Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> L'étudiante, Rochedor
écrit le : Vendredi 20 Octobre 2006 à 18h37 par Hermine
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nstallée en tailleur près d'Elinor Dentrefond Hermine, sans toutefois ignorer sa nouvelle amie ni trop relâcher sa garde, avait parfois regardé par dessus son épaule en contrebas pour considérer le chantier qui s'étendait sous elle. Au cours des dernières heures, son activité s'était intensifiée ; les grondements et bruits réguliers de métal rappelaient à l'aventurière les bruits habituels d'une forge, et avaient le même effet apaisant sur elle que les bruits réguliers d'un marteau sur une lame chauffée à blanc : la guerrière avait un peu pratiqué les arts de la forge dans le passé, et l'ambiance qui regnait en ces instants lui redonnait quelque part l'envie de se perfectionner dans ce domaine. Peut-être en aurait-elle l'occasion un de ces quatre, qui savait ? .. Pour l'heure, seul lui en restait un vague sentiment de réconfort, sensation confirmée par le fait de pouvoir enfin tenir une conversation enrichissante, bien que grave, dans sa langue natale, bien plus reposante à pratiquer que le commun.

Cependant, la priorité restait de comprendre, d'aider et de protéger la jeune noble. Alors qu'elle parlait, Hermine s'était rendu compte à quel point les événements récents qu'elle avait traversé avaient été durs pour elle. Ces épreuves l'avaient laissé perdue et déboussolée. Inconsciemment, Hermine ressentait ce vieux réflexe protecteur qu'elle avait senti quelque fois dans sa vie : comme si quelque chose au fond d'elle même considérait Elinor Dentrefond comme une amie chère, un membre de son groupe, qu'il lui fallait protéger.

Parallèlement, la Nordique lui conta plus en détails ce qu'elle devait savoir à son sujet : brièvement, ce que semblait être la Compagnie des Marches qu'elle l'avait rejoint récemment, les circonstances de leur engagement par Gaelan Alderon envers qui elle ne ressentait pas de loyauté particulière, et leur voyage vers Rochedor à Baltazard et elle. Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle lâcha sans pouvoir se rattrapper que Zlik le hafelin était membre de leur groupe, mais parvint à se taire pour l'instant au sujet de sa collaboration avec Mahalalehel et Andris.

Enfin, pour rassurer et réconforter Elinor, Hermine lui confia quelques pistes auxquelles elle avait pensé tout au long de la journée : qu'elle pourrait rester auprès d'elle le temps qu'elle reprenne pied si elle le désirait et, pourquoi pas, voyager de par le monde ensemble, à court ou moyen terme ; mais d'un autre coté, qu'il serait dommage de couper les ponts avec sa famille et ses amis de Lunargent, qu'on pourrait peut-être penser à une manière d'éviter cet horrible mariage avec ce fat pédant tout en préservant les apparences ; et que, peut-être, retourner dans le Nord serait aussi une façon de ramener la dépouille mortelle d'Emilia Brumegenet à sa famille et lui permettre d'en faire son deuil ...

Mais elles étaient d'accord qu'elles ne pouvait quitter Rochedor ainsi, alors que la communauté était peut-être en danger ... et que ce temple oublié semblait passionnant.
Que fallait-il faire ? S'enquérir auprès des trois valeureux explorateurs qui étaient revenus de leur expédition, au grand soulagement d'Hermine ? Attendre le retour des compagnons des Marches, pour qu'ils ouvrent ce mystérieux coffret ?

Sur ces entrefaits, arriva Baltazard, à qui Hermine résuma brièvement et avec le plus de tact possible la situation d'Elinor vis à vis de son mariage. Apparemment, il n'y avait nulle trace du halfelin : cela était inquiétant. Hermine s'empêcha de culpabiliser pour avoir laissé Zlik seul, mais fronça néanmoins les sourcils.


- Hum.. Pяéoccupant. Soit il est tяès discяet, soit il lui est aяяivé malheuя. Avant de le quitteя, je lui ai conseillé de veniя me яetяouveя apяès le яepas du soir ... Il va êtяe l'heuяe. Pour rassurer Elinor et peut-être aussi son compagnon, Hermine tenta de sourire en adoptant un ton plus léger : « Je vous propose de яetouяneя au Sanglieя Doяé et de nous яemonteя le moяal avec un solide яepas. Si notяe ami ne se montяe pas à la fin, j'imagine qu'on pouяяa commençer à s'inqu... à agiя pouя le яetяouveя. Qu'en dites-vous ? »




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écrit le : Vendredi 20 Octobre 2006 à 19h00 par Zlik
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Zlik se reveilla de sa torpeur tout doucement, Il avait extremement du mal a bouger, il etait vraiment fatigué.

¤Pfiou le coup de barre, dire que je me suis meme pas bouré la guele...¤

Le halfelin se rappela ensuite ce qu'il s'etait passer avant qu'il ne s'endorme. Il tendit l'oreille et entendit que l'elfe parlait.

¤Oula, il y a quelqun avec ce taré... Surement un de ses potes qui fait parti de sa secte pourrie...¤

Le roublard colla son oreille contre le coffre, et essaya d'ecouter la conversation, mais il ne discerner aucun mot, il entendait seulement que l'elfe parlait.

¤Pfff...Je suis crevé, j'en peux plus...Allez un petit effort...¤

Zlik tenta de relever le coffre tout doucement mais retomba, extremement faible.Il resta haletant une minute ou deux, puis aprés avoir bailler largement, il essaya de bouger et toucha la serrure sur le coté du coffre.

¤Bon faut que j'ouvre ça... Maman j'en peux plus.¤

Zlik etait vraiment extenuer, et il executait le moindre mouvement avec enormement de difficulté. Le simple fait de se retourner le laisser transpirant et essouflé.Et il faisait chaud, enfermé dans ce coffre.

¤Quand je pourrais, je ferais largement regretter à cet enfoiré de m'avoir fait ça...¤

Zlik se plia sur lui meme et examina la serrure en la tatant avec ses mains.


Zlik essaye d'ouvrir la serrure, puis d'entrouvrir le coffre pour ecouter ce que dit l'elfe



 
 
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écrit le : Samedi 21 Octobre 2006 à 16h29 par Andris
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Le réveille d'Andris avait été des plus douloureux. Arraché à ses souvenirs, il n'avait pas dit un mot depuis qu'il avait ouvert les yeux. Les petites mains réparatrices de la guérisseuse naine avait fait des merveilles, le barbare était désormé loint de la limite entre la vie et la mort. Il se sentait près à recommencé ce pour quoi il était né. Combattre.

Sa défaite face à la goule n'avait pas encore été digérée. Se retrouver dans la boue, devant ses compagnons l'avait affecté plus qu'il ne l'aurait cru. Il n'avait aucune idée de ce qui c'était passé après son évanouissement et ça ne le rassuré pas. Malgré cela, il bouillait d'impatience de redescendre, prendre sa revanche sur la mine.


Sortant enfin de son mutisme, le Uthgardt s'adressa à ses comparses.

-Par Uthgardt qu'est ce que j'ai pris, j'ai failli y passer. Mais j'pouvais pas mourir dans s'trou terreux, face à une girouette de cimetière. Il jeta un regard à Mahalalehel qui n'avait pas l'aire au mieux de sa forme. Toi aussi, tu as dégusté, vous avez pas du chommer pendant que je dormais. J'ai loupé quoi ?



Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
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écrit le : Lundi 23 Octobre 2006 à 20h07 par Mahalalehel
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aha le pourfendeur de cadavres ouvrit un oeil. La tête lui cognait, comme sa jambe. Mais il était bien au chaud dans lit douillet, dans la pénombre d'une salle qui sentait bon les herbes médicinales. Il se retourna pour se rendormir, et allait y parvenir lorsque la voix rauque du grand barbare lui écorcha les oreilles.

- mdmomrmt...

Mais le barbare, après sa longue sieste sur le dos de ses compagnons n'avait pas l'envie de se rendormir. Ce coup-ci Maha ouvrit grand un oeil, le visage enfoui sous l'oreiller.

- grmmgrmm... m'enerve ce barbare...

Maintenant qu'il était réveillé, le nain se redressa d'un seul élan et s'assi dans le lit, les pieds au sol. Devant lui le Grand Nigaud Nordique s'emerveillait d'avoir survécu à son premier combat, alors que Vieltal, surement rendu sourd par sa musique anti-musicale dormait encore. Au fond de la pièce, la nuque caressée par un rayon de soleil, la prêtresse inconnue vaquait à ses occupations angéliques.
La forme de son corps, révélée plus que masquée par la simplicité de la coupe de sa robe, évoquait la lourde fertilité de la Terre nourricière. La chaude lumière du soir éveillait des reflets de miel dans ses cheveux. Sa barbe finement tressée semblait d'or liquide, la...

La voix sans finesse du barbare le rappela à la réalité. Ravalant les insultes imagées qu'il avait destiné à Andris, il se mit sur pieds et, encore troublé par la féminité de la prêtresse, répondit à son compagnon :


- Kesketukeskiya? Euh.... Ah oui, rien euh, non, enfin pa grand chose. C'est à dire que quand tu as pris le vialin coup qui t'as mis au tapis, les choses sont devenues un peu compliquées...

Enjolivant la scène et se donnant le beau rôle, Maha lui fit un compte rendu épique de leur expédition. Il parlait fort pour que tous(tes) l'entendent, et mimant les actions, se déplaca pour se rapprocher de la prêtresse. Il tut quand même les anneaux et le fait qu'i len ai pris un, ne parlant que d'une porte immense hermétiquement close.

- Et la, te portant sur mon dos avec la jambe en charpie, j'ai réussi avec l'aide (mineure et sans intérêt) de Vieltal à te ramener. Et la fabuleuse guérisseuse que voilà nous a tous remis sur pied!

Il en profita pour mettre son bras autour de l'épaule de la naine, et lui adressa son plus beau sourire et sa voix la plus "velours" :

- Nous vous devons tous la vie, Madame. Comment pourrions nous vous remercier jamais! Pour commencer pourrais-je donc un jour caresser l'espoir que vous daignâtes m'accorder un dîner? En tout bien tout honneur!
Maha lui pris la main entre les deux siennes. Il regarda l'horizon par la fenêtre
- Vous devez vous sentir bien seule, dans ce grand temple froid... Seule à vous occuper de l'âme et du corps de tous ces mineurs frustres... Je suis fait pour vous comprendre! Parfois, même un grand guerrier solitaire ressent la solitude...
Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille, avec son meilleur sourire :
- Alors, ce dîner?



 
 
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écrit le : Mardi 24 Octobre 2006 à 01h24 par Vieltal 'Vuurdan
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Vieltal l'excavateur des profondeurs ouvrit également les yeux devant les racontardises de son compagnon. Il se releva dans son petit lit pour mieux observer ses faits et gestes. Étouffant un faible rire qui lui vallu une crampe. Il se prit les côtes et s'interdit de se moquer du nain qui tentait les beaux jeux. Malgré son esprit voyageur et volage de barde, il n'était pas du genre à courtiser tout ce qui bouge... Le nordique dédaignait également la pilosité faciale chez les jeunes femmes, ce n'était pas dans ses critères! Il se surprit à sourire en écoutant et regardant les prouesses de Mahalalehel. Il était probablement aussi gauche qu'un baril vide (grrr...vengence! tongue.gif) mais c'étais tout de même charmant.

Parlant de gaucherie, le barde se demanda en un éclair si ils allaient toujours toucher la récompense proposée plutôt cette journée pour leur expédition... Mais sans plus, il oublia rapidement ce détail futile pour lui et contempla l'endroit d'un oeil vide et fatigué. Il ne rajouterait rien sur leur excursion dans les profondeurs de la mine et sur le mécanisme de la porte. Le nain détenait probablement la clé et il le savait, c'étais suffisant...

Le moment n'était pas vraiment propice pour demander à Maha leur relation avec les autres membres et leur venus ici... Mais le barbare serait surement content d'entendre autre chose que des montagnes de vantardises et de pseudo-héroisme. Le barde tourna son regard vers le Uthgardt pour prendre la parole.


" Maintenant que nous sommes tous en sécurité ici. J'aimerais bien que vous m'expliquiez ce qui vous amène ici? Vous ne connaissiez rien à propos du temple n'est-ce pas? Alors dans quel but votre compagnie a-t-elle cheminé jusqu'ici, et pour qui travaillez vous? "

C'étais un peu dur pour le barbare de se feindre et d'éviter les questions...Le barde aurait finalement ses réponses et pourrait se reposer en paix. Qui sait, peut-être aiderait-il même la troupe dans leur mission? Ils ne semblaient pas envoyer pour un quelconque meurtre sordide ou de l'espionnage en règle... Il devait s'agir d'une quête juste... Sinon, il s'excuserait et porterait plutôt son attention sur le temple. Après avoir maitrisé deux goules, il serait bon de soutirer quelque chose de cette expérience.




La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.
Vieltal 'Vuurdan
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écrit le : Mercredi 25 Octobre 2006 à 10h45 par Baltazard
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altazard avait rejoint les deux demoiselles. Un air soucieux se lisait sur son visage. Il fit immédiatement part de son scepticisme à Hermine, sentant que Zlik devait être en danger. Cette dernière essaya de le rassurer, lui promettant d’éclaircir la situation après le dîner.

D’autre part, Hermine lui raconta tout sur Elinor et sa situation délicate. Mais dans la tête de Baltazard, il ne fallait pas céder aux sentiments :



¤Peu m’importe si elle n’aime pas son fiancé, que son mariage soit forcé. Je suis en mission pour ramener cette femme et je l’a remplirais coûte que coûte ! J’espère seulement qu’Hermine ne va pas me poser de problème…¤


Songeur, il fit mine de comprendre la situation à laquelle se trouvait Elinor. Dorénavant, les Compagnons des Marches n’avaient plus cacher leur identité auprès de la jeune femme. Les récents évènements montraient même que bientôt, tout le village se rendrait compte de leur tromperie. Revenant à la réalité, il emboîta le pas des deux jeunes femmes se rendant à l’auberge pour y dîner.


- Un conseil, ne vous gavez pas trop ! S’il faut venir en aide à Zlik, mieux vos pouvoirs être en pleine possession de ses capacités.


C’est sûr, Baltazard sentait que la soirée serait mouvementée. Il prendrait toutes les précautions pour sa sécurité. Pour l’instant il n’était pas mécontent de sa situation. La belle grosse bourse dans sa poche et le coffret était entre les mains de sa compagne des Marches ! Il n’avait donc pas à s’en faire si les choses tournaient males. Pour lui, la loyauté avait ses limites...



 
 
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écrit le : Mercredi 25 Octobre 2006 à 12h38 par Andris
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Le barbare se mordit les lèvres, la question du barde l'avait pris de cour. Il ne pouvait plus se dérober, il devait prendre une décision. Après ce qu'avait fait Vietal pour eux, il ne pouvait pas se résoudre à le remercier à grand coup dans le trin. Il chercha le nain du regard, espérant que celui ci lui viendrait en aide, en vain. Il dû donc se résoudre à vider son sac.

-[illuskan] : On travail pour la Compagnie des Marches, une confrérie de Sundabar dans le Nord Sauvage. Il y a de cela quelques mois, on nous a mis sur la piste d'une jeune femme du nom d'Elinor Dentrefond. C'est la fiancée d'un mage très important et elle a disparu peu avant mariage. On a des raisons de penser qu'elle serait ici, dans le Shaar afin de faire des fouilles. On est pas seul sur cette affaire, il y a trois des nôtres qui font leurs recherches en parallèle. Je ne saurais pas dire où ils sont actuellement, ni ce qu'ils font. Tout ce que je sais, c'est qu'ils n'abandonneront pas avant d'avoir mis la main sur la donzelle. En ce qui me concerne, tu as prouvé ta valeur. Si tu le veux, tu peux être des nôtres.

Le Uthgardt tendit, la main à l'illuskien, sans se départir de son sérieux. Maintenant qu'il savait tout, il devait se rallier à eux. Si il refusait, Andris ne pourrait pas le laisser quitter cette pièce vivant.

-Je ne te ferai pas la proposition deux fois.




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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 00h32 par Nollïa
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Zlik, crochetage : 13 (dé) + 1 - 4 (espace étriqué)>< DD 20 = échec
Zlik, perception : 19 (dé) + 3 >< DD 15 = réussite


Narration

Malhahalehel, Vieltal, Andris

La prêtresse roucoulait, esquissant un sourire avenant tout en retirant chastement le bras que Malahalehel avait glissé autour de ses épaules dénudées, tandis que de son autre main posée sur la poitrine du vainqueur faisait mine de le repousser.

- [nain] Hihi ! Allons grand fou, je ne vous ai même pas dis mon nom et vous m’invitez déjà a dîner ! Hihi ! Je suis si impressionnée par votre courage ! Quelles aventures terribles ! N’avez-vous pas eut peur ?

La plantureuse naine allait poursuivre son discourt empreint d’une réelle admiration pour le rôdeur, lorsque les paroles d’Andris attirèrent son attention.

- Vous parlez de Mademoiselle Elinor ? Se perdre loin de sa famille pour se retrouver à visiter des temples inconnus malgré le péril que cela implique ? Elle avait regardé Malahahel avec insistance en prononçant ce mot. « La pauvre petite. Elle n’aura pas connu le bonheur ici. Son amie est morte, le Temple est maudit. Elle était si gentille ! »

Elle regarda le drap blanc qui recouvrait le corps de la petite halfeline, le visage réellement affligé. Puis soudain, un éclair de surprise illumina ses beaux yeux bruns qui s’agrandirent jusqu’à en devenir des billes rondes.

- Par Morradin ! Des goules ! Vous avez parlé de goules ! Il faut bénir la petite, sinon, elle risque de se réveiller d’ici peu, transformé à jamais en immonde mort vivant !

Toute en affaire, la jolie demoiselle sorti précipitamment du dispensaire, non sans s’être retournée vers le champion de hache pour accepter son offre et lui adresser un bref sourire.


Zlik

Le petit roublard n’avait qu’une idée en tête, sortir au plus vite de ce coffre, retrouver sa liberté et se venger sur celui qui avait osé le maltraiter d’une aussi vilaine manière. L’une de ses mains se glissa lentement dans son dos afin de récupérer la trousse de cambriolage qu’il portait toujours sur lui. Après quelques minutes qui lui parurent trop longues, il parvint à se saisir de ses instruments de crochetage. Dans le noir, et dans la position dans laquelle il se trouvait, complètement coincé, il éprouva de grande difficultés à introduire le petit crochet dans la serrure, et il se rendit vite compte qu’il ne serait probablement pas capable d’ouvrir sa prison et se libérer. Il concentra alors son énergie à écouter ce qu’il se passait dans la pièce. La voix de l’elfe s’était tue, rendant la chambre parfaitement silencieuse. Rien ne dénonçait la présence d’une autre personne. Zlik était pratiquement certain qu’Indrael était seul, ce qui l’intrigua au plus haut point.
Puis soudain, de lourdes paroles retentirent, ronflantes et pompeuses, et un tintement léger comme le chant du cristal que l’on obtient en glissant un doigt sur le pourtour d’un verre. Et puis plus rien …Zlik était si attentif qu’il entendit même l’aubergiste gronder sur l’un ou l’autre employé au rez de chaussée, mais dans la chambre, plus un souffle, plus un froissement. Rien.


Hermine, Baltazard

Il se lisait clairement sur le visage d’Elinor à quel point elle était reconnaissante envers Hermine, sentiment qui découla en partie sur Baltazard par le simple fait que c’était son collègue. Tout trois s’installèrent en bout de table sur la terrasse. Se fondre parmi la foule bruyante des travailleurs nains qui avaient fini leur journée était sans doute le moyen de paraître le plus discret. Attendant de se voir servir le ragoût du jour, les jeunes gens entamèrent une discussion animée. Elinor surtout parlait d’un ton un peu fiévreux, du aux émotions trop vives et trop diverses qu’elle avait ressentit tout au long du jour. Elle évoquait avec difficulté les obsèques de son amie, n’ayant aucune idée d’où trouver un membre d’une famille dont elle ignorait tout, et avec rancœur de son fiancé pour lequel elle n’avait visiblement pas envie de faire d’efforts ou de paraître bien élevée. Seul l’idée de découvrir ce que recelait le coffre semblait la détourner de sa peine, malgré la nervosité certaine avec laquelle elle évoquait le sujet à voix basse. Le temps passait, et Zlik ne donnait toujours pas signe de vie. Baltazard et Hermine se regardèrent d’un air inquiet : ce n’était pas normal. A cet instant, un petit esclandre domestique éclata dans les cuisines, mais la voix forte du tenancier couvrait parfaitement la distance, et l’Illuskane pu en comprendre les paroles.

-[nain] Et si je te dis bougre d’âne de surveiller les étrangers, tu les surveilles ! Je me fiche de savoir quand tu termineras la vaisselle !



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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 14h17 par Andris
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La gorge d'Andris se serra. Se détournant du barde, il lança un regard plein d'inquiétude sur corps sans vie de la halfelin. Aux vues sa dernière confrontation avec les goules, l'idée que l'une d'elle puisse se tenir là, attendant le bon moment pour frapper, ne le rassura guère. Par mesure de précaution, il attrapa sa hache et la pointa vers le cadavre.

-Par Uthgar, la naine a raison. Elle est morte par la main d'une de ces bêtes, son âme est condamné. Cette petite n'a plus rien d'humain, nous devons brûler son corps impur.

Serrant les dents, le barbare s'avança avec précaution vers la halfelin. Respectueusement, il s'accroupit devant le corps et saisi le drap blanc du bout des doigts. Il hésita un moment, craignant ce qu'il allait voire.

-Non, il ne faut pas faire ça. Son âme n'a pas encore rejoint le royaume des morts, seul un prètre à le droit de la voire.

Il reposa le drap et se releva lentement, afin de ne pas réveiller quelque douleur lancinante. Sans lâcher sa hache, il alla s'adosser au mur en face du cadavre.

-Ce n'est pas prudent de rester ici, notre odeur pourrait la faire se réveiller plus tôt qu'elle ne le devrait. Au fait Vietal, je t'ai posé une question je croix. Maintenant que je t'ai tout dit, il est temps que tu prennes une décision.




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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 16h37 par Mahalalehel
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e nain sifflotait gaiement, les deux pouces dans la ceinture. Il se rapprocha de ses deux compagnons, le sourire scotché jusqu'aux oreilles.

- Alors les copains, la vie est belle non? Je vois que à peine cinq minutes après être réveillé Môssieur Andris fait des histoires? Je crois que tu te rends pas compte que tu NOUS, donc LUI, doit la vie. A ta place je serais un peu plus respectueux!

Maha regarda chacun de ses deux compagnons explorateurs, et leur empoigna chacun une épaule :

- Je ne voulais mélé le flutiau à ça, mais puisque tu peux pas t'empécher d'en faire qu'à ta tête, on va dire que tu es responsable de sa loyauté à notre groupe, hein Andris? Et toi Vieltal, je pense qu'on peut raisonnablement te faire confiance, mais pas d'entourloupes, d'accord?

Maha regarda les deux humains qui s'observaient pendant une seconde, puis tout en s'équipant de son matériel pour partir, il s'adressa à eux :

- Il faut qu'on y aille, on a du boulot! Direction la Barbefer, sauf si vous avez d'autres idées. Je paye la première tournée, ca vous va? ... au fait, personne a vu de fleuristes dans les environs?



 
 
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