voix et être particulièrement certain de l’origine elfique de son propriétaire.

Préférant la prudence à la témérité dans cette situation, le roublard décida de transmettre ces informations à Rodegmund, et de rejoindre ses compagnons. Après tout il n’était pas là pour surveiller un elfe et il avait découvert dans quelle chambre il avait élu domicile, ce qui n’était pas plus mal.
A peine sortis au dehors de l’auberge, Zlik sentit que quelque chose d’anormal se passait.



Hermine

Un simple coup d’œil permit à la jeune guerrière de constater que les vêtements en boule sur le lit appartenaient à une personne de petite taille, probablement une halfeline ou une gnome. Rien ne laissait supposer qu’il s’agissait d’une fillette. La porte portait des traces d’effraction. Il était par contre difficile de dire si elles étaient récentes ou non sans un examen plus approfondis, ce qu’Elinor, sans doute pressée de montrer à sa nouvelle amie le Temple qui la passionnait tant, ne lui laissa pas le temps de faire.

-
Nous allons nous rendre chez Mme Barbefer pour le laisser passé. Avez-vous suffisamment d’argent ? demanda rapidement Elinor en observant l’air de rien la tenue de sa compagne qui lui laissait supposer qu’elle ne devait pas être à moitié aussi aisée qu’elle. Elle ajouta avec tact
« Si vous avez besoin d’une aide quelconque, on ne sait jamais, je pourrai toujours vous avancer la somme. L’avarice des nains ici est légendaire, et Mme Barbefer vend chèrement la permission de visiter ce qui est sous sa juridiction. »

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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse.


Elinor esquissa un sourire radieux à Hermine dont elle appréciait visiblement sa compagnie. Tandis qu’elles marchaient en direction de la maison du Maire, protégé par la douce ombre de l’ombrelle, une agitation anormale semblait parcourir le village tout entier. Quelques nains chuchotaient à voix basse, tandis qu’un petit groupe de personnes dont un humain élégamment vêtu, s’était rassemblé autour d’une naine imposante.

- [nain] Que se passe t’il demanda Elinor à un mineur qui tenait son casque à la main.

- [nain] Oh chai pas trop ! Il semblerait qu’il y a eut un accident à la mine C, celles des fouilles.

- [nain] Comment un accident ! ? Il y a eut un éboulement ? le visage de l’étudiante pâlit subitement. « Il y a des blessés ? »

Ne pouvant obtenir davantage d’information du nain, la belle s’excusa auprès d’Hermine, et en proie à une visible angoisse, elle s’approcha de l’attroupement pour en savoir davantage. Plus loin, sur la terrasse, la Sœur des Marches put voir son confrère Zlik qui semblait être aussi étonné qu’elle de la soudaine agitation.

- [nain] Laissez moi passer ! tonna d’une voix forte celle qui semblait être la fameuse Galia Barbefer. «Je vais voir ce qu’il en est. Que l’on ferme d’ore et déjà la mine C et en interdise l’accès aux chercheurs. Je ne veux pas d’autres morts.»

Vêtue d’un pantalon et d’une chemise en soie fushia, elle portait une longue queue de cheval cerclée d’un lourd anneau d’or, tandis qu’à ses bras et à son cou brillaient de riches parure d’or toutes simples. Son menton, dépourvu de barbe annonçait la détermination de cette femme qui semblait être taillée dans du roc. D’un geste, elle écarta la foule, et se dirigea vers le campement minier.
Elinor semblait pétrifiée
:

- D’autres morts ? Emilia ! Emilia ! hurla t’elle en courant, descendant à toute allure le petit sentier qui menait au plateau des mines.


Andris, Malahahel, Vieltal

Les corps furent étendus dans le dispensaire au bon soin de la jeune prêtresse, tandis qu’un brouhaha incessant régnait devant. Il y était beaucoup sujet de mécontentement à propos de ce temple maudit qu’ils auraient mieux fait de ne jamais découvrir, des dangers de laisser des étrangers se balader dans les mines et d’autres choses encore du même acabit.

- [nain] Avant d’entreprendre quoi que ce soit, étranger, il faut prévenir Dame Barbefer. Déclara un nain à la carrure rivalisant de loin avec celle de Malahahel « Ce qui a causé ces blessures là n’est pas naturel ! »

Quelques ouvriers s’étaient empressés d’abandonner leur post afin de prévenir le maire.

Plusieurs personnes parlaient d’organiser une battue dans les entrailles de la terre, d’autres proposaient d’y envoyer le trio puisqu’ils se présentaient comme des chasseurs de monstres, tandis que de rares plus craintifs proposaient de condamner à tout jamais la mine C dont les filons d’or se faisaient plus rares que dans les autres mines. Une dispute s’ensuivit, qui fin
it dans les règles, coups de poings dans le pif à l’appui.
La jolie prêtresse aux formes généreuse se pointa dans l’encadrement de la porte, tous se turent à son apparition
.

-[nain] Un peu de silence je vous prie. L’halfeline est morte, je n’ai rien pu faire. Par contre notre frère est toujours en vie mais très mal en point. Il a besoin de calme pour retrouver la vie qui a failli le quitter. Un mal étrange rode, les blessures ne semblaient pas naturelles. Je craint pour notre sécurité a tous.

Tous *

Le discours de la jolie naine fut interrompu par des grands cris déchirants.

- Emilia ! Emilia !

En trombe arriva Elinor, que l’inquiétude avait déjà retirée quelques larmes. Elle questionna avec véhémence celle qui s’occupait des blessés, se cramponnant à sa robe bleu ciel, mêlant ses mots entre le nain et le commun, ce qui rendait son discourt à moitié compréhensible. Et lorsqu’elle fut autorisée à entrer, elle vit de ses yeux le cadavre d’Emilia Brumegenet reposant tristement sur une couchette trop grande, un drap tiré sur son visage, elle s’écroula en sanglot à ses pieds.

L’arrivée dramatique de la jeune étudiante fut rapidement suivie de celle, non moins remarquée de Galia Barbefer, suivie d’un cortège de travailleurs saisissant le moindre prétexte pour arrêter leur besogne dans la chaleur du début d’après midi. Et plus loin derrière encore, Zlik qui rejoint sans hésiter Andris et Malahahel.
L’imposante naine dont la prestance plus que la taille inspirait le respect se renseigna auprès de diverses personnes : la prêtresse, le garde qui avait transporté le corps inerte de l’halfeline, les deux mineurs qui avaient découvert le drame, avant de grimper sur une caisse afin d’être bien en vue de tous
:

- [nain] Je suis au regret de vous annoncer la fermeture de la mine C. Dorénavant toutes les fouilles et les travaux y sont suspendus jusqu'à résolution du problème. Je demande le calme a tous : nous ne savons pas ce qui se terre dans les profondeurs de la caverne, il est donc INUTILE et prématuré d’établir un lien avec la découverte du Temple Drow.

A ces mots, de grandes vagues d’indignations fusèrent entre les partisans des fouilles archéologiques qui permettaient au village un avenir d’autant plus florissant, et ceux pour qui ce temple était source de malheur et de malédiction.

- [nain] Je demande le calme ! J’ai déjà pris mes dispositions. Par chance, mon ami ici présent, elle désigna Laumee dont la silhouette noueuse dépassait de deux têtes la foule « est disposé à me céder les services de ses mercenaires afin de ne pas me causer le désagrément de devoir engager mes ouvriers ou la garde de la ville pour cette dangereuse expédition.

Alors que de nouvelles exclamations de mécontentements ou de soulagement fusaient de toutes part, Malahahel, Andris et Zlik purent remarquer la présence de Rodegmund Fibredacier qui se glissait jusqu’à eux.
(*Baltazard sous réserve)



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écrit le : Vendredi 28 Juillet 2006 à 20h14 par Andris
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Callé contre un mur, Andris se sentait dépassé par les évènements. Il avait d'abord regardé amusé les nains se hurler dessus dans un language des plus obscur, puis en venir à se taper dessus et à se tirer la barbe comme une bande de gobelin se disputant une pièce d'or.

¤Les nains... et après ils s'étonnent de disparaitre¤

S'en était suivi le retour de Zilk et l'entrée de la femme qu'il avait apperçut au temple avec Hermine. Celle ci s'était étalée en longue lamentation et en gesticulation. Le barbare avait
regardé la scène avec la plus grande indifférence. Pour tout dire il ne comprenait pas la détresse de la jeune femme face à la mort de gens qui n'était même pas de sa famille, lui qui avait regarder s'éteindre son père, impuissant, sans pour autant verser une larme. Et que dire de ce barde, qui n'avait put s'empécher de pleurer.


¤Et après ça veut se lancer à l'aventure. Et pourquoi pas engager une grenouille de combat ? Elle serait tout aussi efficasse l'arme à la main que ce gignol¤

La suite c'était résumée en d'incompréensibles discours et en brouara tout aussi clairs. Et voilà que Rodegmund venait à leur rencontre, de mieux en mieux.

-Maha, tu peux nous expliqueя ce qui se passe paяceque là, je suis peяdu...



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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