Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Samedi 16 Septembre 2006 à 11h32 par Phélès
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épité, le barde était vraiment dépité par le refus du voleur. Phélès n’avait pas été sympathique avec lui et la seule tentative de rapprochement qu’il venait d’essayer avait échouée lamentablement. Il essayait de montrer à Hérudae qu’après toute les critiques qu’il lui avait fait subir, Phélès passait du statut hostile à celui de tolérant. Mais voila que le sournois avait tout foutu en l’air !

Si jamais Phélès avait été Calishite, le voleur aurait eu une petite surprise, ses fesses en aurait pâtis et comme dans un compte que le saltimbanque avait lu, lorsqu’il fréquentait les bibliothèques, l’une de ses deux fesses aurait été mangée par la compagnie. Il imaginait déjà le surnom du personnage
¤Hérudae, voleur sans fesses et sans reproches¤. Il remballa les doigts dans sa sacoche, y entreposa le carreau récupéré sur l’orc qui avait ravagé le visage d’Hérudae.

Le barde haussa les épaules quand le voleur se mit à fouiller l’orc à terre, Phélès tourna les talons et alla vers le gnome en sautillant d’un pied sur l’autre tout en applaudissant la réussite des plans du petit être. Dobun avait bien joué, le barde ne s’attendait pas à ce qu’un plan aussi compliqué et saugrenu ne marche.

Lorsqu’il arriva près du gnome Phélès déclara :


- Félicitation messire gnome, j’avoue avoir douté de vos actions, mais je ne peu que constater que j’avais tors en vu des résultats de votre entreprise… ¤cette caricature d’être humain a de la suite dans les idées¤
"D’ailleurs Dobun", poursuivit-il tout en fouillant dans son sac comme il l’avait fait avec Hérudae, "ceci vous appartient." Le barde tendit le carreau cassé au gnome.
"Je sais qu’il n’est plus utilisable mais peut être que cela pourrait constituer une sorte de trophée car après tout vous avez sauvé le voleur d’une mort certaine. Votre premier acte héroïque en somme." Phélès avait aussi sorti les doigts emmitouflées dans le tissu noir, sorti l’un d’eux.
"Tenez ceci est un morceau de la créature ayant défiguré notre ami voleur. Vous êtes sûrement moins concernées que le voleur à propos de ça, mais peut être que l’étude de l’un des doigts de l’orc vous amuserait..."

Tendant un doigt au gnome, le barde se demandait pourquoi le voleur avait refusé son présent. Il avait souffert, il avait été défiguré et malgré tout il n’éprouvait aucune rancœur envers cette chose qui avait osé le frapper au visage...
Phélès ne comprenait pas ce voleur sans amour propre. ¤J’aurais fait subir mille tourments à la créature m’ayant ainsi touchée. Malig en ferait autant. Il méprise tous les humains qui ne sont pas comme lui, touché par un orc je me demande quelle aurait été sa réaction. Sûrement la même que la mienne..¤ Mutiler un cadavre ça n’était pas si mal, surtout lorsque celui-ci fut un être vil, Phélès regretta alors qu’aucune école ne reconnaissait la mutilation comme un art…



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écrit le : Samedi 16 Septembre 2006 à 13h40 par Jebeddo
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e gnome ne s'attendais vraiment pas à ça. En réalité il cherchait un moyen d'échapper à la dissimulation des corps. Creuser des trous et déplacer des cadavres ne l'intéressait vraiment pas. Mais alors vraiment pas. Déjà c'était plutôt fatigant, mais en plus ça n'apprenais rien! En puis, quelle drôle d'idée que celle de vouloir dissimuler les traces du combat. D'autant plus que cela pourrait indiquer aux passants de se méfier des Orcs. Heureusement, Phélès, qui ne se doutait sûrement de rien, venait de lui donner la solution pour échapper à un dur labeur ininstructif.

En effet celui-ci lui rapportait, comme un brave chien en manque de gratitude, le carreau qui avait achevé l'orc. Bon il est tout aussi vrai qu'il rapportait aussi les doigts de l'orc. Une Idée fort saugrenue, et d'autant plus stupide qu'il pensait que cela l'intéresserait. Comme s'il n'avait jamais fait de dissection!!

Mais loin de lui en vouloir, Dobun profita d'une occasion offerte par cet étrange compagnon de route. Qui d'ailleurs l'avait flatté.


-Hé hé, tu ne t'en es pas trop mal tiré non plus. Tu as joué un véritable tour de gnome à cet orc. Le pauvre il pensait sa fin proche et glorieuse, alors que finalement seul son étroitesse d'esprit l'a fait courir. Ces mots furent suivit d'un petit rire amusé.

-Mais il est vrais que je vous ai sortit tout deux d'une mauvaise passe, si je suis si bon tireur c'est grâce à mes connaissances en balistique, J'avais un arrière grand oncle qui servait dans le régiment des tirailleurs. Un fier gnomes, très malin et très drôle. Enfin bref, c'est lui qui m'a appris deux trois technique de tir, quand je n'était qu'un tout jeune gnome. Tient d'ailleurs il m'a même appris des techniques pour améliorer les tirs. Oh!!! Mais c'est gentil de m'avoir rapporté mon carreau d'arbalète. Un mince sourire étira les lèvres du gnome.

-Hum… les doigts je te les laisse, je n'en ai pas trop l'usage. Quand au carreau je vais voir quelles informations je peux en tirer quand à sa vitesse de propulsion, sa trajectoire de vol, sa force de pénétration, etc… Je suppose que tu ne te doutais pas qu'avec un simple carreau on pouvait en savoir autant. Et pourtant, on peut en apprendre bien plus, le modèle de propulseurs, le lieu ou l'arbalète à été fabriquée, si la personne qui a visé est un bon tireur ou non. Hé hé, ça me rappelle mon cousin germain au deuxième degré du coté de ma tante, il était partit se promener avec son chien quand tout à coup TCHONG!! Le ton de la voix appuyant l'onomatopée. Un Trait qui lui passe juste sous le nez. Il était persuadé que quelqu'un avait voulu le tuer, ou qu'on lui jouait une mauvaise farce. Il a passé six moi a chercher d'où venais le carreaux. T'imagine six mois!!! Et encore heureusement on l'a un peut aidé parce que bon… il n'est pas très futé non plus…

Tout en parlant le gnome s'arrangea pour observer l'avancement des travaux funèbres, voyant qu'il avait encore du temps à perdre, il continua la discussion.

-… il fini par découvrir que la seule personne capable de faire un si mauvais tir ne pouvait être que lui. Or, il était évident que ce n'était pas lui. Puis un jour, quelques années bien plus tard, oh entre temps il lui était arrivé des tas d'aventures tout aussi étrange, je te les raconterais peut-être une autre fois, hé hé. Donc je disais qu'un jour, enfin c'était plus tôt la nuit mais bon… Il se rappela qu'il avait en fait égaré une flèche dans l'arbre. Or le jour ou il avait failli se faire tuer il y avait du vent. Un vent Sud-est force quatre avec des rafales atteignant bien les 30 nœuds lantanais, ça soufflait fort le jour là. D'ailleurs il les connaissait les donnés du vent, vu que pendant six mois il s'était battu avec, donc en fait le carreaux c'était bien lui qui l'avait tiré, mais huit jours plus tôt!!
Comme quoi quand on perd une flèche il vaut mieux toujours savoir ou elle a atterri. Remarque c'est pas vraiment une flèche mon cousin…

À ces mots le gnome marqua une courte pause indiquant qu'il allait potentiellement recommencer à parler.



 
 
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écrit le : Samedi 16 Septembre 2006 à 14h55 par Malig
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Le cadeau de Phélès n’eût pas le retentissement escompté par Malig, nulle effusion de joie, nulle courbette ni paroles cérémonielles. Nul n’avait apparemment porté attention au cadeau du blafard. Pour Malig c’était plutôt déroutant.

¤ Une coutume des plus étranges… ¤ Malig n’était pas sûr que le refus d’Herudae envers son frère de race fût de bon augure. Cela ressemblait pour lui à une insulte au protocole, car Malig avait hâtivement jugé le geste de Phélès comme faisant partie d’une tradition téthyrienne.
Une telle horreur ne lui semblait possible que dans un cadre strictement codifié et il n’imaginait pas un homme prenant une telle décision de sa propre initiative. Si les coutumes barbares étaient un signe de décadence, le fait de les enfreindre lui apparaissait encore plus grave.

Alors qu’il se faisait cette réflexion, des sensations et perceptions venues de son autre moi, lui parvinrent. Non pas que ces perceptions soient épisodiques mais en règle générale il les laissait métaphoriquement de côté, n’y accordant son attention qu’au gré de ses humeurs ou jusqu’à ce que Néfer l’appelle. Ce qui était le cas présent. Malig avait donc maintenant l’impression d’être envahi par une agréable odeur musquée et bien que cela ne soit probablement qu’une interprétation du sentiment de plaisir que Néfer ressentait réellement à être transporté par Sarinah, Malig en savoura tous les effluves. Puis face aux interrogations de Néfer, il lui répondit sur le même mode.


¤ N’hésite pas à les aider si jamais tu sens ou que tu vois l’elfe. Même si pour cela il te faut renoncer un instant à ces douces épaules… D’accord ? ¤

La réponse de Néfer mit fin à cet aparté et Malig perçut les instructions d’un des Mystérieux Inconnus. Soit cela serait fait, ces hommes méritaient en effet que l'on s'occupe d'eux. Il se remit donc en quête de son bâton qu’il comptait ranger au côté de son sac en compagnie de son sabre. Puis il chercherait des outils et jouerait au fossoyeur afin qu’il ne soit pas dit que les Calishites étaient irrespectueux de ceux qui étaient tombés. D'ailleurs, quelque soit le contenu de leurs bourses, il paierait probablement l'office funèbre qu'il allait leur offrir.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Samedi 16 Septembre 2006 à 16h04 par Jebeddo
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Malig, Phélès, Hérudae et Dobun

Jet de fouille Hérudae 17+4=21 Réuissite

Hérudae se dirigea vers le corps de la peau verte, le fouilla très attentivement et y trouva une petite bourse qu’il ouvra et referma aussitôt. La créature portée aussi une veste en cuir qui devait lui servir d’armure, une épée courte un peu rouillé, de plus elle portait autour du coup une corde sur laquelle était suspendu un cercle ou figurai un symbole. Le voleur avait beau se creuser les méninges, il n’arrivait pas à savoir à quoi cela correspondait.
Quand il eut fini de vider les poches de l’orc, il se dirigea vers les carrioles et y chercha la trousse de soins que Cornebois lui avait indiqués. L’ayant trouvée, il en sortit des cataplasmes déjà préparer, malgré son maigre talant dans les soins il réussit à soigner son nez et à calmer sa douleur.

Phélès qui écoutait avec un peu d’impatience dans les yeux le discours du gnome, fut interrompu par Cornebois qui se leva de sous le chariot, les regarda tous les deux avec un grain de colère dans son œil gauche et un brin d’amusement dans l’autre.


-Toi qui à l’air d’aimer les cadavres va donc les aider à les enterrer. Il avait désigné le barde avec son doigt et lui montra les autres qui étaient en plein travail. Il se tourna vers Dobun et ajouta. Quant à toi au lieu de discuter de ta grand-mère, viens donc me donner un coup de main et va me chercher le marteau qui se trouve sous mon siége. Le moyen que le gnome avait trouvé pour éviter la corvée de creuser avait plu au nain grincheux.

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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.


Quand le barde arriva au niveau de l’exilé celui ci l’arrêta en tendant son bras devant lui, il le regarda comme s’il voulait sonder son cœur. Après quelques secondes il baissa le bras et le laissa passé tout en lâchant une phrase à son attention.
-Si tu ne veux pas creuser, nettoie les lieux en effaçant les trace de lutte, le sang, les débris de carreaux et surtout tout ce qui pourrais faire voir que des orcs sont venu jusqu’ici. Sa voix était calme et sereine. Pas un cheveu de stress, ni de peur, juste une voix calme.

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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


Mais pourquoi fallait-il effacer toutes traces de se combat ? Ceci personne du groupe ne le comprenait, mais de toute façon pour Malig ceci était normal d’enterrer les morts, au moins pour qu’ils aient un départ pour l’autre monde digne de tout à chacun. Après quelques minutes et quelques tours de passe-passe, l’ensorceleur avait creusé son premier trou et y déposa le corps d’un des marchands.

Jahëlo

Après des minutes qui sembler interminable, Jahëlo remarqua les premières traces de sang sur des feuilles. Le loup continuait à sniffer l’air, le sol, à la poursuite de l’odeur qui l’avait emmené jusqu’ici, il continuait sa route vers le sud–est.
Plus le temps passait plus le druide ainsi que la voleuse se demandaient ce qu’ils allaient trouver plus loin, allait-il s’agire d’un corps de l’un des orcs ou le corps sans vie de leur compagne de route.

Soudain le loup s’arrêta net, il regardait droit devant lui. Qu’avait-il sentit ? Pourquoi s’arrêtait-il ? Qu’avait-il derrière cette barrière naturelle faite d’arbuste, de ronces et de jeunes arbres ?


Elloa

La jeune elfe qui c’était arrêtée ayant entendu quelque chose au loin,attendait... attendait, les secondes passèrent pour devenir des minutes à tel point qu’elle se demandait combien de temps cela durée. L’attente d’une chose inconnue ajouté à la douleur de sa cheville lui donnèrent l’impression que c’était des heures qui s’écouler.
Quand soudain elle entendit un craquement tout prêt, quelqu’un venait de marcher sur une branche sèche. Mais qui ? Ses sauveurs ? Ou ses futurs bourreaux ? Ou peut être une créature de la forêt ? Tout pouvait être vrai.


ceci est a l'attention de Hérudae je vous fait confiance c'est ce qui est dessiner sur le medaillon

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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Samedi 16 Septembre 2006 à 17h55 par Jahëlo
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Voici la fin de la piste, le Loup était à l’arrêt face à un mur d’arbustes et de buissons. D’un geste, la main levée, bien droite, Jahëlo arrêta sa compagne de route. Ils étaient en position d’attente, prêts à voir surgir un orc du fourré. Le druide imagina un instant que son ami l’avait mené sur la piste d’un gibier, mais abandonna bien vite cette idée, il avait confiance en les capacités de son compagnon.
Il devait faire un premier pas. L’autre, qui qu’il soit, aurait pu percevoir l’arrivée du petit groupe, ils n’avaient pas spécialement cherché à être discrets. Le génasi analysa la situation.


¤Soit c’est un cadavre, d’un orc, ou de l’elfe, auquel cas tout ceci aura été vain. Soit c’est un orc, et il a de forte chance d’être seul et blessé, et il n’aura aucune chance au combat contre nous. Soit c’est un animal, ce qui nous intéressera pas spécialement, mais fera le bonheur du loup. Soit c’est l’elfe effrayée d’avoir entendu des mouvements suspects.¤

Quelque soit la situation, il devait s’agir d’un de ses cas là. Sauf si ils étaient tombés sur le campement orc, qui serait certainement beaucoup plus visible et bruyant. L’idée du combat s’imposa tout de même, et il se rendit compte qu’il avait lâché sa lance à proximité du chariot où Sarinah et sa sœur étaient quelques minutes plutôt. Jahëlo ne fut pas très décontenancé, car heureusement il portait toujours son cimeterre à la ceinture. Il le prit en main et s’approcha par la gauche du loup qui était toujours à l’arrêt le regard fixé sur sa trouvaille. Le druide adressa une légère caresse en signe de remerciement à l’animal, et un hochement de tête en direction de Sarinah, pour lui faire comprendre de se tenir prête. Il avait choisi ce qu’il allait faire. Pour briser cette atmosphère, il lui suffirait de se faire entendre, car dans tous les cas auxquels il avait pensé, cette solution s’avérait la plus simple.

¤Si c’est un cadavre, il ne se passera rien, et aurons le temps d’encercler la zone, si c’est un orc, il y a de fortes chances pour qu’il me saute dessus, ou qu’il se montre même s’il est blessé. Si c’est un animal, il détalera sans demander son reste. Et enfin, si c’est la personne que l’on cherche elle sera certainement contente de retrouver ses compagnons.¤

Il fit une série de gestes évoquant le contournement et le silence à l’adresse de Sarinah et mit en place son idée. Il signala donc sa présence, non pas en hurlant à travers toute la forêt, mais en parlant normalement à la créature qui était cachée derrière le buisson.

- Qui que vous soyez, je sais que vous êtes là, montrez vous et laissons Mère Nature nous juger. Que ce soit par les bonnes rencontres et la vie ou par le combat et la mort… Restez caché et la puissance de la nature se déchaînera autour de vous.

Si la créature était autre qu’un animal elle apparaîtrait sûrement dans les secondes qui suivraient, que ce soit, pour l’attaquer, pour fuir en courant, ou pour se présenter au nouveau venu. Dans tous les cas le premier pas avait était fait, le reste seul l’avenir pourrait l’écrire.



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écrit le : Lundi 18 Septembre 2006 à 10h29 par Hérudae
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La pêche ou plutôt la fouille de l'orc avait été bonne. La bourse était pas trop mal remplie, pour celle d'un orc en tout cas et le petit caillou dedans faisait une belle prime à n'en pas douter. Il partagerais avec Dobun quand ce serait possible puisque son ami avait lui aussi touché le verdâtre.

L'amulette était étrange. Trop complexe pour être l'oeuvre d'un orc. Soit le fruit de la rapine de sa victime soit le résultat d'un engagement de cet orc voir de la troupe par un groupe quelconque.


¤J'en parlerait à Cornebois, c'est peut-être un club d'ami intime.¤ pensa le jeune homme avec un sourire qui lui arracha une grimace.

Hérudae se releva et posa l'épée dans la veste de cuir. Il pourrait les laver et sans doute les revendre ultérieurement. Ou alors l'épée pourrait servir pour autre chose. Ce qui lui fit penser à Phélès et ses doigts d'orc.

Il trouva l'étrange personne en compagnie un peu plus loin de Dobun. Et d'après la scène que voyait Hérudae, Le gnome s'était lancé dans une longue tirade pour perdre du temps et sans doute refuser poliment le présent morbide.

Il se dirigea ensuite vers le chariot que le nain lui avait indiqué. La trousse se trouvait bien à sa place et avec un peu de temps et délicatement, le jeune homme pu soigner un peu se nez douloureux. Rien de bien miraculeux mais au moins c'était propre.

En sortant du chariot il découvrit que chacun faisait selon les ordres de Cornebois. N'ayant pas trop le choix, Hérudae fit donc pareil. Il déposa dans son chariot, la veste et l'épée et chercha comment aider. Ce fut rapidement trouvé quand il découvrit le corps démembré d'un orc passé sous les sabots d'un cheval en fureur.


¤Tiens encore une victime a dépouiller puis à conduire dans le trou.¤

Le jeune homme se pencha et écarta délicatement les morceaux de chair afin de fouiller le nouveau corps et d'essayer d'y trouver une jolie bourse. Il cherchait aussi la même amulette que sur l'autre orc. Cela aurait put ainsi confirmer que ce groupe faisait parti d'une même guilde et que l'amulette n'était pas le fruit d'une rapine.

Quand la fouille fut terminé, Hérudae tira le corps par une jambe ou un bras encore solidement ancré à l'ensemble et le dirigea vers le trou que creusaient d'autres membres du convoi.

En passant devant l'autre convoi qui se dirigea dans l'autre sens, une pensée vagabonde vint à l'esprit du voleur.


¤Mais dit moi j'ai pas jeté un oeil dans ses chariots moi. Je jette mon cadavre et je vais allez voir comment va la jeune fille. Enfin superbe excuse pour fouiller un peu par là...¤ Et il continua a tirer le cadavre avec un petit sourire satisfait qu'il perdit en arrivant à la hauteur de Malig et des fossoyeurs.



 
 
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écrit le : Lundi 18 Septembre 2006 à 15h49 par Elloa
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a douleur lancinante qui tiraillait sa jambe jusqu’au milieu du mollet devenait difficilement supportable sans grimace. Elloa n’osait cependant pas lâcher son arme pour masser sa cheville meurtrie. On approchait… Ses sens s’aiguisèrent, ses muscles se tendirent, plaçant tout son corps et son esprit dans une tension adéquate pour une réaction rapide. Si elle sentait la chose s’avancer près d’elle, elle surgirait hors de sa cachette, l’arc prêt à lâcher une flèche mortelle. Angoissée, la grugash inspira profondément, une odeur d’embruns flottait dans l’air, comme tout à l’heure, lorsque le combattant étrange au teint bleuté était apparu. Etait ce donc lui qui se glissait dans les bois ? Les quelques paroles qui coupèrent le silence de la forêt confirmèrent cette supposition.
L’elfe fronça les sourcils. N’ayant pas assisté aux diverses salutations que s’échangèrent Jahello et Cornebois, elle ne savait rien du genasi, si ce n’est qu’il avait aidé la caravane à combattre les assaillants. Serait il amical à son égard ? Pourchassait il lui aussi les peaux vertes ? Ou étais ce une âme indépendante en quête d’aventure ? L’esprit emplis de question et avide de réponse, Elloa décida qu’il serait plus avisé d’ôter le moindre doute qui pourrait la faire passer pour un orc et d’éviter ainsi de finir empalée sur une lance.
Vigilante, l’arc baissé mais toujours bandé, elle sortit de son abri. Son visage était empreint d’un air farouche, la bouche ronde et boudeuse, le regard pénétrant. Elle se tenait droite et immobile, ses jambes nues légèrement écartées.


- Ca bon ! Je pas suis une face verte ! S’exclama t’elle avant de s’apercevoir que devant elle se tenait un magnifique loup noir et…Sarinah.

Si la présence du canidé ne semblait pas la perturber davantage, celle de la téthyrienne semblait plus problématique. Une pointe d’agacement se lu dans ses yeux sombres. Elloa n’était absolument pas ravie de retrouver celle qu’elle avait immédiatement considérée comme sa rivale. Pour peu, elle aurait sans doute préféré s’être perdue pour de bon. Il était désormais évident que la roublarde était partie à sa recherche, probablement pour la couvrir de reproches et montrer ainsi à tous que l’elfe n’était qu’une sotte. Mais il était tout aussi évident, qu’Elloa ne se laisserait pas décontenancer pour si peu. Prenant un air décontracté, elle déclara d’une voix détachée :

- Ils partis sont. Je crois que pas y avoir de représailles. J’ai vu un mort, et pas traces des autres. On peut rentrer maintenant. Il est ou le gars qui la mer sent ?



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écrit le : Lundi 18 Septembre 2006 à 16h20 par Phélès
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acré gnome ! Il n’y avait qu’un sous être de son envergure pour commencer à déblatérer des inepties alors qu’on ne lui avait rien demandé ! Heureusement pour Phélès, Cornebois vint à sa rescousse, même si son aide n’en était pas vraiment une… ¤Encore du travail ?!¤ Malgré les efforts du barde celui-ci n’était pas plus intégré au groupe qu’avant. Il songea d’ailleurs quelques instants à Elloa. L’humain jurerait presque que celle-ci l’appréciait dans une certaine mesure... La pensée de lui offrir des doigts lui traversa l’esprit. Mais il oublia cette idée aussitôt, lorsqu’un exilé lui bloqua subitement la route de son bras. Phélès n’eut pas a cœur de forcer le passage car il n’était pas sur de réussir à passer. Désobéir reviendrait à s’attirer une énième fois les foudres de Cornebois.

Le coup d’œil de l’exilé fit tressaillir le barde. Une voix résonna dans sa tête :
¤Qu’est qu’y’a ? Tu m’ cherch’ ?¤. Vague souvenir des malotrus des villes, l’apostrophant de cette manière lorsque le barde les regardaient avec un peu trop d’insistance, tentatives d’intimidation infructueuses. Le barde se reteint de dire la même chose à l’exilé pendant qu’il le regardait avec obstination.

La phrase que l’encagoulé lui adressa le fit sourire et il répondit :


- Choisir entre Fossoyeur et Femme de chambre, je choisi le premier, nettoyer le sol c’est bon pour les serviteurs. Je trouve un peu plus de dignité au métier d’enterreur de cadavre...

Il continua alors sa route et rejoignit le groupe de Malig, occupé à ensevelir les morts. Phélès pris le matériel dont il avait besoin et commença à creuser. Lui aussi avait l’esprit d’expérimentation, mais à l’inverse de Dobun, tout expérience, aussi bien manuelle qu’intellectuelle, était bonne à prendre. Le barde s’imaginait déjà planter sa pelle par inadvertance dans l’un des corps inanimé qu’il devait recouvrir de terre, histoire de voir si un tel outil pouvait servir à s’amuser, enfin plutôt à mutiler...



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écrit le : Mardi 19 Septembre 2006 à 13h39 par Jahëlo
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Ainsi qu’il l’espérait, Jahëlo vit l’elfe sortir du buisson, tout comme lui, elle était prête au combat. Elle les rassura par ses paroles, et signifia qu’elle n’avait pas encore repéré le druide. Celui-ci ne faisait pourtant rien pour se dissimuler, mais l’attention qu’elle portait à Sarinah était intense. Un instant il tenta d’imaginer ce qui la poussait à agir ainsi, mais il s’interrompit vite, ne préférant pas s’aventurer dans les méandres de la pensée féminine.

Il remit son arme à la ceinture et approcha d’un pas léger, veillant à ne pas massacrer inutilement la végétation omniprésente. Le génasi arriva dans le dos de la jeune elfe sans que celle-ci ne le remarque d’entrée, il put alors l’observer quelques instants, pour le peu qu’il en avait aperçu et le peu qu’il pouvait en voir maintenant, elle était très jolie... Mais il s’interrompit, puis brisa la glace qui s’installait entre les deux femmes.


- Je suis ici, fille du beau peuple… On me nomme Abysse, et je suis un ami de Cornebois. Est-tu blessée ? Son regard s’était baissé vers sa cheville qui était colorée d’étrange façon.

Le génasi releva les yeux pour croiser le regard de l’elfe, puis expliqua la suite des opérations. La jeune elfe ne semblait pas gravement blessée et n’était pas menacée, tout ce qu’il restait donc à faire était de rentrer.

- Cornebois attend notre retour pour faire repartir la Caravane. Il est donc inutile de poursuivre plus avant ces orcs. Pouvons-nous y aller ??

Le ton de Jahëlo avait été naturel et fluide, pas la moindre intonation qui pouvait signifier un reproche, ni même celle légèrement condescendante qu’il réservait aux humains. Cela était du à la proximité qu’il avait eu avec le peuple elfe lors de sa jeunesse. Bien entendu ce n’était pas des elfes des bois ou sauvage, mais des elfes aquatiques avec qui il s’était toujours bien entendu. Peut être était-ce pour cela qu’il se sentait assez proche des elfes en général. Leur sagesse et leur vision du monde, avec un recul considérable, se rapprochait de la vision que devait avoir un serviteur de la nature ainsi que celle que devait avoir un élémentaire, représentant éternel de son élément.

Cette relation qu’il entretenait avec ses ascendants restait assez floue, car il n’avait pas eu l’occasion dans croiser ou de pouvoir communiquer avec eux. Seule les connaissances apprises de la bouche de son maître, ainsi que de vagues sentiments venant du plus profond de son être, lui donnait une vision de leur monde. Et sa curiosité sur ce domaine restait très vive. Peut-être ce voyage permettrait-il de la satisfaire serait-ce que légèrement...



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écrit le : Mardi 19 Septembre 2006 à 15h25 par Elloa
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’odeur des embruns se fit plus forte alors que le genasi s’approchait d’Elloa. Cela lui rappela tous les instants qu’elle avait passé au bord du rivage du Bief de Villon, lorsqu’elle n’était encore qu’une adolescente.
Alors que la tribu qui vivait au cœur du Bois de Chondal, dans son extrémité Nord, et qu’elle sillonnait au cœur des arbres en quête d’un nouvel emplacement pour le village arboricole, Elloa s’échappait régulièrement et remontait le fleuve durant de longues journées jusqu’à apercevoir l’immense étendue bleue qui amenait à ses narines les effluves de la liberté. Le vent, le sable sous ses pieds, le cri des oiseaux marins, et la douceur du soleil qui se réverbérait en éclats argentés sur la mer, tout cela éveillait en elle le désir d’une vie différente. Il semblera très étonnant pour le commun des mortels qu’une elfe vivant aussi librement qu’Elloa vivait alors qu’elle faisait partie de la tribu, et cela, en dépit des règles et des tabous, rêvasse à ce point d’ailleurs et d’aventures. Et pourtant, le seul désir qui emplissait alors le cœur de la grugash était de s’en aller bien loin, et de voir de ses yeux l’autre côté de l’océan. Ce qu’elle fit.

Depuis, l’iode et le sel imprimaient en elle le souvenir précieux de ce premier élan. Elle se retourna vers Jahelo, et plongea son regard profond dans ses yeux aquatiques. Son apparence était étrange, et déroutante et pas particulièrement avenante, mais Elloa s’en moquait. Il sentait bon la liberté. Sarinah cessa d’exister dans son esprit durant ces premières minutes.


- Bonne rencontre Abyss, dit elle en souriant, sa langue chargée d’un fort accent qu’elle ne parvenait pas à chasser malgré ses efforts d’articulation. « Moi, Elloa. Je pas vu toi la nuit dans la caravane. Dommage. On a pourrait pu avoir parler pendant la route. Viens ! Revenons à la caravane. Les faces vertes sont parties, ils sont lâches. Souvent, ceux qui perdent, revenir pour tuer encore. Mais pas eux, je crois. On peut parler maintenant. Tu viens de la mer ? Tu sens bon. »

Tout en criblant sa nouvelle connaissance de questions, la jeune elfe s’empara de la main du genasi. Le contact était étrange, humide et frais mais cela la fit sourire plutôt que de l’étonner. Et sans lui lâcher la main, elle commença à avancer, le tirant un peu comme pour se hâter. Elle avait presqu’oublié qu’elle s’était perdue, et qu’elle désirait cacher sa douleur tant la rencontre attisait sa curiosité et le sentiment d’aventure qui croissait en elle au fur et à mesure que les heures s’écoulait depuis qu’elle avait été guidée par Arumn dans l’arrière salle du Sabre d’Abordage.



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