La forêt d'Arprofond, Un convoi spécial

Cynwäll était recroquevillée dans le fond de sa cellule telle une bête sauvage apeurée, elle tenait sa tête dans ses mains essayant de faire sortir le souvenir traumatisant qu’elle venait de vivre. Elle regardait les personne devant elle sans vraiment les voir, était ce son imagination qui lui jouait des tours ou étaient-ils vraiment là devant elle.

- Vou…vous êtes réelles, qui êtes vous ? Où je suis et où est la deuxième louve ?

L’esprits de l’elfe reprenait forme elle se souvenait de certaine chose occultée jusqu’à présent. Elle se releva péniblement en s’aidant du mur derrière elle et s’avança en titubant jusqu’aux barreaux, qu’elle empoigna fermement.

- Par Corellon, vous allez m’ouvrir, ou attendre que je prenne racine dans cette cage ! Vous voyez bien que je suis prisonnière, je n’est pas d’arme ils me les ont prisent, je suis pas votre ennemis, aidée moi s’il vous plaît.

La voix de Cynwäll s’était faite autoritaire au début mais se faisait suppliante sur la fin. Elle était fatiguée, elle avait faim et soif , des larmes commençaient à couler sur son joli visage. « Flêche » se laissa glisser au sol, elle était dépitée, triste et découragée, mais lorsque son regard croisa celui de la louve un sourire se dessina sur son visage, si quelqu’un pouvait la comprendre c’était bien elle.

encontrer une elfe ravissait le cœur d’Aglaia. Ce visage et cette grace naturelle rappelerent a la jeune druidesse celui qui l’avait recueillie et lui avait tout appris. Bien que le specimen qui etait devant elle etait une elfe sauvage, la douce Aglaia ne put reprimer un sourire en la voyant ainsi. Laissant naivement ses souvenirs l’envahir, la jeune fille resta quelques instants muettes a observer cette creature semblant perdue.

L’elan de ses sentiments faisaient peine a entendre mais c’etait une douce souffrance car la flamme de la vie animait encore ce cœur. Suivant comme a son habitude son instinct la svelte humaine se dirigea sans arriere-pensee vers les cles qui pendaient a un clou non loin. Elle tourna la tete, posant la tete sur son epaule et regarda Malik d’un sourire entendu. La naturel changeant d’Aglaia apparaissait a nouveau et heureuse de sa decouverte elle en oublia presque sa poursuite. C’est en voyant l’air de Malik qu’elle se remit l’esprit dans la chasse.

L’humaine aux cheveux de feu jeta les cles a Malik en illuminant de son visage ce sourire qui savait habituellement si facilement commander aux cœurs des hommes. Puis elle regarda dans les yeux l’elfe captive, l’air ailleurs : «N’ayez pas peur. J’etais cette louve au pelage clair. » Elle se retourna d’un geste impetueux trahissant son cœur brulant, ses cheveux errant aux gres de ses mouvements. Et ainsi elle se dirigea vers Yolan et sa decouverte.

- Nous trouverons peut-etre l’equipement de cette enfant de Rillifane dans ces coffres. Je viens t’eclairer Yolan, attends !

C’est ainsi que le bouclier en avant elle s’approcha du demi-elfe, jetant un œil a Iris pour etre sur que tout allait bien de son cote.

Malik attrapa les clés que Aglaia lui avait lancées. Le sourire qu'elle lui lança l'énerva un peu plus. Malik en tant que prêtre de Cyric connaissait peu de sentiments. Il avait appris à se méfier des autres. Pour lui ce sourire était hypocrite. Cyric avait était trahi par son ami Kelemvor, Malik ne voulait pas commettre cette erreur.

Malik n'avait pas un grand cœur comme Aglaia et il n'avait pas l'intention de lui donner sa confiance aussi facilement. Aglaia n’hésitait pas à libérer une inconnue, mais Malik ne voyait pas les choses de cet œil. Il ne laisserait pas l’elfe se balader à l’air libre si elle ne répondait pas d’abord à ses questions.

Malik ouvrit la porte et regarda attentivement l'elfe. Elle avait les larmes aux yeux mais pour Malik qui ne connaissait pas la compassion ni la pitié, ces larmes ne représentaient que de la faiblesse. Pleurer signifiait être faible ou un moyen d'endormir la vigilance des autres.

Malik se mit devant elle l’air menaçant et lui dit :

-Avant que tu ne sortes de cette cage tu va me dire ton nom, comment tu t’aies retrouvée ici et si tu as récemment vu quelqu’un passé par ici. Peut-être qu’alors tu pourras sortir.

Malik eu un frisson de plaisir. Le pouvoir qu’il avait à cet instant sur l’elfe le grisé.

Cynwäll avait été surprise par l’attitude de l’humaine, il ne lui manquait que des oreilles pointues pour être une elfe à part entière. Tout dans son comportement laissait penser qu’elle avait du côtoyer des elfes et suivre leurs enseignements. Même la louve en était la preuve, un animal comme celui ci ne pouvait s’allier avec quelqu’un de mauvais.
L’elfe sauvage sentait une certaine tension dans le trio qui la regardait, surtout au sujet de la femme et de l’homme au teint mate. Cet homme semblait n’aimer pas grand monde ou ne voulait se faire aimer de personne.
« Flêche » se sentit mal à l’aise quand il ouvrit sa cellule, son assurance et sa détermination étaient grandes et sans bornes, mais malgré tout cela Cynwäll sentait en lui comme une déchirure dans son âme.
Quant à la troisième personne qui était resté un peu en retrait, la sauvageonne avait cru percevoir un elfe mais elle ne savait pas de quelle espèce il pouvait faire parti.

- Je m’appelle Cynwäll, je suis une elfe sauvage née dans le sud de forêt d’Amtar.
- Je me suis fais surprendre par se que je suppose être des voleurs de grands chemins, ils me sont tombée dessus et m’ont plaqué au sol. L’un d’eux ma fait boire une mixture infâme et je me suis évanouie, par contre qu’elle chose ma choquée, ce sont ses yeux, ils brillaient d’une lueur surnaturelle.
- Et enfin je me suis réveillée dans cette geôle et à part vous personne n’est passé ici.

Cynwäll avait parlée avec un ton neutre afin de ne pas rendre plus nerveux le grand costaux posté devant elle.
Elle rajouta ensuite sur un ton beaucoup plus froid et
incisif.

- Et vous que faite vous ici, qu’est ce que trois êtres aussi différents l’un de l’autre font ensembles et toi l' humain si tu ne veux pas que je sois dans tes pattes, laisse moi sortir, récupérer mes affaires et je disparaîtrais.


Tout en parlant l‘elfe sauvage s’était avancée jusqu’à se trouver face à face avec l’homme, il faisait au moins vingt centimètres de plus qu’elle, mais qu’importe, il fallait qu’il comprenne qu’elle n’avait pas peur de lui, mais qu’elle le respectait aussi.

Le prêtre de Cyric écouta avec attention les réponses données par l’elfe. Ainsi donc elle se nommait Cynwäll et apparemment elle ne savait rien quant au faux prêtre. Malik allait se retirer du passage quand elle rajouta sur un ton qui ne lui plaisait pas du tout :

Malik regarda l’elfe dans les yeux. Elle était comme Aglaia; une femme qui avait du caractère et qu’il ne supporterait pas. Elle avait une apparence frêle mais cachait sans doute une grande force, tout comme Aglaia. Malik lui fit un sourire inquiétant, il voulait lui faire comprendre qui il était :

-Je n’ai pas à répondre à tes questions, et tu n’es pas en position d’exiger quoi que se soit, mais pour que tu ne reste pas dans l’ignorance et que tu ne nous accable pas de question je vais répondre à ta question. Notre groupe et à la poursuite d’un homme qui nous a dérobé une chose de très grande valeur. Je me nomme Malik, la femme avec la louve se nomme Aglaia, sa louve se nomme Iris et le demi-elfe s’appelle Yolan. Ne crois pas que parce que nous t’avons trouvée enfermé je te fasse confiance et aux moindres gestes suspects je n’hésiterais pas à t’abattre. N'essaye pas de m'amadouer cela ne marchera pas.

Malik s’écarta pour laisser passer l’elfe mais ne s'éloigna pas d'elle. Il voulait qu'elle sache qu'il la surveillait.

olan ,qui n'avait pas parler et était rester inerte depuis longtemps, parla à Malik :

- Malik! Laisse-la tranquille, si tu veux la questionner fait le quand nous serions parti d’ici, l’endroit n’est pas sûr et je pense que personne ne veut rester ici. (Commun)

Yolan regarda ensuite l’elfe et lui dit :

- Malik n’a pas tout à fait tort, nous ne savons rien de toi, mais moi je veux te faire confiance, car si tu étais vraiment mauvaise, Iris t’aurais déjà tué. Donc bien venu parmi nous, et ne t’inquiète pas pour Malik, il est toujours comme ça, mais au fond, ce n’est pas quelqu’un de vraiment mauvais. Ha oui, si tu veux partir tu peux y aller, mais dehors aussi c’est dangereux, il vaut mieux que tu reste avec nous. Et je pense que tu souhaites aussi te venger, non? (Commun)

Sur ceux, il retourna vers Aglaïa pour ouvrir ces coffres, bien qu’il n’ait aucune compétence particulière pour ouvrir les coffres, il fit de sont mieux.

glaia avait ecoute la conversation, attendant Yolan pres des coffres. Un sourire etrange de simplicite ornait son visage. C’etait le sourire qu’arborent les jeunes femmes laissant transparaitre une assurance en leurs charmes empreinte de naivete. Malik, qui il y a encore quelques heures pleurnichait pour se faire soigner, voulait s’imposer a present devant cette etrangere. La belle humaine n’avait pas rencontre enormement d’elfes sauvages mais elle connaissait leur nature, et lisait dans les yeux de celle-ci le gout de la liberte. Sans penser a dire bonjour, Aglaia poursuivit :

- Cynwall, n’en veux surtout pas a Malik pour son manque de courtoisie, il a failli devoir se faire amputer d’une jambe suite a un feroce combat contre… un dragon je crois, c’est bien ca ? Et ca le travaille.

Ne laissant pas le temps a Malik de repondre, Aglaia reprit sur un ton severe, plissant les yeux, comme si elle avait completement oublie qu’elle venait de discourir d’une facon tres relachee :

- Nous n’avons plus de temps a perdre. Soit tu viens avec nous pour te venger de cette infame engeance, aberration de la nature qui veut asservir ses enfants, soit tu pars seule, dans la direction opposee. Malik t’expliquera alors qu’il ne te fait pas confiance, mais la verite est que nous n’avons pas le temps pour ces discours de citadins qui n’ont que ca a faire, pavoiser.

Aglaia se tourna de trois quarts puis regarda Yolan avant de poser ses yeux sur les coffres. Il etait clair qu’elle attendait qu’il agisse. De sa position elle observait le demi-elfe et ne semblait pas porter la moindre attention a l’autre duo. Levant le menton elle s’enquit d’Iris et revint vers Yolan.

Le prêtre de Cyric sentit la colère et la haine montées en lui. Depuis qu’il avait quitté le Calimshan il avait fait échec sur échec. Malik avait quitté son pays natal dans l’espoir d’accomplir de grandes choses au nom de son dieu. Malheureusement ou qu’il aille il se faisait rejeter par les infidèles. Ces idiots croyaient aux faux dieux, ils ne savaient pas que Cyric était le seul et unique vrai dieu.

Malik savait qu’accomplir cette quête lui permettrait de retrouver l’attention de Cyric, mais une fois de plus les infidèles faisaient tout pour le déstabiliser. Malik savait qu’il valait mieux qu’eux, mais devoir subir leurs moqueries et leurs sarcasmes sans pouvoir réagir, car il avait encore besoin d’eux, lui donnaient des envies de meurtres qu’il avait de plus en plus de mal à refouler.

Fermant les yeux, il respira un bon coup et tenta de se calmer. Ils rattraperaient bientôt le faux prêtre et jusqu'à là Malik aurait besoin d’eux. Il fallait être diplomate et tenté de calmer le jeu avec ses compagnons. Malik se tourna vers Cynwall :

-Excuse-moi pour mon comportement.

Malik n’attendit pas de réponse de l’elfe et partit rejoindre Aglaia et Yolan .

Cynwäll sortie de sa cellule après que Malik se soit poussé de l’ouverture, elle lui emboîta le pas, se mit à sa hauteur et lui fit un petit sourire enjôleur, puis se dirigea avec Malik vers Aglaïa et Yolan, bien décidée à ouvrir ces coffres afin de récupérer ses armes et ses affaires.

La rôdeuse écoutait la belle humaine et avait été surprise d’entendre qu’ils avaient dû combattre un dragon et de plus que l’humain s’était fait blesser et en était ressortit vivant.
Le ton détaché de la femme laissait quand même penser que l’histoire du dragon était plus une moquerie destinée à Malik. Elle ne releva pas la boutade de l’humaine afin de ne pas avoir en plus de la suspicion de l’homme, son animosité.

Arrivant près du duo Cynwäll salua Yolan d’un signe de la tête.


- je te remercie demi elfe de me donner ta confiance, je l’accepte avec plaisir et un retour je t’offre la mienne.
- Aglaïa, en ce qui conserne ta question, je veux bien me joindre à vous et vous aider. Je n’étais que de passage dans la région et je n’est rien d’autre à faire, donc si vous l’acceptez, je me mets à votre service. Dit elle en se retournant vers Malik afin qu’il ne se sente pas exclut de la conversation et qu’il sache qu’il a toujours son mot à dire.

La rôdeuse se retourna vers Yolan et attendit qu’il ouvre les coffres.

Narration

Tous

La toute nouvelle association se dirigea vers les coffres armés du trousseau de clés. Ils étaient tous identiques sans aucun signe distinctif visible. Yolan examina rapidement les parois externes sans rien remarquer de suspect. Il essaya d'en ouvrir un sans succès. Ils étaient verrouillés tous les trois. Essayant tout le trousseau sur le plus à gauche ils finirent par l'ouvrir. Cynwäll reconnu l'intégralité de son équipement parfaitement rangé. Elle récupéra ses affaires pendant que les autres continuaient leur exploration. Yolan ouvrit le coffre du milieu et trouva à l'intérieur une couverture qui enveloppait quelque chose.
Un léger bourdonnement similaire au battement des ailes d'un insecte volant, se faisait entendre de l'objet enveloppé dans le tissu épais. Délaissant le troisième coffre pour le moment face à cette trouvaille, Yolan sortit de son contenant l'étrange chose. Il pouvait sentir dans ses mains de légères vibrations qui semblait s'amplifier alors qu'il tenait le tout. Il le déposa rapidement sur le sol à la vue de tous sans pour autant enlever la couverture opaque. Tout le monde pouvait entendre l'étrange rythme émanant de l'objet.
Celui-ci s'était accéléré pendant le bref transport hors de son réceptacle. Tout le monde se regardait pour savoir qui allait dévoiler l'étrange objet. Même Iris semblait curieuse de savoir de quoi il s'agissait. En tout cas elle ne montrait ni peur ni hostilité. Tout ce qu'ils pouvaient constater pour l'instant c'était que lorsqu'ils appochaient la main, le rythme s'accélérait. Ils avaient découvert quelque chose mais qui aurait assez de cran ou d'inconscience pour découvrir de quoi il s'agissait ?