Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Mardi 19 Septembre 2006 à 16h31 par Malig
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Tout d’abord maladroit, Malig avait fini par trouver son rythme à force de lents coups de pelle réguliers. Accordant son souffle aux mouvements de son buste, ses bras fournissant le moins d’effort possible mais cela lui paraissait déjà trop. Il s’était souvent aidé de sa botte pour forcer les endroits les plus rocailleux ainsi que pour se ménager quelque peu. Au bout d’un moment indéterminé, son esprit pût s’affranchir de cette tâche que certains auraient pu considérer comme ingrate.

Ces morts n’avaient pas voix au chapitre en ce qui concernait leurs funérailles et ne se plaindraient pas d’être abandonnés là, sur le bord de la route. Mais Malig allait les enterrer en dépit de la fatigue que cet acte allait induire et ce n’était pas obéir à ce Mystérieux Inconnu. On aurait pu s’étonner de l’intérêt qu’il portait à un individu non-Calishite du même sexe mais certains des enseignements du Vieux étaient gravés en lui comme dans du marbre de Carrare.


¤ Le rite funéraire est une des marques essentielles de l'humanité, au contraire de l'animal à qui n'en a pas le souci. Le fait qu'il soit réglé, fixé, codifié lui fait prendre une dimension collective, prémisse à la société. Le respect des morts est l’un des piliers de notre civilisation, sans lui nous serions pareils aux charognards qui ne voient en eux que de la nourriture. Et les charognards… Ne forment pas de bonnes sociétés. ¤ Voilà ce que disait le Vieux, et même si ce n’était là que la théorie et que le Calimshan n’était pas la société idéale auquel on aurait pu s’attendre, il ne l’avait pas oublié.

Et aujourd’hui non seulement il représentait sa civilisation aux yeux des autres membres de la caravane mais il éprouvait aussi une vague sympathie envers ces inférieurs. Un semblant de sympathie au sens étymologique, il aurait pu partager leur souffrance car il s’était battu aux côtés de ces gens. Pendant qu’il se remémorait ces principes, la tombe se creusait, pelletée après pelletée. Quand elle vint à atteindre un peu plus d’un mètre de profondeur, Malig se sentit satisfait. Empoignant le corps d’un des hommes qui avaient trépassé avant leur arrivée, il le déposa à l’intérieur de la fosse prélevant au passage la taxe du passeur. D’ailleurs le fait qu’il ait gardé sa cape, qu’il se penche sur le défunt pour arranger sa mise et lui croiser les bras sur le torse contribuait à rendre discrète cette dîme. Même s’il devait prendre des objets volumineux, il ne souhaitait pas qu’on puisse faire l’inventaire précis de ses nouvelles possessions.

Comblant la fosse une fois sa ponction achevée, Malig essuya la fine pellicule de sueur qu’il commençait à sentir sur son front. Ce faisant il releva la tête et vit arriver Phélès, hochant la tête dans sa direction, il indiqua un nouvel emplacement. Puis il s’agenouilla, face contre terre pour prier.


¤ Au sein du Plan de la Fugue, domaine du Seigneur des morts, tu devras attendre tout au plus une dizaine avant qu’un émissaire de ton dieu t’accueille et t’amène à la fin de la voie que tu as suivie tout au long de ta vie. Puisse ton âme échapper aux tourments des athées et des incroyants. Que Kelemvor protège cette âme, que Waukyne veille sur l’héritage que tu laisses à ta famille, et au nom de Sharess je te souhaite de prendre du plaisir pour l’éternité. ¤ Ayant fini, il interpella un des étrangers.

- Excusez-moi effendi, avez-vous trouvé la tête de votre ami tombé au combat ? Il espérait pouvoir rendre aux morts un aspect respectable.

Quand il reprit son œuvre en compagnie de Phélès, un demi-sourire éclairait son visage. Mais ceux qui auraient fait attention à ce détail n’auraient pas pu comprendre. Néfer venait de sauter de joie, de fait il se jetait littéralement sur une présence que Malig identifia comme Elloa. Puis il rejoindrait sûrement les confortables épaules de Sarinah.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Mardi 19 Septembre 2006 à 17h42 par Jahëlo
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La surprise, voilà le principal sentiment qui envahissait Jahëlo. Il ne s’était pas attendu à rencontrer quelqu’un avec tant d’entrain. La réaction de l’elfe lui semblait démesurée et extravagante. Lui qui était toujours calme et peu expressif, fut quelque peu décontenancé par toutes ces questions et toutes ces sensations, bien que son visage resta quelque peu inexpressif.

La beauté de l’elfe était troublante, et l’effet s’accentua lorsqu’elle plongea son regard dans le sien. Et là où de nombreuses créatures se détournaient de ce qu’elles voyaient, effrayées par tant de profondeur, Abysse fut heureux de voir que cette elfe cherchait toujours plus loin, comme si elle voulait voir au-delà d’un océan.

De plus, cette voix qui devait être si douce lorsqu’elle parlait sa langue natale, était hachée par les efforts perceptibles pour parler le commun. Il aurait voulu l’interrompre pour lui demander de parler en elfique, car il comprenait cette langue. En effet, il l’avait apprise quand il n’était encore qu’un enfant, de celui qui allait lui enseigner les voies des druides pris soin de lui à la mort de sa mère humaine, un elfe aquatique du nom de Lhenoë.

Il n’en avait pas eu le temps, il était assailli de questions, et à l’instant ou il aurait voulu arrêter l’elfe, il sentit dans sa main la douceur et la chaleur de la sienne, l’entraînant vers l’avant. Tout en gardant ce contact, le génasi suivait l’elfe, en la guidant sur ses propres traces, lorsqu’elle s’en écartait. Le chemin du retour serait certainement plus facile à retrouver.
Jahëlo put enfin répondre aux nombreuses questions d’Elloa.


- Oui tu as raison, je viens de la mer, j’y ai grandit et en quelque sorte, j’en fais partie. Comme tu le vois je possède une ascendance élémentaire, et l’eau est mon élément. Mais ne t’inquiètes pas pour le temps perdu. Nous aurons tout le temps de discuter, car à partir de maintenant, je poursuis le voyage avec la caravane.

Le druide fit un signe à Sarinah et au Loup pour qu’ils les suivent. L’animal à la fourrure noire, bondit aussitôt et s’approcha. Curieux, il chercha lui aussi à faire connaissance avec cette nouvelle amie, approchant son museau de la main de l’elfe pour connaître son odeur. Il n’avait pas été aussi démonstratif avec Sarinah, mais cette dernière ne s’était jamais autant approché du druide ni ne s’était montrée aussi amicale.
Jahëlo poursuivi la première de nombreuses longues discussions qu’il aurait avec cette elfe si curieuse et si jolie.


- Je comprends l’elfique Elloa, tu n’as pas besoin de te forcer à parler le commun avec moi.

Le silence plana quelques instants... Puis Jahëlo reprit.

- Je vois que tu as de nombreuses questions auxquelles tu voudrais des réponses… De quel sujet aurais-tu voulu que nous parlions si j’avais été là hier, Elloa ?

Le druide n’avait pas vraiment l’habitude de tant d’agitation, et il ne savait pas vraiment comment réagir ni de quoi parler avec quelqu’un de si engageant. Il se laisserait donc emmener et lui apporterait les connaissances qu’il pourrait. Cela serait bien plus simple pour lui. En tout cas d’après les personnes qu’il avait rencontrée jusque là, ce voyage s’annonçait bien, et en bonne compagnie...



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Mardi 19 Septembre 2006 à 21h33 par Phélès
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e barde arriva tout sourire à coté du Calishite. Il pris un pelle et l’enfonça dans le sol. La tache parut moins difficile qu’elle n’en avait l’air, Phélès avait observé les fossoyeurs de fortune, plus particulièrement Malig et une appréhension était née dans son esprit. ¤Peut être aurais je du accepter le travail de bonne..¤. Mais lorsqu’il commença son dur labeur, plantant la pelle dans le sol, s’aidant de sa botte pour l’y enfoncer, la pelle pénétra la terre plus facilement que prévu.

Cependant il l’avait entamée d’une façon trop verticale, impossible de commencer un trou convenable. Il sorti son engin du sol et réitéra son action. Le deuxième essai fut plus concluant mais pas faramineux, mais la suite devenait un peu plus aisée. Le barde apprenait à creuser !

Quelle expérience ridicule pour un gnome ou pour un nain, Phélès lui-même, était déçu de la tache qu’il venait entreprendre. Au moins pourrait il se venger sur les corps inertes en leurs plantant le tranchant de la pelle dans l’aine, la cage thoracique ou dans la nuque. Il n’y aurait pas d’éclaboussure, juste le son (agréable ?) du fer tranchant la chair ou buttant sur l’os. Il entendit prononcer quelques mots, à propos d’une tête détachée d’un corp, le barde ne pu s'empêcher de pouffer comme un enfant en bas age. Il imaginait la tête animée d’un mouvement perpétuel s’en allant, ça et là, le long du chemin.

Le Thétyrien se sentait d’humeur causante, aussi il adressa à l’homme frêle au teint mat quelques mots des que celui-ci eu fini sa vaine prière.


- Franchement Malek, j’me demande pourquoi on fait ça, je trouve que les corps sont biens ou ils sont, puis de toute façon les bêtes de la foret les ferons disparaître, non ? On annexera le convoi, on gagnera quelques richesses, les corps se décomposeront ou seront mangés par les charognards ou les loups et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. En parlant de charogne et de morceau de personne..

Le barde sorti pour la cinquième fois de la journée, un des doigts qu’il avait récemment coupé et le tendit au Calishite, Phélès n’avait que faire des échecs qu’il avait essuyé tour a tour, au pire le loup noir lui ne refuserait pas son cadeau. Il le tendit à Malig et dit :


- Tien voila un morceau des choses immondes que nous avons combattues, sa te dit ? Tu penses qu’on pourrait faire mal avec ? En l’utilisant à l’aide d’une arbalète par exemple.. Tien d’ailleurs tu as des carreaux mais aucun engin pour les lancer, le ferait tu grâce à ta magie ? Tu penses que sa pourrait marcher avec ce doigt ??

Phélès acheva sa phrase plantant la pelle dans le sol de sa main non occupée avec le morceau de doigt. Il y eu un léger bruit sourd, le barde eu peur pour ses pieds, c’était t’il planter la pelle où il le pensait ? Il tourna la tête et vit qu’il n’avait que quasiment amputé d’un bras l’un des morts qu’il devait enterrer..

Il se retourna vers le Calishite, maintenant sa pelle de la main gauche, lui tendant un doigt de la main droite, un large sourire aux lèvres, laissant voir des dents régulières et bien entretenues..




user posted imageuser posted image Réputation 20 - Compétent, oui.. Compter sur lui, non.
Fiche Phélès (Bardounet, 7122 PX) / Background
 
 
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écrit le : Jeudi 21 Septembre 2006 à 10h07 par Jebeddo
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as de problème messire Nain.

Aussitôt dit aussitôt fait, visiblement Dobun allait esquiver l’ensevelissement des morts. Il se demanda tout de même si Cornebois n’avait pas percé à jour son désir et sa tentative d’esquive. Quoi qu’il en soit sa ruse avait fonctionnée, et c’était bien là l’essentiel. S’il voulait éviter de creuser, ce n’était non pas parce que la tache lui semblait trop ardue, il était gnome et avait vécu la plupart du temps sous terre, mais bel est bien par ce que cela manquait de tout intérêt ou désir instructif.
Alors qu’ils courrait en direction du chariots de Cornebois, son esprit partit soudain vagabonder dans les méandre mécanique d’une pensée pleine de rouage. Ah le doux son des pistons bien huilés, des engrenages, des pendules, des ressorts, de la vapeur. Quoi de mieux en ce bas monde se demandai bien le gnome…


¤ N’empêche la magie ça à l’air sympa. Hum il va falloir que je penche sur la question. D’autant plus que si j’arrive à combiner magie et mécanique ça pourrait devenir intéressant, très intéressant. Malig a du dégager une sacré quantité d’énergie pour envoyer un carreau de cette manière. Avec une force pareille on pourrait faire voler des machines. ¤

Etre mage ou ne pas l’être, tel est la question que se posait le gnome alors qu’il courrait à la recherche du précieux marteau. Oh grand marteau consacré à la manique. Et c’est d’un geste subtile et remplis de respect qu’il se saisi de l’illustre outils. Nul doute que Cornebois souhaitait régler et ou réparer ses merveilleuses suspensions. Et que c’est pour cela qu’il lui avait demander de l’aide. Ce n’était certainement pas cet humains aux coutumes étranges et insolites qui aurait plus l’aidé. Seul lui était le gnome de la situation.

Il passa devant son compère Hérudae et dans leur obscure langage lui fit comprendre l’idée que dorénavant il serait plus facile de duper les autres, de part son intervention contre l’orc menaçant. Il glissa aussi une douce allusion, dont le message non prévu dans le code serait certainement très promptement compris par Hérudae, ça parlait de nez et d’esthétisme, en particulier un nouveau qui lui allait si bien…

Dobun poursuivit sa route vers le nain, lui rapportant son marteau.


- Alors ? Que doit-on réparer ? Hum… au passage j’ai une autre question… Pourquoi doit-on dissimuler les traces du combat ? Bon ensevelir les morts je veut bien. Mais masquer les traces du combat ? C’est une habitude Naine ? Ou une coutume locale à laquelle il faut se plier ? A moins qu’il n’y ait une autre raison ?

Un ton de malice et de curiosité c’était glissé dans les propos du gnome. C’est que cette brusque décision avait attisé sa curiosité.



 
 
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écrit le : Vendredi 22 Septembre 2006 à 15h11 par Jebeddo
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Jahëlo, Elloa

Heureux d’avoir retrouvé la personne qu’il était parti chercher le druide remercia la nature, la jeune elfe heureuse ne le montra de suite, mais elle commença à poser beaucoup de question au genasis d’eau. La nature de celui ci l’intéressait beaucoup, tout en discutant ils reprirent le chemin inverse et retournèrent vers la caravane qui devait les attendre pour reprendre la route.
Le compagnon animal du druide pris les devant il était suivi de Sarinah qui portait toujours le chat de Malig sur ses épaules. En queue de cortège se tenait Jahëlo et Elloa, ceux ci n’arrêtait pas de discuter de tout et de rien.

La voleuse commençait à se demander ou elle était tomber, mais elle les laissa parler entre eux sans intervenir. Celle-ci restait sur ses gardes à l’affût du moindre bruit ou déplacement suspect, de plus le canidé qui se trouver devant elle lui donnerait la première alerte grâce à son flaire.


Malig, Phélès, Hérudae et Dobun

Jet de fouille Hérudae 10+4=14 DD ?
Jet de fouille Phélès 12+3=15 DD ?
Jet de fouille Malig 8+1=9 DD ?
Jet d’artisanat Dobun 13+8=21 DD ? Réussite


Le voleur qui c’était soigné le nez comme il le pouvait, se dirigea vers les cadavres pour aider les autres à les enterrer. Ceci pour continuer aussi sa fouille des corps à la recherche d’autres objets intéressant, mais surtout voir si les autres orcs avait eux aussi le même médaillon que celui qu’il avait trouvé.
Ses recherches furent veines, il ne trouva ni bourse, ni médaillon et pour ce qui était d’objet de valeur se fut de même. Aucuns des cadavres qu’il avait examinés n’avaient de richesse pour lui. Un peu déçu, il ramena les outils qu’il avait utilisés pour creuser dans le chariot ou il les avait trouvés, ce demandent ce qu’il allait faire à ce moment Abdhen Amad s’approcha de lui.

-Alors la pêche à était bonne ? Il le regarda avec un sourire amuser, lui fit un clin d’œil et ajouta. Maintenant que tu as fini peux tu rester vigilant ? On ne sait jamais. Sans attendre la réponse il partit en direction de Cornebois.

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Le barde était heureux de pouvoir manipuler les corps comme lui avait demandé l’exilé, il mit du cœur à l’ouvrage et commença à avoir des pensées de mutilations. En enterrant les corps lui aussi en profita pour faire les poches de ces victimes innocentes, mais ne trouva rien d’intéressant non plus, ni bourse, ni bijoux, même pas une petite flûte. Tout ceci ne l’empêcha pas de discuter avec l’ensorceleur Calishite, qui, lui aussi fouilla les corps sans grand succés.
Pour ça par une autre question lui passa par l’esprit, avait on retrouvé la tête du pauvre malheureux ? Il eut la réponse à ça question quand l’homme à qui il l’avait posé lui tendit la tête en question à fin qu’il la pose à coté du corps.

De son coté Dobun heureux d’avoir échapper à la corvée de la mise à terre des corps, posa des questions au nain qui était en train de réparer l’un des essieux d’un des chariots de la caravane qu’il venait d’aider. Quand il posa la question sur le fait de cacher toutes traces de la bataille qu’il y avait eu ici, le nain arrêta son travail, se releva, le regarda droit dans les yeux.

-Tu sais l’ami tout le monde à des ennemis, mais surtout il y a des yeux partout sur cette terre. Son air sérieux commence à mettre mal à l’aise le pauvre gnome. Si ces yeux voit ce qui sait passé ici, ils peuvent prévenir ces ennemis et si l’on veux faire un voyage assez tranquille vaut mieux prévoir que guérire. Son aspect changea du tout au tout, un sourire revint à ses lèvres et il reprit. En ce qui concerne les réparations, je voudrais bien que tu m’aide avec ce foutu essieux de m… le chemin qu’ils ont parcouru avec cette veille guimbarde la grandement endommagé et je voudrais au moins qu’il puissent se rendre à Luskan. La bas ils pourront réparer chez un Charron.

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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

Le jeune apprenti se coucha sous le chariot, examina l’essieu en question. Sa jeune expérience dans l’artisanat lui suffit pour remarquer que le vieux nain avait raison, des petites faille se voyait ici et la, la moindre grosse secousse casserai l’essieu en deux.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Samedi 23 Septembre 2006 à 10h22 par Jebeddo
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es multiples fissures observables sur l'essieu affaiblissaient sa structure. Et cela beaucoup trop, même pour le simple trajet vers Luskan. Dans l'idéal il faudrait absolument le changer. Mais Dobun se doutait bien que si il y avait eu une pièce de rechange Cornebois l'en aurait informé. Qui plus est, il est assez rare qu'un convoi de marchand emporte sur ses chariots des pièces de rechange aussi encombrantes. Mais alors comment réparer l'essieu, et surtout comment le faire rapidement? Le gnome chercha dans sa mémoire s'il ne connaissait pas une solution à ce problème, mais il était évident que dans ce genre de situation on lui aurait surtout dit de changer l'essieu. Restait donc à innover. Mais voilà, le problème avec les prototype, surtout quand il sont décidé à la va vite c'est qu'ils ont beaucoup de chance d'être de mauvaise qualité. Il lui fallait trouver plusieurs solutions, Cornebois trancherais, ou s'en inspirerait. Il était certain pour le gnome que le nain avait beaucoup d'expérience dans ce domaine, il saurait donc le conseiller sur la meilleure démarche à suivre.

-Dit moi Cornebois, j'hésite entre plusieurs moyen de réparer cet essieu. Soit on leur en fabrique un essieu de secours. Il sera certes de mauvaise qualité et ça nous prendras pas mal de temps, mais on sera quasiment sur que cela tiendra jusque Luskan. Soit on colmate les fissures par un enduit qui durcira et restera en place suffisamment longtemps, ça ne nous prendra pas trop de temps, mais il pourraient avoir des problèmes s'il fait trop chaud ou trop humide, tout dépendras de l'enduis. Soit enfin, on modifie l'ensemble des roues et de l'essieu en un système différent, ça nous prendra énormément de temps, mais ils n'auront plus besoin d'aller voir un charron. Je pense que la dernière solution est à éviter étant donné le contexte. Mais j'hésite entre les deux solutions précédentes.

Le gnome jeta un court regard à la roulotte.

-Ce qui est certain c'est qu'il va falloir retirer l'essieu. Concernant l'enduit, je pensai utiliser une sorte de goudron, celle qu'on utilise parfois pour les navires vous voyez. Quand au nouvel essieu, si quelqu'un possède un bout de bois long, à peu près droit et suffisamment solide ça pourrait faire l'affaire.

Il regarda ensuite l'ensemble de la caravane qu'ils avaient sauvé.

-Si les autres essieux sont en bon états il faudrait aussi alléger ce chariots au dépend des autres. Et surtout, rouler précautionneusement. Le gnome insista sur ce mot. Alors Cornebois qu'en pense tu?



 
 
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écrit le : Samedi 23 Septembre 2006 à 12h55 par Hérudae
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L'intervention d'Abdhen Amad l'avait un peu étonné pas par sa vision de ce que le voleur avait pu faire mais par son avertissement au sujet de la vigilance. Hérudae était toujours vigilant même quand il fouillait un cadavre, sinon cela ferait bien longtemps qu'il ne serait plus de ce monde. Mais envers qui ou quoi il devait être vigilant d'après l'homme. Ce méfiait-il de la caravane qu'ils venaient de sauver ou du retour improbable des orcs. Hérudae ne répondit rien et regarda l'homme partir ailleurs.

Puis il décida de se balader entre les chariots de différentes caravanes pour voir qui s'y baladait et pour quoi faire. Il se dirigea ainsi tranquillement vers le chariot de la soeur de Sarinah pour voir comment elle allait. Une dague prête à l'emploie, près de sa main quand il entra.

¤Il faudra que je parle au autre de ce médaillon, en tout cas à Cornebois. J'aimerais bien voir la tête qu'il fera quand je lui montrerais. Il faudra choisir le bon moment. ¤

Et le jeune homme grimpa sur la marcha du chariot et toussota avant de passer dans le chariot. Une petite toux légère juste pour avertir mais pas assez forte pour réveiller si on dormait dedans.







 
 
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écrit le : Lundi 25 Septembre 2006 à 13h12 par Elloa
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lloa avait tout de suite montré une vive amitié envers le loup. Elle l’avait flatté derrière les oreilles et le long du dos, caresse qui attestait qu’elle connaissait les animaux de cette race, et savait comment faire pour leur être agréable. De la même façon, elle avait accueilli le chat avant qu’il ne rejoigne les épaules de celle dont elle évitait sciemment le regard. La présence du loup sombre lui rappela une courte mais intense période de sa vie, lorsqu’elle avait fait la connaissance de Cys.

¤Comme il est étrange de constater à quel point les événements se répètent inlassablement. Est-ce un cadeau des esprits que cette rencontre là ? Revêt elle plus d’importance que les autres ? ¤

L’elfe se troubla. Des pensées diverses s’entrechoquaient dans son esprit la plongeant dans un embarras presque perceptible. Ses joues s’empourprèrent légèrement, et malgré son teint mat, ce changement d’éclat était visible.
Le jour ou Elloa avait rencontré celui qui fut durant près de deux ans son meilleur ami, elle fuyait vers son avenir. Elle avait quitté les siens, et bondissait de branches en branches, préférant de loin le cheminement arboricole, que celui plus dangereux, estimait elle, au sol. Pourtant, une branche craqua la fit chuter d’une dizaine de mètre près de la tanière d’une famille de loup, celle qui avait élevé Cys. Malgré la chute qui lui avait brisé les jambes, elle était restée consciente et lorsqu’elle vit les animaux l’encercler, grondant et lui promettant une mort certaine, elle avait éprouvé une terreur abominable. Il fallut longtemps à Cys qui l’avait trouvée et soignée pour lui donner confiance en ceux qu’il traitait comme ses propres frères et sœurs. C’est ainsi qu’Elloa apprit à aimer les loups, à tirer à l’arc et à apprécier la compagnie d’un ami.
L’histoire aujourd’hui se répétait encore, plus intense toutefois. La chute avait été moins haute, et ne lui avait coûté qu’une blessure légère. Pourtant cette fois encore, la rencontre s’était produite, et le loup était apparu comme pour authentifier l’œuvre des esprits. L’odeur de mer qui entourait cet être issus des océans était la preuve finale qui attestait que …la rencontre était particulière et importante. Elloa sourit, mais ce sourire était plus timide, moins pétillant, mais d’où émanait une aura de douceur, comme le souffle léger d’une brise printanière.Etrangement, elle se tu, et ne dit plus un mot jusqu’au retour. Cependant son silence était éloquent.



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écrit le : Mardi 26 Septembre 2006 à 13h20 par Jahëlo
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Le silence qui suivit ne fut pas vraiment ce à quoi il s’attendait, cependant le génasi n’étant aucunement aussi démonstratif, ne fit rien pour le briser. Il se contenta d’observer sa nouvelle compagne de route. Appréciant et remarquant les quelques légers changements d’expression sur ce doux visage, il n’en était pas moins incapable d’en retirer la moindre signification. Pourtant quelque chose s’était passé, cela il pouvait le sentir, comme une légère brise sur sa peau humide. Le Loup, quant à lui, avait laissé les mains de l’elfe passer sur son dos, puis d’un regard appuyé il sembla remercier Elloa. Et sans se retourner, il s’était lancé dans les buissons, profitant de sa liberté.

¤Etrange rencontre que celle-ci, cette jeune elfe, qui avait l’air si enthousiaste, est devenue tout à coup si pensive. Si étrange, peut être ma présence lui rappelle t’elle un mauvais souvenir… Cela ne semblait avoir été le cas quelques instants auparavant… Qui sait…¤

Sur ces pensées, le druide se reconcentra sur la voie à suivre et la marche à travers la forêt.
Tandis qu’ils avançaient, toujours côte à côte, le druide remarqua le léger boitillement de son amie. De plus bien qu’elle veuille le cacher et paraître forte, cette trace bleuâtre sur sa cheville attestait la gravité de la blessure. Et continuer à forcer sur un membre blessé était le meilleur moyen d’aggraver la situation.
N’écoutant que sa volonté d’aider une si belle créature, il empoigna la main qu’il tenait dans la sienne et fit passer le bras par-dessus ses épaules, se rapprochant, et du même coup il l’enlaça par la taille. Ces mouvements furent doux et précis, dans le seul but de la soutenir légèrement pour soulager sa jambe blessée. Il sentait que Sarinah, la troisième personne qui les accompagnait devait les regarder avec de grands yeux ronds. Mais il n’en avait que faire.


- Elloa, tu es forte, mais ne laisse pas ton image te dominer en laissant cette blessure s'aggraver inutilement.

Jahëlo avait prononcé ses mots lentement en la fixant de son regard profond, d’où de rares émotions transparaissaient. Dans le cas présent, seule une douceur comparable, à celle qu’avait transmise l’elfe par son sourire, quelques instants plutôt, était perceptible.
Tout à coup, réalisant la position dans laquelle il s'était retrouvé, le jeune génasi, un instant, parut gêné et tourna la tête, fixant le chemin droit devant lui. Si il l'avait été humain il aurait très certainement rougi, mais ce ton n'était pas vraiment perceptible sur sa peau turquoise...


- Euh...

Il aurait voulu s'excuser, s'expliquer, dire quelque chose, mais ne sut quoi. Le silence, tout aussi éloquent que précédemment, fut le seul à s'exprimer...



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écrit le : Mercredi 27 Septembre 2006 à 09h06 par Malig
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Sans attendre de réponse, Malig s’était remis à creuser mais à peine Malig avait-il repris son œuvre qu’il était interrompu. Le maladif Phélès lui adressait la parole et son demi-sourire lié des émotions de Néfer disparu comme s’il n’avait jamais été présent sur son visage. Il n’avait pas vraiment l’intention de discuter avec quelqu’un alors qu’il restait encore des morts à enterrer. C’est donc passablement ennuyé qu’il s’apprêta à écouter les déblatérations de cet homme.

Malig tiqua quand le Téthyrien écorcha son nom en tentant de le prononcer ou peut-être était-ce intentionnel. Quoi qu’il en soit, il avait juste marqué une pause d’une demi-seconde d’hésitation mais ne s’était pas détourné de son travail. En l’ignorant, il espérait afficher ainsi son mépris envers celui qui avait essayé de l’interpeller. Le reste du discours de Phélès n’améliora pas cette première impression. En suivant son raisonnement, il suffirait de laisser ces corps sans sépultures que tout soit réglé.


¤ Cet être n’a-t-il pas d’âme ? Où est-ce que toute leur nation qui est amorale ? ¤ Se demanda Malig en son for intérieur. A cette pensée, il stoppa son travail, cherchant brièvement du regard Hérudae, le compatriote de Phélès afin d’affirmer ou d’infirmer son doute. Et ne le trouvant pas, il se résolu à accepter l’évidence. Cet individu était représentatif de son ethnie, et ces êtres n’avaient aucun respect pour les morts ou l’au-delà.

Trouvant son regard, l’homme qu’il avait interrogé plus tôt lui tendit la tête qu’il avait demandé et se pencha pour la poser délicatement dans la nouvelle fosse telle qu’elle aurait dû être sur le corps. Ce corps qu’il disposa de la façon la plus naturelle possible tout en tâtant ses poches au hasard de la manipulation. En se relevant, il se retrouva nez à nez avec Phélès ou plutôt avec sa main tendue contenant ce qui ne pouvait être qu’un doigt. Il avait perdu le fil des paroles du blafard mais comprit instantanément qu’il était maintenant lui aussi soumis à la macabre tradition téthyrienne de la remise des trophées.

Un son différent de la pelletée l’avertit ensuite que Phélès n’avait pas heurté de la terre mais qu’il avait selon toute vraisemblance heurté un corps à leurs pieds. Quand le Téthyrien détourna la tête pour observer son œuvre, Malig fit son possible pour ne pas l’imiter. Gardant le visage impassible, il dardait son regard sur le cadeau de son interlocuteur, si l’on pouvait le considérer ainsi. Ce fût probablement son sourire radieux qui décida Malig à prendre le doigt de la main gauche mais ce n’était pas exactement pour obéir à une quelconque tradition.


¤ Advienne que pourra ¤ Se dit Malig pendant que son bras droit dessinait vivement une arbalète au dessus sur son bras gauche tenant le doigt à bout portant du cou de Phélès et que machinalement il déclamait les sons qui le mettraient en écho avec la Toile.




Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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