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Une longue traversée , Quête du Cercle...
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ahelo plongea son regard profond dans celui de l’elfe et semblait être une promesse de fraîcheur et de liberté. Le chant du reflux sur le sable du rivage, la couleur changeante des flots selon l’humeur du ciel, l’écume se détachant des vagues pour flotter dans l’air par le vent. Elloa tacha de se souvenir de ce que les sages disaient à propos des éléments. Ne prétendaient ils pas que l’air était trop fantasque pour l’eau et la terre ? Cela ne lui paru subitement insensé, tant la mer n’obtiendrait la force qui la caractérise sans l’aide du vent. Cette théorie s’appliquait à merveille aux eaux fuyantes d’une rivière sur laquelle le souffle même de la vive bourrasque n’avait aucun effet, mais pas l’océan, elle en était certaine.
Ses cheveux s’animèrent subitement comme sous l’emprise d’une brise, exprimant une émotion plus vive encore. Il lui était agréable d’être enlacée de la sorte, Elloa n’était pas vraiment farouche dans ce domaine, pourtant elle ne voulait pas être traitée en blessée. Alors son autre bras s’enroula autour du coup du genasi afin d’attirer son visage vers le sien, approchant sa bouche de son oreille, elle lui chuchota quelques mots dans sa langue.-[elfe] S’il te plait, ne dis rien. Les autres se moqueraient de moi. Les elfes n’obtiennent pas facilement l’estime des humains alors que nous vivons pourtant tellement plus longtemps et qu’ils pourraient paraître des enfants a nos yeux. J’ai hélas connu bien plus de marques de mépris que le contraire. Je suppose aussi que cela vient du fait de mon incivilitude et qu’ils ne se comportent pas de même avec les natifs des grands royaumes elfiques. » Elle le regarda un instant avant de poursuivre, toujours aussi bas, de façon à être sure de n’être entendue de personne.-[elfe] Une elfe qui tombe d’un arbre, c’est ridicule, c’est comme si … elle chercha un instant la comparaison appropriée, ne connaissant pas encore réellement Jahelo, elle ne pouvait que supposer. « C’est comme si on te sauvait de la noyade. Ne te sentirais tu pas couvert de honte ? » Elle éprouva subitement l’irrésistible envie de goûter si sa peau état salée comme la mer, mais elle arrêta son mouvement juste avant de poser ses lèvres sur sa joue, et se détacha lentement comme pour montrer qu’elle était capable de poursuivre la route malgré la douleur.Utilisation spontanée du sort "presdigitation"
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S’étant attendu, le temps d’un battement d’ailes, à une vive réaction de l’elfe, Jahëlo fut agréablement surpris de la voir l’enlacer à son tour. Leurs visages se rapprochant, une vague d’émotions le parcouru, mêlant peur, appréhension, enthousiasme et désir, et bien qu’il n’en paraissait rien, son cœur battait la chamade. Puis une pointe de déception perça, lorsque le visage d’Elloa se décala pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille.
¤Que m’arrive t’il ?? Quelle est cette foule de sentiments et pourquoi ? Quel est le charme de cette elfe ? Nous ne nous connaissons pas, je n’ai aucune idée des points en commun que nous pourrions avoir… Pourquoi une telle attirance ?
A cet instant du cheminement de ses pensées, il remarqua l’ondulation de ses intenses cheveux roux, comme si les vents étaient à l’œuvre pour cette elfe. Il crut même ressentir cette brise rafraîchir sa peau à l’aspect toujours humide. Peut être ne rêvait-il pas.
La douce voix chuchotée utilisant le langage du beau peuple parvint enfin à ses oreilles, il eut un petit temps d’adaptation, mais il comprenait parfaitement le sens de ces paroles.
¤Pourquoi a-t-elle si peur du regard des autres ? Pourquoi accorder tant d’importance au regard des humains, qui passent la plupart de leur temps à détruire ce que mère nature construit ? En plus, elle semble connaître la forêt et y avoir vécu, pourquoi vouloir intégrer ce qu’ils nomment si fièrement la "civilisation" ?¤
Trop de questions, pas de réponses évidentes, leurs regards se croisèrent à nouveau. Elle poursuivit.
¤Toujours la même inquiétude, le jugement des autres…¤
Puis il sentit ce contact si doux se défaire lentement, il aurait voulu la reprendre dans ses bras... Elle se détacha… Il respecterait son souhait, mais ne manquerait pas de lui expliquer sa vision des choses...
-[elfe] Si c’est ce que tu veux, je garderais le silence, mais ne laisse pas cette blessure s’aggraver inutilement. Je comprends lorsque tu me parles de honte, mais observe la nature. N’as-tu jamais vu un oiseau se blesser et ne plus être capable de voler, jusqu’à ce qu’il soit guéri ou qu’on s’occupe de lui ? Quel sentiment ou sensation, penses tu que l’oiseau blessé, éprouve s’il ne peut pas voler, est-ce une quelconque forme de honte ? Ne pense tu pas qu’il sera heureux de pouvoir voler à nouveau, et le plus vite possible ?
Le génasi fit une pause et laissa ses paroles faire leur effet à leur rythme sur la jeune elfe. Et lui tendant lentement la main, il continua.
-[elfe] Bien sur, tu n’est pas un petit oiseau, mais comme lui, tu veux être libre comme le vent, et pourtant tu t’entraves avec le jugement des autres... Je ne comprends pas…
Bien sur qu’il ne comprenait pas, lui qui avait passé la majeure partie de sa courte vie, a voguer dans l’immensité de l’Océan, libre et seul. Comment pouvait-il espérer comprendre de tels sentiments...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Capitaine
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Depuis plusieurs minutes Dobun et Cornebois réparaient l ‘essieux défectueux, ils appliquèrent sur celui-ci une sorte de goudron, un mélange dont seul le vieux avait la recette. Le nain avait aimé voir le gnome réfléchir sur ce petit problème, la rapidité avec la quelle la solution lui était venue. Quand il lui montra le mélange, il lui expliqua la façon ou il avait eu le plaisir de la découvrir, ceci surtout par hasard et par mélange instinctif de plusieurs produit. Il lui expliqua que cette mixture pouvait servir aussi isolant pour les bateaux ou encore le toit des maisons. Les deux compères s’activaient au travail, ils colmatèrent les fissures avec une grande facilité. En une vingtaine de minutes la solution était sèche et le chariot était prêt a repartirent. Cornebois félicita son aide de tache, lui appliqua sa main sur son épaule en lui adressant un franc sourire. | | -Manque plus que les autres et on pourra repartir. On sentait au son de sa voix qu’il était fier d’eux et de leur travail. En tout cas j’espère que le reste du voyage jusque Padhivers se déroulera bien.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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De leur coté, l’autre parti groupe finirent d’enterrer les cadavres sans trop de mal tout le monde mit la main à la pâte, même les cavaliers étaient descendus de leurs chevaux pour aider. Quand ils posèrent la dernière pelletée de terre sur la dernière tombe l’un des marchands qu’ils avaient aidés les remercia grandement ! Après ceci les deux groupes commencèrent à regrouper les caravanes dans la direction qu’ils prendraient quand il reprendrait leur route, celle des marchands allait vers Luskan, celle des aventuriers vers Padhivers. Quand les caravanes furent prêtes à partir les hommes et les femmes se serrèrent les mains, se donnèrent la protection des dieux et se fit le départ de la première. Pour le groupe des exilés, ils leur fallaient attendre les trois qui manquaient à l’appelle. En attendant leur retour Hérudae se remémorer les paroles de la sœur à la voleuse « dit lui que nos chemins se recroiseront un jour, que je la remercie pour ses soins et que je ne lui en veux pas d’avoir prit un autre chemin que le nôtre » cette phrase lui restait dans la tête, elle était mystérieuse mais la jeune femme devrait savoir ce que cela voulait dire.
Cela faisait en tout environ deux heures qu’ils avaient combattus le groupe d’orc, quand le roublard attendit des pas venir dans leur direction. Tous se mirent en positon au cas ou, mais une voix sortie des fourrés « Pas d’panique c’est nous » c’était la voix de Sarinah, elle sortit du bois le chat toujours sur son épaule, elle était suivie du loup puis du druide et de l’elfe qui boitait. Quand Néfer aperçut son maître, il sauta des épaules ou il se trouvait, accouru dans les jambes du lanceur de sorts et s’y frotta longuement. | | -Maintenant qu’ils sont de retour c’est à notre tours de reprendre la route. La voix forte et net était sortie de la bouche d’Abdhen Amad. La route est encore longue et le voyage loin d’être terminer.
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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices... |
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Quand tout le monde fut en place le convoi repris sa route, le soleil avait frappé toute la journée. Ils ne s’étaient pas arrêtés à la mi-journée, ils leur fallaient récupérer le temps qu’ils avaient perdu le matin. Alors ils continuèrent jusqu’au premières heures de la soirée, la Cornebois arrêta le petit groupe et leur désigna un emplacement ou tous les chariots tiendraient en cercle. | | -Nous allons camper ici cette nuit. Mettez les chariots de façon à ce qu’ils forment un cercle nous ferons un feu au centre et nous verrons pour les tours de garde. Ses ordres étaient simple et strict. Il faut que deux d’entre vous cherche le bois du feu, un autre monte la garde avec l’un des cavaliers, et les autres aide de leurs mieux. Pour ma part je préparerais la tambouille.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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lloa s’était assise à l’avant de la caravane comme pour justifier son rôle d’éclaireuse. Depuis que les roulottes avaient démarrés, elle n’avait plus échangé un seul mot avec le genasi, et elle attendait avec une certaine impatience le prochain arrêt pour pouvoir continuer la conversation avec lui. Mais de pause, il n’y en eut pas avant le soir, et la grugash eut tout loisir de ressasser les dernières paroles qu’avait prononcé le druide. Pourquoi accordait elle autant d’importance au regard des autres ? Elle ne savait pas répondre à cette question. Comment Jahello avait il pointé avec autant de justesse cette incohérence ? Comment être libre en effet avec cet intérêt démesuré, cette volonté de s’intégrer dans un groupe. Etais ce une peur d’être rejetée infondée ? Ou bien la présence de la tribu dans laquelle elle avait toujours grandit, cette appartenance si marquée à une communauté qu’elle avait fui, lui manquait au point de la pousser à en rejoindre une autre ? Perdue dans des réflexions entrecoupées de pensées plus volages et agréables qui laissaient sur le visage de l’elfe un sourire songeur, Elloa ne réagit pas immédiatement aux directives de Cornebois. Avec quelques secondes de décalage, elle se redressa subitement, chercha du regard Jahelo. Ses yeux croisant les siens s’attardèrent un instant, une lueur un peu malicieuse les éclaira l’espace d’un instant.- Moi, je vais du bois chercher ! s’esclama t’elle en s’éloignant déjà dans l’ombre naissante de crépuscule. Elle n’avait aucune envie qu’on la rappelle, lui dise qu’elle allait encore se perdre ou d’autres remarques aussi désobligeantes qu’embarrassantes. C’est alors qu’elle se rendit compte une fois encore à quel point le druide avait eut raison.¤Si je veux vraiment être libre, je devrais ne pas me soucier de ce que pense les autres de moi. Comment faire ? J’ai pourtant envie d’être appréciée.¤ Là était le vrai problème, sans s’en rendre compte, Elloa avait mis le doigts dessus. De tout temps, la rouquine avait désiré être aimée, reconnue, appréciée. Elle aimait à ce qu’on la trouve indispensable, qu’on apprécie ses faits et gestes, être celle qu’on préférait. Il ne s’agissait pas d’un orgueil démesuré, ni d’une vanité mal placée, plutôt un tel besoin d’exister qu’elle devait laisser une trace d’elle-même dans le cœur des gens qu’elle rencontrait. Mais cela, bien sur, elle n’en avait pas conscience. C’était un secret trop profondément enfoui au fond d’elle-même, qu’elle ne pouvait y avoir accès.
Marchant sans se hâter - elle n’avait bien sur pas pris le temps de se faire soigner lorsque les caravanes avaient démarré, par soucis d’ajouter encore au retard, et de se faire remarquer davantage - et sa cheville, malgré les longues heures de repos lui faisait toujours un peu mal. Il fallait se rendre à l’évidence, elle ne pourrait se passer de soin. D’un bref regard passé par-dessus son épaule, elle vérifia si le genasi la suivait. Elle espérait qu’il l’accompagnerait, et qu’ils pourraient poursuivre la découverte de leurs personnes respectives. Jahelo exerçait sur elle une terrible fascination, il était … comme l’incarnation de sa quête intérieure.
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Jahelo quant à lui, avait passé une bonne partie du trajet à l’intérieur des chariots, bien qu’il puisse le supporter sans problème, le génasi évitait d’exposer sa peau humide aux fortes chaleurs du soleil. Il aimait garder cette sensation de chaleur diffuse que l’on ressentait lorsque les rayons du soleil vous touchaient à travers une petite couche d’eau. Peu de pensées troublaient son voyage. Seules l’absence de l’océan et l’image intrigante d’Elloa accompagnée d’une foule d’émotions, aussi contradictoires qu’intenses, le faisaient flotter à la surface de la conscience. Cet état l’avait suivi jusqu’au soir lorsque le nain préparait le campement. Ayant écouté d’une oreille distraite les indications données par Cornebois, Jahelo s’était rapidement mis en quête de celle qui occupait à présent son esprit, ce bien qu’il n’était pas encore parvenu à déterminer exactement pourquoi. Peut être pourraient-elle lui expliquer sa façon d’être, et peut-être aurait-elle trouvé une réponse à sa faiblesse...
Observant attentivement les mouvements de chacun, il perçu une ombre se déplacer à la lisière du campement. Cette ombre n’avait rien d’inquiétante ou menaçante, c’était une forme animale à l’aspect canin, quelque chose de tout à fait familier. La nuit était aussi son domaine, le druide laisserait donc son compagnon trouver tout seul une occupation.
¤Va, mon ami, chasse et reprend des forces, notre route est longue...¤
Le génasi, continua a observer les exilés ainsi que les aventuriers qui accompagnaient la caravane s’activer. Soudain, son regard se fixa, et il crut sentir son cœur s’arrêter, c’était tout à fait incompréhensible, mais c’était la sensation qu’il éprouvait. Il avait entendu sa voix, cette si douce voix sensiblement entachée par la langue qu’elle utilisait. Et enfin il la repéra, cette tignasse rousse, cette démarche légère bien que ralentie, aucun doute possible. D’un pas rapide, il traversa l’espace qui les séparait, et adressa un signe de tête à Cornebois.
- Je l’accompagne.
Tels furent les seuls mots que le génasi avait prononcés depuis le matin. Il vint se poster à coté de l’elfe et cala son pas sur le sien. Elle marchait lentement, sa blessure n’avait donc pas été soignée… Il s’en occuperait dès que possible, peut être trouverait-il des plantes et autres substances capable de soulage la douleur... - Elloa…
Et maintenant ? Tant de choses à dire, tant de questions, tant de sensations… Par où commencer ? Il sentit la chaleur affluer sur son visage, ses joues bien que toujours aussi bleues, se révélaient bien plus chaudes au toucher, qu’à l’accoutumée… Après tout, malgré ses connaissances, ses capacités et son ascendance, quelques unes de ses réactions étaient purement humaines. Et dans ce domaine, il ne savait pas plus comment se comporter qu’un jeune garçon. La seule chose dont il était sur, était que sa présence lui devenait indispensable...
Abysse prit une profonde inspiration et recréant le calme à la surface de son esprit, seulement agité par quelques vagues. Toutes provoquées par le charme de l’elfe, tel le vent marin troublant la surface de l’océan.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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lle avait tout de suite sentis sa présence, l’odeur de sel précédent le bruit de ses pas. Mais elle avait fait mine de continuer sa route s’enfonçant dans la profondeur de la nuit jusqu’à ce qu’il prononce son nom. Alors, elle se retourna doucement, tirant machinalement sur son chandail de laine qui lui servait de courte robe et qui avait tendance à remonter, se coinçant de façon désagréable en bourlets à la taille et dénudant un peu trop haut ses cuisses rondes.- Abyss, c’est toi ? dit elle comme si une autre réponse que « oui » pouvait suivre sa question. Elle sourit franchement. Elle ne se cachait pas d’être contente qu’il l’avait suivie. Elle le lui avoua immédiatement, s’approchant de lui d’un pas trop alerte qui la fit trébucher. - [elfe] Maudite cheville ! gémit elle en se relevant doucement pour s’asseoir et ôter sa botte. Elle ne portait pas de chaussettes, et le cuir avait laissé ses marques en la blessant en plusieurs endroits qui formaient de petites cloques séchées. « Je crois que tu avais raison Abyss, j’aurais du être moins fière, et demander des soins. Je déteste ces bottes, je déteste la boue froide qui recouvre le sol et qui empêche qu’on marche nu pied. J’espère que l’été reviendra vite, que je puisse enfin me débarrasser de tous ces vêtements ! » Sa mine froncée était plus amusante à voir qu’autre chose, elle s’en rendit compte et aussitôt releva le nez pour offrir un visage plus gai et des yeux pétillants de malice. - [elfe] Tu avais peur que je tombe à nouveau, et que je me blesse l’autre jambe, devenant un poids inutile ? Ou bien … Elle laissa ses mots en suspend, se mordant la lèvre inférieure. « Abyss ….Que signifie ton nom ? Le mien…El’Hoa est le nom que l’on donne au vent qui se lève lors de la Flétrisure, et qui souffle du Sud au Nord. Les chamans m’ont donné ce nom là lors de l’initiation. Ils sont capables de lire la destinée, ils savaient que je partirai, du Sud au Nord, et que je traverserais l’océan…Mais lorsque je regardais la mer avec envie, je ne savais pas à quoi m’attendre…Je veux dire, je ne savais pas ce que je trouverais au-delà de l’horizon. C’est sans doute ce qu’il y a de plus passionnant au voyage : la découverte ! Je veux tout connaître du monde ! » Elle s’avança un peu vers le druide, sans se relever, avec une grâce féline, et plongea son regard dans le sien.- [elfe] Rencontrer l’inconnu, apprendre à le connaître, m’ouvrir aux choses nouvelles… Un rire franc, presqu’enfantin coupa ses paroles. « Parle moi un peu de toi…Je bavarde trop, Cys me la souvent reproché…lorsqu’on voyageais ensemble. » Une légère pointe de regret se fit sentir. La blessure de l’abandon n’était pas encore refermée, il lui faudrait davantage de temps que pour qu’elle se cicatrise complètement. En y repensant, Elloa commençait à se rendre compte des prémisses de cette rupture. Les dernières semaines qu’ils avaient passés ensemble leurs différences s’étaient accentuées, la jeune elfe cherchant la compagnie d’autrui, provoquant la rencontre et la confrontation avec ces cultures qu’elle ne connaissait pas, et Cys, se fermant de plus en plus au contact, se cloîtrant dans une sorte de mutisme et une humeur désagréable. C’était mieux comme après tout. L’ombre mélancolique qui avait recouvert son visage s’effaça en un instant, comme les nuages s’écartent pour laisser passer le beau temps. Elle se releva, pour aussitôt retomber sur ses genoux, s’accrochant au passage aux habits de Jahelo, lui souriant comme pour s’excuser
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Jahëlo avait eu un réflexe pour aider cette belle créature, mais se souvenant de ses réactions plus tôt dans la journée, il était resté debout à détailler les traits délicats de l’elfe tandis qu’elle remettait ses bottes. Avec l’intention d’imprégner son image dans son esprit, il observait avec attention chacun de ses gestes.
Comme la fois précédente le sens de ses paroles atteignit son but avec une sorte de décalage. Et une fois encore elle trébucha, sa cheville aurait du mal à la supporter plus longtemps. Souriant presque imperceptiblement, le génasi lui prit délicatement les mains qui étaient encore accrochées à ses vêtements, et doucement il s’installa à coté d’elle. Chassant les pensées qui se bousculaient dans sa tête, il entreprit de répondre à toutes les interrogations d’Elloa.
-[elfe] Abysse est un nom qui m’a été donné, car il représente l’infinie profondeur des Océans, et rares sont ceux qui peuvent atteindre cet endroit à part moi. J’ai aussi entendu dire, que ce nom représentait ma façon d’être, car les autres ont du mal à apercevoir mes sentiments, comme si ils étaient enfouis très profondément. Mais ma mère m’a nommé Jahëlo, mais je ne sais pas ce que cela veut dire. Et une seule personne doit encore connaître ce nom...
Son regard se fixa au loin et se perdit quelques instants. Il secoua la tête, se reprenant et reporta son attention sur sa charmante compagne.
-[elfe] Alors, tu veux que je te parle de moi ? Le druide marqua une courte pause cherchant par où il allait commencer. "Avant d’arriver ici et de te rencontrer, j’ai longtemps parcouru les océans, parfois à bord d’un navire, parfois dans l’eau. Car j’ai moi aussi envie d’explorer ce monde le plus possible, mais pas seulement. J’aimerais aussi connaître mon ascendance, traverser les plans, atteindre le plan élémentaire de l’Eau et poursuivre mon voyage..."
Encore une fois, il s’interrompit, laissant émerger une once de tristesse.
- [elfe] Malheureusement, je ne suis pas elfe comme toi, ni un véritable Elémentaire. Je ne vivrais pas assez longtemps pour faire la moitié de tout ce dont je rêve. Ce sang humain qui coule en moi limite mon espérance de vie à une petite centaine d’années tout au plus. Et c’est lui qui scellera mon destin, à moins que je trouve un moyen de transcender mon sang magique et le rendre prépondérant. Mais à cet instant intervient un puissant dilemme, car prolonger ma vie reviendrait à aller contre nature... Je m’efforce donc de vivre au jour le jour, et profiter de l’instant présent...
Le druide détacha son regard des yeux de l’elfe, regardant le sol entre ses jambes, il réfléchit à ce qu’il venait de faire. Il s’était révélé totalement, sans retenue et sans rien cacher. Il n’avait jamais eu l’occasion ni la volonté d’ordonner précisément en mots toutes ces idées qui le traversaient de puis fort longtemps. Et maintenant que cela était fait, il n’était pas plus avancé. Un instant il se demanda pourquoi il lui avait dit tant de chose, était-il ensorcelé ? En tout cas une seule suite logique s’imposait à ces pensées.
¤Oui, c’est cela, il n’est pas important de se soucier de l’avenir. Il faut s’occuper de l’instant présent.¤
Aussitôt arrivé à une conclusion, il s’activa. Il commença par dégrafer l’avant bras droit de son armure de cuir et découpa rapidement à l’aide de sa dague la manche de la chemise qu’il portait au niveau de l’épaule. Récupérant le long bout de tissu, il réajusta sa protection, ressentant le contact rêche du cuir sur sa peau. Il pivota pour se retrouver face à Elloa, et entreprit de bander délicatement sa cheville blessée. Une fois le travail terminé il se leva, lui tendit la main et parla d’une voix calme et légèrement plus froide.
- [elfe] Viens, Cornebois doit attendre de quoi faire chauffer sa "tambouille"...
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Ẹưřēķą
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n arrêt… enfin. Le gnome avait le dos en compote, et des courbatures commençaient à se faire sentir. Certes les merveilleuses suspensions du nain avaient été efficaces. Néanmoins les humains devraient apprendre ce "qu'entretient des routes" veut dire. Visiblement ils s'étaient contentés de les construire et de les fréquenter. Une honte cette route, enfin bon, disons de qualité équivalente à toute celle des territoires humains. Si les gnomes entretenaient aussi mal leurs tunnels, leur survie auraient été sérieusement compromise. La route était pleine de nids de poules. Et encore l'expression était gentille, Dobun était certain que des poules suffisamment grandes pour faire de tels creux dans le sol n'existaient que dans les pires cauchemars des petits enfants à l'imagination débordante. Mais bon, Visiblement cette route chaotique allait être leur pain quotidien, pendant pas mal de temps en plus… En plus de cela on avait visiblement des ennemis attitrés, dont Cornebois avait très évasivement parlé, et dont visiblement il fallait se préservé. Associé à cela l'envie de savoir ce que la caravane transportait commençait à le titiller. Surtout depuis les paroles du nain. Mais les exilés veillaient au grain, à aucun moment leur subtile surveillance ne semblait se relâcher. Une petite discussion avec son ami Hérudae allait devoir se faire. Hum il faudrait aussi qu'ils discutent de ce qu'ils avaient appris sur chacun de leurs compagnons. Le gnome jeta un rapide coup d'œil autour de lui, puis sortit sa pipe et un peu de son herbe de sa besace. Il fourra le tout dans les poches de ses vêtements. Puis il alla aider à l'installation du feu de camp. Il pu y constater l'efficacité de la théorie de Frapoche le chevelu qui le premier avait pensé que l'air était nécessaire à la combustion. Réduisant à néant toute les superstition basé sur les quatre éléments. En effet selon ce même Frapoche, le feu n'est que de l'air porter à une grande chaleur et en présence de matériaux combustibles. Bon il est vrais que certaine de ses expérience ont été invalidée depuis, notamment par l'école des chimistes. Mais quoiqu'il en soit il avait révolutionné les conceptions du monde et de par là même permis une nouvelle orientation des sciences. Dobun chercha d'un œil avisé quelqu'un avec qui il aurait put disserter sur un quelconque sujet relevant de la chimie. Malheureusement les caravaniers ne semblaient pas très érudits. ¤ Evidement on ne tient pas salon dans une caravane. Au mieux j'aurais le droit a un discours sur comment guider un cheval en pleine forêt. ¤ Pensa-t-il en un soupir.
Il nota avec attention le départ de l'elfe, et le pas précipité de Jahëlo pour la rejoindre. Il jeta un coup d'œil alentour, ne voyant pas Hérudae, il commença à siffloter un petit air joyeux. C'était un code entre eux, seul lui comprendrait qu'il était inviter à se joindre au groupe. De cette manière, ça pouvait soit dire vient me voir ou évite moi. Une subtile idée qu'ils avaient eue après quelque raté. Ne resterait après qu'à simuler une discussion banale en y mêlant un autre dialogue, fait de geste d'ombre, de fumée, de mimique, de bruits, enfin bref tout un tas de chose.
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Aventurier
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Il était donc advenu ce qu’il pouvait. Il avait correctement manipulé la Toile, la modifiant subtilement pour la plier à ses désirs comme il l’avait toujours fait. Cependant à la fin de l’incantation, il avait ressenti la sensation étrange qu’une imperfection s’était déroulée. La Toile n’avait pas répondu correctement à son appel, il pouvait la deviner aux abords du doigt verdâtre mais elle refusait de se concentrer pour propulser le doigt. Le sang qui coulait dans ses veines ne lui conférait pas de lien particulier avec ce tour et c’est sans aucun regret qu’il avait senti la magie lancer paresseusement le doigt. Sa trajectoire fût erratique… Il avait même raté Phélès à bout portant !
Son corps et son esprit s’étaient calmés, son geste inconsidéré et hasardeux l’avait libéré - pour un temps du moins – de la tension engendrée par le discours léger du Téthyrien à propos des défunts. Il s’était donc tenu dans sa position d’attaque, pointant un être sans âme au niveau du cou avant de terminer ce qu’il avait commencé sans un mot comme s’il ne s’était rien passé. Le retour d’Elloa éveilla son intérêt mais il n’allait pas la déranger, apparemment elle avait Et quand la caravane était enfin repartie, Malig s’était reposé à sa place habituelle aux côtés de son « cousin ».
La fin de la journée fût d’un bon augure, un soleil décent réchauffait doucement la carcasse de Malig qui avait de nouveau revêtu son keffieh à sa manière habituelle et enlevé ses gants d’albâtre. Heureux comme un lézard se prélassant au soleil, il fit de son mieux pour protéger la caravane sous le couvert d’un marchand indolent.
¤ Bénis soit les nains et leur ingénierie, c’est encore plus confortable qu’un chameau de race…¤ Mais feindre le marchand paresseux le rattrapa et finalement il somnola bercé par les cahots de la route transformés en doux bercement grâce au savoir-faire de Cornebois.
Ce fut le ralentissement du chariot de tête qui mit fin à son demi-sommeil où défilaient les centimètres carrés de peau nue. Apparemment Cornebois avait décidé de faire halte pour la nuit et après quelques étirements, Malig ne ressentit plus une once de langueur et se sentit prêt à rejoindre les autres membres de la caravane. Malheureusement, des gens surveillés par Dobun paraissaient s’échiner à allumer un départ de feu avec des moyens rudimentaires et ceux-là paraissaient si occupés qu’il ne voulu pas gâcher leur plaisir. Après les avoir observés un moment, il s'en fût.
En attendant que Elloa et son nouvel ami aux accents exotiques qui allaient amener de quoi faire un feu digne de ce nom, il fallait donc se trouver une activité. Comme par exemple se renseigner à propos de ce cavalier qui avait déduit qu’une attaque se préparait. Malig se mit donc à le chercher aux abords du camp et quand il le trouva se posta derrière lui à une quinzaine de mètres, il joignit les paumes et se mit à explorer mentalement les environs. Cela lui prendrait de longues secondes afin de déterminer quelles étaient la puissance et les affinités d’éventuelles auras liées à la Toile. Peut-être aurait-il quelques surprises suite à cette manipulation mais sa curiosité envers ce cavalier valait qu'il fasse cette expérience.
Malig lance Détection de la magie en se concentrant trois rounds.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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ßѓịśę
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lors que le druide lui bandait la cheville avec délicatesse, Elloa se retint de lui poser toutes les questions qui l’assaillaient en cet instant. Les profondeurs de l’océan ! Elle n’avait jamais songé que la mer était un vaste empire qui recelait tout un monde au sein d’elle-même regorgeant de vie, de variété et d’espace. L’elfe n’avait seulement vu de la mer que sa face visible, sa surface lisse ou tourmentée sur laquelle glissaient les bateaux qui traversaient les horizons et les frontières. Elle aurait aimé en savoir davantage, ainsi que sur les plans dont elle n’avait jamais entendu parlé et qui sans doute portaient un autre nom chez elle. Elle aurait aimé bavarder gaiement d’un sujet aussi passionnant que celui là... Cependant, Jahelo avait évoqué une blessure profonde qui lui parut tout à coup abominable : la courte espérance de vie des humains. Elle n’avait pas même songé qu’elle pouvait lui avoir fait du tord lorsqu’elle en avait parlé dans la matinée. Cela devait être une chose terrible que de n’avoir qu’un nombre réduit d’année à vivre, de devoir se sentir pressé par le temps, d’avoir une impression d’échec lors de chaque instants d’indolence et de paresse. Elle éprouva une vive compassion vis-à-vis de cet être perdu entre deux mondes.
Son ton plus froid, son visage qui après s’être ouvert s’était refermé lui inspira un sentiment diffus…elle voulait lui ôter toute pensées négatives, lui offrir un instant qui lui ferait oublier cette courte de vie qui devait certainement l’effrayer. Alors elle accepta sa main, la serrant entre ses doits fins et se releva, pour se glisser tout contre lui, son visage relevé vers le sien. Ses yeux sombres avaient pris une douceur toute particulière lorsqu’elle s’appuya sur la pointe des pieds pour approcher doucement ses lèvres des siennes. Son cœur battait la chamade. En d’autre temps et d’autres lieux, elle n’aurait pas hésité. Sa nature n’était pas farouche et ne s’encombrait pas d’inutiles pensées. Pourtant elle sentait profondément que cette fois, c’était différent. De longues secondes s’écoulèrent durant lesquelles elle resta parfaitement immobile, hésitante. Seul son souffle caressait la peau moite du genasi, comme un prémisse du baiser. Pourtant, elle se retint, et murmura tout simplement « merci » et resta encore quelques instants sans bouger, son nez effleurant presque celui de Jahelo. Puis elle se retira vivement, le feu aux joues, et s’empressa de trouver ce pour quoi elle était sensée être venue, tournant le dos au druide, afin qu’il ne remarquasse pas l’embarras dans lequel elle était plongée.
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