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L'étudiante, Rochedor
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Baltazar, réflexe : 20 (dé) + 6 >< DD 17 = réussite automatique Baltazard, crochetage : 9 (dé) + 9 ><DD 20 = échec Baltazard, discretion : 10 (dé) +8 >< Elinor, détection : 14 (dé) +2 Malahalehel, premier soin : 14(dé) + 1 >< DD 15 = réussite Andris est stabilisé à -3 pv Malahalehel, jet de Force : 9 (dé) + 1 >< DD 17 = échecNarrationBaltazardBaltazard, adossé derrière la petite maison de bois était totalement à l’abri des regards indiscrets des clients du Sanglier d’Or, et même des gardes dans la tour dont il apercevait le casque scintillant au soleil, une caisse dissimulait en partie sa personne. Elinor, embarquée malgré elle dans une aventure qui la dépassait semblait à la fois extrêmement nerveuse et enjouée par la situation. Elle regardait de droite à gauche, ses mains jouant machinalement avec l’étoffe de sa robe, se méfiant d’une intrusion soudaine et suppliant Baltazard de se hâter. Celui réussit à ouvrir la bourse avec discrétion et à découvrir la petite fortune qu’elle contenait : 20 pièces de platine. Tandis que la demoiselle observait le campement minier qui s’étendait à leurs pieds, le roublard parvint à la dissimuler dans une poche de sa tenue. Il entreprit alors d’ouvrir le coffre, celui-ci étant verrouillé, il sortit un petit crochet de sa trousse sans plus attendre, il s’attaqua à la serrure délicate. Hélas, dans son empressement il avait oublié les vérifications d’usage. Un déclic se fit entendre et Baltazard, dans un mouvement d’une rapidité presque surhumaine évita de justesse la flèche qui se planta dans le mur derrière lui. Un liquide verdâtre recouvrait le projectile. Soulagé d’avoir échappé à une blessure embarrassante, il poursuivit son travail. Malheureusement, le mécanisme résista à toutes ses tentatives de crochetage et le coffret d’ébène resta fermé entre ses mains.Hermine, ZlikSans se détourner de la porte qu’il poussa d’un geste ferme de la main, le froid Indren répondit à Hermine : | | - Je recherche le sacripant qui a ouvert la porte de ma chambre…A moins que cela soit plutôt UNE sacripanne, dit il, la voix lourde de sous entendus et de reproches lorsque la porte de la chambre d’Elinor s’ouvrit sous sa poussée. Il pénétra dans la pièce avec une lenteur empreinte de majesté. « Voilà qui est surprenant ! Soit le voleur s’est introduit dans la chambre de mademoiselle Dentrefond et s’est échappé par sa fenêtre, peut être même en la délestant au passage. Soit, la demoiselle est liée à cette affaire pour le moins…dérangeante. Mmh, qu’en pensez vous ? »
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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire. |
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L’elfe s’approcha de la fenêtre et s’appuyant de ses deux mains sur le chassit, il observa d’un regard acerbe l’activité qui régnait dans la rue. Andris, Malahalehel, VieltalMalgré ses craintes, le nain ne se débrouilla pas trop mal avec les bandages improvisés : il nettoya rudimentairement les plaies d’Andris et parvint a étouffer l’écoulement important de sang. Le pouls du barbare était faible, et son visage blafard indiquait que son état était grave. Malahalehel se rendit vite compte qu’un Uthgard bâti comme son compagnon ne se portait pas comme un vulgaire sac de charbon. Il avait beau essayer diverse façon de le disposer sur son dos, de le porter par devant où par derrière, la raideur étrange qui s’était emparée du corps musclé d’Andris et son poids conséquent força le rôdeur à traîner le barbare sur le sol jusqu’à l’ascenseur. Quelques vertèbres craquèrent lorsqu’il se releva à bout de souffle. Il se souvint alors que malgré son incroyable maîtrise du hacher de goule, il était lui-même à bout de force, sa jambe lui faisait atrocement mal. Ce n’est qu’en regagnant le monte charge, après avoir récupéré les troffés et la matériel épars que Vieltal se rendit compte de l’atroce migraine qu’il avait oublié dans l’excitation du combat et qui enserrait ses méninges dans un étau de douleur.Baltazard gagne 20 pièces de platine
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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lors qu'Indrael Aran'Dil pénétrait dans la chambre, le cœur d'Hermine se mit à battre à tout rompre. Le temps de courir sur le pas de la porte, elle crut qu'Elinor, Baltazard, et sûrement elle, allaient être découverts, et accusés de vol ou pire. ¤ Si ce pointu s'en prend à nous ... ¤ , pensa la guerrière en serrant les dents, prête au combat. Heureusement pour sa santé à court terme, mais à la surprise de la Nordique, la pièce était vide. Où étaient donc passés ses amis ? ¤ Qu'importe : quelque part, sains et saufs ¤ , pensa-t-elle, soulagée. C'était maintenant à elle de gérer Aran'Dil.
Alors que l'elfe s'approchait de la fenêtre et ne la regardait déjà plus, Hermine le considéra de dos. Il semblait sûr de son bon droit ... Tellement assuré. Trop assuré, trop pour la susceptibilité des gens du Nord parmi lesquels l'Illuskane avait grandi et dont elle faisait partie. Bon sang, mais de quelle impolitesse il avait fait preuve en pénétrant ainsi dans une chambre qui n'était pas la sienne ! Quel mépris il affichait pour elle en lui tournant ostensiblement le dos ! Sentant peu à peu la colère monter en elle, Hermine serra les poings. Un instant, elle s'imagina botter le cul de cet elfe et l'envoyer valdinguer par la fenêtre pour le compte ; elle parvint cependant à se contenir, mais ce n'était pas parce qu'elle avait peur. Tandis que ses yeux s'enfonçaient légèrement dans leurs orbites, elle poussa un long soupir pour ne pas que ses mots tremblent. Puis, d'une voix aussi glaciale que celle de l'elfe, elle parla en détachant chacun de ses mots :- Ce que pense ... c'est que vous êtes entяé dans la chambяe de mon amie, sans son autoяisation. Que vous vous foutez des яègles. Les articulations de ses poings commençaient à blanchir. « Elinoя est libяe d'alleя où bon lui semble, de soяtiя de sa chambяe ; vous êtes le seul ici à яesteя cloitяé dans la votяe sans jamais en soяtiя. Aloяs quel que soit ce qui vous aяяive, vous allez commençeя paя soяtiя de cette chambяe où vous n'avez яien à faiяe ... » La pièce n'était pas très vaste ; Hermine avait pris soin de rester assez proche de l'elfe pour jaillir vers lui et engager une lutte si celui-ci faisait mine de commençer à incanter un sortilège. Les sens en éveil, elle maitrisait l'espace et se tenait prête. Lentement, alors que l'elfe détournait son regard de la rue devant son hostilité manifeste, elle se décala de deux pas et lui présenta son profil, l'invitant par ce geste à se diriger vers la porte au devant d'elle, tout en lui permettant d'adopter une posture de combat encore plus rapidement si besoin était.
Sans pouvoir vraiment se l'expliquer, Hermine voulait qu'Aran'Dil sorte de la pièce ; elle n'en pouvait plus, avait l'impression qu'il la souillait de sa simple présence. Qui qu'il soit, drow ou simple elfe, adepte de Kiaranzalée ou victime de leurs agissements à Baltazard et elle, cela n'importait plus : la guerrière n'avait plus devant elle qu'un adversaire. Elle ne se calmerait que quand il aurait montré le minimum de respect qu'elle attendait de lui : respect envers la propriété individuelle, respect envers Elinor, respect envers la mémoire d'Emilia Brumegenet, dont le souvenir flottait autour des objets qui lui avaient appartenu et étaient restés dans la pièce. C'était peut-être pour cette dernière raison qu'il valait mieux éviter un combat en ces lieux ... Regardant toujours Indrael Aran'Dil dans les yeux sans ciller, l'aventurière fit un geste sec de la tête en direction de la porte restée ouverte et du couloir.- Allez.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Zlik s'etait rapproché d' Hermine mais restait hors de vue de l'elfe. Zlik avait etait trés etonné de l'attitude d'Hermine, c'est vrai que l'elfe faisait preuve d'une audace sans borne mais quelle assurance !
¤C'est seulement un elfe deguisé en drow...ou alors l'inverse...pas de quoi s'inquiéter...¤
Zlik sentait la tension montait et qu'il y avait de forte chance que ça se termine en baston. Il sortit son poignard de son étui qui se trouver dans son dos, la lame émit un leger tintement lorsque elle sortit de son fourreau, et Zlik se preparait à intervenir en cas de probleme, tout en mesurant ses chances de succes...
¤Soit c'est un sorcier malefique et il nous change en salsifis et on meurt...soit c'est un guerrier et il nous decoupe en morceaux...soit c'est les deux et ils nous decoupe en morceaux aprés nous avoir changer en salsifis...ou alors c'est un ramasseur de champignon et il va nous pourrir à coups de panier...¤
Zlik regarda Hermine entrer un peu plus dans la piéce jusqua sortir de son champs de vision. Le halfelin essayeait de respirer tout doucement pour ne pas se faire detecter par l'ouie trés devellopée de l'elfe, mais plus il limitait ses respirations, plus son coeur battait vite et il eut beaucoup de mal de se retenir de soupirer et de trahir ainsi sa presence. Apres tout, il comptait sur la surprise pour battre l'elfe donc il ne voulait pas perdre cet avantage vital. Il ecoutait attentivement l'elfe tout en reflechissant.
¤Quand meme il abuse pour un elfe, normalement c'est sencé etre un minimum poli, donc la therorie que ça soit un drow est tres envisageable. N'empeche c'est fou, on va se battre contre un drow...¤
Tandis que Zlik ruminer de bien sombres pensée, Hermine conversait avec ce pretendu bouffeur d'herbe.
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Frère des Marches
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a curiosité le piquant à vif, Baltazard se hâta d’ouvrir le coffret. Surpris par le piège, il eu juste le temps d’éviter a flèche sortant de la boite en bois. Une faiblesse qui failli lui coûter la vie. En plus de cela, Elinor semblait pressée de filer le plus vite possible de leur planque. Ses efforts pour ouvrir le coffret se soldant par un échec, Baltazard la replaça dans son sac tout comme sa bourse. Qu’elle aubaine ! 20 pièces de platine, c’était une bien belle petite fortune qu’il avait entre ses mains !
Se redressant en se tenant à la caisse qui se trouvait juste à ses cotés, il jeta un coup d’œil instinctif vers la tour de garde puis se retourna vers Elinor faisant le guet, il posa une main sur son épaule et vint lui glisser quelques mots à l’oreille, essayant dans le ton de sa voie d’être le plus rassurant possible.- Bon, ce fichu coffre de s’ouvre pas, il va falloir trouver un moyen plus efficace de percer les secrets de ce qu’il content. Pour ce qui est de l’elfe, à mon avis Hermine doit être en sa compagnie ou tout du moins l’a sûrement croisé. Portant son regard à présent vers un bloque de bâtiments derrière lui, il se laissa un temps de réflexion avant de reprendre la parole.- Bon, il faut filer le plus vite possible d’ici et surtout trouver une solution concernant ce fichu coffret ! Vous ne connaitriez pas par hasard une personne pouvant l’ouvrir ? Un mage, un enchanteur peu être, car le verrou est probablement de nature magique. Attendant une réponse de sa compagne de fortune, Baltazard était fin prêt à reprendre la route, espérant résoudre les deux problème qui pesait sur son dos : le coffret et l’elfe.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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aha balanca les jambes du barbare en travers de la plateforme, sur matériels et trophées.- Par les doigts de pieds de Moradin, il est lourd l'animal! Sa jambe lui faisait mal, une longue pulsation profonde, et la descente d'adrénaline était violente. Il se tourna vers son compagnon barde pour lui dire :- Andris est sauvé, il peut attendre cinq minutes. Ca te dirait de visiter l'endroit? Il y a peut-être quelquechose à glaner. En plus il paraît que Barbefer fait payer les gens pour entrer; autant en profiter! L'idée d'un truc gratuit le mit en joie. Il tapota l'épaule de Vieiltal, mis sa hache sur l'épaule et tout en sifflotant, il se mit à farfouiller, insperctant tout du regard, surtout cette satanée porte. Il cherchait également d'où pouvaient bien venir ces deux goules....
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Hermine, intimidation : 5(dé)+5 >< Indrael, volonté : 5(dé) +6 = échec Zlik reflexe : 16 (dé + 8>< DD 15 = réussite Zlik, discretion : 13 (dé)+11 >< Indrael, détection : 14 (dé) + 3 = réussite Mala, fouille : 12 (dé)+5 ><DD ?NarationZlik, Hermine,Indrael sourit simplement aux mots prononcés avec véhémence par la jeune femme. Il se décala lentement de la fenêtre et sorti en silence, d’un pas majestueux. Sur le pas de la porte cependant, il se retourna pour dire d’une voix lente : | | - Vous avez sans doute raison Mademoiselle, je vous prie de...m’excuser. Passez une agréable après dîner.
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Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire. |
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L’étincelle qui illumina son regard l’espace d’un bref instant ne présageait rien de bon. Arrivé à hauteur de l’halfelin, il le toisa du regard, l’air soupçonneux. Pourtant Zlik, avec sa rapidité habituelle avait réussi à masquer l’arme qu’il tenait en main derrière son dos, l’air parfaitement innocent. - Encore vous ! Indrael se détourna rapidement du petit bonhomme et se dirigea vers sa chambre. Baltazard | | - Oui vite, allons nous en ! Ajouta Elinor d’une voix presque suppliante. « Je ne connais pas de pratiquant des arcanes ici. Hormis peut-être Mr Arand’Il, et encore, je n’en suis pas certaine. Mais après ce que nous avons fait, je doute qu’il désire nous aider en ouvrant son propre coffret. Votre amie, Hermine, ne pourrait elle pas s’en charger ? Elle m’a l’air débrouillarde. Croyez vous vraiment qu’il y a encore des fléchettes dans cette chose ! »
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Elinor Dentrefond est une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux foncés retenus en des coiffures plus ou moins élaborées. Sa stature élancée est gracieuse, et ses goûts en matière d’habillement sont raffinés. Son tempérament doux, presque timide l’ont toujours poussée a préférer davantage la compagnie des livres que celle d’enfants de son âge, attisant ainsi une curiosité sans borne et un amour particulier de l’étude et du savoir. Elle est devenu avec le temps l’étoile montante de l’université de Lunargent, et est investie des plus grands espoirs de ses professeurs et de sa famille faisant partie de la haute noblesse. |
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A ces mots, la jolie demoiselle se glissa hors de sa cachette en contournant la maison dans l’autre sens et se collant aux murs. Sa robe, de léger tissu bleu ciel s’accrocha à un clou rouillé et se déchira dans le mouvement, laissant accroché un lambeau de soie.Andris, Malahalehel, VieltalLe rôdeur parcourut rapidement la pièce creusée de façon naturelle dans la roche. Cependant, comme lorsqu’il avait pénétré dans les lieux quelques minutes plus tôt, son œil exercé de nain, remarqua le détail insolite de la composition de cette grotte. Les pierres qui constituaient le mur du fond, celui dans lequel avait été creusée la porte étaient légèrement différentes de celles qui composaient le plafond et le reste de la mine. N’étant pas plus avant porté sur la géologie, Malahalehel ne put que constater cet étrange fait sans en comprendre davantage. La porte était réellement magnifiquement réalisée. Grande et majestueuse, constituée d’une pierre noire, lisse et douce au toucher, un des pans avait été glissé à l’aide de machines dont il subsistait encore quelques pièces ainsi que d’immenses chaînes qui traînaient sur le sol, laissant ainsi une ouverture de trois mètres environ. Des caractères qui apparurent aux compagnons incompréhensibles constituaient l’unique ornement de la porte. De l’autre côté un couloir se profilait sur six mètres qui lui-même débouchait dans une pièce de taille respectable. Les goules devaient probablement venir de là, ce qui expliquerait que personne n’ait été attaqué avant que le Temple mystérieux n’ait été ouvert.
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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lors que l'elfe se dirigeait vers la porte, la jeune femme, un peu trop concentrée sur sa garde, remua les lèvres en un « merci » méfiant sans aucun son n'en sorte. Incroyable : Indrael Aran'Dil avait été intimidé par Hermine. La guerrière se détendit un peu ; en elle même, elle fut rassurée par le fait qu'apparemment, le magicien n'était pas si terrible que ça. Quoique ... à la réflexion, la lueur assassine qu'il avait eu un instant dans les yeux n'était pas forcément la réaction habituelle d'une personne forcée à faire profil bas ; peut-être Aran'Dil avait-il tout simplement compris que déclencher une rixe "injustifiée" à ce moment, en raison des complications que ça engendrerait, n'était dans l'intérêt de personne : ni le sien, ni celui des compagnons des Marches.
Hermine dodelina de la tête. Peu importait, après tout : ça faisait toujours un problème à regler plus tard, ce qui lui permettait d'essayer de retrouver Baltazard et Elinor, véritable but de sa mission. Mais où étaient-ils passés ?
Alors qu'Aran'Dil se détournait de Zlik -qui une fois de plus se trouvait là où on ne l'attendait pas-, Hermine embrassa la pièce du regard, et trouva ce qu'elle cherchait : l'endroit où Elinor avait déposé son trousseau de clefs, qu'elle avait remarqué lors de ses visites précédentes. Heureusement pour elle, la jeune noble était plus ordonnée qu'Emilia Brumegenet, comme l'attestaient les différences flagrantes entre les deux moitiés de la pièce.
Sans trainer davantage, la sœur des Marches se saisit du trousseau ainsi que du carnet de fouilles d'Elinor et sortit de la chambre, après s'être assurée qu'Arand'Dil avait bienr egagné ses pénates. Hochant la tête en signe de négation et posant un bref instant son doigt sur ses lèvres lorsqu'elle croisa le regard de Zlik, elle verrouilla la porte pour éviter de nouvelles intrusions mal venues. Enfin, et puisqu'après tout elle était remontée pour ça, elle pénétra dans sa chambre pour récupérer sa bourse, non sans inviter silencieusement le halfelin à la suivre. Une fois la porte de la chambre des compagnons des Marches refermée, le halfelin et l'humaine étaient enfin seuls, et à priori tranquilles pour parler s'ils le voulaient. Adossée à la porte, l'illuskane poussa un gros soupir de soulagement, et murmura à voix basse, en regardant le halfelin.- Mince. Sacяé moяceau, ce type. 'Faut vяaiment qu'on soit pяudents avec lui, il a pas la moitié d'un ceяveau ... Elle sourit. « Bon, copain, soit tu me яacontes ce que tu juges bon suя ta jouяnée ou autяe pouя que je t'aide, soit du zieutes là-dedans tu яegaяdes ce que ça peut nous appяendяe. Ensuite, j'iяai яecheяcheя nos amis. Si tu as des suggestions ... » Se décollant de la porte, Hermine tendit le carnet de fouilles à Zlik, desfois qu'il y ait quelques informations supplémentaires à y découvrir ; puis, elle se dirigea vers la fenêtre et embrassa brièvement la rue du regard dans l'espoir de détecter quelque chose. Comme la rue était aussi déserte qu'à l'accoutumée, elle se dirigea vers le lit et en retira son équipement qu'elle avait dissimulé là pour préserver sa couverture ; puis commença à vider son havresac des objets qui l'encombraient. A un moment, elle s'immobilisa et regarda sa chemise de mailles et son épée longue d'un air nostalgique. Puis, elle repoussa ses affaires dans leur cachette ; empoignant son sac, elle se releva et alla jeter un nouveau coup d'œil au dehors. Enfin, elle rejoignit le halfelin et se campa devant lui.
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Oreille des Marches
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Zlik rangea son poignard et regarda tout d'abord la chambre de Hermine, en reflechissant aux reactiosn et au propos de l'elfe, qui lui avait paru plus que etrange et ne presageait rien de bon, puis prit le carnet de note que lui tendait Hermine et le regarda surpris
-"oh pauvre, je pense pas que je comprendrait plus de choses que toi ce qu'il y a là dedans..."
Il reposa doucement le carnet sur le lit et regarda la guerriére deballer de l'equipement de sous son lit
¤Elle à des ressources pour une guerrière...¤
Le halfelin la devisagea, l'air amusée.
-"Ben je sait pas ou Baltazard et Elinor peuvent etre, mais ça m'etonnerait qu'ils soit encore dans la chambre de l'elfe, et si ils y sont, ils sont dans la mouise..."
Zlik se tourna et regarda la fenetre puis il continua toujours sur le ton de la conversation:
-" Il est bizzare ce pointu, n'empeche, mais c'est flagrant qu'il fait tout pour cacher son jeu. Il faut vraiment savoir la verité sur lui. Je me suis renseigner les gens du coin le craignent et n'ose pas l'approcher, on m'a meme conseiller qu'il ne me remarque pas si je tenais à la vie, donc je propose d'essayer d'en savoir plus sur lui, sois en l'espionnant soit en cherchant des informations dehors."
Il se tourna et devisagea Hermine puis ajouta:
-" Et puis en méme temps on saurait si Baltazard et Elinor sont encore dans la chambre, donc on ferait d'une pierre 2 coups."
Le halfelin, incapable de garder sont serieux plus de quelques minutes sourit sournoisement à la guerrière et ajouta:
-"Mais on peut toujours faire comme tu as dit et retrouver Balt. Sinon on peut toujours essayer de faire plus ample connaissance..."
Zlik laissa echapper un ricanement typiquement halfelin et tourna le dos à Hermine et entreprit d'observer la decoration de la petite chambre de la jeunne femme pour lui laisser le temps de reflechir aux propositions du roublard.
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Oreille des Marches
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a chose était tentante. Maintenant que le concierge était mort, on pouvait explorer l'immeuble... Malgré sa vulnérabilité, Maha regarda le barde et, sans se parler, ils décidèrent de continuer. Le nain arrangea ses frusques, essuya son armure ensanglantée. Ca lui rappelait les manoeuvres lorsque, jeune soldat, leurs chefs de guerre les faisaient parcourir en rampant les tunnels le plus sales puis briquer leur matériel.- Par le bas de laine d'Abbathor, si le vieux Duruïn RapeGobelin voyait ça, il me botterait le cul jusqu'à ce que la barbe m'en tombe! Le regard intrigué du barde ne fit qu'accroître sa bonne humeur. Sans malgré tout se départir de sa prudence, Le nain s'approcha de l'entrebaillement de la porte monumentale. Inscrit dans l'encognure, il examina avec soin le sol, les murs le plafond, à la recherche des pièges que tout bon constructeur de sépulture se doit d'installer.
Une fois l'inspection visuelle effectuée, il pris une poignée de cailloux sur le sol et les jeta partout dans le couloir. Une fois rassuré, il mis sa hache à l'épaule et tapi comme une panthère, il fit signe au barde de le suivre.- Restes derrière moi et couvres-moi avec ton arc, au cas ou il resterait une de ces bestioles! Avec précaution il s'engagea dans le couloir.
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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n réaction aux propos du halfelin, Hermine haussa un sourcil en ayant un léger mouvement de recul étonné. Puis, saisissant la teneur exacte des propos prononcés, elle sourit et décida de ne pas donner suite à la dernière plaisanterie : ils avaient déjà fait connaissance pendant le voyage aller, et si à vrai dire elle s'était forcée à pas mal parler depuis ce matin, et n'était plus vraiment d'humeur à le faire inutilement en ce moment ; si Zlik désirait vraiment faire plus ample connaissance, ils auraient davantage de temps dans quelques jours. Cependant, il était agréable de côtoyer quelqu'un qui savait garder son sens de l'humour. Une gentille moue sur le visage, Hermine réajusta le col de sa tunique et se dirigea vers le lit pour reprendre le carnet de fouilles d'Elinor qu'elle plaça dans son havresac.- Hum.. non , murmura la jeune femme en réfléchissant. « Je les ai vus sortiя et яentreя dans la chambre d'Elinoя juste avant que l'elfe ne se pointe. Il doit avoiя яaison : nos amis ont l'aiя d'êtяe soяtis par la fenêtяe. Deяmo, j'espèяe qu'ils ne se sont яien cassé ... » Remarquant que Zlik risquait d'avoir bien du mal à trouver un quelconque intérêt à la décoration de la pièce -totalement inexistante à cause de l'incompréhension qu'avait le tavernier envers l'utilité des fioritures pour le bien être de ses clients-, Hermine marcha doucement vers le halfelin et, sans trop savoir pourquoi, peut-être par un élan maternel inconscient emaisinutile, ou plus vraissemblablement pour donner instinctivement confiance à son compagnon, s'accroupit devant lui en le regardant un peu par en dessous, histoire d'inverser les rôles.- Ecoute, j'hésite. La jeune femme plaça ses coudes sur ses genoux, et joignit les mains. Le ton toujours bas de peur des oreilles indiscrètes, elle parlait posément, ayant l'air de réfléchir en même temps. « D'un coté, on a eu chaud ce coup-ci et on feяait peut-êtяe mieux de lui fiche la paix. Mais de l'autяe, lui soupçonne nos amis -voiяe nous- et яisque d'êtяe dangeяeux. Aloяs ouais je suis d'accoяd, quelqu'un pouяяait le suяveilleя pendant que je vais m'assuяeя qu'Elinoя et Baltazaяd vont bien, ce qui n'est peut-êtяe pas le cas. Mais ce "quelqu'un" devяait aloяs êtяe tяès discяet et faiяe vachement gaffe à ses fesses, paяce que l'elfe a l'aiя de l'avoiя dans le collimateuя. Et paя exemple, une fois sa suяveillance teяminée, ce "quelqu'un" pouяяait me яetяouveя ici.. disons au plus taяd avant d'alleя doяmiя, pouя qu'on paяtage nos infos. D'accoяd ? » La guerrière se releva. Son sourire s'évanouit quelque peu et ses yeux, eux, paraissaient un peu inquiets. « ... Tu m'as bien compяise ? Fais attention à toi, copain. » Sur ce, Hermine mit son sac en bandoulière et ressortit sur la pointe des pieds dans le couloir, non sans avoir vérifié que personne ne s'y trouvait. Une fois que Zlik l'eut discrètement rejointe au dehors, l'aventurière reverrouilla doucement sa porte et, après avoir silencieusement souhaité bonne chance au roublard, descendit l'escalier pour rejoindre la salle commune et, de là, la rue étouffante et déserte. Dehors, gérant son souffle mais sans se montrer spécialement discrète, attentive au moindre signe de robe bleue ou de cape sombre, elle commença ses recherches à travers Rochedor, en commençant par se diriger vers l'épicerie : elle était toujours à court de tabac, après tout.
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