La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

MJ

Jet de premiers secours de ThoglinDD>?<: 19(dé)+2=21:Réussite
Onguent de soins de Gerbo: 2(dé)
Points de vie de l'humain: -6+2= -4PV+état stabilisé

Tous

Les soins opérés par Thoglin avec le bandage improvisé et mouillé d'Ank avaient permis de stopper l'hémorragie. Ainsi l'état de l'homme qui empestait l'alcool n'empirait plus, et l'ivrogne avait cessé d'avancer à grand-pas vers la mort. Après quelques secondes de cette intense concentration, le nain prit la liberté de se donner un peu de repos, fier de son travail. Il s'éloigna donc un peu du corps, et Gerbo en profita pour s'immiscer près du blessé et étaler sur sa poitrine mutilée un onguent réparateur. Celui-ci eut immédiatement l'effet désiré, et on put remarquer après un léger crépitement, que la plaie avait commencé à se refermer quelque peu. Dalekh suivait ces actions du coin de l’œil. N'étant pas d'accord avec leurs pratiques, il ne trouva pas là pour autant une raison de se fâcher et de finir comme les deux ivrognes, et c'est pourquoi il refusa de répondre aux remarques qu'on lui fit.

De son côté, Insanis, observé par le moine s'était adressé au gros bonhomme. Celui-ci le regarda d'un air surpris, puis lui répondit avec un air méprisant au possible, accompagné d'un vague geste de la main qui signifiait: "dégage!"

-Qu'en ai je à faire de ces deux ivrognes, rien! Et de vous encore moins puisque vous n'êtes même pas mort alors ne m'importunez pas mon petit, sortez de mon chemin, je veux voir le petit lanceur de sort avant qu'il ne soit réduit en miette par la foule. Il attacha un sourire cynique à ses paroles, puis passa devant le moine et le rôdeur médusés, se dirigeant vers la foule.

Gerbo avait pris les herbes des mains d'Eranis et allait en tirer utilité, quand la foule encore massée autour du malheureux s'écarta de nouveau pour laisser apparaître encore une fois l'un des deux gardes, accompagné d'un petit homme portant une petite valise noire au côté, qui s'approcha du corps. Le garde fit éloigner du bout de l'épée Gerbo, sans lui en demander plus, et ce qui semblait être le médecin s'agenouilla près de l'homme inconscient pour l'examiner. Il se releva après quelques secondes d'inspection avec un premier diagnostic...-Son état est bien meilleur que je ne pensais, cette homme là ne va sans doute pas mourir, sans doute grâce à une bonne âme qui s'est quelque peu occupée de lui, et par chance lui a prodigué les soins nécessaires. En effet, le tissus des vêtements d'Ank se trouvait encore sur la plaie, et on sentait l'odeur de l'onguent. Il se tourna vers la foule et dit:"Puis-je simplement savoir qui c'est?" Puis attendant qu'une personne réponde, il se tourna vers le garde avec qui il échangea quelques mots. Ce second se tourna à son tour vers les gens et dit"Quelqu'un de fort est-il prêt à m'aider à emmener cet homme chez le médecin?" Les gens dans la foule se cherchaient mais personne n'osait vraiment se présenter.

Dalekh comprenait tout à fait les croyances radicalement différentes de ses compagnons. C'est pourquoi, s'il ne les aida pas à sauver le blessé, il ne les en empêcha pas non plus.
Il fallait toutefois croire que Kelemvor ne voulait pas de cet ivrogne, car le nain parvint à éviter que son état s'aggrave. Il adressa donc une brève prière à son dieu tutélaire et resta à observer.
Lorsque le garde et l'homme à la valise arrivèrent, il ne fut guère étonné. Sans doute l'un des spectateurs, ou un riverain, était allé prévenir qui de droit. Pour sa part, s'il n'avait aidé à la sauvé, il n'avait participé à cet esclandre. Mais comme son camarade ne voulait pas se dénoncer, et qu'il voulait tout de même aider le médecin, il s'avanca d'un pas et déclara :
"C'est ce fils de Moradin qui a sauvé cet homme. Quand à moi, je me propose pour aider à transporter le blessé."

L'homme qui était surgi accompagné de deux gardes avait rapidement pris le blessé en main. Le moine avait entendu Dalekh annoncé que le nain avait sauvé l'homme par terre. Ank avait pris soin de l'homme assez rapidement et il ne voulait pas que celui-ci s'en aille sans avoir livré d'informations à propos du duel qui a eu lieu devant eux. ¤Il faut en savoir le maximum surtout si l'officier nous interroge. Si il apprend qu'on a été mêlé à ce genre d'affrontement, ce n'est pas gagné pour s'en sortir. Enfin j'ai autre chose à faire que de me révoltez contre l'oublie de ma participation au secours¤

Ank avait rapidement suivi la discussion que Insamis avait commencer avec l'homme qui sortait de la taverne.
¤Il semble s'intéresser à Gerbo celui-ci peut être le prévenir discrètement de faire attention à cet homme. ¤

Ank se fonda dans la foule afin d'arriver auprès de Gerbo par derrière lui, il prit soin de faire un détour tout en restant attentif à ce qui se passait au niveau du corps : ce nouveau personnage l'intriguait.
-Messire Gerbo un homme, va venir vous voir, il à dit qu'il voulait vous protéger de la foule, je ne crains que les lanceurs de sorts ne soient pas appréciés par ici. Pourtant votre aide nous a été d'un grand secours, c'est de ma faute de ne pas être intervenu à temps pour empêcher l'autre homme de sauter sur l'autre. Enfin je ne sais ce que veut cet homme alors rester sur vos gardes.

Le moine quitta Gerbo afin de s'avancer vers l'homme auprès du corps de l'homme qu'ils avaient tenter de soigner.
-Et bien moi aussi je suis près à vous aidez, garde à transporter cet homme, il faut l'enmener dans un endroit plus adapté au soin et à son repos.

Le jeune moine se rappela alors les nombreuses fois où il avait été transporté à l'infirmerie du monastère. La scène lui apparaissait curieusement identique.

Gerbo fut tellement soulagé de voir que ce pauvre homme allait mieux qu'il n'entendit rien de ce qui se passait autour de lui, trop occupé à remercier le Cauteleux, Garl Brilledor, Chauntéa, Sylvanus et Séluné, Moradin, le dieu du guerrier, Kelemvor et toute une pléiade de divinités pour leur aide miraculeuse. Le gnome ne protesta pas quand le garde l'éloigna de l'épée, ne voyant en ce geste qu'une mesure de protection pour le blessé. Il ne prêta attention qu'aux propos du moine qui s'adressait directement à lui.

-Comment? Qui donc ... s'enquit t-il, mais déjà Ank était reparti. ¤Ah bon? La foule me veut du mal? Mais... Qui est cet homme qui veut me protéger?¤

Inquiet, Gerbo regarda autour de lui, cherchant une éventuelle agressivité dans les yeux des gens l'entourant. ¤Pourquoi en voudraient-ils aux lanceurs de sorts? Je n'ai fait qu'essayer de les aider!¤
Par contre, il ne se dévoua pas pour porter le blesser: Même pour un gnome, Gerbo était faible, et il réussirait seulement à se faire écraser. Comme deux hommes déjà se portaient volontaire, l'illusionniste vint trouver refuge auprès de Thoglin.

e nain qui avait rallumé sa pipe (qu'il méritait bien après ce sauvetage in extremis) entendit Dalekh le désigner à un homme qui paraissait être un médecin. En réalité pendant quelques secondes, comme après chaque poussée d'adrénaline dûe à un combat ou à une situation d'urgence, il avait eu une période d'absence et n'avait pas tout suivi aux événements. Mais avant d'aller se présenter à cet homme, il adressa à l'oreille de Gerbo (pour qui la situation avait l'air de devenir un peu plus inquiètante) ces quelques mots :

-Ne vous inquiétez pas mon ami, vous m'étes sympathiques et gare à ceux qui s'en prennent à mes amis... Certains de ces impertinents ne sont plus de ce monde pour en témoigner... Vous avez fait tout votre possible pour éviter ce conflit et pour ensuite en limiter les conséquences. Personne ne peut rien vous reprocher et sûrement pas toute cette foule qui n'a pas levé le petit doigt. Je dois aller me présenter à ce médecin apparement. Suivez-moi car aprés tout il peuvent tout autant que moi vous remercier.

Ce disant, il alla rapidement prendre par la bride Ranà qu'il avait laissé de coté avant le début de ces événements et en sa compagnie il se fraya un chemin jusqu'au médecin agenouillé prés de l'ivrogne inconscient. Avant de prendre la parole il jeta un regard derrière lui pour voir si Gerbo le suivait.

-Messires les gardes, messire le médecin. C'est en effet moi qui ai appliqué les premiers secours à cet homme mais nombreux sont ceux qui m'ont aidé; ce moine, ce gnome et ces elfes qui sont mes compagnons depuis peu m'ont prété main forte. Il faudra désormais que cet homme prouve qu'il mérite le salut qui lui a été accordé aujourd'hui par Moradin. Que puis-je faire pour vous servir? Je me propose également pour transporter notre malheureux mais il me semble que nous risquons d'être trop nombreux en fin de compte.

Eranis s'était relevé avec soulagement. L'homme allait visiblement s'en sortir, et son erreur était à moitié réparée. Mais les ennuis, eux, ne faisaient sûrement que commencer...

La scène qui se présentait à l'elfe était pour le moins confuse. Des vas et vients incéssants avaient fini par l'étourdir, et les nombreuses personnes présentes lui donnaient le tournis. Mais Eranis ne devait pas se laisser aller, la journée n'était pas encore terminée.

Il se reprit bien vite et examina la situation. A présent un médecin s'occupait du blessé. Du moins l'avait-il examiné, et trois des compagnons avaient répondu à la demande du garde de soutenir l'homme jusque chez le médecin. Aussi Eranis eut-il jugé plus opportun de ne pas se proposer... ¤Trois hommes seront bien suffisants pour transporter ce pauvre homme¤

Du coin de l'oeil, le rôdeur avait aperçu l'homme au gros ventre s'approcher de manière suspecte. Il n'avait pas bien compris ce qui s'était passé, mais son attitude envers Insanis lui avait déplu. Maintenant, il n'était pas assez proche de lui à ce moment là pour entendre ce qui s'était dit, mais les réaction d'Ank et de Thoglin étaient très révélatrices. Par instinct, Eranis se rapprocha donc du gnome, afin de tenter de le protéger au cas où la situation viendrait à dégénérer. Lentement, il avança vers Gerbo, et se posta non loin de lui, surveillant du coin de l'oeil l'homme ventripotent. Les bras croisées, il était sur ses gardes, prêt à réagir au moindre mouvement illicite...

¤Mais il se prend pour qui celui-là? Il n'est qu'un gros tas de fumier et en plus il laid. ¤ Le rôdeur était indigné, le type l'avait traité comme un bon à rien.
¤Et que veut-il avec Gerbo? Il ne faut pas que je me laisse emporter par cette méprisante attitude, il faut que je réfléchisse.

Insanis était très pensif. Il décida alors de se tenir à l'écart du groupe, l'histoire d'avoir l'élément surprise de son côté. Il resta alors à huit mètres du groupe dissimulé dans la foule en ayant toujours le groupe et le gros homme dans son champ de vision.

¤J'espérais profiter de la fête mais d'après les événements ce sera pour une autre fois. ¤
Insanis saisi bien le bâton entre ses mains et demeura très attentif au déroulement des choses. Sûrement il était sur ses gardes et il agirait si nécessaire cette fois-ci.
¤Je ne permettrai pas qui quelqu’un se blesse cette fois sans que je ne fasse rien.
Insanis commençait à avoir envie que la soirée passât plus vite, elle n’était pas agréable et il venait à peine d'arrivé et les ennuis commençait déjà. Il voulait enfin acheter son nouvel arc et épée, sans aucun doute il continuerait son aventure à la recherche des nouveaux horizons. Pour lui le monde n’avait pas des frontières.

MJ

Tous

A présent, la foule s'éparpillait un peu dans tous les sens, et les déplacements des différent aventuriers n'aidaient pas à calmer ce tohu-bohu. Néanmoins, le médecin et le garde, placés au centre de ce fouillis, discernaient bien tout ce qui se passait. Le garde, quand il vit Dalekh se présenter, sourit et acquiesa. Cet homme inconnu lui semblait fort, et ses armes en faisaient quelqu'un de confiance. Il lui fit signe de la main de s'approcher. Pendant ce temps, le médecin répondait au petit paladin avec un sourire...

-Mais non, je ne vous demande rien, ni à vous ni à vos amis. Je veux juste vous féliciter, car vous avez fait du bon travail, et vous dire aussi que ce soir vous avez accompli une bonne action, la meilleure qu'il soit, sauver la vie d'un homme. Il adressa un grand sourire au nain, puis se retourna vers les deux hommes qui avaient saisi l'homme blessé, et ensemble ils se dirigèrent vers la maison du médecin. Ils s'éloignèrent dans l'obscurité, à présent les aventuriers ne pouvaient plus rien faire pour lui, la vie de l'homme était entre les mains du médecin maintenant.

L'agitation ne cessait guère, surtout autour du groupe où se trouvait Gerbo. D'ailleurs, deux jeunes hommes, qui ne semblaient pas sobres, s'approchèrent du jeune gnome, lui marchant au passage sur les pieds et lui dirent:"Vous savez ce qu'ont fait aux sorciers ici, on leur arrache les mains, on les torture et on les brûle." Evidemment il plaisantait, mais Gerbo n'était tout de même pas très rassuré. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, les deux jeunes partirent d'un pas vif. En effet, l'homme ventripotent s'approchait, et c'était lui qui, semblait il, les avait mis en fuite. Il s'approcha du gnome, lui mit la main sur l'épaule et lui dit...

-J'ai vu vos exploits, petit lanceur de sort, impressionnant. J'ai à mon tour quelque chose qui pourrait vous intéresser, ne restez donc pas au milieu de cette racaille, et venez prendre un verre avec moi. Voyant qu'Eranis, Ank et Thoglin, qui était revenu vers ses compagnons, étaient postés à ses côtés tel des gardes du corps, il dit:"Ba, venez tous, j'offre à boire, ce soir c'est la fête."Il se dirigea ensuite vers la taverne, espérant être suivi, et se rassit à sa table dans un coin, où restait encore une chope de bière.

hoglin n'avait que très peu apprécié l'humour de ces deux jeunes gens et se serait fait un plaisir de leur botter les fesses s'ils n'avaient pas déguerpis aussi vite. De même il se tint sur ses gardes à l'approche de l'homme mais se rassura vite et se relaxa un peu de tous ces événement à l'écoute de ses propos.

-Quel seigneur! Et moi qui me méfiait de lui! Un homme qui paie une tournée ne peut pas être foncièrement méchant. Gerbo, ne vous inquiétez pas de ce qu'on dit ces deux jeunes idiots. Il ne vous arrivera rien et même si quelqu'un essaie il sera bien mal reçu!

Cela dit, tenant toujours Ràna par la bride il lui demanda de rester près de l'entrée de la taverne, ne l'attachant pas. Ce cheval était des plus fidèles et il ne bougerait pas d'un pouce sauf si Thoglin ou Moradin le lui demandait. Avant d'entrer dans la taverne il se rapprocha d'Ank pour lui dire ces quelques mots à voix basse;

-Avez-vous entendu ce qu'il vient de dire? Il a quelque chose à proposer à Gerbo... Pensez vous qu'il pourrait s'agir de quelque chose pouvant également nous concerner? Cela m'interesse au plus haut point...

Attendant la réponse de son interlocuteur, il tira une nouvelle bouffée sur sa pipe tout en jetant un regard intrigué sur cet homme qui s'était rassis devant sa chope de bière...

Thoglin s'était penché vers lui, lui glissant quelques mots sur une éventuelle proposition qu'il avait également entendue, et de la même voix que le nain il lui répondit :
é é
ê à à é
le jeune moine souri amusé, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé nain. "Cela fait longtemps que j'ai parlé nain, on croise rarement votre peuple sur la route messire Thoglin, j'espère m'être fait comprendre."
Le jeune moine adressa un clin d'oeil au nain.
¤J'ai utilisé cette langue pour essayer d'établir un contact avec ce nain j'espère qu'il ne le prendra pas mal que j'use de sa langue¤

Soudain le moine eut un vague souvenir, il se revoyait plus jeune dans son monastère bénéficiant de la pratique du bâton de la part d'un entraîneur nain. Un simple garde à la retraite qui bénificiait du couvert de la part du monastère et qui refusait obstinément d'habiter l'enceinte. Il ne posait pas de questions et était payé rien de plus simple. Le caractère de ce nain semblait universel chez eux mais la rencontre avec Thoglin s'annonçait toute autre.
-Avançons maître nain et asseyons nous avec cet homme et voyons de quoi il retourne !
Le moine resta alors à l'entrée de la taverne espérant reçevoir une réponse du nain avec qui il avait ouvert, du moins l'espérait-il un contact. Il regarda rapidement derrière lui, où en était les autres compagnons qui avaient tenté d'aider le malheureux, la curiosité le dévorait d'aller s'asseoir auprès de l'homme.