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L'étudiante, Rochedor
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Oreille des Marches
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- Content de voir que tu vas un peu mieux, Andris. Mais j'ai l'impression que tes idées ne sont pas claires.
Maha ne parlait pas Iluskan mais il avait nettement saisi son nom, et celui d'Hermine. Il avait saisi aussi la réaction du barde. La prêtresse et les deux jeunes filles n'avaient par contre pas l'air d'avoir réagies. Son regard se fixa dans celui du jeune troubadour et se fit aussi dur que l'acier de sa hache. A moitié avachi sur son lit, mal peigné, et toujours poussiérieux du voyage, il devait avoir l'air d'un sauvage. Il posa un gros doigt boudiné en travers de sa bouche tordue, tout en regardant le barde. Ses lèvres formèrent des mots silencieux à l'adresse du jeune humain :
- Ne...dis...rien...
Sa main tapota la lame de sa hache à sa ceinture. Il se sentit mieux. Il ne faiblirait pas, pas maintenant.Il se redressa lentement sur ses pieds. Debout, il pris une seconde pour mettre sa main sur l'épaule d'Andris, afin de le reconforter. Ainsi le nain se retrouva nez à nez (ou presque) avec le barde. Il lui parla les yeux dans les yeux, avec un ton doucereux démenti par la dureté de son regard.
- [nain] Merci bien de votre sollicitude, étranger. Vous avez fait preuve de générosité et de bonté en prenant soin de mon camarade. J'aimerais vous remercier en vous offrant un verre. Comme ça on pourra faire plus ample connaissance. Tous les deux. Tranquilles.
Le sourire que fit ensuite Maha fut carnassier. Le musicien avait l'air plutôt malin. peut-être comprendrait-il qu'il valait mieux se taire, dans son intérêt. Mahalalehel commençait à être fatigué des bourdes à répétitons, les siennes comme celle d'Andris. Les intrigues n'étaient décidemment pas pour lui. Une proie, une piste, une hache, ça oui. Mais toutes ces jérémiades pour une mission qui lui avait parue simplissime au début. Bah, de toute façon l'humain ne les compromettrait pas. Maha l'esperait sincérement pour son bien. Il tendit sa main au jeune barde :
- Je me nomme Mahalalehel, et voici Andris, un ami. Il a pris un sérieux coup de soleil, et il ne faut pas faire attention à ce qu'il raconte.
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Soeur des Marches
Chambre 14
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gréablement surprise qu'Elinor Dentrefond déploie une ombrelle qu'elle ne l'avait pas vue transporter, Hermine remercia la jeune noble pour cette ombre salvatrice qu'elle lui apportait. En effet, autant l'aventurière était habituée et aimait les voyages sous le climat rigoureux du Nord, autant elle ne s'était jamais aventurée aussi loin vers le Sud. Même si le voyage jusqu'à Rochedor lui en avait un peu appris sur les exigences d'un périple sous le soleil ardent qui regnait ici, elle penait encore à gérer les effets de la chaleur etouffante de la région. L'un dans l'autre, il était heureux que sa couverture d'étudiante la force à troquer son habituelle chemise de mailles contre des vêtements plus légers. Mais que Pélor était aggressif ...
Hermine se sentait un peu gênée de sa position privilégiée, alors que ses compagnons peinaient au soleil. Sûrement Mahalalehel allait-il encore avoir encore plus à lui reprocher quand ils se parleraient. Vieltal le barde semblait peu habitué aux efforts physiques ; Hermine n'aurait peut-être pas du lui céder la place, même si c'ets lui qui l'avait demandé. Et Andris qui était déjà affaibli ... Cependant, les étudiants provenaient souvent de milieux aisés : pour préserver sa couverture, il semblait qu'il faille pour Hermine prendre ce traitement de faveur comme nullement gênant, et ne pas en faire trop de cas. Quoi que lui souffle sa conscience. C'est pour cela que l'aventurière se contentait de badiner avec Elinor Dentrefond, prenant mentalement des notes sur les différents édifices qu'ils rencontraient, dont la demeure de la maîresse, la fameuse madame Barbefer. Hermine était sûre qu'on allait revenir à elle tôt ou tard. En attendant, elle repérait toujours l'agencement des rues de Rochedor, les endroits utiles en cas d'embuscade, et les itinéraires de fuite possibles -une saine paranoïa dont la guerrière avait appris à faire preuve au cours de ces dernières années.
Arrivée à la chapelle de Moradin, elle entendit les questions jumelles de Mahalalehel de la jolie Elinor ; et puisque cette dernière ne répondait pas tout de suite au rôdeur nain ... ¤ Une tentative de Maha bousillée de plus ou de moins ... il appréciera sûrement. ¤ Lunargent. Hermine n'y avait jamais mis les pieds, et même si tous les gens du Nord avaient entendu parler de la ville, les connaissances de la jeune femme en la matière étaient plus que vagues : Les habitants de Lunargent. Dame Alustriel. Des gens rares, préoccupés de leur bien-être mais aussi de celui d'autrui. Et ... c'était tout. Hannibal Cannibal avait spécifié que Baltazard et Hermine devaient voyager sous le déguisement d'étudiants de l'Université d'Eauprofonde, qu'elle connaissait à peine davantage pour y être passée avant de venir ici, et sur laquelle elle s'était renseignée un peu pour pouvoir tenir son rôle. Cependant, Hermine jugea préférable de ne pas s'étendre sur Eauprofonde pour éviter les questions gênantes, et minimiser le nombre de mensonges prononcés, ce qui peserait probablement dans la balance au moment inévitable où les agents de la Compagnie devraient tomber le masque.- Non, j'ai le яegяet de ne pas êtяe membяe de la pяestigieuse Univeяsité de Lunaяgent, répondit la guerrière. « Je ne suis qu'une étudiante débutante en aяchitectuяe, et mon maîtяe m'a envoyée dans la яégion pouя étudieя et écяiяe un mémoiяe sur les diveяses meяveilles que l'on peut trouveя ici, qui sont ceяtes bien difféяentes de celles que l'on peut tяouveя chez moi, dans le Nord. En effet, même si les livяes яecèlent des tяésors de connaissances, le voyage et l'expéяience diяecte ne sont-ils pas le meilleuя des pяofesseuяs ? » Hermine sourit à l'attention de son interlocutrice. Mensonge répété mentalement depuis un mois pour y ajouter de la conviction, demies vérités, et nappage de vérité sincère pour terminer. Espérons que cela allait lui attirer la sympathie d'Elinor ; la jeune demoiselle semblait valoir le coup qu'on prenne des pincettes avec elle.« Cependant, j'ai un peu entendu parleя de la noble ville de Lunaяgent, et le meilleuя est parvenu à mes oяeilles. On dit qu'il y fait bon vivяe, et que les gens y sont ... accueillants et sympathiques. Cela ne m'a pas l'aiя d'un mensonge, à vous voir, et à la façon dont vous-même avez spontanément pяis en chaяge cet homme affaibli, ce qui vous honore, et je suis sûяe qu'il vous en яemeяcieяa. Lunaяgent ... le plus gяand espoiя du Noяd ... cela semble si beau, et je dois avoueя qu'il ne me déplaiяait pas de visiteя cette cité un jouя. Tout ce que l'on dit dessus semble si idyllique, non ? » Hermine sourit à nouveau, faisant un petit clin d'oeil à Elinor Dentrefond. Les questions directes viendraient plus tard ; autant tenter de la mettre en confiance d'abord, pour obtenir quelques confidences, ou au pire la côtoyer et rencontrer ses différents "amis" à Rochedor. Puissent-ils ne lui vouloir que du bien ...
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Oreille des Marches
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Test de Détection de Zlik : 5(dé)+0(sag) >< DD12 = échecNarrationBaltazardLe temple était facilement reconnaissable étant le seul bâtiment construit en pierre. Erigé à flan de falaise, il présentait la forme de ce que l’on pourrait appeler un demi igloo d’une vingtaine de mètre de haut. Au dessus de l’entrée était sculpté en bas relief une enclume et un marteau. L’intérieur du lieu saint apportait une ombre et une fraîcheur apaisante. Un premier couloir circulaire cerclait la grande salle. Au centre, quelques marches alternant la géométrie du cercle et du carré formaient une petite estrade sur laquelle, au centre de flammes éternelles, étaient érigé une fière enclume et un marteau. Le reste de la pièce, vaste coupole, présentait une architecture dépouillée. Les pierres parfaitement taillées s’accordaient à merveille avec la roche de la montagne elle-même, il était pratiquement impossible de délimiter la frontière entre ce qui avait été construit et ce qui avait été creusé. Au fond du temple un trou telle une plaie béante s’ouvrait dans la paroi de la falaise. Quelques outillages abandonnés démontraient que le lieu était encore en construction et qu’il allait probablement bénéficier d’agrandissements considérables. Plongé dans l’étude d’un croquis représentant un temple nain du Nord, Baltazard n’avait pas remarqué de prime abord la présence du prêtre. Celui-ci était petit et trapu. Dessous sa toge on devinait la carrure et la musculature saillante de celui habitué aux efforts voir au combat. Chantant une mélopée grave et rythmée, il jetait dans les flammes rougeoyante des poignées d’un métal doré et scintillant. ZlikAlors qu’il hésitait franchement entre se faire servir une autre choppe de bière dont le prix était proportionnellement opposé à la qualité ou à partir rejoindre Rodegmund, quitte à devoir suer, Zlik aperçu finalement quelqu’un qui ressemblait à la vague description du nain. Un individu à la silhouette élancée et élégante s’approchait du bar d’un pas caressant. Il était vêtu d’un ensemble de lin écru, ample et gracieux. Ses mains étaient gantées de blanc, signe indéniable d’oisiveté et de raffinement, et un chapeau aux larges bords masquait en partie son visage. Il se pencha par dessus le bar et adressa quelques mots à l’aubergiste avant de sortir par la porte coulissante grande ouverte de la terrasse.Andris, Hermine, Malahahel, VieltalLe dispensaire était un long bâtiment de bois qui exhalait avec la chaleur une forte odeur de résiné mêlée à celle des cataplasmes et autres potions dont on se servait pour soigner les maux divers des mineurs. Six couchettes rudimentaires étaient installées à intervalles réguliers, tandis qu’une table qui devait être utilisée pour les divers soins plus complexes était installée entre deux étagères remplies de remèdes variés. Après avoir esquissé un sourire un rien timide au barde prévenant, la prêtresse entreprit de soigner Malahahel. D’un geste maternel, elle lui posa sur le front un linge imbibé d’eau fraîche, ainsi que sur les poignets, et lui fit avaler un breuvage corsé à base de plantes. Tandis qu’elle vaquait ainsi à ses devoirs, ne résumant son bavardage qu’à de simples indications, la jolie Elinor salua l’assemblée, s’excusa auprès de Vieltal et sur le perron ouvrit à nouveau son élégante ombrelle. | | - Venez mademoiselle Hermine, ces gens sont en de bonnes mains. Regagnons l’auberge, il est insensé de s’attarder dehors à une pareille heure de la journée. Lorsque le soleil disparaît derrière les falaises, l’air est beaucoup plus respirable. Dit elle en contemplant le campement minier ou la très faible activité démontrait que même les gens de Rochedor ne s’attelaient pas à des taches trop intenses sous une pareille fournaise. « Nous discuterons ensemble de nos études respectives. L’architecture est une branche assurément passionnante, bien que trop mathématique à mon goût. Je préfère l’histoire. J’ai toujours éprouvé un faible pour les légendes dont regorgent nos terres, et celles d’ailleurs. Ce temple en est d’ailleurs un magnifique exemple. J’ai presque achevé la traduction du texte de la grande porte. C’est réellement passionnant. Je vous la ferai lire si vous le désirez. »
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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Elle prit Hermine par le bras, à la manière de vieilles amies et remonta le petit sentier qui menait au village proprement dit.Alors que les deux jeunes filles avaient quitté les lieux et que l’habile prêtresse vaquait en silence à diverses occupations, les trois malades purent profiter d’un moment de quiétude et de repos. Les volets fermés offraient une pénombre relaxante parfaitement appropriée pour les imprudents qui se baladaient sans couvre chef sous le soleil du sud. Alors qu’ils sombraient peu à peu dans un sommeil réparateur, leur attention fut brusquement sollicitée par ce qui avait semblé être un cri perçant suffisamment lointain que pour laisser le doute planer quant à son origine. Malhahel, Vieltal récupèrent 1 point de vieZlik - 1PA (seconde bière)
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Oreille des Marches
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Zlik regarda quelques instant l'elfe, essayant d'emmagasiner en quelques instant des milliers de details sur lui,se gravant dans sa tète ses manière,ses habits...
¤c'est des fringues de tafiole sa, c'est vraiment un elfe¤
Puis l'elfe partit sur la terrasse, Zlik se leva et se dirigea lentement vers la terrasse, se demandant toujours si c'etait prudent de s'approcher autant de lui. Rogedmund l'avait averti qu'il pourrait etre dangereux.
¤bah c'est bon, je saurais jamais rien de lui si j'y vais pas.¤
c'est d'un pas assuré qu'il se dirigea vers le comptoir, resta accoudé sur le comptoir et lorque que l'aubergiste vint vers lui pour prendre sa commande. Zlik lui dit doucement:
-"dites moi, qui c'est cet huluberlu ?"
Zlik fit un signe de tète en direction de la terasse
¤Mon petit Zlik, je croit que tu fais une connerie.¤
Zlik attendit la reponse de l'aubergiste, l'air de rien, mais en verité il etait tendu comme un élastique, prés a tout eventualité. Aprés tout, zlik etait un professionel, peut etre un peu impatient et impulsif mais il avait de l'experience sous ses air de rigolo.
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Soeur des Marches
Chambre 14
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usqu'ici tout, ou presque tout était parfait, vraiment parfait : un séjour dans une contrée lointaine et très différente de ce qu'elle connaissait, la perspective d'apprendre en compagnie d'une communauté de chercheurs tels qu'Emilia Brumegenet, Grann Soufflefeu et la jolie Elinor Dentrefond, et surtout, le fait qu'apparement celle que les agents de la Compagnie des Marches était quelqu'un de très sympathique. Hermine était un peu mal à l'aise, car peu habituée à ce que quelqu'un la mette en confiance aussi vite, mais ... après tout ...
Un timide sourire éclaira le visage d'Hermine, qui décida néanmoins de tempérer un peu son enthousiasme : la mission continuait, et il fallait garder la tête froide.- J'aяяive dans un instant, damoiselle. Votre pяoposition m'enchante, réellement, mais je dois juste pяendяe congé de tous ces chaяmants messieuяs. D'un geste rapide da la main, l'aventurière se détourna de son interlocutrice et, réfléchissant à toute vitesse de la meilleure façon de présenter les choses, se dirigea vers les lits ou se reposaient Andris, Vieltal et Mahalalehel. Maha, d'abord.- Messiяe nain, je suis heuяeuse d'avoiя fait votяe connaissance ; j'espèяe que votre compagnon et vous vous яétabliяez bien, et je suis sûяe que nous nous яencontяeяons à nouveau bien vite, apяès que j'aie vu cette damoiselle. A bientôt donc ... et, je vous en pяie, pas de bêtises dans votяe état ! Après un petit clin d'œil dénué de joie à l'égard de ses compagnons alités à qui elle regrettait de ne pouvoir parler tout de suite, Hermine se détourna pour se diriger vers le charmant barde, et lui parla, de façon légèrement hésitante, se forçant à parler en commun pour ses compagnons tous proches ; et tant pis pour ce qu'en dirait peut-être Mahalalehel : il sera bien temps de s'expliquer plus tard.- Cheя Vieltal, je cяains qu'il ne soit pas sage de paяleя longuement comme je l'espéяais, en raison de votяe état de fatigue actuelle. Puissiez-vous m'excuseя à ce sujet, caя cela est de ma faute ; je n'auяais pas du vous entяaineя au dehoяs. Meilleuяs vœux de яétablissement donc, et si vous le désiяez, nous pouяяions nous voir une fois que vous seяez sur pieds ? Paя exemple, pouяquoi pas en fin d'apяès-midi, ou ce soir ? Nous nous яeveяяons sûrement au Sanglier Doré à ce moment-là. J'espèяe sincèяement vous яevoiя tяès vite. Avec un petit sourire sincère à l'égard de Vieltal, et avoir remercié la prêtresse naine de s'occuper de ces hommes et glissé 3 pièces d'argent dans le tronc des nécessiteux, Hermine s'en alla retrouver Elinor Dentrefond avec encore un mot d'excuse. A la surprise de la guerrière, une douce chaleur naquit en elle lorsque l'étudiante lui prit le bras pour l'entraîner au dehors. Mais en même temps, Hermine ressentit un profond regret du peu de sincérité dont elle faisait preuve à l'égard d'Elinor. Cependant, elle décida de mettre ses regrets à l'écart, au moins pour un temps. C'était pour son bien ... il fallait s'en convaincre.
Alors que les deux jeunes femmes sortaient sous le soleil de plomb, protégées par la légère ombrelle, Hermine amorça la discussion en regardant Elinor Dentrefond dans les yeux.- Vяaiment, ce que vous me dites sur ce temple a l'aiя яéellement passionnant. C'est peut-être caя je suis débutante, mais je n'ai jamais яien vu de la soяte. C'est avec joie que je discuteяai de tout cela, une fois au Sanglieя Doяé. Mais en attendant, ... Hermine croisa le regard d'Elinor, et reprit à voix un peu plus basse. « ... Je dois diяe que c'est un chance de vous avoir яencontяée Elinoя, et si vous me paяdonnez d'êtяe aussi fяanche, vous m'intяiguez, caя je n'ai jamais яencontяé quelqu'un comme vous. Je vous en pяrie, paяlez-moi un peu de vous ... le voulez-vous ? »
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écortiquant à la loupe le croquis du temple nain qui se trouvait dans son ouvrage, Baltazard cherchait à trouver des formes, des moulures similaires d’architectures avec le temple qu’il visitait. Sa curiosité piquée au vif, il ne remarqua pas immédiatement la présence d’un individu dans la pièce. Fasciné par le travail des maîtres nains, il esquissa un mince sourire d’admiration avant de décoller subitement de ses études, dérangé par un chant provenant du centre de l’estrade à quelques trente pas derrière lui. Remarquant la présence du prêtre, il porta son attention sur ce dernière, l’observant jeter dans les flammes des poignées d’un métal doré et scintillant. S’approchant à quelques pas de se dernier, son livre toujours entre ses mains, il le jaugea de la tête au pied puis s’attarda un moment sur le rituel de ce dernier. Le laissant finir sa tâche, il prit par la suite la parole, précédant un léger raclement de gorge afin d’attirer l’attention du prêtre.- Bonjour messire Prêtre, je me présente, je suis Sieur Baltazard, étudiant en architecture. J’ai rarement eu le plaisir de voir des gens tels que vous. Si je puis me le permettre, que faisiez-vous comme rituel dans ses flammes rougeoyantes ? Vous avez piqué ma curiosité, c’est un domaine tellement étrange et fascinant… Prenant un regard admiratif, ampli d’un profond respect pour le prêtre, il le fixa attentivement, en profitant pour fermer son ouvrage, l’étreignant contre son torse comme s’il s’agissait d’un bien précieux.
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ahalalehel sursauta. Il avait du s'assoupir depuis le départ des deux filles. Il lui semblait avoir entendu un cri, mais il n'était pas sûr de lui. La pénombre de la salle était un abri, un refuge, avec le soleil cuisant la terre craquelé derrière les volets. Seuls le boudonnement des mouches et le léger sifflement de la respiration de ses camarades troublait le silence. La Terre écoute lorsque le Soleil parle. Le nain aurait voulu dormir, au frais, dans un lit pour la première fois depuis une semaine. Il regarda ses compagnons à coté de lui. Pas de mouvement. Ils avaient l'air aussi cotonneux que lui. Il se tourna vers son voisin :- Eh Andris !
d'abord doucement, puis n'ayant pas de réponse, il se décida à se secouer. Il se redressa et mis les pieds au sol. Au passage il apprécia le lit, taillé pour un nain. Encore un regret. cette fois il parla plus fort :- Andris! Vieille baderne Uthgardt ! Tu comptes passer tes vacances à pioncer ? Ton shaman t'as pas donner de gri-gri contre le soleil? Et toi là euh... Flutiau! On va pas te laisser ici, bruiteur ! Bouges tes petites fesses de danseur de cour !
Il finit de se lever, et tout en remettant ceinture, armure et chapeau-mouchoir :- Debout, les filles; j'crois j'ai trouvé un boulot dans nos cordes !!
Il glissa au passage un bon coup de botte ferrée dans le pied du lit d'Andris le plus proche de sa tête .
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Oreille des Marches
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Andris avait très bien entendu le cri, il n'avait pas réagi car il considérait que cette affaire ne le concernait pas. Il se serait bien contenté de mettre son oreillé sur sa tête et de retourner se rendormir comme si de rien n'était, mais c'était sans compter le manège de Mahalalehel. Le Utgardth qui se remettait à peine de son coup de chaleur ne voulait pas s'impliquer dans une affaire qui ne le concernait en rien. Il n'était d'ailleur pas non plus disposé à se laisser secouer par le rodeur.
¤En voilà un qui commence à me courrir sur le système pourquoi il va pas voir tout seul se qui se passe ? En plus il se permet de me manquer de respect, cette demi portion est vraiment suicidaire¤
Agaçé, il s'assit sur le lit et commença à s'étirer.Le hurlement bien que lointain avait été clairement odible. Il pouvait s'agir de n'importe quoi. Après tout, ce ne serai pas le premier nain que l'abus d'alcool aurai rendu des plus expressif. Mais après tout pourquoi se cri ne préfigurait-il pas une belle bataille ? Cette perspective suffit à motiver le barbare.
-J'espère pour toi boulle de poils que tu ne m'a pas tiré du lit pour rien.
Il rassembla ses affaires et empoigna sa hache. Sans attendre ses compagnons il se dirigea vers l'endroit d'où venait le bruit.
Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
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Frère Tigre
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Vieltal avait également percu le cri, premier sur pied, le nain bougonna pour qu'on le suive alors que le barde se levait déjà de la couche un peu trop petite pour lui. Il avait récupéré suffisament semblait-il... Reprenant son sac près de son lit, il le mit sur son dos avant de voir partir Andris qui se relevait à peine, hache à la main... Si toute bataille pouvait être évité, il fallait en faire autant! Le barde ne pourrait pas aisément calmer les deux fanfarons de la guerre mais il y tacherait tout de même... Une fois bien attelé, il entreprit de suivre rapidement Andris en s'adressant au nain.
[Illuskien]- Mon nom est Vieltal au fait, je crois qu'il est préférable d'utiliser notre langage natale, vous semblez avoir des choses à cacher si je ne m'abuse...Vous ne vous en tirerez pas facilement avec moi... Vous venez pour le temple vous aussi je suppose? Cette dame Dentrefond semble en connaître un lot sur le sujet...C'étais la bonne personne à interroger...Mais dites-moi, quelle sont vos motivations?
Alors qu'il finissait sa phrase et tournait son regard devant lui il s'apercut qu'il devait arreter rapidement avant d'entrer en collision avec le colosse barbare! Il s'arreta bêtement et souria au nain avant de passer une main nerveuse dans ses cheveux et reprendre la route...
¤Je devrais me concentrer sur ce cri...Il s'agit peut-être de quelqu'un en danger... Mais avec les nains qui fourmillent ici, ils doivent bien avoir secouru la personne en question...Peu importe, je dois suivre ces aventuriers aux bottines...Peut-être connaissent-ils le moyen d'entrer dans le temple...Si peu aimable soient-ils...¤
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Oreille des Marches
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Andris, qui ne s'était même pas apperçut de la présence du barde fut d'autant plus surpris que celui-ci se mette à le suivre. Et voilà qu'il lui adressait la parole, dans sa langue natale qui plus est.
¤Non mais qu'est qu'il a celui là ? "Vous ne vous en tirerez pas facilement avec moi" Mais qu'est-ce qu'il s'imagine ? Que je vais tout lui dire sur la mission ? Que je vais le laisser intégrer la mission et prendre une part sur le salaire¤
Il essaya de se calmer, après tout se n'était pas trop le moment pour mettre une correction à ce barde aussi indiscret et éféminé soit il. Se retrouver pris en tenail par l'Illuskien et le "crieur" pourrait s'avérer délicat à gérer même pour un Utgardth. Sans s'arréter d'avancer il répondit à Vietal.
[Illuskien]- Tu sembles en savoir beaucoup, reste à savoir si tu en sais trop. De toute façon je n'ai pas le temps de m'occuper de toi pour l'instant donc si tu veux partir c'est maintenant ou jamais, après il sera trop tard pour reculer.
Le barbare fit volte face et tendit sa hache devant le visage du barde.
[Illuskien]- Et saches que moi je n'hésite jamais.
Il se retourna ne faisant plus attention au nordique. Il reprit son chemin vers le cri, prêt à affronter tous les dangers.
Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
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