La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

1er jour de la Première Chevauchée de Eléasias : Anno 1372
Lieu : A l'orée de la forêt, à l'Est de la piste
Temps : Ensoleillé (27°)
Moment : Après midi (16h)


Tous
e ménestrel accueillit le reste de la troupe avec son sérieux devenu presque habituel. Il incita les aventuriers à déposer les branchages à côté de son foyer encore vierge de toute flamme, tandis qu’il finissait de griffonner quelques annotations sur la carte de la région. On y voyait d’ailleurs une représentation grossière de presque tous les bâtiments du Gué.
Le nain se rapprocha de Valis pour conforter les propos du gnome, mais avant tout, l’humain décida d’approuver le pixie pour son initiative, il espérait ainsi faire couler l’eau sous les ponts, entre leur animosité.

Valis

- Sage décision Guzlik, et j’espère que tu te débrouilles mieux que moi pour trouver les bonnes plantes. La dernières fois, j’ai eu une diarrhée durant deux jours entiers, j’en ai raté ma mission soupira-t-il avec un sourire pour lui-même. Le feu sera pour ce soir, uniquement pour nous éclairer et chauffer notre met, car pour la chaleur, je trouve qu’il fait assez chaud comme ça. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Valis se leva et alla fouiller dans ses affaires. Il revint quelques secondes plus tard avec un mortier, un pilon et un petit coffret rempli de compartiments avec diverses racines, feuilles et autres herbes bizarres. Soigneusement, il commença à choisir ses ingrédients puis à les broyer dans le bol.

Valis

- A l’heure actuelle, il ne doit pas y avoir plus de zhents que mes dix doigts. Cependant il ne faudrait qu’une poignée de jours au fief de cette organisation pour dépêcher une petite armée capable de s’emparer de Valbrume. Pour ce qui est de leurs actions, oui, je sens en moi qu’ils vont passer à l’action dans peu de temps, peut être même pendant que nous parlons. Mais.. Valis hésita à parler, puis passa à autre chose. En observant les allers et venues de ces traitres, j’ai remarqué qu’un messager à cheval empruntait toujours cette route pour rejoindre un avant post du Zentharim dont je ne connait pas la position exacte. A chaque fois qu’il y a du changement, un messager est envoyé depuis le gué.. et je suis persuadé que demain matin, un cavalier passera au galop pour apporter les nouvelles. Il passera avant l’aube, et il faudra lui tendre une embuscade pour l’intercepter. Oui.. une embuscade. Si aucun cavalier ne passe avant le lever du soleil, cela voudra dire que leurs positions n’ont pas changées, je me serais trompé, et cela n’en sera que mieux. Puisque nous avons du temps, vous avez tout loisir de préparer de quoi accueillir notre éventuel ami demain. Il faudra être convainquant. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Le chevalier finit d’écraser sa mixture pour en faire une poudre jaunâtre, virant sur le noir.

Valis

- Quant à Arronax.. il est un espion de profession, connu ici en tant que riche propriétaire terrien, il a su faire financer la réparation et l’entretient du matériel de la célèbre cavalerie du Gué. Il est donc apprécié de la milice. Quant à l’autre énergumène, en tant que marchande sous probable couverture, elle a du amasser bon nombre d’objets fort utiles. Ces deux la jouent donc sur les faux semblants. Comme elle s’est rapprochée du haut conseiller, elle devient presque intouchable. Autant être clair, dans cette ville, il faut se méfier de tout le monde. Les habitants ne nous feront peut être pas de cadeaux, mais.. Valis se gratta le menton et soupira. J’ai bien peur que le soulèvement au Gué se fasse tout en douceur. J’ai remarqué que certains individus affichaient presque ouvertement leur symbole sacré de.. Baine. Arronax ne s’en cache pas non plus avec ses pairs. Une puanteur de mort rôde dans les environs depuis quelques temps, elle en devient de plus en plus forte. Si le culte de Baine est bien derrière tout cela, à travers le Zentharim, hé bien nous risquons de beaux problèmes dans les jours à venir.. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

erbo s'excusa auprès du nain et de l'elfe pour sa méprise.

- Oh, alors dans ce cas... Je croyais que vous vouliez l'allumer tout de suite. Mais c'est vrai qu'un bon feu, ça nous réchauffera agréablement les menottes quand il fera noir, et frais !

La réponse du Ménestrel lui apporta satisfaction, mais dans le même temps une pléiade de questions. ¤Une embuscade !? Mais... On est sur une route là ? Comment est-ce qu'on va s'y prendre...¤

- Si je comprends bien, nous devrons toujours agir sans nous faire remarquer des autorités... Car alors, ce serait nous qui deviendront la menace à leurs yeux ! C'est le monde à l'envers... Les habitants sont-ils tous naïfs à ce point, alors qu'ils ont le Zhentarim tout entier à deux pas de chez eux ? Et Baine... Il va de pair avec les Zhents, c'est bien ça ? Il y a eu la chute de Xvim, et c'est lui qui a repris les rènes, si je me souviens bien.

Le gnome poussa un soupir mêlant découragement et indignation. Tout ceci était trop important pour une simple bande d'aventuriers qui s'étaient rencontrés la veille, au mieux. Mais il se reprit bien vite, conscient qu'ils étaient capables de grandes choses, et qu'il restait beaucoup de pain sur la planche. Dont... une embuscade à monter !

- Et de quelle route parlez vous, exactement ? Celle que nous avons emprunté en sortant du village avec la calèche, ou bien il passera par la forêt, là où nous sommes en ce moment ? Et on pourrait aussi se servir de se messager pour découvrir l'emplacement de l'avant poste, qu'en pensez vous ?

Guzlik restait assis sur son rocher. Il écoutait attentivement ses compagnons aventuriers, les yeux rêveurs. Ils allaient pouvoir profiter de la soirée. Les feux de camps avaient pour vertus de rapprocher les gens et de délier les langues des plus timides. Ce serait peut être le moment pour l’être fée de montrer patte blanche…Mais sous son air rêveur, le pixie était tout à la conversation.

- Si vous avez besoin de discrétion, je suis certainement l’homme de la situation si vous me permettez de m’exprimer ainsi. Je pourrais voleter jusqu’à apercevoir notre cible, puis me tenir sur la route et vous avertir de sa présence à coup d’archet sur mon violon. D’une, je suis si petit que les gens ne font jamais attention à moi car je sais me montrer plus que discret quand il le faut. De deux, si les choses tournent mal, je pourrais toujours dégainer mes flèches et vous aider à l’immobiliser. Vous, vous resteriez caché dans les buissons, prêt à intervenir en entendant les sanglots longs de mon violon !

Les joues du lecteur devinrent rouges d’excitation. Lorsqu’il était plus jeune, il s’amusait avec ses amis à monter des embuscades aux campeurs humains qui avaient le malheur de s’aventurer sur son tumulus. Il ne supportait pas les intrusions des oreilles rondes en ces terres sacrées et se vengeait de la curiosité humaine grâce à de diaboliques farces qui faisaient fuir les aventuriers les plus coriaces.

- Je vous laisse y réfléchir. Ne croyez pas que je vais rester assis sur ce caillou à attendre que l’heure de ma vengeance ai sonné ! En attendant, je vais chercher dans les sous bois de quoi vous concocter un bon souper. Si l’un d’entre vous souhaite m’accompagner...

Le lecteur se leva brusquement, attrapa son chapeau haut de forme à pleine main et y plongea ses yeux espiègles, comme s’il y cherchait un trésors. ¤Il fera une corbeille parfaite pour mes champignons.¤

e gnome ne put retenir un rire aux paroles du pixie.

- Pardon, Guzlik mais... Ne crois tu pas que le son d'un violon, comme ça, en pleine forêt, éveillera sans doute les soupçons de ce messager ? Mais ton idée de te poster en éclaireur est bonne, seulement, il faudrait trouver un autre moyen de nous avertir de son arrivée. Le cri d'un oiseau par exemple, tu saurais faire ça ?

Gerbo regarda le gai personnage de ses grands yeux, un sourire amical sur les lèvres. Ils se connaissaient depuis peu, mais déjà il appréçiait ce petit-être qui lui ressembleit un peu, au fond.

- Et... Pour les champignons, je pense qu'il est encore un peu tôt. Ta rétention aurait-elle mis ton bon sens à l'envers ? gloussa t-il? "Enfin, ça vaut le coup d'essayer, ce soleil aura peut-être fait sortir quelques cèpes.

es mots du gnome sonnèrent aux oreilles du pixie comme un mauvais accord.

- Il va de soit que vous serez caché non loin de moi et que vous vous apprêterez à sauter sur notre cible dés que vous entendrez le son de mon violon, lequel ne jaillira qu’au dernier moment d’ailleurs. Les notes stridentes de mon instrument ne feront que renforcer l’effet de surprise.

Le Lecteur saisit son archet et l’agita comme pour battre la mesure entre chacune des syllabes qu’il prononçait. Ce geste lui donnait l’allure d’un professeur cherchant à faire comprendre à ses élèves l’importance de son enseignement.

- Croyez moi, un bon musicien jouant volontairement de mauvaises notes peut aider n’importe quel cardiaque à perdre la vie. Et si l’homme est saint de corps et d’esprit, il n’en sursautera pas moins et ne sera en aucun cas prêt à riposter. L’effet de terreur du à mes notes ajoutera une plu value à notre attaque. Fiez vous à mon expérience.
"Quant à ma cueillette de champignons, saches que le promeneur attentif et connaisseur trouvera de quoi satisfaire sa gourmandise toute l’année dans les bois, dans les près et sur les bords des chemins. Il lui suffit d’être patient et de se laisser guider par ses sens. Il n’y a point un jour dans l’année où il m’est impossible de ramener un champignon. Ils se cachent sous l’humidité des feuilles et de la mousse, au pied des arbustes, là où le sol reste juste assez moite pour leur permettre de s’épanouir. La nature nous offre de merveilleux cadeaux. Il suffit de savoir ouvrir les yeux pour les reconnaitre."

Premier jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372
Lieu : A l'orée de la forêt, à l'Est de la piste
Temps : Ensoleillé (27°)
Moment : Après midi (16h)

Groupe: ???


Tous
alis tourna son regard bleu azur sur le gnome durant quelques instants. Il réfléchit à une réponse appropriée, bien que dans son esprit, celle-ci était déjà toute faite.

Valis

- Les.. Zenths, sont tout de même assez discrets et professionnels pour savoir ne pas se faire remarquer, Gerbo. De nombreux espions et assassins parcourent Faerûn à l’insu des esprits et accomplissent leurs missions sans que personne ne le sache. Enfin pour Baine.. Je ne sais pas exactement ce qui se passe, je sais juste qu’apparemment il est de retour, selon les rumeurs. En tout cas ses adorateurs retrouvent leurs pouvoirs, ce qui confirme donc les dires. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Valis tourna ensuite son regard sur Guzlik, qui prenait le rôle de sentinelle depuis les airs. Cela était une bonne tactique, et il avait raison sur le point que son avertissement pouvait en réalité aider à l’embuscade. Si le pixie était suffisamment près, au moment de son signal, le piège se refermerait. L’effet de son violon pourrait soit ne pas inquiéter le messager, soit le déstabiliser quelques instants, ce qui détournerait son regard.
Le chevalier entreprit de reprendre la parole avant que le pixie ne décide de partir dans la forêt.
L’elfe, et les deux moines restaient pensifs et devaient songer à un plan d’attaque. Mjöllnir regardait plutôt ses gants qu’autre chose.

Valis

- Oui les champignons, il doit y en avoir dans cette forêt, magique.. Si vous trouvez des herbes, ainsi que du petit gibier, cela serait fort agréable. Sinon, oui, il nous faudra nous aussi être discrets, mais je pense que tout se passera bien. La route en question est celle que nous avons empruntée en calèche toute à l’heure, celle-ci n’est pas très fréquentée en ce moment. Nous pouvons donc nous cacher de chaque côté du chemin pour surprendre le messager, nous disposons de cordes, d’un filet, et d’autres babioles. Mais je n’ai pas le tempérament assez suicidaire pour vouloir découvrir l’avant poste des Zhents dans les parages. J’imagine que ceux-ci ont élaboré des sortes de codes de reconnaissance pour avertir de leur présence, et tirent à vue les étrangers trop curieux. Nous ne sommes pas assez nombreux pour s’attaquer directement à la source du malin. Occupons nous d’abord d’Arronax, c’est une cible à notre portée. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Le chevalier tapa trois fois dans les mains pour attirer l’attention de tout le monde, afin de se rassembler. Tout le monde se mit en rond, tandis que Valis observait l’étrange assemblée qui se profilait.

Valis

- Avant toute chose, maintenant que nous avons passé du temps ensemble pour certains, et que nous en passeront d’autres tous ensemble à l’avenir, il nous faut parfaire notre « mission ». Nous constituons un petit groupe de six individus et pouvons nous proclamer comme des sortes de mercenaires. Nous sommes donc une petite troupe, et toute compagnie digne d’intérêt possède un nom et un emblème n’est-ce pas ? Alors je vous demande de réfléchir au nom que nous pourrions porter, cela nous soudera davantage je pense, et nous facilitera les présentations avec les gardes locaux. Pour l’emblème, nous pouvons acheter des capes et passer chez un couturier ? Ou alors un écusson, comme vous voulez. Mais la cape ça en jette. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Le moine s'était quelque peu éloigné du groupe pour méditer. La position que lui offrait l'arbre était idéale, la hauteur de celui-ci lui permettait de voir tout ce qui se déroulait dans le campement.
Valis ne lui revenait vraiment pas, cet homme devait avoir bon fond et devait pouvoir s'avérer fiable vu qu'il appartenait aux Ménestrels, mais son attitude était insupportable.
Le moine se ravisa sa colère ce n'était pas contre lui qu'il devait la porter mais contre ses nouveux ennemis : le Zhentarim et cet Arronax qui les avait trompés cela et uniquement cela demandait vengeance.
Ank sortit de ses pensées lorsque le chevalier tapa dans ses mains.
Les autres membres du groupe commençait à s'amasser autour de lui et le moine descendit de l'arbre pour se joindre à eux, après tout la suite le concernait tout autant. Le moine écouta la proposition de déguisement du ménestrel, ainsi il devenait de nouveau un mercenaire, engagé pour servir à de nouvelles fins brutales, l'idée était lui plaisait beaucoup, surtout qu'on ne les attendraient pas sous cette forme.

¤ Arrivés séparément, enfuis ensemble et de retour dans la ville ensemble...¤

Le moine souria à cette pensée et en profita pour parler.

- L'idée est séduisante, nous sommes rentrés de façon séparés et nous y revenons en groupe, c'est amusant. Je ne connais pas exactemment les coutumes de cet endroit, mais la Longue Nuit est terminée je penses, non ? Les mesures de sécurité que la ville avait prise seront levées d'ici ce soir ?

¤ Une odeur de mort … ¤

Les mots du ménestrel avaient accroché l’esprit du moine comme un grappin, le blessant de ses dents pointues, l’arrachant à l’instant pour le replonger dans un tumulus mille fois maudit. L’odeur de putréfaction, l’obscurité, l’eau suintant dans ce marais … puis le choc, les vibrations et ses corps décharnés vomis par la plus noire des magies. Les griffures qu’ils ne parvenaient à éviter, les coups brisants des os, encore et encore, et chaque corps remplacé par deux autres.
Ses images marqueraient pour plusieurs vies encore le moine bourru … et il lui sembla soudain faire plus froid.

Et voilà que ses nouveaux compagnons reprenaient la conversation, proposant et discutant gaiement de la suite des évènements et Valis de proposer de marquer leur nouveau groupe par un élément tangible.

Il leva la tête, un mince sourire aux lèvres derrière sa barbe fournie. Ses compagnons, ceux avec lesquels il avait vraiment vécu, souffert et survécu, étaient loin. Pour eux, il aurait accepté de se teindre les cheveux en vert et de se faire appeler la ‘compagnie de la noix’ si ça leur aurait fait plaisir, tout comme il avait dansé, plongeant dans le ridicule, pour les aider à atteindre un cité barbare loin au Nord … Il n’était pas prêt à en faire autant, pas encore.

- Je n’sais pas si la sécurité a changé, mais vos portraits doivent avoir circulé pendant notre absence… A moins qu’notre nouvel ami puisse nous déguiser comme il l’a fait, faudra rester discrets. Mais nous n’y sommes pas encore. Aucune idée pour not’ groupe, mais pourquoi pas – lança-t-il à Valis avec un clin d’œil – ‘faudrait qu’on s’trouve un point commun …

Si Mjöllnir prit alors un air de réflexion, ce n’était aucunement au sujet du signe de reconnaissance ... ses pensées essayaient de repousser plus loin l’image des morts-vivants ...

erbo approuva les dires marqués de sagesse de Guzlik et de Valis. Plongé dans une recherche active d'un nom pour leur petite compagnie, il était complètement en dehors le la conversation. Ses sourcils étaient froncés, sa bouche pincée, dans une pose de concentration intense.
Une des paroles échangées, "Longue Nuit", résonna dans sa tête pour se mêler aux idées qui fusaient. Des centaines d'appellations diverses émergeaient puis étaient aussitôt abandonnées, des plus plates, aux plus absurdes, en passant par les plus ridicules. "Les Blaireaux du Gué" furent parmi ceux-là, en passant par "Les Braves et Francs Compagnons de la Libération d'Ashaba", ou encore "Les Glands Enflammés".

- Hé, que pensez vous des "Sauveurs de la Longue Nuit" ? Nous nous sommes tous connus pendant ou juste après cette fête, et nous agissons pour protéger les habitants des Zhents... Et si on les laisse faire, l'année prochaine il n'y aura pas de Longue Nuit ! Mais ça risque peut-être de sonner trop étrangement aux oreilles des gardes... Dans ce cas, il faudrait remplacer le "Sauveurs" par autre chose. Pour la cape par contre, j'n'ai point encore d'idée.

Le gnome était complètement pour cette idée de petite compagnie. Un groupe soudé contre un ennemi bien défini, voilà qui était de l'aventure ! ¤Nous aurons ta peau, Arronax !¤

Eranis était allé se poser près d'un arbre après avoir ramené les quelques branches qui devaient servir à allumer le feu. Epuisé par les dernières aventures, il s'était assoupi et avait du coup manqué une grande partie des dernières conversations...

Son sommeil avait été très agité. Il n'avait pourtant dormi que quelques minutes à peine, mais ce qu'il avait vu, senti durant ce court laps de temps lui avait suffit.

Il avait rouvert les yeux, très marqué. Il venait de réaliser qu'il ne pourrait pas continuer dans cette aventure, car son esprit était encore trop occupé par celle qu'il cherchait peut-être en vain...Et il réalisa que suivre le groupe qui s'était formé pourrait constituer à la fois pour eux et pour lui un danger, car il n'était pas au mieux mentalement. Et n'importe quel guerrier sait à quel point le mental est précieux lors des combats.

Il se leva donc, fermement décidé à quitter le groupe. Il prépara rapidement son sac et se dirigea en direction des compagnons. "Pardonnez moi, mais je ne peux continuer l'aventure. Le coeur me manque et je serais davantage un fardeau si je vous suivais. Puisse la chance vous sourire, et faire que nos chemins se croisent à nouveau dans de meilleures conditions..."

A vrai dire, l'elfe quitta le groupe avec une certaine amertume, malgré tout. Mais il partit sans attendre une réponse en retour. Pour la première fois depuis le début de cette aventure, il était sûr de son choix. Il ne reviendrait pas dans cette cité qui ne l'avait jamais inspiré, et reprenait la route à travers son élément de prédilection, la forêt.

Eranis ne se retourna pas. Ce rôdeur solitaire venait de faire une croix sur Ashaba...

Bonne continuation
et désolé encore une fois de vous quitter en cours de route