|
|
L'étudiante, Rochedor
|
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Elinor, architecture : 3 (dé) + 7 >< DD ? (Architecture aide fouille) = échec Elinor, fouille : 16 (dé) +5 >< DD ? Hermine détection : 15 (dé) + 0 - 4 >< DD ? Rindebloum détection : 19 (dé) -1 >< DD ?Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar Temps : / Moment : après midi(environ 16h30) NarrationPrompte à réagir à la moindre remarque qu’énonçait sa bien aimée Hermine, Elinor s’avança vers le monte charge d’un pas hésitant. Elle déposa contre la rambarde l’arbalète derrière laquelle elle se protégeait comme s’il s’agissait d’un rempart, puis avec une douceur qui lui était propre, elle entreprit d’analyser le mystérieux ascenseur de métal en commençant par parcourir de son regard bleu les poulies et autres chaînes qui en composaient le mécanisme. | | - Hummmm dit elle en posant l’un de ses doigts de façon pensive sur ses lèvres charnues. Il était évident qu’elle avait décidé dès à présent de faire partie de la compagnie à part entière et de se montrer aussi utile qu’elle le pouvait. « Difficile à dire s’il a été saboté ou non, d’autant plus que je ne suis pas ingénieur et que lors de mes études des bâtiments, je me suis plutôt intéressée aux cités elfiques que naines. «
Elle s’agenouilla cependant aux abords de la machinerie, observant si des maillons apparents de la chaîne n’avaient pas été sciés ou si le levier était toujours bien fixe.
- Il ne me semble qu’il n’y a rien de suspect, mais comme je vous dis, je ne suis pas connaisseuse. La seule façon de s’assurer du bon fonctionnement du monte charge serait de le faire descendre à vide une première fois. De cette façon, cela alertera peut être aussi les éventuels ennemis qui pourraient se trahir croyant que nous arrivons.
Elle réprima un frisson à cette idée, reprenant bien vite en main son arme, et se plaçant à la droite de Vieltal avec qui elle allait descendre.
--------------------
Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
|
Rindebloum plissait des yeux tandis qu’Hermine faisait circuler la lanterne qui vagabondait sur les parois de la caverne, révélant un sol irrégulier, où en outre des cadavres des goules et des traces de sang – probablement celui d’Andris – on pouvait voir du matériel abandonné et un plancher de bois à moitié construit aux abords de la majestueuse porte du Temple. Comme l’avait déclaré le gnome, de nombreux recoins plus sombres existaient, où aurait pu se dissimuler facilement un individu discret. Cependant chaque cachette potentielle semblait vide, et même en observant le plafond couvert de quelques stalactites, il ne remarqua rien d’anormal.
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
|
|
|
on inspection terminée, Hermine se releva, hochant la tête en signe de dénégation. Apparemment, Rindelboum n'avait rien remarqué non plus de notable dans la zone en contrebas, à en juger par son absence de mise en garde. Dans la pénombre, un œil observateur pouvait malgré tout distinguer un petit sourire dessiné sur les lèvres de la jeune femme : certes, cela la soulageait de n'avoir aucun signe d'un combat à mener prochainement, et qu'aucun de ses amis ne se trouve donc en danger immédiat. Mais l'Illuskane était aussi relativement impressionnée par la réaction et les gestes d'Elinor, signes manifestes que l'étudiante prenait sur elle ses peurs et que celles-ci ne l'empêchaient pas d'agir prudemment. Décidément, cette fille était faite d'un bois bien plus solide qu'on ne le supposait à première vue.- L'idée n'est pas mal, mais je cяois que ça ne seяa pas la peine , objecta Hermine à la proposition d'Elinor, sans se départir de son petit sourire. « Il y a l'aiя de n'avoiя яien de vivant là en bas ; et si tu dis que ce tяuc n'est pas saboté, je te fais confiance. » , continua-t-elle doucement, en constatant, avec une légère surprise, que cela était vrai. Puis, l'aventurière soupira : « Mais je doute que quelque chose attaque un monte-chaяge vide : nos adveяsaiяes seяaient de bien piètяes embusqueuяs ... » En effet, Hermine imaginait que dresser une embuscade dans le noir complet requérait un minimum de vision nocturne (ou une perception aveugle.. mais un monstre aveugle les aurait déjà repérés) ; sinon, cela signifiait que l'ennemi comptait sur leurs propres torches et lanternes, et donc qu'il fallait pour les tromper poser sur le monte-charge vide un tas de sac et une ou deux sources deux lumière pour donner le change, sans quoi personne ne s'y laisserait tromper. Et Hermine avait la flemme de ruser maintenant, alors que rien n'indiquait un piège ...
Aussi, Hermine prit place sans plus tarder sur la plate-forme, attendant que deux volontaires la suivent. Lorsque Miramal la rejoignit, elle lui tendit sa lanterne sourde, puis lorsque le Boitu l'eut accepté, le remercia et dégaina son épée d'un geste ample et mesuré. Puis, elle mit un genou à terre, son bouclier la protégeant du vide et elle-même pouvant servir de couverture à un gnome.- La manœuvяe : aяяivés en bas, tu guides le faisceau jusqu'au tas de яocs, là-bas. A toi de voiя si tu m'y suis ou pas , murmura-t-elle au petit druide en désignant de sa lame le plus grand monticule de la pièce. Puis, légèrement plus fort, pour tout le monde : « Mais quand j'y suis, tu comptes jusqu'à dix, et si яien ne se passe, tu feяmes et яouvяes ce clapet de la lanteяne deux fois en diяection d'ici, comme signal. Aloяs, la voix seяa libяe pour vous. ... D'accoяd ? »
|
|
|
|
|
|
|
|
Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Ibealia souffla d'ennuie devant les tergiversations non moins utiles de sa compagnone. Il est vrai qu'il était necessaire de se poser des questions mais cela commençait à s'étendre, et leur temps était compté. La jeune roublarde n'aimait guère se retrouver sous la surface de la terre, et si il y avait un danger qui les devençait, plus vite ils iraient à sa rencontre plus vite l'affaire serait bouclée. Aux paroles d'Hermine, la demi-elfe poussa doucement Boitu pour qu'il prenne place comme convenu et joue lui aussi son rôle. Tout semblait fin près pour descendre, le monte-charge fut alors actionné. La belle demi-elfe scruta attentivement les zone élcairée tentant de voir si quelque chose s'y tapirait. Elle avait entreprit d'étudier les mécanismes avant leur utilisation, mais elle avait rapidement abandonné cette idée quand elle vit elinor s'y attelait et aux vues de l'envie expéditive de passer à l'acte. Ibealia sortit l'arme qu'elle avait récupérée sur le cadavre du drow, s'étant dit que si jamais elle avait des ennemis à affronter ils auraient certainement les mêmes. L'arme en main, son souffle se coupa sous l'effroi que lui insufflait la situation. Malgré sa maitrise d'elle même, elle avait peur mais tentait de la cacher. Elle était le chef de mission pour les Gardiens et ne devait pas montrer à Boitu qu'elle doutait de l'issue triomphante de l'excavation, et elle ne devait pas non plus le montrer à ses nouveaux compagnons afin qu'ils sachent qu'ils pouvaient compter sur elle. Elle attendait que rien ne se passe, ou pas, en bas pour pouvoir enpreinter également l'ascenceur.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
|
|
|
|
|
|
|
|
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Hermine, vigueur : 8 (dé) + 4 >< DD12 = réussite Elinor vigueur : 7 (dé) + 0 >< DD 12 = échec Miramal vigueur: 1 (dé) >< DD 12 = échec Rindelboum vigueur : 16(dé) +1>< DD 12 = réussite Ibéalia vigueur : 18 (dé) + 0>< DD 12 = réussite Vieltal vigueur : 12 (dé) + 0>< DD 12 = réussite
Hermine, détection : 14(dé) + 0 - 4 ><DD ? Elinor, détection : 18 (dé) + 4 - 4><DD ? Miramal, détection :9(dé) ><DD ? Rindelboum, détection : 16(dé) - 1><DD ? Ibéalia, détection : 15(dé) + 6 - 4><DD ? Vieltal, détection : 16(dé) -2 - 4><DD ?
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372
Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar Temps : / Moment : après midi(environ 16h35)
Narration
Rindelboum hésita un instant avant de grimper sur la plateforme métallique, seconde d’intention dont Elinor profita pour se glisser entre Miramal et Hermine, adressa à cette dernière un petit sourire timide comme pour s’excuser de son audace et sa désobéissance au plan de départ. Pourtant, malgré l’excitation et la peur visible dans la façon de tenir son arbalète, comme si ses mains désiraient en compresser le manche de nervosité, des sentiments plus joyeux se lisaient sur son visage aux joues constamment empourprées. Ibéalia actionna le levier, permettant ainsi au premier groupe de descendre et d’explorer le fond. L’odeur des goules mortes était insoutenable. Tout l’aplomb de l’étudiante fondit en une seconde face à cette vision atroce de chair putréfiée en décomposition, elle s’agrippa à Hermine, détourna le visage, l’enfouissant presque dans la chevelure noire de la guerrière, touchant sa nuque de son nez. L’illuskane elle-même avait des difficultés à ne pas rendre son repas face a un spectacle aussi peu réjouissant. Miramal, lui, ne put par contre s’en empêcher tant le haut le cœur qui s’était emparé du petit druide avait été violent. Le second groupe emprunta l’ascenseur grinçant, l’écho résonnait dans toute la caverne, rendant le son d’autant plus désagréable qu’il aurait alerté le plus sourd des drow tapis dans l’ombre. Seul Vieltal se sentit nauséeux en revoyant ce qu’il avait combattit la veille. Il se souvint de la scène avec une précision macabre.
QUOTE | D’un mouvement leste, Malahahel se colla à la paroi rocheuse, permettant de cette façon à Vieltal de contourner la goule, tandis qu’Andris tentait d’abattre sa lourde hache sur le crâne de la créature. Hélas, la plateforme, bien que relativement stable fut secouée justement à cet instant précis par le recul de Malahalehel et le mouvement du barde. Le barbare manqua de peu sa cible, la lame de la hache heurtant violemment le métal de l’ascenseur dans un éclat d’étincelle. Le bruit du choc résonna dans la grotte détournant l’attention de la goule sur lui-même. Vieltal profita de sa position avantagée pour transpercer de son épée le flan de la bête. Celle-ci de rage et de souffrance frappa l’Uthgard à deux reprises. Une griffe lacéra le torse du barbare. La douleur était forte, bien plus forte que pour une blessure ordinaire. Andris sentait ses chairs se contracter douloureusement comme sous l’emprise d’un venin sournois. Les trois compères se jetèrent un regard rapide : voilà donc ce qui avait causé la mort de l’halfeline. |
Réunis dans la caverne naturelle, le petit groupe avança avec prudence, délaissant avec plaisir la chaire avariée avachie sur le sol froid. Chacun observait avec minutie chaque recoin, dirigeant les faisceaux lumineux des lanternes avec soin pour ne perdre aucun détail. Si un doute subsistait toujours dans l’esprit d’Hermine, ainsi que dans celui du barde, qui remarquait aujourd’hui a quel point le combat de la veille l’avait secoué, Ibéalia, Elinor et Rindelboum rassurèrent les autres. Il n’y avait rien, absolument rien qui se cachait dans l’ombre, la caverne tout autant que le couloir qu’ils arpentaient était vide de toute présence hormis la leur. Au bout du couloir, une grande pièce carrée s’ouvrit devant eux, véritable antichambre du sanctuaire. Un simple coup d’œil suffit pour en estimer ses dimensions : 12 mètres de long, de large et de haut. Une grande porte comme la précédente scellait probablement un passage vers le Temple. Deux statues immenses étaient flanquées de part et d’autre représentant une femme aux traits fins, drapée dans une toge aux replis parfaitement taillés dans la roche sombre. Une main reposait sur le pommeau d’une épée posée sur sa pointe, tandis que de l’autre, elle se recouvrait la poitrine. Chaque main était ornée de trois anneaux d’argent qui scintillaient sur la noirceur de la pierre. Au centre de la pièce se trouvaient deux mains, immense, paumes tendues vers le plafond. Au creux des paumes, Hermine reconnu cinq anneaux dont elle détenait un exemplaire dans son sac. Malahalehel lui avait expliqué qu’il fallait, selon lui, les glisser sur les doigts, mais dans l’excitation du moment, il avait omis de donner de plus amples détail à sa compagne. Deux niches étaient creusées du côté gauche et du côté droit. Leur symétrie, et l’étrange poussière indiquèrent que c’était probablement l’endroit ou s’étaient tenue les deux goules. En hauteur, une longue frise ou étaient sculpté en bas relief une scène de bataille attira son attention : deux camps semblaient s’opposer. L’un mené par un héro brandissant une épée flamboyante, tandis que de l’autre se bousculaient des être entourés d’araignée immenses et de créatures hybrides repoussantes. Elinor qui était venue dans cette salle à plusieurs reprise, expliqua qu’il s’agissait du terrible combat entre l’armée des prêtres de Lloth et de leurs abominables drow renégats transformés en créature mi elfe, mi araignée et de l’armée de la déesse vengeresse Kiaranzalée, menée par son héro Alak Xyltin.
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
|
|
|
entant de mettre haut de coté sa propre indisposition, Hermine essaya de faire montre de toute la sollicitude et la patience qu'elle pouvait réunir en ces lieux hostiles. Elle attendit un moment que se calment les spasmes d'Elinor, osant tout juste caresser le dos de la jeune noble, et l'éloigna doucement des cadavres pourrissants -afin d'avoir un peu d'air, elle aussi. Lorsque les choses semblèrent aller mieux, la guerrière rengaina son épée et proposa sa gourde d'eau à Elinor pour le cas où elle en avait besoin, puis laissa l'étudiante se reposer et alla voir si les haut-le-cœur de Miramal s'étaient calmés. Inquiète pour le petit gnome boitillant, elle lui tendit à lui aussi de l'eau, pour qu'il puisse se débarrasser du goût dégoûtant qu'il devait avoir dans la bouche. Enfin, lorsque il n'y avait plus grand chose à faire, elle prit gentiment Elinor par la main et, l'encourageant, se dirigea alors seulement vers le temple de Kiaransalee, ce qui fait qu'elle fut sans doute parmi les dernières à pénétrer dans l'antichambre de l'édifice drow.
Une fois dans la pièce, elle observa brièvement les lieux, mais détourna bien vite son regard des frises murales, vaguement dérangée par le souci du détail avec lequel les anciens artistes elfes avaient dépeint l'horreur et la violence d'un champ de bataille. En cet instant, la guerrière n'avait pas la moindre envie de participer un jour à cette boucherie qu'est une guerre de grande envergure -et surtout pas contre ces aberrations mi-arraignée, mi-drow.- ¤ Je suis où, là ? ... ¤ , songea Hermine, qui se sentait complètement étrangère, en ces lieux. Tentant de penser à autre chose, elle porta la main à son épaule et, tout en s'approchant de l'autel, en fit glisser l'anneau d'argent qu'elle transportait. Hermine le soupesa un instant, comme pour lui dire au revoir puis, prise d'une impulsion subite et s'assurant qu'aucun de ses amis n'était dans l'entourage immédiat des deux paumes ouvertes, le glissa vivement sur l'annulaire de la "main" gauche avant de se reculer d'un bond.
Retenant son souffle, elle regarda alentour et, devant l'absence de réaction des pierres à ce qu'elle venait de faire, soupira et sourit. Décidément, l'impressionnait davantage qu'elle ne l'aurait cru ... Comment se défaire de cette impression que quelqu'un, ou quelque chose l'observait ? La réponse à cette question lui vint vite : ne pas se laisser intimider. Provoquer.- Hum , fit Hermine en s'éclaircissant la gorge avant de lancer à la cantonnade : « Ils les mettent d'une manièяe pяécise, leuяs bagues, ces dяows ? » La Nordique considéra les aventuriers repartis dans la pièce dans l'attente d'un avis, puis se dirigea vers celui qui était le plus proche de la porte qui leur barrait le chemin, avant de lui murmurer : « Aucun bяuit, deяяièяe cette poяte ? ... Une idée de ce à quoi s'attendяe ? »
|
|
|
|
|
|
|
|
Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
|
|
|
ermine haussa les sourcils à ce qu'Ibealia venait de proposer : elle-même n'avait pas remarqué le détails des statues. Effectivement, celles-ci portaient des bagues qui semblaient disposées d'une façon bien précise, quoique cette signification échappait à ce moment à la guerrière, peu coutumière des rites religieux, et encore moins connaisseuse en ce qui concerne les coutumes drow.- Hmm oui, tu as sûяement яaison , déclara finalement l'Illuskane en hochant la tête. « Ca doit êtяe ça. Ben, tentons le coup ! » S'écartant pour laisser la frêle jeune femme s'occuper des mains gigantesques, Hermine daigaina calmement son arme et se campa devant les portes de pierre, pendant qu'Ibealia commençait à placer les bagues de la façon qu'elle avait en tête. Elle s'était placée à quelques mêtres, légèrement sur le coté, hors du jeu des battants de la porte qui s'ouvriraient vers elle, à en juger par la position des gonds. Après un instant, elle regarda en arrière en direction d'Elinor, vérifiant que celle-ci n'était pas en première ligne en cas d'embuscade. Résistant à l'envie de se rapprocher de celle qu'elle considérait comme sa protégée, elle se concentra à nouveau sur la porte, apprêta son bouclier, et murmura :- Tenez-vous pяêts. Ca continue ...
|
|
|
|
|
|
|
|
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Ibéalia, perc auditive :20 (dé)+6 >< DD ? Ibéalia, détection piège : 7(dé) +2 >< DD ?
Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372
Lieu : Mine C, Rochedor, Shaar Temps : / Moment : après midi(environ 16h37)
Narration
Ibéalia écoutait avec toute l’attention d’une rôdeuse de Solonor expérimentée. Le calme de la pièce située loin sous la terre, la tension nerveuse dans laquelle elle se trouvait décuplait ses sens à tel point qu’elle arrivait à discerner la respiration saccadée de Miramal de celle, plus douce d’Elinor. Aucun autre bruit, en dehors de ses propres battements de cœur et du grincement rugueux causé par le frottement des lourds anneaux d’argent qu’Hermine enfilait sur les doigts de pierre, ne se faisait entendre. Son inspection par contre, ne lui révéla pas le moindre piège. Il n’y avait en effet, aucun orifice dans l’encadrement de la lourde porte de pierre, duquel aurait pu surgir des dards empoisonnés, et les dalles qu’inspectait la roublarde semblaient hors de tout soupçon. Pourtant l’impression qu’un piège magique, indécelable à ses yeux puisse se déclancher, persistait encore dans sa conscience, ne lui permettant aucunement d’être rassurée.
L’étudiante regardait la demi elfe avec intérêt. Ses lèvres qu’elle mordait consciencieusement démontrant l’ambivalence des sentiments qu’elle éprouvait, emprise d’admiration devant une déduction brillante, et honteuse de ne pas avoir été capable du même raisonnement logique. Elle attendait avec impatience que la suite se produise. Ibéalia glissa la dernière bague, officiant sans le vouloir cet étrange mariage entre l’aventure et les explorateurs. Il eut un déclic. Puis plus rien. Chacun retenait son souffle dans l’attente de quelque chose…mais rien ne se produisait. Miramal émit un petit rire nerveux, comme si la corde trop tendue d’un arc bandé se relâchait soudain, il s’apprêtait même à adresser à son comparse Rindelbloum une petite blague gnomesque, lorsque soudain les anneaux d’argent scintillèrent d’une lueur sombre. Les bagues que portaient les deux statues s’illuminèrent a leur tour en réponse et dans un grondement terrible, lentement la lourde porte s’éleva comme un herse, disparaissant dans les profondeurs du plafond, s’ouvrant comme la gueule béante d’un monstre et ne laissant apparaître que de plus impénétrables ténèbres.
Un torche s'avanca doucement, reculant l'ombre avec prudence. Un long couloir apparut, identique au précédent, lisse et obscur à l'exeption des murs ou apparaissaient a intervalles régulier des niches scellées à en juger l'arche qui brisait la régularité de la pierre.
|
|
|
|
|
|
|
|
Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
|
|
|
andis que la lourde porte de pierre se soit ouverte dans un long grondement, Hermine retint son souffle, impressionnée par la majesté de la scène, et guettant un quelconque signe d'hostilité. Mais nulle pierre géante ne vint rouler vers eux, et aucune horde de goule ne chargea depuis derrière la porte ; aussi, l'aventurière se détendit-elle -mais pas beaucoup.
Ibealia vint à sa hauteur : malgré sa méfiance manifeste, elle semblait décidée à aller de l'avant ce qui, ajouté au fait que l'idée de la rôdeuse s'était trouvée couronnée de succès, mit Hermine un peu plus en confiance. Rengainant son épée, celle-ci se retourna et invita les autres membres du groupe à se rapprocher, avant de déclarer, appuyant sa parole de gestes brefs de sa main libre :- Bon, Ibealia monte en tête. Miяa, tu pяends sa place à l'arrièяe gaяde, d'accoяd ? Hochant la tête : « Et on яeste gяoupés. » Quand elle fut sûre qu'Elinor, Vieltal, Rindelboum et Miramal avaient l'intention de suivre, Hermine récupéra la lanterne sourde qu'elle avait confié au gnome sylvestre un peu plus tôt, et hâta le pas pour remonter à la hauteur d'Ibealia, qui s'était déjà engagée dans le couloir. Précautionneusement, la guerrière commença à progresser auprès d'elle, dans son quart arrière droit, éclairant le plus souvent aussi loin qu'elle le pouvait le couloir du faisceau de sa torche pour s'assurer que les lieux étaient aussi déserts qu'il le paraissaient. De temps en temps, Hermine profitait de la lueur des autres torches que transportait le groupe pour détailler les alcôves qu'ils croisaient, à la recherche d'un piège ou d'un mécanisme quelconque. Puis elle reconcentrait son attention en avant, tentant de détecter une quelconque forme, mouvante ou pas, qui briserait la monotonie de ce couloir, et prête à s'élancer de deux pas en avant et à les couvrir, la frêle rôdeuse et elle, de son bouclier à la moindre attaque.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|