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L'étudiante, Rochedor
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Frère des Marches
Aucune chambre
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a proposition d’Hermine ne plaisait pas trop à Baltazard. Il était indéniable que cacher le coffret pouvait permettre au Frère des Marches de se promener librement et même de croiser le chemin de l’elfe sans avoir une once de culpabilité à avoir. Mais Baltazard pensa plutôt aux cotés néfaste de l’idée d’Hermine, cacher le coffret était risqué ! Si un clochard ou tout autre personne tombait sur la boite en bois, ses changes de découvrir les mystères cachés dans ce coffret seront néant, et même peu être la résolution de la mission qui l’avait amené dans cet endroit du monde. Avant que sa Sœur des Marches ne prenne le chemin du dortoir, Baltazard lui glissa quelques mots, un mince sourire sur son visage.- Je crois qu’il serait plus prudent de ne pas quitter ce coffret des yeux. Prend le avec toi, l’elfe ne pourra pas te soupçonner de quoi que se soit, enfin je l’espère. Et puis donne moi quelques minutes pour trouver Zlik et donnons nous un point de chute. Sur ses mots, il l’accompagna jusque derrière le premier bâtiment venu afin de lui donner le coffret si celle-ci en voulait bien.- Je ne serais pas long, prend soin de toi et d’Elinor. Sur ses derniers mots, il prit la direction de la forge, en face de l’auberge afin d’attendre l’éventuelle sortie de son compagnon Zlik. Il ne voulait pas rentrer tout de suite dans l’auberge avec ce qui s’était produit tout à l’heure. Tout en guettant, il consulta le forgeron sur les articles et les prix de ce dernier. Avec sa nouvelle bourse bien lourde, il pourrait faire des emplettes sur le dos de ses compagnons sans que personne n’en sache rien.
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Frère Tigre
Aucune chambre
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Zlik, discretion : 11(dé) + 11 >< Indrael, détection : 13 (dé) + 3 = réussite Zlik, attaque sournoise : 9 (dé) + 0 >< CA Indrael : 11 (dé) + 2 = raté Zlik, attaque d’opportunité : 5 (dé) + 0 >< Ca Indrael : 5 (dé) + 2 = raté Indrael, attaque : 15 (dé) + 3 >< CA, Zlik : 4(dé) + 7 = touché Zlik,vigueur : 12(dé) + 1 >< DD 18 = échec Zlik est épuiséNarration ZlikAvec douceur et délicatesse, le petit halfelin parvint à dégainer la lame de son fourreau sans qu’aucun mouvement ne trahisse son geste désespéré. Avec lenteur, il prépara son attaque qui se devait être nette et précise. Les elfes sont réputé pour être fragiles, en le touchant au bon endroit, il avait peut-être une chance de le tuer d’un coup net. Sa main partit comme un diable monté sur un ressort surgit de sa boite, mais par malchance elle s’empêtra dans les plis de la tenue de lin de l’effrayant Indrael, la lame de sa dague taillant largement le tissu mais ne provoquant pas la moindre égratignure à son adversaire. Aussitôt Zlik regretta son geste. Une grimace mauvaise tordait le visage de l’elfe qui pour la première fois semblait révéler sa véritable nature. Alors qu’il serrait avec force le bras du petit bonhomme, jusqu’à lui faire mal enfonçant ses ongles pointus dans sa chair, son regard s’illumina d’une lueur mortelle, tandis que ses lèvres prononçait ce que le voleur reconnu de suite pour être une incantation. Son cœur se mit à battre à grands coups dans sa poitrine. Il fallait qu’il le frappe et le blesse pour l’empêcher de le transformer en salsifi, mais l’halfelin ne parvint pas à dégager sa lame dans l’entremêlement de tissus dans laquelle il l’avait fourrée. | | - Petit mécréant, va nu pied sans cervelle ! Tu ne sais apparemment pas a qui tu fais face ! Mais tu va bientôt le découvrir !
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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire. |
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L’elfe leva une main haute en murmurant quelques paroles, celle-ci se couvrit de noir. Il était donc bel et bien un mage. Et tandis qu’un rayon ténébreux surgissait de sa paume et reliant Zlik à son adversaire, celui-ci sentit son énergie le quitter peu à peu, le laissant aussi las qu’une coque vide. Ses paupières étaient lourdes comme s’il n’avait plus dormis pendant une chevauchée tout entière, ses membres tremblaient, presque fiévreux. Zlik vacillait au bord de l’évanouissement, et lorsque que son ennemi s’empara de lui par le col et l’emporta dans sa chambre, il n’eut pas même la force de résister. Pourtant tout son être criait au secours, toute son âme se révoltait devant cette fin proche et prématurée. Alors qu’il était persuadé de voir ses jours se terminer dans cette chambre, Zlik eut la surprise d’entendre au travers du brouillard qui emplissait son esprit : | | - Tu ne perds rien pour attendre vermisseau. Je m’occuperais de toi plus tard, et tu as intérêt à te montrer coopératif lorsque je t’interrogerai. Je connais bien des façons de délier ...les langues.
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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire. |
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A ces mots, il prit Zlik sous les aisselles et ouvrit à l’aide de son pied le lourd coffre qui sert d’armoire dans les hostelleries bon marché. Il le jeta dedans, referma le couvercle, ignorant les gémissements de protestations de l’halfelin et le verrouilla. Perdu au cœur de l’obscurité, le roublard entendis son ravisseur sortir de sa chambre et la fermer à clef. Il avait peu d’espoir d’être trouvé par ses camarades.BaltazardLa forge était constituée d’une petite cabane de bois à la mode de Rochedor. L’une partie, ouverte sur le côté abritait l’atelier de Grannd Fierforge qui donnait de grands coups de marteau sur la roue d’un chariot dont le fer rougeoyait. Un grand feu, et divers outils pendait ça là, tandis que tout un bric a brac d’objet en réparation traînaient dans des caisses de bois : pioche dont la tête avaient été séparée du manche, fer à mule, marteaux déformés et d’autres choses encore. Il était évident, qu’il ne s’agissait pas d’un armurier. Le nain, portant au dessus de ses braies comme seule tenue un grand tablier de cuir, transpirait sous l’action conjuguée de la chaleur ambiante, de celle des flammes de la forge et l’effort fourni. Une petite porte sur le devant de la maisonnette donnait dans la boutique tenue par l’exacte réplique de Grannd, son frère jumeaux, l’aimable Adan. Le nain, de corpulence moyenne, s’activait en tout sens a mettre en bon ordre sa quincaillerie comme il l’appelait. De petites caisses présentaient diverses tailles et diamètre de clous, des outils de toutes sortes et de tout usages, mais aussi du matériel d’exploration : des casques, lanternes, réserve d’huile, cordage, appareils de mesure naine dont le roublard avait quelques difficultés a en comprendre l’usage malgré les explications amusées du propriétaire. Bien que n’étant pas un spécialiste de l’outillage, il semblait au roublard que les tarifs pratiqués étaient relativement honnêtes pour une boutique naine.HermineBaltazard ne lui avait aucunement précisé dans quel dortoir il avait laissé Elinor, et lorsqu’elle vit a ses pieds, de la petite falaise d’où elle observait le campement minier, Hermine lâcha un long soupir, et s’alluma finalement cette cigarette bien méritée. Après quelques bouffées, elle se dit qu’elle n’avait pas été réellement volée. Le tabac quoi que plus fort que celui dont elle avait l’habitude avait une arome agréable et chatouillait agréablement ses poumons. Elle allait descendre le petit chemin qui menait d’un étage à l’autre lorsqu’elle reconnu la silhouette bleu ciel de son amie. Celle-ci avançait d’un pas décidé en sa direction. | | - Hermine ! Que je suis contente de te retrouver, s’exclama la jolie demoiselle lorsqu’elle fut finalement arrivée à hauteur. « Je ...je m’en veut terriblement ! »
La jeune fille semblait très agitée.
- Je crois que j’ai mis votre...ton ami dans une posture délicate. Je ne sais vraiment pas quoi faire ! Mais je refuse …de rester les bras ballants, inactive et inutile. »
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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Malahalehel, VieltalEn examinant plus attentivement les fresques, Vieltal put distinguer clairement les deux camps qui se faisaient face. Celui dirigé par les elfes araignées devait être des adorateurs de Lloth, le culte le plus répandu chez les elfes noirs. Par contre, il ne parvenait pas vraiment à définir leurs adversaires si ce n’est que de nombreux morts vivants accompagnaient les combattants. Par contre aucun détail des statues ne trouva échos dans sa mémoire. Malahahel était fébrile devant une énigme aussi simple, et pressée d’en finir. Cependant sa prudence naturelle le titillait, et faisait concurrence à sa curiosité. Une douleur vive à la jambe le lança alors qu’il faisait un mouvement trop rapide, le sang ayant déjà commencé à coaguler et le tissu de son pantalon à coller désagréablement sur la plaie rappela soudainement a son bon souvenir qu’il était fameusement blessé, que Vieltal était probablement fatigué, et qu’Andris ne tenait à la vie que par un bandage artisanalement conçu par ses soins.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Zlik se debattait à l'interieur du coffre, sans espoir
¤au fond d'une boite...comment je vais faire moi ?¤
Le seul espoir de Zlik etait dans le fait que Hermine etait au courant de son incursion chez l'elfe, mais le temps qu'elle reagissent, il sera surement trop tard.
¤Purée, j'aurais du rester chez moi, dans la foret, a cuellir des fruit et a tuer des ecureuil avec ma fronde...Pfff qu'est ce que je dis moi ?¤
Zlik se debattit une dernière fois puis abandonna, le sort de l'elfe etait beaucoup trop puissant, il devait attendre qu'il se dissipe, si il se dissipera un jour...
¤Putain!... Aller bouge, vas y!... avec le pied je crochete sa serrure!... Aller!!!!¤
Zlik se debattit encore quelques secondes et arreta, aneanti par l'effort fourni dns son desespoir.Il ferma les yeux et attendit...
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Soeur des Marches
Chambre 14
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orsqu'Elinor Dentrefond termina de parler, Hermine était là, les bras ballants, la cigarette posée sur la lèvre inférieure de sa bouche entrouverte, mais les yeux brillants. La jolie noble était jeune, mais dotée d'un caractère qui ne lassait pas d'impressionner Hermine. Non, vraiment, elle n'avait rien de la potiche que les compagnons des Marches s'étaient imaginés au commencement de cette aventure ; elle semblait au contraire vouloir avoir prise sur son destin et celui des autres, même si son ignorance de la vie hors des bibliothèques l'empêchait encore de canaliser cette volonté à bon escient. Détournant son regard de la jeune fille, Hermine aspira une dernière bouffée du tube qu'elle s'était allumé pour se donner du courage pour avouer la vérité à Elinor. Enfin, elle soupira en rejetant la fumée et éteignit la cigarette.- A la bonne heuяe ... , murmura-t-elle à voix basse, envoyant d'une pichenette sa clope s'abimer en contrebas. Puis, après un instant de silence, elle reposa son regard sur son amie, tentant de présager les réactions qu'elle pouvait potentiellement avoir. Elles étaient seules, Rochedor était calme, et ses compagnons occupés à d'autre tâches, ce qui leur fournirait l'alibi qu'ils désiraient si ça tournait mal. Oui, toutes les circonstances qu'elle voulait étaient réunies : sa décision était prise. Hermine essaya d'apaiser son amie d'une voix rassurante, appuyant ses mots d'un geste d'apaisement : « Elinoя. Je viens de cяoiseя Baltazaяd, il sait ce qu'il fait, ne t'inquiète pas. Il est allé cheяcheя de l'aide, et pouя ne pas qu'on le suяpяenne avec, j'ai pяis le coffяet avec moi. Tiens d'ailleuяs, j'ai aussi ... » Tout à ses calculs pour présenter les choses avec le plus de tact à Elinor, Hermine avait oublié ce qu'il y avait d'autre dans son havresac. Parfait : ça la mettrait en confiance.- J'ai suя moi ton jouяnal et les clefs de ta chambяe. Tiens, je te les яends, c'est à toi. La guerrière tendit ses clefs à Elinor, mais lorsque celle-ci, n'ayant pas de besace ou le mettre, hésita sur ce que faire avec son carnet, Hermine le reprit doucement en souriant gentiment. « Pas de pяoblème, je te le яendяai plus taяd. ... » Elle considéra un endroit non loin de là, à l'écart du sentier ou elles se trouvaient, puis fit un clin d'œil à son amie en lui faisant signe de la suivre. « Viens voiя, s'il te plait ; j'ai quelque chose à te diяe. Je pense que ça te peяmettяa de pяendяe tes décisions. » L'Illuskane alla s'accouder à la clotûre des enclos qui se trouvaient à quelques pas de là en invitant l'étudiante à faire de même. A cet instant les sentiments d'Hermine étaient contradictoires : elle était certes un peu inquiète sur la réaction d'Elinor, mais paradoxalement, elle était détendue d'enfin pouvoir être franche avec une amie : elle pouvait enfin être elle-même, et abandonner quelques minutes le rôle qu'elle jouait depuis son arrivée ici. Elle regarda Elinor d'un air doux.- [Illuskan] Avant tout, j'aimerais t'assurer que je ne te veux pas de mal Elinor, bien au contraire. Ce que je vais te dire me rend un peu honteuse ; j'espère que tu ne m'en voudras pas dans cinq minutes. Mais du peu que nous nous connaissons, j'ai vu que tu n'étais vraiment pas ordinaire comme fille. Hermine sourit. « Je ne veux pas te mettre en danger, mais au cas où la situation devient tendue, c'est mon devoir de ne plus te mentir. Je te dois bien ça. » L'aventurière posa un instant sa main sur celle d'Elinor, autant pour la rassurer que pour se donner du courage. Consciemment, elle avait commençé à employer le dialecte illuskan, parce qu'elle se sentait plus à l'aise avec (toute la journée à parler en commun, ça commençait à la fatiguer. Et puis, lui parler dans sa langue natale donnait l'impression à Hermine d'être plus sincère avec Elinor.), et qu'en raison des choses importantes qu'elle devait dire, elle ne voulait pas faire de lapsus, de contresens ou trop hésiter en parlant et donner l'impression de mentir. L'érudite Elinor devait bien comprendre plusieurs langues ...- [Illuskan] Voilà : Baltazard et moi ne sommes pas étudiants. Les ... événements qui se sont passés dans le temple nous ont singulièrement compliqué la situation et fait revoir l'ordre de nos priorités, mais à la base, nous sommes venus pour toi. Nous avons été employés par Gaelan Alderon, que tu connais je crois. Normalement, nous sommes sensés te ramener pour ton mariage, mais ... en tant que femme ... Hermine parut un peu gênée. Un teint de peau mat était décidément bien utile. Sa voix baissa d'un ton. « Bref. On veut avant tout éclaircir la situation ; et personnellement, je ferai ce qui est le mieux pour toi. Il y a toujours des solutions à tout. » Hermine s'éclaircit la gorge, et s'humecta les lèvres, n'osant plus trop regarder celle qui ne se considérait peut-être déjà plus comme son amie. Après ce long monologue dont elle n'avait pas forcément l'habitude, elle commençait à perdre le fil de ses pensées. Un effort volontaire lui permit cependant de regarder à nouveau Elinor Dentrefond.- [Illuskan] Voilà, heu.. hum. J'imagine que la situation est difficile à gérer pour toi ; je ne veux pas te brusquer ni rien. Juste, saches que tu n'es pas seule. Je me refuse à ce qu'il t'arrive malheur, si loin de chez toi. Pas à toi, mon amie ...
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Oreille des Marches
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ConversationLorsqu’Hermine prononça le nom de Gaelan Alderon le visage de la belle Elinor se décomposa, et ne put réprimer un petit frisson. Pourtant à la fin de son discours, au lieu de s’offusquer, elle sourit simplement, mais dans ce sourire se lissait une mélancolie certaine, et peut-être même une douleur plus profonde. | | - [illuskan] Je me doutais bien que tu n’étais pas une étudiante. De la façon dont tu t’es comportée jusqu’à présent, si vive et débrouillarde…Je n’arrivais pas à t’imaginer devant une pile de grimoires à étudier jusqu’à ce que la chandelle se soit entièrement consommée. Tu me semblais plutôt être une sorte d’aventurière en quête de trésors et de mystères. Ou peut-être est-ce ce que je voulais croire. Son regard se perdit au loin tandis qu’elle s’adossa au mur de bois de la maison. Puis une petite grimace méprisante altéra un instant la beauté de ses traits « Mais jamais je n’aurai imaginé que tu vienne de la part de…Monseigneur Alderon. J’imagine qu’il s’inquiétait pour son honneur…pour sa réputation qui risquait d’être entachée, si on apprenait que lui, le grand Gaelan, fils du plus puissant Gardesort de Lunargent, s’était fait abandonner par sa fiancée. J’imagine les nuits atroces qu’il doit passer à s’inquiéter pour imaginer le moyen adéquat que pour se défaire de cette honte qui lui colle désormais à la peau ! »
Elle s’esclaffa avec humeur avant de regarder Hermine droit dans les yeux et de poursuivre :
- [illuskan] Tu n’auras qu’à lui dire que tu m’a retrouvée en charmante compagnie, et que je me faisait courtiser…par …hum…un …mage de Mullhorande, et que je compte suivre dans son pays…Hum..oui oui. Et dis lui qu’il est magnifique et … extrêmement intelligent.
A ces mots, elle détourna son visage et commença à se diriger vers l’auberge d’un pas rapide. A quelques mètres, elle revient pourtant sur ses pas, et d’une petite voix lui dit :
- [illuskan] J’ai oublié ma clef.
Avant d’éclater en sanglot.
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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Oreille des Marches
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- Je sais pas toi, mais je me sens d'un coup un peu léger pour explorer tout ça....
Le nain se redressa et s'épongea le front.
- Il vaudrait mieux qu'on reviennent. Plus nombreux et en pleine forme. Il regarda le barde en coin. Mais j'ai une idée pour ne pas se faire voler la vedette. Tu vois ces anneaux? d'une main il indique les gros disques d'argent dans les mains titanesques. - Ils ouvrent sûrement ces portes. Décidemment très pédagogique, Mala montra les grosses portes en pierres. On va en prendre un, comme ça on ne pourra pas les ouvrir sans nous. Je te conseille de t'écarter, les pièges, c'est pas mon truc.
Le nain attendit quelques secondes que le nordique s'écarte s'il le voulait, tendit la main pour saisir un des anneaux.
- Bon, je vais en prendre un et on va courir vers la sortie. Au fait, ca t'étonnes pas, toi, que des architectures antédiluviens capables de construire de belles cavernes inventent des enigmes aussi stupide? En se demandant un peu tard si par malheur le créateur en question ne l'écoutait pas depuis un recoin secret, il saisi un des anneaux et se mit à courir vers la caverne où gisait Andris.
Au programme : portage de barbare, remontage à la surface et guerrissage de tout leur petit monde par la prêtresse sexy.
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Frère Tigre
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Soeur des Marches
Chambre 14
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ermine était catastrophée de voir Elinor éclater en sanglots. Dans les rares moments de calme de cette journée, elle avait imaginé ce moment, et la réaction qu'aurait la jeune noble : la colère, l'incompréhension ou même la joie dans ses plans les plus optimistes. Mais une réaction pareille, non. La Nordique était prise au dépourvu, et cette tristesse lui semblait en cet instant inexplicable, même si elle allait bien vite emettre des hypothèses en son for intérieur. Pour l'instant, ne comptait que d'apaiser la tristesse de la jeune étudiante et d'éliminer tout malentendu.- [illuskan] Elinor ... Hermine avança de quelque pas dans sa direction, ne sachant trop que faire de ses bras. « ... Je dois être ... ce que tu dis et ne suis pas dans ta situation, mais ... » Elle prit doucement les joues de la jeune fille pour plonger son regard dans le sien. « C'est toi qui comptes. Pas Alderon. Calme-toi, je t'en prie » Le visage de l'aventurière s'apitoya sincèrement. « J'imagine comme tu dois être perdue ; mais des solutions, il y en a toujours, ... je peux t'aider à les trouver ... si tu le veux. Tu veux m'en parler ? Tu veux aller au calme ? » Gentiment, la jeune femme mit dans les mains d'Elinor les clefs de sa chambre, qu'elle avait pris soin d'emmener. Ainsi, elle lui laissait le choix de faire ce qui lui semblerait bon. Mais rien n'était pressé ... Si la jeune noble ne la rejetait pas, Hermine resterait près d'elle le temps qu'il lui faudrait.
Être partie sur un coup de tête et se retrouver seule loin de chez soi, sans sa famille, ne côtoyant que des gens qu'on connait à peine, et des situations différentes de tout ce qu'on a connu jusque là ... La situation d'Elinor Dentrefond renvoyait Hermine à son propre passé, assez douloureux d'une certaine façon. Peut-être que, quelque part, elle comprenait, plus qu'elle ne l'aurait pensé au premier abord, la situation de la belle étudiante ...
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Oreille des Marches
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Aucune gemme
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Andris boit potion de soin léger : 8 (dé) Andris bénéficie de soin léger : 3 (dé) +1 Anris récupère 1pv (repos) Andris pv : -3 + 12 + 1 = 10/13 Mala récupère 2 pv (repos) Mala : 6/10 Viletal récupère 2 pv (repos) Vieltal : 6/6
Narration
Vieltal, Malahalehel, Andris
Aussitôt dit, aussitôt fait : les deux compère regagnèrent la salle ou ils avaient si brillamment défait les deux goules après que leur compagnon ait presque perdu la vie. Ils constatèrent rapidement que s’ils voulaient transporter le barbare jusqu’au sanitaire en économisant les dernières forces qui leur restaient, ils étaient contraint d’abandonner momentanément les têtes des monstres. A grands renfort de soupirs, ils transportèrent l’Uthgard jusqu’à la sortie de la mine, ou les gardes en faction qui étaient en train de jouer joyeusement une partie de dé serrée sous la chaleur toujours oppressante du début d’après midi poussèrent un grand cri de surprise en voyant l’étrange cortège surgir de l’ombre. Les deux nains basanés posèrent un grand nombre de questions tout en offrant leur aide, ne laissant pratiquement pas même le temps au barde et au rôdeur de s’expliquer. Ceux-ci se hâtèrent de rejoindre la petite cabane ou ils s’étaient déjà reposés plus tôt dans la journée. Tout d’eux s’écroulèrent lourdement sur la couche qu’ils avaient occupés tandis que la milice locale installait Andris. Un ronflement attira leur attention, leur rappelant à leur bon souvenir, la petite halfeline morte et son compagnon le rescapé. La prêtresse qui avait tant plus à Malahalehel s’occupa rapidement des premiers soins. Elle fit boire un breuvage au barbare qui lui rendit la conscience avant de panser ses plaies et d’invoquer l’intervention divine de Morradin. Ensuite, elle s’occupa des plaies du rôdeur et examina le front fiévreux de Vieltal. D’un ton doux mais ferme, elle leur indiqua de se reposer, ce que firent les trois blessés.
A leur réveil, l’après midi avait bien avancé. Les ombres de la falaise s’étendaient, longues, et seul leur sommet était encore éclairé par les rayons ardents du soleil. La chape de chaleur avait fait place à un temps plus supportable. Andris sentait encore dans ses muscles une tension désagréable, comme une crampe lancinante. La prêtresse les regarda d’un air empli de bonté et de compassion, broyant quelques herbes à l’aide d’un pilon, attendant sans oser les déranger qu’ils lui adressent la parole.
Hermine, Baltazard
Elinor semblait décontenancée et ne plus savoir quelle attitude adopter. Ce fut celle de cœur qui l’emporta, blessée par une succession d’aussi tristes événements, elle ne put faire autrement que de pardonner à celle qui lui avait menti, et s’accrocher à elle comme le noyé s’amarre au débris flottant. Les deux jeunes femmes passèrent donc deux heures à s’écouter l’une l’autre. La demoiselle, trop effrayée par ce qu’elle avait fait plus tôt à l’auberge, préféra s’installer sur le rebord de la falaise qui surplombait le campement miner d’où elles pouvaient voir l’activité grandissante qui y régnait au fur et à mesure que le soleil disparaissait derrière les falaises. Elle confia a Hermine comment son mariage avait été arrangé par les parents des deux familles, qu’elle n’avait jamais aimé cet arrogant personnage qui avait jeté son dévolu sur elle et qu’elle ne pouvait supporter l’idée de finir sa vie en tant qu’épouse docile alors qu’elle ne rêvait que de voyage et d’aventure. Son amie Emilia avait été d’un soutient mémorable durant cette triste période de sa vie, ou elle percevait le jour des épousailles comme une montée à l’échafaud. L’hafeline lui avait donc conseillé de la suivre dans le Shar, ou elle comptait faire des recherches passionnantes. Elle lui raconta tout cela, ponctuant son discourt par quelque pleurs puis écoutant ce qu’Hermine avait à lui dire avant de se montrer finalement très curieuse de ce que contenait le coffret. Les deux jeunes femmes furent rejointes plus tard par Baltazard qui avait la mine soucieuse. Il avait passé deux heures a attendre en divers endroits, en faisant mine d’être occupé de diverses manières sans apercevoir le petit roublard. Il n’avait pas osé se diriger vers l’auberge sans avoir fait part de ses inquiétudes à sa coéquipière.
Zlik
Vidé de toute énergie, l’halfelin s’écroula sur lui-même et fini par s’endormir profondément. Il ne fut réveillé que plus tard par des grognements étranges. Tendant l’oreille, il se rendit compte qu’il y avait une personne dans la chambre qui parlait une langue qu’il ne connaissait pas. Peu à peu, il reconnut la voix de l’elfe qui l’avait enfermé dans le coffre. Il semblait s’adresser a quelqu’un d’autre, pourtant il n’entendait pas la moindre réponse.
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