۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

Hérudae avait passé le reste du voyage tranquille dans son coin, laissant Malig surveiller son ôte de marque. Puis quand la caravane stoppa pour se mettre au sec dans une grotte, il prit néanmoins l’autre coté du colis pour le poser au coin du feu. Toujours désireux de ne pas vouloir séparer le couple d’amoureux, le jeune homme laissa le vieil homme et l’enturbanné se compté fleurette. Mais Hérudae fit deux pas de recul rapide quand l’homme endormi se remit sur ses pieds et sortit même un sabre de nulle part.

¤Magie ? Cela ne peut être que de la magie, il n’aurait pu dissimuler son sabre autrement. ¤ pensa le jeune homme tout en faisant un nouveau pas à l’écart du vieux, posant ses mains sur ses armes et fixant le mouvement du sabre.

Puis l’homme se présenta et à la surprise de tous ce denier connaissait Cornebois qui riait au éclat de la mauvaise surprise de son camarade. Ami qui semblait d’ailleurs faire partit de la même organisation que le Nain et Abysse. Au rire du nain les mains du jeune homme s’écartèrent des poignées de ses épées courtes. Et tranquillement dans un coin semi ombre et lumière, Hérudae s’installa pour écouter. Il observa ses compagnons sous les déclarations du vieil homme afin de savoir à leurs réactions ce que ceux-ci pouvaient savoir. D’un coin de l’œil Hérudae fixa le vieil homme quand celui-ci parla de quitter la caravane pour le suivre et participer à un test.

¤ Une Organisation ? Voilà qui promet d’être intéressant, mais reste à savoir laquelle et quel est son domaine d’activité. ¤ pensa le jeune homme. Et ses réflexions lui firent apparaître des images d’un passé douloureux, d’une ruelle ou gisaient ses amis morts égorgés dans une ruelle sombre par des membres de la même organisation que lui.

¤Mais ce pourrait être une bonne idée de les rejoindre, elle pourrait me servir pour ma vengeance. ¤ Mais Hérudae fut sortit de ses pensées par la question de Malig puis par celle de son ami Dobun.

Le jeune homme laissa ensuite un blanc espérant d’autre intervention mais il semblait le dernier à devoir parler car Elloa et Abysse murmuraient dans leurs coins. Donc il prononça calmement les paroles qui suivirent.

"Voilà qui me semble une proposition plus qu’intéressante. Mais effectivement plusieurs points demande à être éclairé. Mes compagnons de voyage ont posé des questions intéressantes mais je rajouterais celles-ci. Si nous vous suivons, réussissons votre test ou échouons mais que dans les deux cas nous ne rejoignons pas votre organisation, qu’avons nous a y gagner et combien de temps cela va prendre ? Et surtout quelle va etre la nature de votre test ? "

Les yeux du jeune homme fixaient naturellement le vieil homme maintenant a l’attention de toute réaction différente de ses paroles. Puis sur un ton plus calme et détendu.

"Sinon j’aimerais bien apprendre le truc pour dissimuler une lame si longue sur soi sans qu’on puisse la trouver. Mais mon avis et que vous devriez éviter à l’avenir de bondir comme cela sur vos pieds un sabre en avant car sans le rire de Cornebois et le calme de chacun d’entre nous vous auriez pu avoir plein de surprise vous aussi."

Et les yeux Hérudae brillaient d’une lueur d’amusement et un petit sourire apparu sur les coins de ses lèvres. Ce n’était pas une menace juste un fait car il avait tellement vu par le passé des personnes faire les malin pour finalement finir comme beaucoup le nez dans le caniveau.

La main prit un morceau de lapin et le dégusta tranquillement et effectivement celui-ci était délicieux. Alors il se tourna vers Cornebois.

"Heureusement que les repas sont compris dans l’engagement car sinon avec une cuisine si délicieuse, à la fin du voyage on vous devraient de l’argent mon cher Cornebois." Et il poursuivit la dégustation de son assiette et se permit même d’en reprendre si c’était possible avant de saucer avec un morceau de pain. Il ne manquait plus maintenant que les réponses du vieil homme.

Vingt-quatrième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (24 Kythorn 1372)
Lieu:une grotte sur la route entre Luskan et Padhivers
Temps: Pluie et orage
Moment: une heure après la mi-journée

Continuant à manger tout en écoutant les questions qu’ils lui posaient, le « Veil homme » montrait son intérêt envers ces jeunes gens. Quand tous eurent l’air d’avoir fini de poser leur question, Lascar prit une rasade dans son verre puis se leva et commença à répondre.

Coursier du Cercle

-Je vois que vous avez vos lots de questions mais aussi votre stupéfaction à ma proposition, je pense avoir été un peu trop entreprenant sur ce coup. Un rire sorti de sa bouche puis il prit un air sérieux, même sa voix changea. --------------------

Cette voix Abysse ne put que la reconnaître, ce coup ci il en était sur, c’était bien lui, il c’était déplacé en personne pour les rencontrer. Ce qu'il lui avait dit à l’écart était bien vrai, il n’avait plus de doute à ce faire.

Coursier du Cercle

-Bon, je r’prends depuis le début, je voudrais que tout le monde m’écoute attentivement, je n'répèterais pas c'la une deuxième fois. Sa voix n’avait plus rien de comparable avec celle d’avant, elle avait un accent bien prononcé mais impossible de savoir d’où venait cet accent. Vous avez été embauché pour escorter cette caravane jusqu’à sa destination finale qui est Valbalafre et plus exactement Noirécume, qui est un post faisant partie de notre organisation. Pendant ce long voyage vous ferait des escales dans des villes comme Padhiver ou notre ami Jeb nous attend, arrivé à Padhiver un choix se présente à vous, ce choix est !! Si vous le voulez et que si vous le voulez !! De passer un test pour intégrer nos rangs. --------------------

Il s’arrêta quelques seconde pour regarder si tout le monde l’écoutait toujours, il regarda Cornebois qui rangeait les ustensiles pour préparer le départ vers Padhiver, il faisait cela en émettant le moins de bruit possible pour ne pas déranger les paroles de "Lascar" Même les cochers ainsi que les cavaliers et Sarinah ne bougeaient pas d’un poil est écouter le discours,
Cela faisait penser à des hommes écoutant leur chef.

Coursier du Cercle

-Pour ce test je solicite Hérudae, Dobun, Malig ainsi que Phélès car pour toi !!! Il regarda attentivement la jeune elfe d’un regard ou l’on pouvait voir une sorte de lumière y apparaître. Je pense que notre ami Abysse pourra s’occuper de ton test, s’il estime q’un test est nécessaire, de plus je vois que vous avez l’air de bien vous entendre. De plus les quatre autres seront quitte de se faire perturber par le sexe opposé pendant leur épreuve, ainsi vous continuerez à suivre la caravane, jusqu’à Valbalafre si vous le souhaitez mais à Eauprofonde vous aurez la possibilité d’arrêter là et de prendre votre décision. En ce qui concerne le « test » il consiste à une mission qui me permettra de voir vos possibilité à travailler en équipe car le travail d’équipe chez nous et primordiale et obligatoire, comme dis notre cher Cornebois l’unité fait la force d’un groupe. Il me permettra aussi d’apprécier toutes vos qualités pour vous donner une place dans notre famille. Il regarda Dobun avec un léger sourire. Si tout ce passe bien et que tu es d’accord, j pense que notre vieux nain t’a déjà trouvé une place parmi les n’autres. --------------------

Enfin quand il eut fini de rappelé tout cela il répondit aux questions que lui avait posées le voleur, l’ensorceleur ainsi que le gnome. Sa voix commençait à reprendre le timbre qu’elle avait au début.

Coursier du Cercle

-Notre organisation à plusieurs activité, mais pour le moment seul notre activité de marchandage et de troc vous sera révélée, ceci pour des questions de sécurité. Nous transférons plusieurs produits entre toutes nos enseignes dont celle de Jeb à Padhiver, celui-ci vend les objets ce qui ramène de l’argent dans nos caisses. L’organisation vous apportera de plus un travail avec rémunération ainsi que des frères et sœurs qui vous aideront et vous conseilleront si vous leur demandiez. L’organisation vous fera bénéficier des avantages liés au commerce, ce qui veut dire des prix très intéressant et la possibilité d’échanger un produit contre un autre de même valeurs. Voilà ce que je peux vous dire en ce moment, après c’est à vous de décider. --------------------

e gnome écouta avec attention les propos du lascar Lascar. Car en effet son ton de voix commençait à prendre celui qui correspondait au mieux avec son surnom (il doutait en effet qu'une humaine ai pu donner un tel nom à sa progéniture). Ainsi donc il continueraient le voyage après un petit test à Padhivers. Test passé auprès d'un certain Jeb, encore un surnom? Décidément les coutumes de leur guilde semblaient parfois très proche de celle des gnomes. Un bon point pour eux. Le travail de groupe ne l'avait jamais gêné. En plus de cela on aurait déjà un rôle pour lui…

¤ Une place trouvée par Cornebois…¤ Le nain en savait relativement peu sur le gnome, celui-ci avait en effet surtout mis en avant ses capacité de mécanique. Il avait tenté par tout les moyen de masquer ses capacités et ses compétences dans d'autres domaines plus… douteux. Le nain devait donc avoir indiqué au vieil homme ses compétences en mécanique. Le gnome se mit alors à rêvasser de laboratoire, de bibliothèque, de salle de machine, de livres rares,… le tout concernant la mécanique.

¤ Non je doit rester lucide, il faut pas que je me fasse appâter si facilement…¤ Mais malgré ses propres revendications intérieure, ses propres mises en garde, le gnome ne pu s'empêcher d'être intéressé par les opportunités potentiellement offerte par cette guilde. Si bien que la proposition lui parut sans grand risque comparé a ce que cette guilde offrait. Mais il avait tout de même peut de compétence dans le domaine des guildes.

D'autant que visiblement Cornebois avait eu le temps de parler avec Lascar. Où? Quand? Comment? Il n'avait absolument rien vu. Mais vraiment rien, d'autant que le silence soudain des caravaniers n'était louche. Comme d'habitude en fait, leur comportement traduisait bien l'existence d'une organisation bien huilée et organisée. Il se serait bien risqué à demander à Hérudae quelques conseils et quelques unes de ses observations concernant la guilde qui voulait les embaucher. Mais tenter une quelconque forme d'échange aussi clandestine soit-elle aurait été vite découverte, et cela aurait ruiné l'effort que Dobun et Hérudae avait tenu jusqu'ici pour maintenir ce secret. Car "toute illusion est pouvoir parce qu'elle dissimule un secret". Rompre maintenant l'illusion aurait à la foi été stupide et dangereux.

C'est alors d'un ton réfléchis, mais posé qu'il déclara.

- Cette proposition m'intéresse en effet, mais j'en sais trop peu pour prendre une décision rapide. Si vous ne nous en révélé pas plus je ne pourrait vous donner ma réponse tout de suite.
Mais je pense que d'ici à Padhivers je finirais bien par avoir un avis réfléchis sur la question.

Dobun Savait Hérudae malin et attentif, aussi il n'avait glissé aucun message codé, rien fait d'inhabituel, il avait parlé simplement. Mais il savait que son amis comprendrais qu'il leurs faudrait en discuter, mais certainement pas ici. S'il avait donné une réponse plutôt positive c'était néanmoins bien évidement par ce qu'il était intéressé.

albalafre. Le nom de la ville lui rappelait quelque chose mais il n’arrivait pas a mettre le doit dessus. Le groupe n’était pas parti depuis si longtemps de Luskan mais le barde n’en pouvait déjà plus. D’autres affrontements, comme celui qu’il y avait eu quelques jours auparavant, signeraient sa mort et il en était persuadé. C’est alors qu’il se rappela de Valbalafre, il n’y avait pas fait attention lors de la première allocution de Cornebois. Seul Padhiver l’avait marqué, ça n’était pas particulièrement loin et tout le long de son voyage il croyait que cette ville serait la fin de l’aventure, il avait assimilé l’étape et la destination finale et quelle énorme erreur. Il avait accepté la mission parce qu’il la pensait simple et non pas parce qu’elle allait le faire voyager ou rentrer dans une compagnie où il fallait mourir pour ses amis.

¤ Valbalafre mais c’est dans les alentours des Vaux !! ¤

Heureusement que Phélès était habitué au bluff car sans expérience il aurait été décontenancé, il aurait commencé à transpirer à grosse goûtes et à paniquer. Cependant la classe qu’il affichait habituellement ne fut en rien altérée.

Les pensées qui l’assaillaient alors lui retournèrent la cervelle. Le barde était, malgré ses agissements, un perfectionniste dans l’âme, et abandonner sa tâche irait à l’encontre de ses convictions. Il faut finir ce qu’on a commencé, sauf si l’on nous permet d’arrêter ce pourquoi on a été engagé. Une solution donc, se faire éjecter sans pour autant devoir se faire tuer. Dans des situations où il fallait choisir entre vie et mort, le saltimbanque s’étonnait à pencher pour la première des deux propositions.

Il n’empêche que ce qu’il avait assimilé à un barde au premier abord s’était révélé être quelque chose de beaucoup moins respectable au vu de son langage digne d’Hérudae.

¤ Pour être éjecter en bonne et due forme, il font donc montrer que je n’aime pas l’esprit d’équipe, Cornebois aurait put le briefé à ce sujet, je crois que je l’ai assez montré. En tout cas si c’est pour passer la majorité de ma vie avec mon cousin Téthyrien, je ne suis pas près d’être intéressé par l’équipe. ¤

- Lascar, pardonnez moi, mais je suis ici pour escorter une caravane. Je ne pense pas que me joindre à vos rang ne m’intéresse, et même si j’ai envi de respecter mes engagements, est-ce que ce refus signifie que je devrais arrêter à Padhiver ma collaboration avec ce qui vous semble être un groupe ?

Phélès n’osait même pas aborder le sujet de la rémunération, aurait-il un dédommagement même s’il n’honorait pas son contrat ? Il aurait aimé poser cette question mais les conséquences d’une telle chose auraient pu le mettre dans une situation bien délicate.

Etant partagé par l’idée d’arrêter son voyage bientôt ou de le continuer jusqu'à Eauprofonde chaque une des deux propositions comportait leurs lots d’inconvénients. S’arrêter dans la prochaine reviendrait à mettre fin lui-même à ses engagements. Continuer sa traversée reviendrait à s’exposer à d’autres événements sanglants et meurtriers.

Le barde n’était pas non plus près à renoncer à la présence des femmes. Pour lui, en ce moment même, une seule chose était sure, il aimait la ville.

Finissant son assiette, le druide tourna la tête vers, Phélès, il avait ressenti la nature magique du lien que le Barde avait tissé jusqu’à lui. Il avait entendu les mots et aussitôt, son regard s’était posé sur la flamboyante chevelure de l’elfe, admirant inlassablement chaque trait de son visage, se rappelant de son souffle chaud et la douceur de sa peau. Tant de choses agréables, mais rien de cela ne lui était acquis.

Une partie du Génasi comprenait et partageait le malaise du Théthyrien, d’une manière bien plus forte qu’il l’aurait lui-même imaginé. Cette même partie de lui était révulsée par les images qui s’enchaînaient à l’idée transmise par Phélès, mais il ne sut expliquer ce sentiment si puissant et si présent chez les humains.

Son calme naturel et son sang élémentaire apaisèrent cette émotion, mais un certain malaise était toujours présent. Trop présent pour être ignoré complètement. Tant de remous provoqués par une simple pensée. Sensation étrange et désagréable.

¤La solitude des océans, voilà qui est beaucoup moins complexe et douloureux...¤

Tandis qu’il ressassait ses pensées et qu’il analysait ce qu’il ressentait, la conversation autour de lui allait de bon train. Le dénommé « Lascar » montrait un peu plus de sa véritable personnalité à chaque réponse qu’il donnait aux nouveaux. Et comme Cornebois et les autres, Abysse sorti de ses pensées et se montra plus attentif aux paroles de l’homme mystérieux.

Il en serait donc véritablement ainsi, Jahëlo mènerait Elloa sur le chemin de la découverte du Cercle de l’Ouroboros. Si elle voulait emprunter ce chemin. Pourtant à cet instant elle semblait plutôt intéressée par autre chose d’après les dires de Phélès.

Le druide retourna se murer dans le silence relatif de la grotte, et étrangement, au milieu des conversations et des entrechocs des couverts sur les plats, tout en accompagnant la mélodie de la voix chantante d’Elloa, le bruit de la pluie se distingua dans l’oreille du génasi. Elle semblait s’amplifier, comme un appel discret de son élément, un appel pratiquement physique, qui le laverait de ce malaise qui l’envahissait. Il se décida.

Lentement, il se releva et approcha près du feu. Il empli a nouveau ses mains d’eau, réveillant un agréable instant passé, mais cette fois-ci c’était beaucoup plus utilitaire, il rinça rapidement son assiette et en vida le contenu sur le feu. Un petit nuage de vapeur s’éleva tandis que les flammes luttaient pour reprendre le contrôle de l’espace. Se tournant vers Cornebois, il le remercia pour la nourriture d’un hochement de tête.
Son regard dériva ensuite vers la jolie elfe et s’y attarda un instant, puis vers le barde, ou fermant les yeux, il lui fit un discret signe de négation.

Inspirant profondément, le druide tenta une nouvelle fois de chasser les émotions qui le troublaient. Il se redressa, puis marcha vers l’entrée de la grotte. Jahëlo fit un signe rapide de la main signifiant à ceux de sa troupe qu’il n’irait pas loin. De toute façon en ce qui le concernait, de la part du Lascar, la messe avait été dite. Il continua vers la sortie tout en dégrafant le haut de son armure de cuir et ôtant sa chemise, les laissant au sec à l’intérieur. En silence il s’avança dans la nuit sous la pluie.

Hérudae avait écouté avec attention les réponses de Lascar et il n’en avait rien retenu car il n’y avait rien à entendre. Le plus important avait été esquivé sans fioriture sans mettre de gants. Il ne répondrait pas aux questions essentiels et les candidats ne découvriraient la guilde que lorsqu’il en feraient partit. Mais deux choses ne plaisaient pas au jeune voleur des rues. Et comme a son habitude il allait le dire même si comme d’habitude cela allait lui amener des ennuies ou des regards en coin.

"Tu n’as pas répondu au sujet de ce qu’il y avait à gagner si en fin de compte nous effectuons ce test sans le réussir ni rejoindre ta guilde. Mais par-dessus tout maintenant j’aimerais savoir ce que la guilde auquel tu appartiens gagnera dans cette épreuve, cette petite mission."

"N’essaye pas de me faire croire que c’est juste pour un test. Il m’est avis que c’est une mission que ta guilde aimerait accomplir sans attirer l’attention sur elle. Alors quoi de mieux que des petits jeunes qui s’ils sont capturé ou tué ne connaissent rien à l’organisation qui les a envoyé. Alors avant d’accepter je vais demander cela."

"De Un quels dangers allons nous affronter dans ce test ? Et de Deux, Qui allons nous ennuyer par notre présence ? Et enfin, Y a-t-il des enjeux supérieur dans le coup ou servons nous juste de leure pour la vraie mission conduite par d’autres membres de cette guilde ? Je me moque de savoir ce que vous cherchez réellement mais j’aimerais éviter de me faire des ennemis trop puissants pour moi seul et rejoindre votre guilde ne me plairait certainement pas si mon test est de faire le pigeon. Vous semblez entretenir de bonne relation entre vous ou alors je me trompe et Cornebois est plutôt très sympa. Je suis prêt à accepter beaucoup de mission mais j’ai horreur des surprises prévisibles ou des petites cachotteries sans compter les trahisons mais là il n’en a pas question."

"Alors vas ton avoir un petit éclaircissement sur notre avenir, cher guide ? "

Sauf pour la dernière phrase où il y avait une petite pointe d’ironie l’ensemble de ce qu’avait énoncer Hérudae l’avait été d’un ton froid. Le jeune homme n’avait rien à reprocher au vieil homme pas encore et il espérait que le ton sec mais direct ne le froisserait pas. Si d’aventure cela arrivait alors il saurait que cette guilde n’était pas pour lui.

C’est avec difficulté que Malig avait retenu son envie de bâiller, il n’avait pas envie qu’on le prenne pour un malappris mais c’était plus fort que lui. Bien qu’il s’attendait à ce que sa question obtienne une réponse complète, il avait été un peu déçu que le groupe ait si peu d’informations alors qu’il y avait eu avalanche de questions, grâce en soit rendue à la curiosité légendaire des gnomes. De plus, Il détestait ce genre de situations où chaque question semblait ne faire qu’en entraîner d’autres. Ce n’est pas qu’il fût un idiot complet mais il aimait les situations simples.

¤ Et puis ce n’est pas en mettant l’accent sur l’aspect pécuniaire de la chose qu’il va réussir a nous mettre dans sa poche le faux vieux… ¤ Songea-t-il en observant du coin de l’œil Dobun, Phélès et Hérudae. Il était clair qu’aucun d’entre eux ne s’engagerait sur un coup de tête dans ce qui se présentait comme une vulgaire confrérie marchande qui se donnait des airs de mystère. De plus, le tire-laine et son esprit qui habitué aux traîtrises les plus infâmes –c'est-à-dire les téthyriennes- venait de mettre sur la table une hypothèse des plus abjecte.

L’argument pécuniaire… Ce n’était pourtant pas trop mal trouvé pour attirer un Calishite moyen. Sa société d’origine encensait la réussite sociale via le poids de la bourse de chacun et cette réussite était inversement proportionnelle au travail fourni pour remplir ladite bourse. Mais malheureusement pour cette organisation, l’argent n’était pas sa seule motivation. Le visage parcouru par les ombres dansantes, il fixait le feu avec un air de légère mélancolie.

¤ Mes maigres pouvoirs stagneront un jour si personne n’est là pour canaliser le feu de mes ancêtres… Le Vieux… Es-tu dans cette Mulhorande dont tu me parlais si souvent ? ¤ A cette évocation, le cœur de Malig se serra et il crût entendre l’écho d’une musique envoûtante et il tourna la tête. Apparemment les dieux ne souhaitaient pas qu’il se morfonde, la demoiselle lui faisait signe probablement depuis un moment déjà et il se sentit comme un jour de Sirocco.

Il ne percevait la présence d’Abysse nulle part mais il lui semblait que tel le vent brûlant qui vient du désert, rien n’aurait pu le contenir. Malig se leva et tout en se dirigeant vers l’objet de son désir, se mit lui aussi à fredonner en retour une mélodie qui embrassait et complétait amoureusement la mélopée qu’il entendait. Quand il arriva derrière celle-ci, l’effleurant de tout son corps, il s’arrêta de chanter.

- Mademoiselle, j’en mourrais si je devais quitter cette terre sans avoir goûté à vos charmes… Lui murmura-t-il à l’oreille d’un souffle chaud et doux comme de la soie, tandis qu’il prenait délicatement la main qu’elle avait léché auparavant pour y poser ses lèvres.

Lentement, il se retira et se dirigea vers les chariots bâchés qui lui semblaient inoccupés.

e barde, qui attendait les réponses à ses questions de la part de Lascar le lascar, fut distrait par le jeu qui se jouait entre Malig et l’elfe lubrique, qu’il avait de plus en plus de mal à supporter.

Pour lui c’était encore confus, il ne la supportait pas parce qu’il n’avait pas l’air de l’intéresser des masses ou pour d’autres raisons, plus naturelles, les phéromones d’après certains, d’autre choses selon d’autres. Toujours est il qu’Abysse n’avait pas l’air de vouloir se battre pour elle ce soir là.

N’appréciant pas non plus le Calishite, son rival dans une certaine mesure, Phélès n’avait pas envi de le laisser triompher ainsi. Le voir avec un sourire satisfait tout le reste de la traversée lui donnerait des envies de meurtres, de plus un rêve de se genre avec l’enturbanné et Elloa en personnages principaux était au delà de ses forces. S’il devait avoir des visions oniriques de ce genre à nouveaux, sa santé mentale, déjà instable, se dégraderait encore plus. C’était donc pour le bien être du groupe qu’il devait faire ce qu’il allait faire.

Se précipitant vers Elloa, encore assise au coin du feu, Phélès s’arrêta devant elle, un bref sourire se voulant charmant, il fouilla dans son sac et sorti son Shalme, le tout pour le tout, il fallait lui faire une représentation de son art, même si le moment n’était décidément pas choisi. Le saltimbanque avait déjà vu l’effet de la musique sur les foules et il espérait établir la même connexion avec l’elfe. Il fallait qui joue vite un air, histoire de rompre le charme du bronzé.

Reprenant son souffle, le barde porta la flûte de pan à ses lèvres et ce mit à jouer quelques notes, car c’était bien les instruments à vent qu’il maîtrisait le mieux, il fallait tout donner dans les premières notes histoire de la fasciner, après il pourrait ponctuer de dialogues car il n’aimait pas vraiment jouer sans raisons. Même si la il y avait raison, le barde n’aimait pas faire don de sa musique à n’importe qui.

Phélès tente fascination sur Elloa (pouvoir de barde).

Jet de dè
Phélès jet de representation 18(dè)+8(mod)=26
Elloa jet de volonté 14(dé)+2(mod)=16 Echec

Vingt-quatrième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (24 Kythorn 1372)
Lieu: sur la route entre Luskan et Padhivers
Temps: Pluie et orage
Moment: deux heure après la mi-journée

Lascar s’apercevait que son discours n’intéresser plus que Hérudae et Dobun, alors il ne s’adressait plus qu’à eux seuls. Ceci allait déjà lui permettre de faire des remarques positives ou négatives sur l’un ou l’autre.

Au même moment la jeune elfe qui allait s’apprêtait à suivre l’ensorceleur Calishite, mais celle-ci ne put le faire car une musique vint à ses oreilles et l’obligea à l’écouter, cette musique provenait de l’instrument du barde.

Coursier du Cercle

-J’aime ta franchise mon cher ami et peut être futur frère, pour répondre enfin à tes questions je vais vous dire ce qui vous attend dans ce test. Il parla de manière à ce que seul les personnes prêt de lui entendent le reste de son explication. --------------------

Une fois fini, il se redressa et fit signe à Cornebois qu’ils pouvaient lever le camp, lui se dirigea vers la charrette du vieux nain et se mit assis sur le siége en attendant le départ.

Cornebois

-Allez bande de mollassons !!! On s’active, on reprend la route la pause est finie. C’est à vous de conduire et à nous de se mettre à l’abri. -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

L’exilé qui n’avait pas trop parlé jusqu’ici regarda le groupe, sorti un parchemin et un plume et nota quelque chose dessus puis il s’adressa aux futurs conducteur de la caravane.

Exilé

-Dobun tu conduira la caravane de Cornebois, Malig tu conduiras la deuxième, Jahëlo toi tu prendras la troisième, Phélès la quatrième, Hérudae tu prendra un cheval, Elloa tu prendras le deuxième cheval. Une fois fini, il rangea son parchemin et sa plume dans son sac. -------------------- <i>Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...</i>

Quand tout le monde fut prêt, les cavaliers ainsi que les cochers montèrent à l’arrière de la deuxième charrette et montèrent l’abri, qui était déjà monté sur la première et sous laquelle se trouvait Cornebois, l’exilé et Sarinah. Lascar qui se tenait assis près de Dobun lança le départ.

Coursier du Cercle

-En route !!!!! Et que les dieux nous gardent !!!! --------------------

'elfe s’approcha du cheval avec une légère appréhension, non pas qu’elle eut peur de l’animal, mais elle n’avait jamais chevauché une telle monture auparavant. Elle tacha de ne rien laisser paraître de ses doutes, et observa la façon dont Herudae s’y prenait afin de minimiser au maximum les risques de rejet de la bête. Elle ne tenait nullement à se retrouver les quatre fers en l’air, la face dans la boue, dans une position aussi grotesque qu’humiliante.
Son peuple ayant toutefois une certaine empathie naturelle avec les animaux, elle se laissa diriger par ses impulsions innées pour flatter l’encolure noir sombre de l’équidé, accompagnant ses caresses d’un chant apaisant.
La mélodie que lui avait joué Phélès résonnait encore dans son esprit, et des mots lui vinrent tout naturellement qu’elle laissa danser sur les notes qui l’avaient envoûtée l’espace d’un instant, lui faisant oublier tout ce qui pouvait avoir d’importance : l’aventure qui commençait, le Cercle mystérieux, Jahelo, son guide et le charismatique Calishite. Seule avait compté pour elle le pouvoir de la musique, art qui faisait partie intégrante de l’âme des siens, et elle était restée souriante, à contempler l’être qui faisait jaillir les sons de la flûte. Il lui avait paru soudainement aussi attrayant que Malig avec son teint de porcelaine et ses cheveux lisses qui lui tombaient devant les yeux. Elle lui avait souri, et murmuré au creux de l’oreille quelques mots flatteurs dans sa langue.

La pluie tombait toujours à flot, gorgeant chaque fibre de ses vêtements d’une eau froide qui glaçait son corps. Prenant un petit élan, Elloa sauta à califourchon sur le cheval s’aidant de ses mains, et tachant de trouver la position juste qui adapterait son anatomie à celle de l’animal. A présent il fallait encore qu’elle parvienne à faire bouger sa monture dans la direction qui convenait. Elle se retrouva perplexe, à ne savoir quoi faire, tournant discrètement les yeux à droite et à gauche, cherchant du regard quelqu’un qui pourrait l’aider. La présence de Jahelo lui manqua subitement. Elle était certaine qu’il était le seul à pouvoir l’aider sans se moquer d’elle.