La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

Une fois assis, et sa bière arrivée, Dalekh ne la but que par petites gorgées, la faisant durer. Il n'avait pour le moment pas demandé à manger, préférant connaître d'abord leur engagement. Si cela ne lui convenait pas, il payerait sa bière et s'en irait. Cela aurait été malhonnête de profiter de Coitrain ainsi.
Il laissait ses pensées vagabonder, vers son voyage, sa jeunesse, lorsqu'il entendit le nain commencer à chanter. Il savoura cette ode, et inclina la tête pour montrer qu'il avait apprécié. Dalekh n'était pas démonstratif par nature, aussi n'allait-il pas acclamer le nain à tout rompre.
Du reste, il commencait à être à l'aise. Trop même. Ces personnes qu'il ne connaissait qu'à peine, cet employeur qui ne touchait pas à son assiette et qui ne leur avait dit mot sur ce pourquoi il désirait les engager, tout cela le mettait mal à l'aise. Pourtant, ces voyageurs qui, comme lui, étaient arrivés à Ashaba trop tard pour rentrer sans encombre dans la ville, lui étaient sympathiques ; d'éthiques rigoureusement différentes, mais malgré tout sympathique, joyeux, gais et apparement sachant profiter davantage de la vie que lui.

¤Profiter de la vie... Pas encore pour moi. Quand j'aurais une femme, il sera temps de m'installer, d'avoir une fermette et de vivre tranquillement. Pour le moment, je préfère cettevie de bohème et d'avanteures.¤

Il continua à siroter doucement sa bière, surveillant de temps en temps leur très, voire trop, généreux commanditaire d'une mission encore inconnue du coin de l'oeil...

MJ

Tous

L'attitude du commerçant ne changea pas beaucoup et ne prit pas de tournure extraordinaire. Il avait sympathiquement trinqué avec ses hôtes, avait vidé son verre et puis s'était rassis. Lui, son repas il l'avait déjà terminé, et préféra prendre du temps pour observer les aventuriers qu'il avait devant lui, certes ils feraient une bonne équipe. Mais comme il l'avait dit lui même, ceci n'était pas le sujet de la soirée.

Il se montra un peu plus jovial quand retentit la chanson du nain aux consomnances et à l'histoire fort amusantes, et rit à la réaction de l'elfe après sa première bière. Le groupe était très hétérogène, certains étaient extravagants, d'autres renfermés, des petits, des grands, et pourtant ils semblaient bien s'entendre. Après les applaudissement qui suivirent la chanson de Thoglin il y eut un silence distinct, et Paolo en profita pour placer quelques mots...

-Nous entendrons bien sur, sire gerbo, vos histoires et vos chansons, mais je voulais avant tout vous annoncer qu'il commence à se faire tard, et que la ville n'est plus très sûre, surtout un jour de fête, il faudra donc bientôt que nous nous couchions. A ce propos d'ailleurs j'espère que vous ne me ferez pas l'affront de refuser mon gîte. Je me posais aussi la question de savoir si vous vous connaissiez depuis longtemps, et si certaiens d'entre vous n'avaient un objectif à atteindre et ne pouvaient s'arrêter quelques jours ici?

Le commerçant avait parlé sur un ton extrêmement sérieux, mais dès la fin de son discours son sourire étair reparu sur ses lèvres. Il ne désirait en aucun cas gâcher la bonne ambiance qui s'était installé et par la même occasion la soirée.

Eranis avait été très amusé par les dernières interventions de ses compagnons, et il ne s'était jamais senti aussi détendu depuis qu'il était arrivé à Ashaba. Les événements s'étaient précipités les uns après les autres, et un peu de repos lui avait fait grand bien. Et puis, il était de plus en plus agréablement surpris par ce groupe formé par le plus pur des hasard, et cette bonne ambiance le rejouissait au plus haut point. Un nain chantant, un elfe découvrant la bière pour la première fois, un gnome d'une sociabilité étonnante...Vraiment, cette équipe composée de profils à priori très différents lui plaisait de plus en plus.

Il n'y avait guère que ce Coitrain qui ne lui inspirait pas confiance. Un accueil si amical cachait forcément un revers. ¤Bahhh, nous verrons bien demain ce qu'il en adviendra!¤ pensa Eranis. Pour l'heure, l'elfe des bois profitait (enfin) pleinement de la soirée, même si son caractère réservé ne lui permettait pas de le démontrer autrement que par de légers sourires.

Enfin, Coitrain aborda un nouveau sujet. Eranis fut le premier à répondre à ses interrogations : "Messire Coitrain, accepter l'hospitalité d'un inconnu n'est pas dans mes habitudes. Toutefois, il se fait tard et j'ai bien peur que nous ayons beaucoup de mal à trouver une auberge de libre à cette heure ci. Aussi j'accepte, mais sachez c'est à regrets". Les propos du rôdeur étaient résolument provocateurs...Il souhaitait voir jusqu'à quel point l'homme au gros ventre pouvait adopter une attitude amicale, sans toutefois se le mettre à dos.

"Quant aux raisons de ma présence ici, elles ne regardent que moi. Mais il est fort possible que j'y passe quelques jours. Tout dépend de ce que j'y trouverais...Mais mes pas ne m'ont certainement pas amené ici pour jouer le mercenaire". Une nouvelle fois, Eranis lança un regard suspicieux à Coitrain. Mais il lui adressa un large sourire tout de suite après. Ce n'était pas utile de jeter de l'huile sur le feu, tant que la mission ne serait pas connue.

"Enfin, je ne connais pas plus ces gens que vous, messire Coitrain, mais chacun d'entre eux mérite sûrement qu'on s'y attarde." L'elfe des bois regarda tour à tour les 5 compagnons, comme pour leur exprimer sa sincérité.

Après s'être exprimé, Eranis se leva et alla se poser près d'une fenêtre. Au dehors, il put apercevoir la lune, qui brillait de son éclat argenté. Quelques secondes passèrent, durant lesquelles le rôdeur se perdit dans des pensées à la fois obscures et sereines...Puis son regard revint se poser sur la table où ses compagnons se détendaient. Un gros coup de fatigue se fit alors sentir. Bien que respectueux de la bonne humeur distillée le groupe, Eranis n'attendait plus qu'une chose désormais, pouvoir aller prendre quelques heures de repos.

Gerbo applaudit vivement après la chanson de Thoglin. Apparement les elfes n'étaient pas trop choqués par les propos peut-être un peu fort à leur égard... ¤Je n'ai pas vraiment envie d'aller me coucher maintenant! Mais c'est vrai que si une "mission" nous attend demain, il faudrait mieux nous reposer. D'ailleurs, c'est sans nul doute pour cela que Paulo nous fait la proposition.¤

-Et bien puisque c'est gentiment proposé, j'accepte la chambre avec plaisir, répondit-il au marchand. "Mais ceci dans la promesse de vous aider: Je ne suis nullement pressé dans mon voyage, en fait j'appréhende même un peu son but. Donc, je ne vois aucun inconvénient à rester ici. Mais ceci n'implique que moi, je ne connais ces gens que depuis très peu, nous nous sommes rencontrés à l'entrée du Gué. Et si j'ai bien compris, c'est le cas pour chacun d'entre nous."

Puis, ayant terminé de manger, le gnome se dressa sur sa chaise.

-Apparemment, il n'y a pas de flute ici Insanis... Mais qu'à cela ne tienne, j'ai moi même un instrument. D'un bond, il sauta au bas de son perchoir, et se pencha pour saisir son Yarting, disparaissant ainsi quelques secondes sous la table. Puis il remonta, et s'assit sur le dossier pour avoir un appuis avec sa jambe. Son Yarting était un bel instrument à cordes aux allures exotiques, fait d'un bois rouge clair. Il gratta quelques notes et retendit certaines cordes. "Je vais vous chanter un chanson assez personnelle, que j'ai écrite après quelques années passées loin de chez moi..."

"J'ai plaqué mon chêne,
Comme un saligaud,
Mon copain le chêne,
Mon alter ego,
On était du même bois,
Un peu rustique un peu brute,
Dont on fait n'importe quoi,
Sauf naturellement les flûtes…
J’ai maintenant des frênes,
Des arbres de Thuldée,
Tous de bonnes graines,
De hautes futaies ;
Mais toi tu manques à l’appel
Ma vieille branche de campagne,
Mon seul arbre de Martel,
Mon mât de cocagne.

Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû m’éloigner d’mon arbre…
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû le quitter des yeux.

Je suis un pauvre type,
J’aurai plus de joie,
J’ai jeté ma pipe,
Ma vieille pipe en bois,
Qui avait fumé sans s’fâcher,
Sans jamais me brûler la lippe,
Le tabac d’la vache enragée
Dans sa bonne vieille tête de pipe…
J’ai des pipes d’écume,
Ornées de fleurons,
De ces pipes qu’on fume,
En levant le front,
Mais j’retrouverai plus ma foi,
Sur mon cœur ni sur ma lippe,
Le goût d’ma vieille pipe en bois,
Sacré nom d’une pipe !

Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû m’éloigner d’mon arbre…
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû le quitter des yeux.


J'avais une mansarde
Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habit’ plus d' mansarde
Il peut désormais
Tomber des hallebardes
Je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux,
Qu' j'ai pas vu la lune.

Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû m’éloigner d’mon arbre…
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû le quitter des yeux."

Gerbo chantait dans la langue régionale, le Chondathan. Sa voix était douce, suave, et il faisait de son mieux pour captiver son intime public.

Dalekh avait écouté religieusement, et avec respect, la chason de Gerbo, après celle de Thoglin. Ces deux personnes étaient visiblement de véritables artistes. Et il les repsectait pour cela. Attendant un peu afin de s'assurer que personne d'autre ne prenait la parole, il se lanca.

"J'accepte également votre offre, Sire Coitrain. Je voudrais toutefois corriger Maître Gerbo, mais nous nous sommes rencontrés, plus exactement, à l'entrée d'Ashaba. Nous étions arrivés après la tombée de la nuit et c'est pour cette raison que nous sommes convoqués, demain à dix heures, au poste de la garde. Je tenais à vous prévenir de ceci avant tout. Du reste, je n'ai guère d'art avec lequel je puisse vous divertir, pour ma part."

Il y avait une lueur d'amusement dans le regard de Dalekh. C'était loin d'être un artiste, même très loin de cela, c'était juste un garde et un aventurier, rien de plus. Un guerrier de base, quoi, et il en avait conscience. Finissant son verre, il constata avec mécontentement que sa vigilance par rapport à son hôte était copieusement émoussée. Ses réflexes et ses capacités devaient l'être de même. Se morigénant, il secoua la tête et se forca à éclaircir ses esprits. Il doutait en avoir besoin ce soir, mais il préférait être prêt à utiliser ses capacités martiales et de raisonnement.

"Et, Sire Coitrain... Quand saurons-nous ce pourquoi vous désirez nous embaucher ?"

Ank se sentait heureux parmi tous ces hommes, l'ambiance joyeuse qui l'entourait était définitivement bien mieux que l'austère vie qu'il avait menée sur les routes de Féerune. C'était la première fois depuis qu'il avait quitté le monastère qu'il se retrouvait avec d'autres hommes et il ne le regretterait en rien !
-Bravo Gerbo ! Magnifique chanson ! Merci à vous tous, c'est l'une des meilleures soirées que j'ai passé depuis longtemps !
Ank souriait à droite à gauche visiblement heureux. Lorsqu'il se rappela le ton soucieux qu'avait pris le commerçant.
-Pour tous vous dire messire Coitrain, je suis de passage dans cette ville pour y trouver un travail, et comme j'ai l'impression que vous m'en proposez un je resterai donc jusqu'à ce qu'il soit achevé. Et c'est avec joie que j'accepte votre hospitalité cette nuit car c'était le premier problème qui m'est venu à l'esprit en arrivant devant cette ville. C'est d'ailleurs à cet endroit que nous nous sommes rencontrés, ces messieurs et moi-même. Par contre je vous serez gré de nous laisser demain matin aller nous présenter à la caserne de la ville, un officier nous a expressément demandé de venir, j'aimerai aussi avoir le temps de prendre des nouvelles du blessé si cela ne vous gênes pas bien entendu.
Ank avait le regard soucieux en finissant sa phrase, depuis qu'il avait commencé le repas, il avait laissé complètement de côté l'homme blessé. Il se remit à sourire pourtant et lança autour de lui :
-Et bien messieurs qui d'entre-vous souhaitent aller se reposer ?

nsanis s'était mis à boire du vin pendant que tous disputaient. Il entendit avec attention la chanson du nain et ne fut pas étonné, enfin c'était un nain et il était absolument normal qu'il parlât des elfes de cette manière.

¤Ce doit être typique parmi les nains de nous mettre dans leurs chansons, mais celle-ci est bien drôle. ¤ Il commença alors à boire la bière dont il n'avait pas finie. Sûrement il était ivre. Insanis écouta alors la chanson de Gerbo et ce dit que ce petit homme avait du talent et il l'applaudit sans hésitation.

Il vit que tout le monde acceptait ce qui proposait Paolo et se manifesta aussi.

"Mes amis j'ai tellement envie de dormir que je pourrait le faire ici même sur cette table, mais avant je veux manger quelque morceau et et et l’elfe commençait à bégayer comme un vrai saoulard ... c'est pour cela que nous devoir rester semblables. Insanis ne se rendit même pas compte qu'il commençait à mélanger les mots. Tavernier s'il vous plaît... apportez à..à.à ouais.. à manger et encoore une chope
de bière parce que celle-la est déjà finie. Il l’a brandit pour montrer à tous qu’elle était bien vide. Il employait un large sourire et ses pupilles étaient déjà hyper dilatées. Il arrivait à peine à tenir la chope en l’air et rigolait tout seul.


A ce moment la Insanis devait être dans un notre monde.

-AH AH AH!! Sacré elfe! S'écria Thoglin en voyant Insanis commencer à bégayer et ne plus savoir ce qu'il disait. Cela l'amusait au plus haut point, non parce qu'il se moquait de lui mais parce que cela lui rappelait sa première beuverie. Un souvenir indélibile!

-Messire Coitrain; vous avez fait là une offre généreuse et c'est avec plaisir que je l'accepte également; cette journée m'a épuisé et un peu de repos me fera le plus grand bien. Jetant un regard en direction de Insanis.Cependant je vais me permettre d'accompagner pour une dernière chope notre ami et j'irai le coucher se met à rireJe ne pense pas qu'il puisse trouver le chemin seul dans son état! Sinon oui j'avais des choses à faire: je devais me rendre à une ville un peu plus loin mais je peux bien rester quelques jours ici éventuellement pour vous rendre service.

S'adressant à GerboMessire je n'en ai pas encore eu l'occasion mais je vous félicite pour votre chanson, c'était magnifique.

¤Est ce que la mienne a autant plu? C'est vrai qu'elle est un peu spéciale et j'espère qu'elle n'a pas choqué les elfes ici présents. En attendant allons nous coucher... la nuit porte conseil dit le proverbe... je suis pressé d'entendre la mission de cet homme... Ne pas oublier de passer par la caserne!¤

MJ

Tous

Paolo se sentait bien parmi ces gens. Outre son objectif professionnel qui faisait qu'il se trouvait avec ces hommes, il y trouvait des gens sympathiques, et deux artistes de qualité. Néanmoins, l'un des personnages, un peu plus taciturne, jetait une ombre sur la soirée pourtant joyeuse. Cet elfe, Eranis, qui ne cessait d'être et de se montrer suspect. Par deux fois, Paolo essaya de passer à côté et de profiter de la présence des autres, mais là c'en était trop, il se leva et dit d'un air sévère...

-Bon écoutez, arrétez de me regarder comme un criminel, je ne fais pour l'instant que vous égayer la soirée. Vous oubliez toutes les règles de politesse envers votre hôte, alors acceptez mon gîte de bon coeur ou bien partez. Sachez par ailleurs que je n'ai guère encore parlé de mercenaires, alors cessez un peu d'être suspect à l'égard de tout. Il s'adressa ensuite à tout le monde, comme je vous l'ai déjà dit, nous parlerons de votre travail demain. Vous pourrez bien sur aller à la caserne si vous le devez, je vous accompagnerai.

Maintenant qu'il avait dit ce qu'il avait à dire, il reprit un ton plus gai, et après avoir applaudi Gerbo, il le félicita sincèrement:"Bravo pour cette interprétation, et mes félicitaitons pour en être l'auteur, en plus d'être magicien vous êtes un grand artiste." Alors qu'il allait ajouter quelques mots, Insanis s'effondra sur la table, visiblement accablé par l'alcool, et ronflait déjà. Paolo laissa échapper un rire et dit:"Cet elfe nous prouve bien qu'il est temps d'aller nous coucher, venez je vais vous montrer vos chambres. Vous, il s'adressait à Dalekh, aidez moi à monter ce roupilleur

La bière que le tavernier était en train d'amener pour Insanis revint à Thoglin qui l'accepta de bon coeur. Un court silence s'installa, on sentait bien que la soirée tirait à sa fin.

Gerbo était heureux que tout le monde appréciât sa chanson, même si ses prestations étaient toujours applaudies. Il n'avait pas vraiment envie d'aller se coucher: Ses voyages n'étaient pas du genre épuisant, et il aurait bien chanté une ou deux autres chansons, et discuté encore un peu avec Ank ou Thoglin, et pourquoi pas avec les autres même s'ils étaient plus discrets. Mais visiblement, sa volonté était une exception dans le groupe, et il mit donc une croix sur ses envies festives. ¤Après tout, si nous sommes occupés demain, il vaut mieux que je sois d'attaque. Et il me faudra une demi-heure en plus pour préparer un nouveau sortilège... Plus efficace que mon dernier tourbillon de couleurs j'espère!¤

Alors que l'aubergiste servait la bière, le gnome tira quelques piécettes de cuivre de sa poche qu'il lui tendit. ¤Paolo nous offre déjà bien des choses, pas la peine d'en rajouter.¤

-Un vin de prune s'il vous plaît. Nos chambres dites-vous? dit-il à sire Coitrain, en appuyant le possessif. "En plus nous avons des chambres individuelles! Vraiment, vous êtes trop bon. J'arrive tout de suite!"

Le petit illusionniste appréciait beaucoup le vin de prune, qu'il avait découvert lors de son périple dans le Nord. Et c'est avec plaisir qu'il avait réalisé qu'on en servait un peu partout dans les contrées du Mitan. Il espérait que celui-ci l'aiderait à dormir, car il n'avait pas encore sommeil.