Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Jeudi 02 Novembre 2006 à 11h27 par Jebeddo
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oute cette histoire pour un vulgaire bonhomme au milieu de la route. Dobun fulminais, on l'avait déranger en plein calculs pour ça? La mécanique formelle était tout sauf facile et on perturbais ses calculs comme ça juste pour ramasser un vieil homme sur le bord de la route. Le gnome commença à retourner un peu grognons vers la roulotte. Il était toujours grognon quand on le perturbait dans ses lectures ou ses calculs, ou quoique ce soit d'autre qui relevait du domaine de la recherche. Car bien souvent une telle interruption nécessitait de tout reprendre à zéro, sans mettre de coté le fait que toute activité de recherche passionnait à tel point le gnome, qu'être déranger en pleine cogitations revenait à l'empêcher de manger. Le gnome allait maugréer à l'encontre du vieil homme, alors que Cornebois criait pour qu'on l'emmène dans les chariots. Le gnome retourna prestement à ses occupations, repris ses feuilles de calculs. Puis se mit à nouveau à réfléchir.

¤ Mais au fait, il faisait quoi au milieu de la route celui là? ¤

Trop tard… la curiosité du gnome venait d'être atteinte. Oubliant les forces de frottements le gnome ressortit la tête pour jeter un coup d'œil. Malig et Hérudae portaient le corps dans la roulotte. Il sortit pour les laisser passer, prenant ses feuilles de calculs. Abysse les suivit, il entendit Malig vérocifier à l'encontre d'Hérudae, et il ne put retenir un sourire. Son ami ne perdait pas la main et ne détournais jamais sa prudence. En ça il avait toujours pu lui faire confiance. Quand Hérudae était honnêtement sûr d'une chose, ce qu'il avait vérifié un certains nombre de fois, et que rien d'imprévus n'invaliderait sa certitude. De toute évidence son ami lui conterait l'aventure du vieil homme, aucun besoin qu'il ne reste sur place. Il se dirigea donc vers la roulotte de Cornebois. Il voulait y tester sa dernière idée, au lieu de plaque coulissante, des cylindres disposés dans un habitacle devraient permettre un meilleur coulissement en réduisant la zone de frottement.

- Je vais à l'arrière si l'on a besoin de moi.

En plus cela lui permettait aussi de ne plus avoir à endurer les exclamations des joueurs de cartes. D'autant que visiblement sur les trois il n'y avait qu'un seul bon joueur, étrange étrange. Il faudrait qu'il fasse une partie avec eux, histoire de voir si c'est vraiment un bon joueur, ou si seul la chance et la médiocrité de ses adversaires permettait à Phélès de remporter parties sur parties.



 
 
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écrit le : Vendredi 03 Novembre 2006 à 16h21 par Hérudae
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Hérudae avait fait sa petite fouille tranquille sans être dérangé. Ensuite Malig et lui avait emporté l'homme épuisé et inconscient dans le chariot. Mais Lorsque L'enturbanné revint avec une couverture pour emmitoufler le vieux il répondit à la question du jeune voleur en criant presque.

Un long silence se fit entre les deux hommes. Hérudae observait Malig ne bougeant rien d'autre que les yeux les mains calmement poser sur les genoux. La tension déjà augmentée par l'ordre crié de Malig augmentait encore sans une réponse du voleur.

Puis un sourire sarcastique apparu sur les lèvres de l'accusé. Une lueur dans les yeux. Ce moquait-il de Malig ou cela soulignait-il ce qu'il allait dire ?


"D'ou je viens, loin des coussins et des draps de soie les vieux égorgent femmes et enfants pour un morceau de pain noir. Ensuite tu peux te croire encore dans ton pays et inviter qui tu veux mais celui-là il fuit et avec bien peu de possession. Et quand on fuit c'est trop souvent que l'on a quelques choses à se reprocher."

"Mais des petits vieux sympa et sage j'en ai rencontré, il ai vrai mais rarement il n'avait que ça dans leur affaires." Et d'un coup Hérudae planta une dague en très mauvais état entre Malig et lui dans le fond du chariot.

"Je t'en fais cadeau. N'oublie pas de lui rendre quand ton ami se réveillera."

Hérudae allait comme se lever et partir mais il releva les yeux vers Malig.

"Nos deux cultures sont très différentes mais tu es le seul à croire que la tienne est meilleure. Mais actuellement on est plus proche de mon monde que du tien alors ne me juge pas trop vite. Je suis sans doute trop prudent mais même toi je n'ai pas envie de te retrouver avec la gorge..." et d'un signe du pouce il fit le mouvement d'égorgement.

"En plus cela ne ferait pas plaisir à ton chat." Hérudae lança un petit sourire et partit.

"En tout cas finit les souris ça t'apprendra à me siffler dessus le matou. "

Et sans se retourner ni stopper le jeune voleur se retrouva dehors et alla jeter un coup d'oeil au alentour. Enfin il jeta plutôt un coup d'oeil sur les endroits alentours d'où on pouvait les observer.



 
 
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écrit le : Samedi 04 Novembre 2006 à 00h16 par Malig
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Dans le pesant silence qui suivit, Malig ne pût s’empêcher de penser que le tire-laine était en train de chercher une réponse digne de ce nom à lui opposer et que tant qu’il n’aurait pas trouvé il resterait figé comme une potiche.

¤ Je n’ai pas l’éternité devant moi, il se décide à me répondre, oui ou non ? Ses yeux bougent mais ceux d’un escargot seraient tout aussi vifs… ¤ Sifflait intérieurement Malig. Le rehaussement des lèvres du Téthyrien se traduisit par un mouvement exactement inverse sur le visage hâlé du Calishite et il conserva cette moue tout au long de la répartie qui s’ensuivit.

Quand celle-ci s’acheva, le voyageur méridional avait fini par croiser les bras et sa respiration s’était ralentie. Il ne voulait pas le montrer mais il ressentait un sentiment de triomphe lié entre autres au fait que son interlocuteur ait fini par céder en lui remettant cette dague. Avec ses allusions et ses sourires, celui-ci tentait de le tourner en dérision et justifier un point de point de vue indéfendable. Il était probablement sûr de la supériorité de son éducation dans ses rues de misère sur l’existence relativement protégée d’un fils de riche marchand, une situation équivalente à la noblesse au Calimshan.


Le Téthyrien finit par s’en aller, mettant un terme à toute future discussion et Malig en profita pour se pencher et ramasser la courte lame usée et fatiguée comme pouvait l’être son propriétaire légitime. Ayant passée l’arme à la ceinture, il ferma les yeux et très lentement sa moue s’estompa. Il souriait, son corps tressaillit légèrement et il rit. Ce n’était pas un rire éclatant et sonore mais un rire profond et désabusé, le rire d’un homme qui goûtait un moment d’intense lassitude. Il s’écoula un moment indéfini avant qu’il ne finisse par murmurer quelques mots, juste assez fort pour que seuls ceux qui étaient présents dans le chariot puissent l’entendre.

- Là d’où tu viens, si les vieux égorgent les femmes et les enfants… J'imagine que le frère tue le frère... Et tu oses prétendre que ta culture est meilleure…

Il lui concédait une chose néanmoins. Peu de nations étaient à même de rivaliser avec l’Empire. Et peut-être faudrait-il s’adapter au climat de violence ouverte qui régnait sur les routes du Septentrion. A cette idée, il tourna la tête vers le vieillard et l’être irisé, sa mine se fit plus grave.

¤ Et nous ne savons pas encore d’où vient, n’y où allait cet homme. Une caravane l'avait-elle abandonné sur la route ? ¤

- Peux-tu émettre ton avis, toi qui n’as encore rien dit ? Celui qui m’a tout appris me disait souvent que ceux qui savent parlent peu. Demanda-t-il avec un accent de curiosité dans la voix.

Il n’avait jamais vraiment adressé la parole au dénommé Abysse mais quelque part au fond de lui, il ressentait confusément la sensation que l’avis de cet être aux yeux définitivement troublants serait d’importance.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Samedi 04 Novembre 2006 à 11h06 par Jahëlo
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Abysse se détourna du blessé et pivota lentement la tête pour poser son regard sur le dénommé Malig. Il voulait son avis, sur des cultures et des façons de vivre dans des villes humaines… A lui qui n’était même pas humain et qui avait passé la majeure partie de sa vie dans les océans et les forêts… Quel intérêt sur la question pouvait bien avoir son avis.

¤Enfin...¤

Il prit tout de même le temps de réfléchir et répondit au calishite.


- Tout comme mon maître, « Celui qui t’a enseigné » était un sage, à moi il a été enseigné que pour apprendre il faut écouter et non parler, et ce que je sais c’est que j’ai beaucoup à apprendre...
Et bien que je n’estime pas beaucoup la valeur de mon avis sur votre problème, je vais te le donner puisque tu me le demandes. Le druide marqua une courte pause rassemblant les quelques éléments qu'il possédait et formula une réponse."Vous venez de deux mondes distincts, avec deux modes de pensées très différents. Mais, malheureusement le propre de votre race est de vouloir imposer son mode de pensée à tout ceux que vous rencontrez. L’un de vous devra donc céder, d’une manière ou d’une autre."

Le druide avait parlé calmement et distinctement contrastant fortement avec les sautes d’humeur de celui qui jouait avec le feu. De plus la profondeur de ses paroles surprendrait peut être l’humain qui s’attendait peut être à avoir une idée concernant la façon de traiter un vieillard. Mais cette question n’avait pas interpellé Jahëlo. Le vieil homme méritait un certain respect pour son savoir, mais cela ne l’empêchait pas de pouvoir être dangereux, si il avait de mauvaises intentions.

Une fois son avis délivré, Abysse se replongea dans le mutisme qui le caractérisait, ce bien qu’une part de sa personne était curieusement attirée par cet homme au pouvoir si radicalement opposés aux siens, mais une sorte de lien étrange existait tout de même. Le regard resta longuement posé sur celui de Malig, bien que peu de chose en transparaissaient...
Il l’observait curieux, cherchant à déterminer ce lien. Mais ce dernier était bien trop profondément enfoui dans le sang du Calishite pour que le génasi puisse déterminer quoi que ce soit.

Puis aussi lentement qu’il avait porté son attention sur l’ensorceleur, il se détourna pour revenir au blessé. Il s'attarda pensif sur la trace qu'avait laissé la morsure du fer dans le bois, passant délicatement sa main dessus.


- Fer et bois font rarement bon ménage...



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Samedi 04 Novembre 2006 à 12h14 par Elloa
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andis que dans le chariot s’échangeaient des propos vibrant de tension, la grugash était restée dehors, assise à l’avant de la caravane. Sa lourde capuche était rabattue mais de longues mèches indisciplinées surgissaient, tachant de roux le gris terne du tissu. La pluie ruisselait sur ses mollets et s’infiltrait dans ses bottes augmentant l’inconfort du cuir porté sur la peau nue tandis que la brise froide mordait ses joues devenues roses. Elle frissonna.

Il lui avait semblé absurde d’être repartis ainsi sans ne fut ce que fouiller les bords de la route. Désormais seul la parole du vieillard pourrait les renseigner, et s’il s’agissait d’un menteur - comme beaucoup d’humains l’étaient avait elle constaté plusieurs fois à son dépend - ils leur seraient impossible de vérifier ses propos. Elle avait obéit aux injonctions de Cornebois, en laissant seulement son regard croisant le sien indiquer qu’elle ne comprenait pas cette décision. Elloa n’était pas du genre à se révolter inutilement, elle respectait la parole du chef, estimant qu’il prenait ses responsabilités en connaissance de cause, et que même dans le cas contraire, le contredire remettait en cause l’équilibre du groupe pouvant causer sa perte.

Elle ne s’inquiéta pas davantage. Elle imagina que le pauvre homme avait fuit devant la férocité des peaux vertes qui apparemment terrorisaient la région et laissa vagabonder son esprit au gré de pensées bien plus distrayantes que celle d’un pauvre homme retrouvé inconscient sur la route. Elle se remémora les derniers jours passé avec ses nouveaux compagnons de voyage, et ne put qu’exprimer un soupir d’aise en imaginant les liens qui se tissaient peu à peu entre elle et les membres de l’équipage. Elle se mordit la lèvre, souriant. Peu à peu un sentiment diffus la pénétrait comme le prélude de ce qui allait advenir. Mais il était encore trop tôt pour qu’elle ne puisse le comprendre.



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écrit le : Lundi 06 Novembre 2006 à 23h04 par Jebeddo
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Vingt-quatrième jours du temps des fleurs anée de la magie sauvage (24 Kythorn 1372)
Lieu: route entre Luskan et Padhivers
Temps: Pluie et orage
Moment: mi-journée


La pluie n’arrêtait pas de tomber, mais en plus maintenant l’orage était présent à son tour, de grands éclairs fendaient le ciel et la terre, la foudre était déjà tombé deux fois non loin de la caravane. Il faisait sombre comme si la nuit allait tomber, mais il était seulement la mi-journée.

Elloa qui avait décidé de monter devant avec Cornebois, était maintenant trempé et commençait à avoir très froid, elle grelottait tellement que le nain décida de s’arrêter maintenant pour pouvoir se réchauffer prêt d’un feu, il avait fait ce chemin tellement de fois qu’il se rappelait l’emplacement d’une grotte naturel qui pourrait leur procurer un abri au sec et sans vent. Il sortit du chemin principal pour suivre un petit sentier sur environ un kilomètre et arriva devant un trou creuser dans la montagne, celui-ci était assez grand pour permettre de tenir à l’intérieur avec au moins une des carrioles.

Avant de s’y aventurer les deux cavaliers allèrent vérifier qu’elle était bien vide, mais surtout qu’il n’y avait pas un ours qui aurait pu en faire sa tanière. Après quelques minutes ils revinrent pour rendre compte de la situation, ils donnèrent leur réponse positive au vieux nain qui aussitôt rentra le véhicule dans lequel était le petit groupe ainsi que l’inconnu. Une fois cela fait, il descendit de sa place et demanda au cocher d’allumer un feu, il se dirigeât vers l’arrière de la charrette.

-Vous pouvez descendre, nous allons faire un arrêt d’environ deux heures pour se sécher et prendre un repas copieux.

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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.


Les aventuriers descendirent sans demander leur reste et se dirigèrent aussitôt vers le foyer pour se réchauffer, quand l’exiler vit Phélès avec ses vêtements sales, il prit un sac dans ses affaires et en sortit des habits sec et propre.
-Tiens mon cher ceci devrait aller, tu auras moins froids avec et surtout tu seras propre.

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Hérudae aidé de Malig descendirent l’inconnu pour l’approché lui aussi de la chaleur du brasier, quand il le posèrent sur le sol celui-ci se réveilla et se mit assis, il regarda autour de lui jusqu’à poser ses yeux sur le chef de la caravane.
-A ce que je peux voir, tu as trouvé des personnes sur qui on peu se reposer, ils font leur boulot sans se plaindre et réfléchissent à toutes les options. Sa voix n’allait pas avec son apparence d’un homme ayant une cinquantaine d’années, elle ressemblait plus à la voix d’un homme à la trentaine. Il fixa Hérudae et Malig avec un petit sourire en coin. Merci de m’avoir porté et en ce qui concerne la dague que vous m’avez prise, vous pouvez la garder. Il exécuta quelques gestes rapides avec ses mains et ses bras et sortit un super Sabre d’abordage de sous sa cape. Ceci me servira un peu mieux.

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-Arrête de les épater pour rien. Coupa Cornebois en rigolant de son rire grave. Tu vas les vexer... mais bref pourquoi te trouves-tu ici ? Normalement nous aurions du nous voir à Padhiver, s’est-il passé quelque chose de grave ? Son regard sérieux revint et une anxiété pouvait ce lire sur son visage.

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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.


-Non !! Non !!! Ne t’en fait pas comme ça, je voulais juste voir de mes yeux vus l’escorte que tu as trouvée. Un petit silence s’installa, il regarda tout autour de lui en insistant sur les nouvelles têtes puis en faisant un clin d’œil il ajouta. Ah !! Tu les as rejoint toi aussi Abysse, je ne savais pas que tu te trouvais dans cette région.

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Le pauvre druide ne pouvait pas mettre de nom sur son interlocuteur, mais lui avait l’air de le connaître très bien.

-De plus notre ami Jeb nous attend à l’auberge "du griffon" pour la suite du voyage, il commence à chercher d’autre escorte pour remplacer ceux qui me suivront.

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Un autre silence se fit mais ce coup ci c’était pour attendre les questions qu’on allait sûrement lui poser.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Mardi 07 Novembre 2006 à 11h57 par Jahëlo
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La pause de la mi-journée… Voici qui était bienvenue, le réveil du « vieil homme » avait été surprenant, ainsi que la présence de son arme dissimulée qui avait fait ressurgir les instincts de défense du druide le temps de quelques battement d’ailes. La conversation avec Cornebois avait calmé les esprits, mais le fait que cet inconnu connaisse Cornebois ainsi que son nom, ne pouvait signifier qu’une chose… Il faisait partie du Cercle… D’un coup d’œil rapide, il vérifia les mains de l’homme à la recherche d’un certain anneau…

Jahëlo quant à lui ne se souvenait pas jamais avoir rencontré cet homme. Cependant, de par sa nature même, le génasi était spécial, et il ne connaissait aucun autre génasi d’eau à part lui… Il n’était donc pas exclu que les membres ayant une certaine influence dans le cercle aient eu vent de son existence.

Il ne s’en offusqua donc pas beaucoup plus, cependant les dernières phrases de l’homme étaient très intrigantes…
Sentant que les questions allaient déferler de toutes part, Jahëlo se contenta d’attendre, croisant les bras tranquillement tout en se rapprochant au plus près d’Elloa. Quelle que soit la suite du voyage, que ce soit avec la caravane ou cet homme mystérieux, pour sa part, ils iraient ensemble... Leur chemin ne faisait que débuter...

Pourtant cela ne l’empêcha de se poser de nombreuses questions sur les évènements futurs. Et comme souvent, il ne pourrait trouver les réponses par la réflexion ou le raisonnement, car il lui manquait des éléments...


¤Pourquoi ce changement ? Tout ceci n’était qu’un test du Cercle à ce que je vois... Eh bien apparemment, ils ne s’en sont pas trop mal sortis...¤

D’un rapide coup d’œil vers l’extérieur, attiré par un mouvement, le druide vit son compagnon animal l’air penaud rentrer à l’abri de la grotte pour s’ébrouer joyeusement et retrouver un endroit plus au sec… Les fortes pluies n’étaient pas spécialement à son goût apparemment...

Abysse se retourna vers l’homme et replongea dans ses pensées...


¤Et ce deuxième groupe... Qui sont-ils ? Pourquoi a-t-il parlé de "remplacement" ??¤

Il y avait vraiment de nombreux points à éclairer… Pourtant le silence continua encore quelques instants…...



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écrit le : Mardi 07 Novembre 2006 à 12h51 par Phélès
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oueux, Phélès regrimpa sur le chariot décidément glissant à cause de la boue et de l’eau qui ruisselaient du corps du pauvre bougre. Blessé dans son amour propre, maintenant son équilibre du mieux que possible il alla récupérer son fouet et son arc, armes qu’il avait abandonnées à leurs propres sorts lors de sa chute. Le barde arriva juste à temps pour voir la caricature d’homme entrer dans une rage folle.

¤ Un gnome Berserker, quelle drôle d’idée.. ¤, Phélès ne poserait pas tout de suite les questions qui accaparait une partie non négligeable de son intellect, n’arrivant à s’en défaire, il avait penser que le gnome pourrait lui être d’une quelconque aide. ¤ Attendons que sa rage soit passée ¤, car même si le saltimbanque était, en partie, inconscient, il savait que déranger le gnome à nouveau signerait la naissance d’un conflit qu’il voulait éviter tant qu’il n’avait pas les réponses qui lui étaient dues.

Phélès vit le corps d’un vieil homme qui lui semblait proche de la décomposition, mais pour le Téthyrien aux valeurs esthétiques élevées toutes les personnes âgées lui semblait ainsi. Quant à Malig et Hérudae, ils se tenaient face à face. Abysse semblait les regarder sans vraiment le faire, comme il en avait l’habitude. L’homme des jeux avait remarqué qu’une forme de guerre était née entre le Calishite et son cousin ingrat. Il avait entendu vociférer l’enturbanné mais n’y avait pas prêter attention. C’est alors que l’homme qui avait l’usage des armes de son coté tira une dague en mauvais état de sa poche. Lorsque Hérudae la planta dans la carriole, Phélès grimaça par soucis pour le bois, qui s’il avait encore été arbre aurait souffert. Il avait plus d’égards pour les plantes que pour les hommes, car après tout elles étaient plus complexes et bien plus équilibrés que les êtres humains. Si le sens du vent était propice au Calishite, Phélès observa Elloa du coin de l’œil un bref instant, les paumes brûlantes du Calishite pourrait aller assez loin pour cuire le tire laine au fur et à mesure qu’il s’éloignait.

Sale, le barde ne voulait pas se remettre à jouer aux cartes de peur de les abîmer. Des cartes ou des livres cornés avaient le don de le mettre hors de lui. Ne voulant ressembler au gnome colérique et boudeur, Phélès ne sorti donc pas son jeux de carte. Il s’essuya le visage à nouveau du revers de sa manche essayant de masquer les traces de sa chute quelques minutes plutôt et il se dirigea vers le voleur sûrement plus compréhensif que le Calishite sur les propos qu’il allait tenir.


- Je crois que tu sais aussi bien que moi que les hommes en règle générale sont des menteurs invétérés et .., Phélès avait envi d’ajouter invertébrés pour le rythme de sa phrase mais il s’abstint ne voulant pas troubler le voleur par l’usage de termes trop complexes pour un simple Téthyrien et inappropriés," c’est pourquoi la torture me semble être une bonne idée, une fois que le vieillard sera plus fringuant je pourrait mettre à profit mes maigres talents, hérités d’histoire que l’on m’a contées."Phélès se remémora le nom de Ralinge, héros tortionnaire d’une de ses histoires, qui connu une triste fin en voulant violer une femme qui cachait trop bien ses armes. L’histoire de Ralinge serait sûrement racontée lors d’une veillée, ou le saltimbanque se déciderait à raconter l’histoire d’Abundiata, et de tous les contes qui s’en suivait. "Alors qu’en penses tu ? Laissons le ce reposer car je crois que sa nuit sera longue et douloureuse. Je veillerai sur le corps de ce compagnon, que nous avons recueilli sans raisons, pendant son repos."



Phélès s’acquitta de la tache avec sérieux jusqu’au moment ou le convoi s’arrêta, c’est alors qu’il sorti précipitamment pour se dégourdir les jambes et lorsque l’exilé lui proposa des vêtements secs et propres le barde se rappela de son aspect qui n’était pas vraiment présentable, même a papy inconscient. Il senti a nouveau ses vêtements lui coller à la peau, son armure mouillé commencent à sentir le chien mouillé. Le saltimbanque pris alors les affaires offertes par son compagnon de route, l’en remercia en Alzhedo pour le taquiner.
Puis posa les vêtements à un endroit sec dans la roulotte abritée dans la grotte, ôta son armure, et ses guenilles trempées, mis son armure à égoutter. Et il alla se rincer dehors, sous la pluie diluvienne et froide. Cinq minutes suffirent au barde pour se débarrasser de la boue qui couvrait son corps. A demi nu, il trouva un drap pour se sécher dans la roulotte qui était vide à présent, le vieux avait été transporté près d’un feu que le Calishite avait sans doute allumé. Il enfila les habits qu’on lui avait confiés. Il décida de ne pas enfiler pas son armure trempée qu’il laisserait sécher le reste de la journée.

Une fois habillé et sec, seul ses cheveux trempés et ses grelottement étaient les indices que le barde avait prit une douche peut orthodoxe. Lorsqu’il arriva près du feu, comme un papillon attiré par la lumière. Il vit que le grand père était debout et brandissait une arme qui éveillai en lui la cupidité, cupidité digne d’un nain, et l’envie.

Phélès chercha le gnome des yeux, mais soit la petitesse, soit l’absence boudeuse de Dobun empêchèrent le barde de le trouver. Ne sachant que dire à l’homme car il avait louper la grande partie de son discours, Phélès s’installa près du feu pour se réchauffer, sorti sa pipe en attendant que son ami gnome apparaisse pour lui donner un peu de tabac et lui allumer sa pipe comme il l’avait fait précédemment.

La pluie fraîche avait engourdi le cerveau du saltimbanque qui ne se souciait pas d’avoir perdu son sujet d’expérience macabre. Le regardant avec sa pipe dans la bouche, il n’était pas troubler plus que ça de voir le cinquantenaire ainsi armé alors qu’il avait été fouillé avant le voyage. Le groupe semblait le tolérer, Phélès ne lui donnerait ni coups de fouets ni ne tirerait une flèche par inadvertance vers ce nouveau compagnon étrange.



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Fiche Phélès (Bardounet, 7122 PX) / Background
 
 
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écrit le : Mardi 07 Novembre 2006 à 17h55 par Elloa
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est alors que pour la première fois Elloa se douta que la caravane qu’elle escortait n’était pas un convoi de marchands ordinaires. Jusque là, les détails intrigants qui avaient éveillé la méfiance d’esprits acerbes tels que Dobun et Herudae, n’avait nullement été remarqué par la grugash fort peu au courant des us et coutumes des contrés humaines du Nord. Mais tandis qu’elle voyait le mystérieux inconnu sois disant blessé et inconscient se révéler être une bonne connaissance de Cornebois et même d’Abyss, elle pris conscience qu’on lui cachait la vérité, et que devant elle se tenaient des affabulateurs. Qu’avaient ils donc à cacher ? Au ton enjoué avec lesquels ils s’exprimaient cela ne pouvait être une mauvaise chose, et sa curiosité fut grandement titillée.
L’air un peu naïf qui la caractérisait laissa place sur son visage, à un petit sourire amusé. Elloa n’était pas sotte, et n’appréciait que difficilement qu’on lui mente. Cette fourberie, même minime et innocente ne faisait partie ni de son caractère ni de sa culture. Pourtant elle était certaine que cela n’avait pas été fait sans bonnes raisons.

Ne voulant pas commettre d’impairs, Elloa préféra se confier au genasi qui s’était imperceptiblement approché d’elle pendant que les autres discutaient avec entrain. Après tout, il avait lui-même omis de préciser de nombreuses choses, et elle était sure à présent qu’il n’était pas un « simple ami » de Cornebois.


- [Elfe] Dis moi Abyss, lui susurra l’elfe en lui prenant les mains avec douceur, l’attirant ainsi contre elle afin de pouvoir converser à voix basse. « Tu ne m’as pas tout dis concernant ton amitié avec Cornedebois. Dis moi si je me trompe, mais vous ne semblez pas être de simples marchands. Je suis peut-être ignorante, mais j’ai rencontré suffisamment de caravanes au cours des deux dernières années que pour me rendre compte que celle-ci est un peu particulière. Tu as l’air toi-même surpris, pourtant cet homme semble te connaître. »

Un frisson parcourut son échine. Malgré la chaleur du feu qui se diffusait peu à peu, sa cape détrempée la frigorifiait, elle surpris ses lèvres à trembler.

- [Elfe] Je ne comprend pas ...Etes vous un groupe, une compagnie ? Travaillez vous ensemble, ou faites vous partie de la même famille ? Poursuivit t’elle d’une voix grelottante.
Et sans s’en rendre compte, elle s’était approchée de Jahelo au point que sa poitrine touchât la sienne, et que son petit nez pointu lui effleurât presque le menton.



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écrit le : Mardi 07 Novembre 2006 à 21h29 par Jahëlo
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¤Une famille...¤

L’évidence lui apparut soudain, implacable. Cette mission était une œuvre du Cercle, pourtant ceux qui la menaient à bien n’en étaient pas vraiment au courant. Cela dit, de par sa nature même le Cercle, n’était qu’une rumeur pour les non-initiés… Et même ceux qui en connaissaient l’existence étaient loin de se douter de l’immensité que recelait l’histoire de l’Ouroboros.
Pourtant Elloa, la douce Elloa, faisait partie des non-initiés, ceux-là même qui n’en connaissaient rien ou presque.

Le cœur du génasi se serra. Tant de choses les séparaient, il n’était pas nécessaire d’en rajouter encore cette appartenance ou non au monde de l’Ouroboros…
Tandis qu’il pensait à ces divers éléments, il sentit au contact de l’elfe, ses faibles tremblements dus au froid. D’un mouvement fluide et naturel, il l’entoura de ses bras pour lui transmettre le maximum de chaleur dont son sang humain était capable. Puis, baissant légèrement la tête vers elle, il croisa son regard. Chuchotant à son tour il lui expliqua simplement la nature du Cercle.


-[elfe] Tu as raison Cornebois est plus qu’un simple marchand, nous appartenons tous les deux ainsi que ce mystérieux humain apparemment à la même famille. Prenant sa main dans la sienne, il attira son attention sur l’anneau qu’il portait à l’index gauche. Ceci scelle notre appartenance à cette famille, et nous lie tous. Nous aspirons à la Liberté et le faisons honorablement. Nombre d’entre nous sommes des marins et la mer est notre patrie, cependant pour la survie et la prospérité de notre famille il nous faut des pieds à terre, dans tout Faerûn et c’est là où Cornebois et "Jeb" interviennent.
Cependant, le Cercle tel qu’il est nommé, suscite envie et convoitise de la part de quelques royaumes, c’est donc pour cela que le secret de notre existence est gardé.

Le génasi se tut quelques instants observant les réactions que ces révélations avaient provoquées, puis poursuivit ses chuchotements...

- [elfe] Mais ne soit pas inquiète, tu n’as contribué à rien de maléfique, comme je te l’ai dit nous sommes avant tout à la recherche d’indépendance et de liberté...

Il s’interrompit encore une fois, songeur. Il cherchait quelque chose qui pourrait se rapprocher de sa culture ou de sa façon de penser. Pour la convaincre une bonne fois du bien fondé de ses paroles.

- [elfe] C’est comme si nous étions une tribu, mais trop importante pour être ignorée des puissances de ce monde, et donc pour continuer a vivre selon nos coutumes, nous nous cachons. La différence avec une tribu comme la tienne est que de nouvelles personnes peuvent la rejoindre, même sans être né en son sein...

Son regard débordait de sincérité, et son visage s’éclaira d’un sourire timide mais expressif au son de ses dernières paroles. L’idée qu’elle puisse rejoindre le Cercle, lui était très agréable, et cela réduirait inévitablement l’abysse qui les séparait...



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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