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L'étudiante, Rochedor
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Frère Tigre
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Le barde était visiblement à court de ressources. Comment se pouvait-il? Comment comptait-il poursuivre dans la lignée des bardes de guerres s’il agissait comme cela? Il ne savait pas quoi faire. D’un coté dans la pièce obscurcit le combat faisait rage alors qu’on entendait les assaillants tressaillir, et dans le couloir la cohue s’installait alors qu’Élinor hurlait des ordres désespérées à la jeune guerrière. Vieltal était adossé au mur du couloir, ne sachant plus ou donner de la tête. S’enfoncer dans ce chaos serait suicidaire. Il n’avait jamais combattu les yeux bandés, ses sens ne lui permettaient en aucun cas un tel acte même si son cœur voudrait s’arracher de sa poitrine et partir à la rescousse d’Hermine et du farouche nain.
Les murs entreprirent une danse dans laquelle ils entraînèrent le barde Illuskien. Comme une bouée lancée en pleine mer à un homme à la dérive, une voix le tira de son passage vers l’inconscience. Son épaule qui reposait sur un des murs chancelants, Vieltal se ressaisit au contact d’un nain qui le questionnait. Sans doute était-il celui qu’il avait entendu du fond du couloir. Le barde passa une main sur son front et porta son regard vers le nouveau venu…
Il avait l’air si calme… À son contact, Vieltal se sentit déjà rassuré et calmé. Qui était-il?
- Je…Je ne crois pas, des elfes noires, ils doivent avoir un lien avec ce satané temple… Aidez nous s’il vous plait, ils ont déjà terrasser un des notre.
Le barde pointait la chambre du fond ou gisait le cadavre du pauvre halfelin ainsi que celui de son meurtrier. Les paroles du barde furent particulièrement claire et posé. Malgré son état et son cœur battant la chamade, la seule présence du nain semblait l’apaiser.
Hélas, sa réjouissance fut de courte durée alors que victime d’un soubresaut, le nordique du retrouver le soutien du mur pour ne pas perdre son équilibre fragilisé.
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Rôdeuse de Solonor
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Ibealia était désormais hors de porté du démon qui avait pris place dans la chambre de la jeune femme qu'elle protégeait maintenant de son corps. Miramal avait quasiment réussi son sort cependant on ne pouvait voir bien loin et donc subsitait l'impossibilité de jauger la situation correctement. La jeune roublarde expérait simplement que les bruits sourds et les cries de douleurs cesseraient rapidement donnant faveur à la belle guerrière et à son compagnon nain. La jeune femme reconnaissant la voix roque du peuple vigoureux, cria au maître nain en réponse à ses paroles.- è é é La jeune rodeuse de Solonor n'avait pas perdu son idée de départ, pour elle il devait périr. C'était courir un grand risque que de le laisser leur échapper, il ne devait jamais sortir de cette chambre vivant. Elle espérait toute fois qu'il ne meurt pas de l'épée de la femme brune car si c'était le cas elle ne pourrait pas l'interroger sur sa présence ici. Sa mission était le principal, elle avait été envoyée ici pour enquêter sur un temple mystérieux qui soulevait une recrudescence de drow. Il lui fallait des réponses. Ce drow en aurait sûrement.
La jeune femme fut soudainement sortie de sa réflexion par les cries de celle pour laquelle elle faisait bouclier humain. elle se retourna alors vers cette dernière et s'adressa à elle d'un ton calme et posé.- Ne t'inquiète pas, elle a deja trépassé un semblable de ce démon, elle y arrivera à nouveau." Posant délicatement sa main sur le front de la jeune fille, elle continua à lui parler pour la calmer, voyant son état d'extrême anxiété, presque comme si elle était dans un autre monde. "Ne t'inquiète pas, nous sommes tous là pour vivre." S'étant retournée, Ibealia avait remarqué que le beau jeune homme à la chevelure d'ange était sortie dela chambre. Elle aperçut également un nain se trouver à son chevet. Elle décida alors de crier le plus fort possible pour que le membre du peuple vigoureux vienne donner renfort.- [NAIN]Demandez à ce qu'on s'occupe à soigner mon ami et venez nous en aide. Un elfe noir combat avec les compagnon de cette jeune fille. Ayant fait ce qu'elle estimait être la meilleure chose, elle continua de faire bouclier pour la jeune fille apeurée.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
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MJHermine et le drow en situation de lutte Hermine: tentative d’immobilisation (Jet de lutte opposé): 12(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 15 contre Drow : 14(Dé)+2(BBA)+0(For) = 16 = Echec Drow: Tentative d’évasion(Jet de lutte opposé): 3(Dé)+6(Evasion) = 9 contre Hermine: 4(Dé)+2(BBA)+1(Force) = 7 Camouflage 20% : 83 Echec Maha: Attaque d’opportunité: 8(Dé)+2(attaque) = 10 contre Drow : CA : 16(Dé)+7(Armure + Dex) = 24 = Echec Drow: Attaque à distance: 4(Dé)+6(attaque) = 10 contre Hermine : CA : 5(Dé)+1(Dex) = 6 = Réussite Dégâts : 2(Dé) = 1 Hermine : PV 14-2=12 Hermine : Jet de sauvegarde vigueur : 8(Dé) +4 = 12 contre DD13 = EchecLa guerrière avait une idée en tête, et malgré la douleur qui explosait à différents endroits de son corps à chaque mouvement, elle tenait bon, luttant pour assurer sa prise et essayer d’empêcher les mouvements de son adversaire.
Les mots de l’Illuskane déclenchèrent un ricanement mêlé à un grognement d’effort chez l’assassin drow. Puis, l’elfe et l’humaine roulèrent, Hermine parvenant à se retrouver dos au sol, mais ses prises n’étaient pas assurées, elle se débattait, mais sa force et sa ténacité pourtant supérieures à celles de l’elfe noir ne savaient prendre le dessus sur l’agilité du tueur.
Une fois les positions inversées, et une fraction de secondes pendant laquelle le drow était parvenu à immobiliser les mains de la guerrière il lui cracha quelques mots dans son noir dialecte des profondeurs.
-
Même si les mots n’étaient pas compréhensibles, une froideur et une pointe d’ironie étaient perceptibles dans la voix de l’assassin.
Alors d’un coup de reins inattendu et aidé par l’appui de ses bras sur le corps de la guerrière, il se propulsa en arrière, retombant sur ses pieds. Le nain à coté de lui avait réagi cette fois, assénant un coup de taille de sa courte épée, mais à nouveau la souplesse du serpent drow le maintint en vie.
Et tout s’accéléra, les pâles lueurs de la nuit ressurgirent de l’obscurité magique, révelant à la guerrière qui n’avait eu le temps que de se redresser sur son séant, l’assassin, près du rebord de la fenêtre, propulsant une dague vers elle. L’éclat de la lame brillait de milles feux après cette longue période d’obscurité, mais elle volait quand même vers sa cible.
Mais derrière ce scintillement, un deuxième, jumeau, sur la peau si sombre de l’elfe semblait s’illuminer sous les lumières nocturnes. Un éclat métallique était fiché dans une cicatrice depuis longtemps refermée, à la base du cou de l’assassin, a à peine quelques centimètres de la jugulaire.
Ce fut le dernier détail dont Hermine eut conscience.
La dague venait de se planter dans la cuisse de la guerrière, et cette fois, elle n’avait pu résister. La troisième dose de poison étant de trop pour son organisme. La diffusion avait été fulgurante, et une intense chaleur avait remonté le long de son corps jusqu’à ce qu’elle sombre totalement dans l’oubli.
Ce fut sous les yeux hagards d’un nain qui venait de recouvrer la vue que le drow s’échappa, bondissant par la fenêtre et disparaissant dans l’obscurité.
Et dans le couloir l’agitation atteignait son paroxysme...
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Soeur des Marches
Chambre 14
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ans la douce pénombre revenue, le visage d'Hermine n'avait pas d'expression. Incrédule, Hermine était recroquevillée là, les yeux vitreux. Quatre carreaux étaient plantés dans son corps. Aux limites de la conscience, recroquevillée sur le ventre, elle murmurait tout juste quelques borgborismes ...- peuh.. euhrr.. rrrh ...Alors qu'elle commençait à se relever la Sœur des Marches, un genou à terre, n'avait eut que le temps de sentir cette nouvelle blessure à la cuisse avant qu'un voile flou ne s'abatte devant ses yeux. Le poison ... Hermine avait glissé face contre terre, impuissante devant les assauts de l'assassin, devant sa souplesse et surtout sa rapidité supérieure.- rrhhh ... eurg. esss ..Damné soit le drow. Trop de carreaux perçaient le corps de la guerrière ; trop de poison s'instillait dans ses veines. Elle ne pouvait plus lutter. Ce n'était pas sa faute si elle abandonnait, si elle laissait ses amis seuls aux prises avec cet assassin ... Dormir. Simplement dormir, se reposer ... Andris. Balta. Maha. Vieltal. ... Elinor ?- gggh-- eusss .. pph.. euurr..Non. Elle ne devait pas perdre conscience. Elle ne devait pas abandonner sa meute. Elle était Loup. Elle arpentait le monde, le monde tournait et, aussi mauvaise que soit la situation, il fallait toujours garder courage. Améliorer les choses. Renaître.- esss .. pph.. essspphoir..C'était un truc qu'on lui avait appris il y a longtemps. Une incantation, un exorcisme qui consistait, alors qu'on sentait qu'on allait perdre conscience à répéter, répéter encore et encore le nom de la chose la plus importante à ses yeux. Un focus qui permettait de rassembler ses forces et sa volonté afin de faire rempart à l'inconscience. De rester maîtresse de son Destin.- ess.. phoir ... espoir ... Espoir ...Hermine était incapable de bouger ; le poison épuisait toutes ses forces. Elle n'avait même plus conscience du monde qui l'entourait, et ses yeux vitreux ne voyaient rien. Mais elle refusait de perdre conscience, d'abandonner le combat. Pour elle, l'assassin n'était pas parti, et il pouvait encore s'en prendre à ses amis. Peu importe si son cerveau ne parvenait plus à faire le tri, elle se forcerait à reprendre conscience. Et c'est pour ça qu'elle répétait, encore et encore, la bouche pâteuse, presque à bout de forces, ce qui était le plus important à ses yeux ... Ce pourquoi il fallait continuer de vivre.
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Frère Tigre
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le combat s'arrêta rapidement des yeux du barde. Pourtant, dans la pièce, Hermine et l'assassin s'était livrés une chaude lutte que la guerrière n'avait pu remportée seule. Le voile de ténèbres s'affaisa également laissant dans la pénombre de la nuit le visage de plusieurs personnes incrédule se frottant les yeux et se pincant pour se réveiller d'un mauvais cauchemar.
¤ Si seulement s'en était un...¤ Se répéta machinalement Vieltal en regardant autour de lui. Malheureusement, lui et les autres devraient faire face à la réalité, ont leur en voulait pour une raison quelconque, et les assaillants ne sont pas que de vulgaires brigands de ruelles. L'Illuskien le comprenait trop bien et encore plus lorsqu'il décida de se diriger vers la chambre ou le combat avait fait rage. Sa douleur au pied était insupportable mais elle ne serait rien à comparer l'atrocité de retrouver Hermine et Maha jonchant le sol sans vie...
Bousculant légèrement le nain qui lui avait parlé, Vieltal tituba rapidement jusqu'à l'entrée de la chambre ou se trouvait l'elfe et le gnome. Il ne se souciait pas d'eux pour l'instant, ces deux là étaient encore debout...
La chambre était ravagée et le lit fracassé. De la fenêtre ouverte pénétrait la lueur de la lune. La vision état machiavélique: le nain était debout, figé et Hermine était repliée sur elle par terre, elle répètait sans cesse un mot pratiquement incompréhensible vu son état. Elle tangait entre la conscience et l'inconscience.
Il était temps pour le barde de montrer qu'il était capable de prendre position dans ces situations. Aussi stoiquement que possible, il se retourna vers le nain qui l'avait abordé et lui dit.
[Nain] – Vous devez nous aider... Il y a le cadavre d'un elfe noir et d'un de nos amis dans la chambre là-bas. Ici les deux semblent être vivant et il faut s'assurer de l'état de la guerrière, rapidement.
Puis, il se retourna pour poursuivre son discours à l'endroit de l'elfe et du gnome, en commun cette fosi-ci.
- Merci à vous, je ne sais pas qui vous êtes mais notre nombre à du faire fuir l'assaillant. Il faut s'assurer qu'il n'y en ai pas d'autres. Je vous fais confiance pour la cause, mais n'abusez pas.
Malgré la froideur de ces paroles, Vieltal était sincère, il fit une courte révérence et refoula une larme qui perlait au coin de son oeil gauche. Il avait fait ce qu'il devait faire. Il alla s'encquérir de l'état de santé d'Hermine. Elle avait rudement combattue...
Son sang bouillait, le sang d'un barde, d'un barde unique, d'un barde nordique...D'un barde de guerre...
[Utilisation du Savoir Bardique sur les blessures de la guerrière.]
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
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La belle roublarde, qui retrouvait peu à peu la vue, put apercevoir la belle guerrière toujours dans sa tenue de nuit, son épée près d'elle, jonchant le sol à moitié inconsciente. Elle semblait bredouiller continuellement un mot incompréhensible. Les yeux écarquillés, Ibealia observait la scène. Il n'y avait plus de drow, le nain semblait encore ebetté.
¤ Saleté de sang de bourbe, la disparition de cette engeance ne va pas arranger nos affaires! Il va falloir pister sa trace mais j'ai bien peur qu'au vue de sa discrétion on ne trouve rien.¤
- Mira je te laisse le soin de protéger cette jeune fille si jamais il s'avérait qu'un de ces démons subsiste encore en ces lieux. Je vais aller fouiller les chambres avoisinantes afin de m'assurer que ce n'est plus le cas.
La rodeuse de Solonor pestait intérieurement sur sa faute de n'avoir pu intervenir afin de stoper ce drow. Elle le voulait au pire prisonier, et au mieux mort mais malheureusement aucun de ses deux desseins n'avaient eu l'occcasion de se réaliser. Elle avait perdu l'occasion de soudoyer des informations à un membre certainement pas ignorant de ce qui se tramait dans le temple dont avait parlé le vieil ami d'Isorion.
Ecoutant le conseil du blondinet, elle rebroussa alors chemin en direction des escaliers par lesquel était monté le nain auquel elle s'était adressé et commença à ouvrir les portes des chambrées unes à unes. Fouillant tout d'abord du regard, puis entrant pour s'assurer plus surement que rien ne laisser croire à une présence ennemi ou à une trace de leur passage. Pour finir, elle en fit de même dans la chambre où se trouvaient ses deux compagnons de fortune.
Ibealia utilise fouille et détection pour voir s'il n'y aurai pas d'indice.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Vieltal, savoir bardique : 10(dé)+1+ 2 >< DD 15 = échec Ibéalia, fouille : 9 (dé) + 2 >< DD ? Ibéalia, détection : 12 + 6 >< DD ? Malahalehel, premiers soins : 19 (dé) + 2 >< DD ?Hermine gagne 450px Vieltal, Miramal, et Ibéalia gagnent 350px
Narration
Une seule journée s’était écoulée, et pourtant une année entière semblait s’être effeuillée. Tout avait commencé sous le soleil brûlant du Shaar qui frappait les roches de la Grande Faille, donnant à la vallée encaissée entre les falaises et surplombant la rivière, un petit air de four à pain. C’était en ce jour que les membres de la Compagnie des Marches avaient entamé leur mission : retrouver Elinor Dentrefond, la jeune fiancée en cavale. Bien vite Hermine avait pu constater qu’un mystère planait sur ce camp minier en pleine expansion. Le Temple qui avait été découvert lors de la construction d’une mine semblait être le centre d’un intérêt presque international sur lequel la mairesse, Galia Barbefer en profitait pour faire quelque bénéfice. De nombreuses personnes de tout horizons s’y étaient rassemblé pour y faire des recherches, des gnomes, un savant calshite, et puis ce nain et cette halfeline qui avaient reçu l’autorisation de pénétrer dans le temple...et qui avaient été retrouvé plus tard par un mineur, mortellement blessés. C’est alors que Malhalehel et Andris que le soleil avait rendu malade, accompagné du barde nordique Vieltal, s’étaient fait engager par la mairesse pour découvrir le responsable de ce drame. Au fond de la mine, ils avaient découvert le Temple, et deux goules le gardant. La bataille ne fut pas aisée, Andris failli mourir à son tour, mais le nain vigoureux et ses compagnons revirent victorieux. Le mystérieux édifice souterrain avait attiré leur attention, mais soucieux de ne pas laisser le barbare mourir de ses blessures, Malahalehel s’était contenté de s’emparer d’un des lourds anneaux d’argent, qui selon lui devait servir à ouvrir la porte e de réclamer la récompense. Pendant que le trio combattait, Hermine, Baltazard et Zlik avait retrouvé Elinor, effondrée par la mort de son amie la petite halfeline. Ensemble ils avaient taché de pénétrer dans la chambre de cet elfe mystérieux qui ne sortait presque jamais, et qui était tout de blanc vêtu. Le roublard avait trouvé une bourse pleine d’argent, et un coffret piègé. Le coffret contenait trois parchemins qu’Elinor, en bonne étudiante, s’empressa de traduire. Peu après, Zlik l’imprudent, Zlik qui avait reçu l’instruction de surveiller l’elfe de près par le mystérieux nain de la caravane, Rodegmund Fibredacier, Zlik s’était retrouvé face à face avec le dangereux Indrael, et s’était retrouvé enfermé dans un coffre toute la journée, jusqu’au moment ou Hermine vint le délivrer. Puis vint le soir…la fête…Malhahalehel, Andris et Baltazard se saoulant à la naine, Vieltal chantant en duo avec un barde local, et Zlik, Hermine et Elinor…qui avaient la tête plein de mystères et de questions. Elinor qui avait définitivement refusé de rentrer dans les Marches d’Argent. Puis vint la nuit…L’attaque des deux drows, ces inconnus venus d’une lointaine foret, le poison…le poison...la dague avait été empoisonnée et Hermine sentait le poison s’écouler dans son corps. Son organisme luttait avec force…Elle avait froid. Zlik...était il mort comme cela ?
Vieltal s’était approché de la belle illuskane sur laquelle veillait déjà Elinor, tremblante de peur pour son amie. Son teint livide et les gouttes de sueur qui perlait sur son front déjà glacé dénonçaient la progression du poison. L’examinant avec soin, le barde n’avait hélas aucune idée de ce qu’il y avait lieu de faire en dehors de panser les plaies qui saignaient abondamment. Malahalehel, insultant encore celui qu’il estimait comme un lâche de la pire espèce, en beuglant par la fenêtre, se retourna vers Vieltal et s’approcha à son tour de la guerrière.
- Y’a pas a dire, elle est forte la p’tite ! Presqu’autant que moi !
Malgré le ton presque détaché avec lequel il prononça ces mots, son front était soucieux et marqué par des plis angoissés. D’un geste sur, ne se souciant pas même de dévoiler la nudité de la belle à un inconnu, il arracha la chemise qui recouvrait Hermine, découvrant les diverses plaies qui meurtrissaient sa chair.
- Faut désinfecter tout ça avant toute chose. Déclara le nain d’un air connaisseur.
- Ces satanés drows l’ont empoisonnée ! Elle va mourir si l’on ne lui donne pas un antidote. Je ne suis hélas pas très doué en ce qui concerne les poisons et tout le tralalala. Ve ma chercher de l’eau toi ! S’écria t’il à Miramal.
Le gnome s’exécuta promptement, usant de sa petite taille pour se faufiler dans la foule curieuse qui s’agglutinait dans les escaliers, se glisser dans la cuisine à l’arrière de l’auberge et en revenir cinq minute plus tard, une grande timbale remplie d’eau. Il fut vite rattrapé au passage par le nain qui avait parlé avec Vieltal. Il semblait amical, puisque poussant l’une ou l’autre personne qui aurait sans le vouloir, barré le passage au petit druide et l’accompagna jusqu’ à la chambre ou était allongée Hermine, l’assaillant de questions.
- Dis moi bonhomme, commença le nain avide d’information. « Que s’est il passé au juste ? Qu’as-tu vu ? C’étaient des drows ? Combien étaient ils ? «
- Aah Rodegmund ! s’esclama Malahalehel voyant son collègue mercenaire approcher. « Tu tombes bien…J’my connais pas en poison, et la p’tite est en train d’en crever. Cela me ferai mal au cœur ! Une guerrière si talentueuse ! Elle serait naine qu’elle aurait p’tete mon niveau ! »
Le dénommé Rodegmund s’agenouilla à son tour, posa sa main sur le front de la guerrière, mais ne put s’empêcher de porter son regard ailleurs, là ou l’anatomie d’Hermine exécutait de jolies courbes généreuses.
- Si c’était bien des drows, je crains que les carreaux n’aient été empoisonnés. Moui …c’est bien ce que je disais…ajouta t’il lorsque le rôdeur lui eut tendu une des flèches qui avait blessé Hermine. « J’ai ce qu’il faut, pour la soigner. Quand on est garde de caravane, il faut penser a tout, n’est ce pas »
Il sorti de sous sa chemise de nuit, une fiole miniature pendue à son coup par une chaîne d’argent. Avec précaution, il en versa deux gouttes sur les lèvres de la jeune femme qui prirent une teinte violacée au contact de l’étrange liquide.
- Tout est ma faute ! gémit Elinor dont le visage était baigné de larmes. « Si je n’avais pas voulu explorer ce misérable Temple, comprendre le mystère qui s’y cachait, Hermine ne serais jamais tombée sous les coups de ce drow ! Je suis sure que tout cela est lié ! «
- Mais non ! Lui répondit d’une voix étrangement douce le mystérieux nain, qui d’un même mouvement relevait la tête de la malade qui reprenait peu à peu conscience. « Des drows, ils y en a partout sous la montagne. Ce temple est abandonné depuis des siècles, non !? Tu ne dois pas te sentir coupable, cette femme est une aventurière, cela se sent tout de suite. Elle a du en voir d’autres, tu sais. Je crois moi que la soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde. »
* La soif de connaissance est une chose nécessaire pour l’évolution de ce monde...* Pensa Hermine en ouvrant l grands les yeux, ne parvenant pas encore à distinguer clairement les formes et les couleurs qui se mêlaient sous l’effet, elle n’aurait pu le dire, de l’antidote ou du poison. La jeune femme était tirée d’affaire. Malahalehel hurla un grand « Hourrah » tandis qu’Elinor se jeta au coup de Rodegmund le noyant sous les remerciements et les larmes.
Pendant ce temps Ibéalia rodait dans le couloir avec la prudence et la légèreté caractéristique des gens de sa trempe. Elle fouilla avec soin chaque chambre, n’omettant pas même la sienne, regardant sous les lits, dans les coins, et par la fenêtre de façon à s’assurer qu’aucune ombre ne s’y était dissimulée. Certaines chambres étaient occupées par des personnes qui la laissèrent effectuer sa ronde avec un petit regard empli de gratitude. En effet la plupart des badauds qui emplissaient le couloir, du moins ceux qui n’étaient pas trop ivres semblaient relativement interloqué par ce qui venait de se dérouler pratiquement sous leur yeux. Les rumeurs allaient bon train, et on entendait déjà au rez de chaussée des « Les drows attaquent ! Prévenez la garde ! » que Rodegmund s’empressa d’aller calmer, apparemment vivement intéressé par les événements. Ibéalia ne remarqua rien de remarquable, si ce n’est une bourse mal dissimulée sous un oreiller, ou des vêtements remis trop hâtivement et qui trahissaient certaines activités nocturnes. Même dans la chambre d’Indrael (dont elle ne soupçonnait pas même l’existence a ce stade de l’histoire), elle ne remarqua rien d’insolite. Dans la pièce où eut lieu la première attaque par contre étaient encore étalés sur le sol le cadavre de l’elfe noir, et celui de sa victime. L’assassin ne possédait sur lui aucun document qui n’aurait pu l’identifier si ce n’est un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues. Par contre, l’épée courte dont il avait fait usage était d’excellente facture, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart. Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow. Accroché a sa cuisse, une petite pochette contenant encore six carreaux teinté de vert. Le petit halfelin qu’elle trouva mort avait la main crispée sur son arme, un kukri de facture commune qu’il avait sans doute tenté d’utiliser pour se défendre.
Le lendemain matin
La nuit avait été si mouvementée, qu’en dehors d’Hermine, personne n’avait réussi à trouver le sommeil. Andris et Baltazard avait fini par rejoindre leur compagnons, et les nouvelles qui les attendaient avaient suffi à les désaouler complètement. Le cœur serré, les agents de la Compagnie des Marches reprirent un peu de sérieux. Un des leur était mort, et une atroce culpabilité emplit leurs cœurs. La mine sévère, ils se réunirent dans la chambre occupée par Hermine et bavardèrent jusqu’à ce que l’aube viennent apporter un peu de clarté sur leur situation désespérée. La jeune illuskane n’avait pas récupéré suffisamment que pour participer à la discution. Peut être que les décisions qui furent prise à ce moment là n’auraient pas été les mêmes si elle avait pu donner son avis. Un grand débat et une dispute houleuse eut lieu durant laquelle Andris et Baltazard se bâtèrent presque avec Malahalehel, Elinor ne sachant quoi ajouter et retenant ses larmes autant que ses protestations. La tension était à son comble lorsque enfin la guerrière ouvrit les yeux.
- Que décides tu Mimine, déclara le nain d’une voix presqu’attendrie. « Tu restes ici avec Elinor et Ibéalia et Miramal, ou tu rentres avec nous ? »
- Il faut ramener Elinor dans les Marches d’Argent de gré ou de force ! ordonna une nouvelle fois Baltazard !
Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés !
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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endant un temps indéterminé, Hermine avait été bercée doucement par le flot de la somnolence, plusieurs fois dérangée par le flot de conversations non identifiées qui semblaient parfois calmes, parfois animées. Elle avait néanmoins tenté d'ignorer cet appel de sa conscience, de s'enfoncer plus profondément, comme dans la terre, loin de la surface et de la réalité. Elle se revit enfant, pelotonnée dans les couvertures de son lit, peu désireuse d'en sortir pour affronter une nouvelle journée. Mais il ne servait à rien de se réfugier dans le Passé pour fuir le Présent.
Aux interventions de Mahalalehel et Baltazard, l'aventurière papillonna des paupières, puis referma les yeux en fronçant les sourcils et en se massant le front. Cela l'aida à comprendre : à en juger par leurs visages assemblés, les Compagnons des Marches devaient avoir terminé de discuter et conclu au retour vers Sundabar. Et ... cette Ibéalia et ce Miramal devaient être ... les deux inconnus qui avaient agi de concert pendant la nuit. Sûrement.
Cependant, la fureur du combat était passé ... Tout cela semblait bien loin, à présent ; est-ce que cela n'avait pas été un rêve ? Le retour à la réalité était dur : Hermine n'était pas morte, mais où était la victoire ? L'assassin s'était enfui, elle-même s'était évanouie, et Zlik ... Elle retint à grand peine les larmes de couler. Essayant de refuser la vérité, et éludant pour l'instant la question de Mahalalehel, elle interrogea ses amis sur les sort du halfelin, encore si plein de vie la veille. Avait-on pu lui administrer des soins à temps ? Avait-il pu être sauvé ? ...
...
Devant le silence de ses compagnons, Hermine eut besoin de quelques instants avant d'accepter la nouvelle. Il n'y eut pas de pleurs de sa part, mais cependant une grande tristesse. Après un moment, elle soupira et s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole.- Je n'ai яien contяe toi mon ami, mais touche à un de ses cheveux et je seяai obligée de la défendяe. Hermine voulait répondre au rôdeur, mais c'est Baltazard qu'elle considérait d'un regard sombre et cerné. Après quelques seconde pour bien faire prendre la mesure de sa détermination, elle continua, d'un ton un peu plus gentil : « Mais il me semble que cette journée a suffisamment mal commençé, non ? » Puis, à tous : « Notяe mission ici semble teяminé, et nous savons de quoi il яetouяne : Elinoя ne veut pas яetouяneя à Lunaяgent. Hannibal Caliban nous l'a яappelé : le libяe aяbitяe est impoяtant, bien plus impoяtant que la fieяté blessée d'un nobliau aяяogant. Souvenons-nous en. » S'arrêtant un instant, Hermine sembla se sentir mal. Mais en fait, elle chercha des yeux quelque chose avant de se saisir, ses draps sur elle, d'un rouleau de parchemin qu'elle tendit à Mahalalehel, avant de reprendre.- Tiens. Tu es le plus vieux d'entяe nous il me semble, donc pяobablement le plus яesponsable. Pяends-en soin. A tous : « C'est la lettяe d'adieu d'Elinoя au sieuя Aldeяon. Je pense que cette mission seяa coяяectement menée à son teяme loяsque vous auяez donné ce mot à l'intéяяessé, tout en pяéseяvant les foяmes, si vous voulez qu'il maintienne son soutien financieя à la Compagnie ... » La guerrière s'arrêta un instant reprenant son souffle ; elle était encore un peu faible, et un tel monologue ne faisait pas partie la liste de ses activités favorites -malheureusement, elle sentait que le plus dur restait à faire. Elle considéra quelques secondes Elinor, puis Maha, Andris et Balta d'un air un peu triste. Sa voix était maintenant plus douce, presque un murmure.- Zlik ... est moяt. Il y a des mots compliqués pouя désigneя les cяéatuяes qui яôdent au delà de notяe monde ; peut-êtяe que ce sont des anges, peut-êtяe que ce sont des démons. Mais si le paяadis est suя Toяil, je cяois, c'est aussi ici que ce tяouve l'Enfeя, paяfois ... Quand on peяd un pяoche. Hermine, les yeux brillants. Elle regarda le plafond, et les ferma quelques instants. Puis elle conclua : « Je яeste ici. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un ici qui a besoin d'aide, et qui ne doit pas яesteя seul. Je яeste, paяce qu'il y a quelqu'un d'autяe qui menace les Petits, qui a tué, et qui ne doit plus le refaire. Je яeste, paяce que pour moi cette aventuяe n'est pas finie. » Hermine soupira encore, et tenta de s'expliquer plus simplement avec, chose étrange, un petit sourire au lèvres :- C'est comme un convoi de machands, vous voyez ? Il ne peut alleя que là ou sa яoute le mène. Et moi, je ne peux pas sauteя en maяche, comme si ne яien n'était. Aloяs, au diable la mission, et au diable la Compagnie des Maяches si elle n'est pas d'accoяd. J'éclaiяciяai les choses avec Théodus quand je яepasseяai à Sudabaя, peut-êtяe. En attendant, dites-leuя qu'ils peuvent me considéяeя moяte en mission .. Quand à vous, poяtez vous bien jusqu'à ce que nous nous яencontяions à nouveau un jouя suя le fil de l'hoяizon, qui sait ? Si celui qui y campe nous le peяmet. En tout cas, c'était plutôt sympa de voyageя avec vous ... Mais avant que vous paяtiez, j'aimeяais pяépaяeя un deяnieя tяuc, si ce n'est pas déjà fait. Un deяnieя hommage à notяe ... compagnon dispaяu. La jeune femme feignit de se lever, puis porta sur la plupart des personnes présentes un regard soupçonneux : « Sauf si quelqu'un a encoяe quelque chose à diяe, ces messieurs voudяont bien me laisseя me rhabiller ? » Hermine ignorait ce qui s'était passé pendant qu'elle était inconsciente. Il valait mieux, d'ailleurs ...
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Frère Tigre
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vieltal s'inclina, puis quitta aussi rapidement que son douloureux pied le lui permis. Le barde n'avait pas participé à la vive discussion qu'avait entrenu les Compagnons des Marches. Ce n'était pas vraiment de son ressors: contrairement à eux, il était libre de toute décision. Vraisemblablement les choses étaient plus compliqués de leurs côtés.
Le nordique s'adossa à un mur et ferma les yeux. Il repassait les derniers évènements de la nuit et ne pu s'empêcher d'avoir une pensée pour sa famille. Étant jeune, il avait parfois assisté à des soirées ou l'on débattait de l'avenir du clan 'Vuurdan. Malheureusement ces soirées étaient trop souvent arrosées dans la bière. Les décisions se prenaient donc rarement à l'avance mais plutôt à la hâte... Ainsi, les 'Vuurdan étaient des aventureux hasardeux si l'on peut dire.
L'aventure, le hasard et l'art... Comment pouvaient-ils tous avoir fait des bardes de guerre redonnant du morale aux troupes en batailles? Cette responsabilité ne prenait-elle pas un semblant de sérieux, de courage et de poigne? Visisblement, le barde ce soir n'était plus convaincu de son avenir. Il avait ce coté aventureux et hasardeux dans les veines, c'étais bien clair... N'avait-il pas fouiller une mine abandonnée en vitesse? Combattu un drow jusqu'à en perdre un orteil? Il n'avait rien d'un guerrier mais il s'était lancé dans la bataille comme dix hommes! ... Zlik était mort, personne n'avait pu lui sauver la vie, mais Hermine était toujours vivante, heureusement.
¤ La mine, les drows, cette fresque...ces légendes... cette menace... Il doit y avoir quelques choses de cachée la dessous et je ne démorderai pas avant de l'avoir trouvée....ou encore d'y avoir laissé ma peau. ¤
L'humain était conscient de son choix...Aventureux et hasardeux...Il sourit avec le peu de force qu'il lui restait. La nuit avait été courte et étrangement aucunement reposante. Ibéalia et Miramal était sans doute dans cette taverne pour une raison également... Il mettrait ça au clair après l'hommage au halfelin et après avoir reprit des forces...Rien ne pressait, il n'était forcé de rien, des gens mourraient chaque jour au quatre coin de Toril pour des raisons tout aussi étrange...Cette fois elle avait frappée tout prêt. Il ne connaissait le halfelin que depuis la veille, et encore ils n'avaient pas vraiment fait connaissance... La présence était surement de mise quand même...
Pourquoi la mort du halfelin lui était si....indifférente, si banale... Alors que l'idée d'apercevoir le corps inerte d'Hermine sur le sol de la chambre l'avait effrayé... Il n'aurait su le dire, sinon que la guerrière l'avait peut-être sauvé d'une mort certaine devant le premier elfe noir...Et qu'elle s'était battu avec acharnement sans aucun doute avec le second pour sauver Elinor et les autres. Il avait déjà beaucoup de respect pour la guerrière, il s'était même retourné lorsque Maha l'avait dénudé...
Vieltal se laissa glisser le long du mur, puis s'assit par terre.
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
Aucune gemme
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Malgré les incidents de la nuit, Ibealia avait quand même eut son lot de consolation si on peut dire. En effet, elle était une roublarde et il est vrai qu'en tant que telle la plupart de ses condisciples ne se génaient pas pour dépouiller les braves gens, mais ce n'était pas son genre. Elle était pleine d'honneur et avait son propre code de conduite, bien que parfois elle nourrisse ses propres intêrets, mais cela jamais au dépends d'honnêtes gens ou de défunts. Elle était un peu celle qui vole aux riches pour donner aux pauvres, comme dans les légendes.
Toujours est-il, que fouillant les chambrées avoisinantes, elle arriva jusqu'à la première scène où s'était déroulé le combat. Elle put revoir le corps gisant du petit être, un compagnon de tous ceux qui s'étaient attroupés cette nuit. Elle eut un haut-le-coeur quand elle s'approcha du cadavre du halfelin. Sa blessure avait été certainement terrible, à tel point qu'il n'avait même pas pû agir avant de périr, sa main serrée sur son arme faisant foi. Elle entreprit alors de lui prélever avec attention sa lame afin de la remettre à ceux qu'elle soupçonnait être ses amis. Ce serait un bon geste pour commencer une collaboration avec la guerrière et le jeune homme blond. Puis après avoir fermé les yeux de son compagnon infortuné, elle entreprit de fouiller le cadavre du drow sans vergogne.
Elle découvrit alors un pendentif d’argent représentant une main de femme ornée de nombreuses bagues.
¤ Je ne sais pas ce que c'est mais je pense que quelqu'un pourra m'en dire d'avantage sur ce symbole. ¤
Elle le mit dans sa poche. Elle trouva également l’épée courte dont le drow avait fait usage, la lame gracieusement recourbée était mortelle à souhait.
¤ Une arme peut toujours servir, elle semble de meilleure qualité que mon cimeterre, mais je ne l'utiliserais que contre un de ses confrères afin qu'ils sachent qu'ils ne sont pas invinsibles. Toi ma belle, j'te garde pour plus tard.¤
Elle saisit au passage le fourreau de cette arme qui se trouvait toujours sur le cadavre et l'ajouta à celui de son cimeterre. Puis après avoir nettoyé le lame, la rangea à sa nouvelle place. Elle trouva également une arbalète légère perdue sur le sol à l’écart.
¤ Toi, tu sera pour Mira, il en aura peut-être besoin, sinon je te revendrais. ¤
Fouillant davantage, elle remarqua la beauté de l’armure de cuir noire d’une seule pièce, moulant les courbes graciles du drow.
¤ Ouyah, ça c'est de l'armure, bien plus protectrice que ce que je porte actuellement. En plus de me protéger, elle me mettra en valeur et me permettra de me fondre dans la nuit. J'ai une idée de comment l'utiliser plus tard...¤
Elle trouva également une petite pochette sur le cadavre de l'elfe noir, elle contenait des carreaux qui étaient tartinés de poison, le même qui avait agi sur la guerrière. Elle décida de son propre chef d'en prendre un tout en prenant soin de couvrir la pointe pour préserver la mixture.
¤ Peut-être que Mira pourra en extraire un antidote afin que l'on en ai sur nous au cas où... Au pire je demanderais à ce nain de me donner qulques instructions dessus.¤
Elle s'empressa de rejoindre alors sa chambre afin d'y finir la nuit et d'y entasser ses nouvelles trouvailles. Cependant, elle n'arriva pas à fermer l'oeil jusqu'à l'aube. Ne cessant de fixer l'arme du petit halfelin qui avait certainement combattu courageusement. Elle se disait que ses drows n'étaient certainement pas quelconques, ils étaient très entraînés car un halfelin est très rapide même par rapport à un elfe, sa petite taille lui facilitant des déplacements rapides. Elle nettoya également avec soin l'armure de cuir noir qu'elle avait prise au drow afin de pouvoir la porter dès le lendemain.
Lorsque le soleil se pointa à l'horizon, tous ceux qui avaient combattus la veille avaient rejoins la chambre de la belle brune. Les nains semblaient être en pleine conversation avec la jeune femme qui les avait tous sauvés, elle émergeait un peu plus et semblait mieux se porter au grand soulagement de la jeune demi-elfe. Les deux Gardiens sylvestres se regardèrent, les yeux pleins d’étonnement. Dans quelle aventure, bon sang, ils étaient tombés ! Cependant la conversation semblait plus ou moins close aux dires des protagonistes. Cependant la belle roublarde prit à part celui qui avait soigné la belle alitée, et lui demanda ce qu'elle avait prévu : la recette de l'antidote ou encore mieux quelques fioles. Après quoi Ibealia se permit alors de sortir avec soin l'arme de l'halfelin qu'elle avait pris et la tendit à la jeune femme qui souhaitait rendre hommage au défunt.
- Je suis Ibealia, voici l'arme de votre ami qui a courageusement combattu. Mon compagnon et moi même nous portons volontaires pour vous aider dans votre but. Marquant une courte pose, elle reprit. Sur ce, on vous attends dans la salle principale, en bas.
Ainsi Ibealia prenna sur elle pour évacuer la chambre du monde qui s'y trouvait et laissa la jeune femme se rhabiller.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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