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La forêt d'Arprofond, Un convoi spécial
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Grand maître
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Narration
Malik, Halasthor, Gaenos, Aglaïa
L'idée de s'aider d'une branche pour faire levier était bonne. Au bout de quelques minutes ils en trouvèrent une qui convenait parfaitement. Ils n'avaient même pas eu à à la prendre sur un arbre. Ils commencèrent leur besogne, essayant de coordonner leur efforts. La pluie torrentielle qui s'abattait toujours ne leur facilitait pas la tâche. le sol, transformé en boue, n'offrait plus les points d'appui que lorsqu'il était sec. Après s'être acharné une dizaine de minutes, ils durent se rendre à l'évidence qu'ils ne pourraient pas dégager la roue sans attendre la fin de l'orage. Et c'est au moment où ils allaient laisser tomber, que celui-ci disparut aussi vite qu'il était arrivé. Bien sûr les nuages restaient menaçant, mais seule une pluie fine demeurait maintenant. Encouragé par ce signe quasi divin, ils redoublèrent d'effort pour enfin arracher le chariot de la terre qui le retenait emprisonnée. Tous ceux qui avait participé à sa libération étaient trempés et couvert de boue. Aglaïa et le prêtre s'en sortait un peu mieux, mais n'étaient guère plus présentable. Alors que tout le monde essayait de récupérer et se préparait à partir, la louve émit un grognement signalant par la même que quelqu'un s'approchait. Une silhouette arrivait dans leur direction. Elle avait un air de déjà vu, et lorsque son visage fut à portée de vue, ils purent reconnaître celui qui avait disparu dans la forêt il avait pas si longtemps: Yolan.
Yolan
Yolan avait cru sa dernière heure arrivée lorsque une main puissante lui avait plaqué un mouchoir sur la bouche le forçant à respirer une substance qui l'avait seulement endormi. Lorsqu'il se réveillait, il s'était retrouvé pieds et poings liés dans la forêt qu'il avait longé depuis le début de son voyage. Par chance ou par inattention, son équipement était à proximité de lui et avait pu couper ses liens après de gros efforts. Une fois libre, il s'enfuit le plus rapidement possible profitant de l'aubaine qui lui était offerte. Après une course de quelques minutes qui lui en avait parru des heures, il se retrouva sur la route qu'il avait du quitter de force. Par chance les traces du chariot étaient facilement repérable et il suivit la piste en marchant d'un bon pas. Ne sachant pas combien de temps il était resté inconscient, et la journée étant bien avancée, ses compagnons avaient du le distancer rapidement. Après une bonne heure de marche intensive, la pluie vint s'ajouter à son découragement. Elle se transforma rapidement en un violent orage, dont les nombreux éclairs zébraient le ciel éliminant presque l'obscurité qui avait fait son apparition avec la tempête. Dans son malheur, Yolan s'était dit qu'au moins le convoi serait davantage ralenti que lui qui se déplaçait seul. Et enfin après heure supplémentaire de marche il finit par rejoindre la caravane qu'il cherchait à rejoindre.
Tous
L'apparition soudaine de leur compagnon, en surpris plus d'un. Des tas d'interrogations se posaient dans la tête de beaucoup de monde, mais elles devraient attendre. La perte de temps qu'ils avaient du concéder, avait fait apparaître la nuit plus tôt que ce qui était prévus. Le chef du convoi qui avait perdu de sa superbe leur annonça qu'il planterait le camp en bordure de forêt pour éviter le mauvais état de la route. Si la pluie avait complètement cessé maintenant, il était impossible de trouver du bois sec pour allumer un feu et se sécher. Dans le chariot, se trouvait de quoi monter une tente permettant au moins à tout le monde de ne pas dormir à la belle étoile. Un cadeau de la part des membres du culte de Heaum qui était le bienvenue. Le prêtre s'adressa de nouveau à eux, d'un ton plus courtois.
-Mes gardes et moi-même prendront le dernier tour de garde, organisez-vous de votre côté pour cette nuit.
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Aventurier
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olan qui était épuisé par les deux heures de marche qu’il venait de parcourir, un repos aurait été bien mérité, surtout qu’après l’effort qu’il venait de fournir ses jambes ne le tenaient à peine. Mais il se souvenait que quelqu’un, ou quelque chose, le drogué, il ne souvenait de rien, peut-être qu’il a parlé sous une drogue, ou bien, peut-être dans la torture, en tout cas, il ne souvenait de rien, mais il pensait qu’il devrait au moins prévenir ses compagnons qu’il soit sur leur garde. Yolan regarda le chez des prêtres de Heaum, il y lui parla avant que celui-ci ne parte :- Je tiens à te prévenir, les personnes qui m’ont attaqué vont peut-être revenir, soyez sur vos gardes. Nous, nous allons nous arranger pour les tours de gardes, et encore merci pour cette tente. (Commun) Yolan pouvait tenir debout que peut de temps encore, il se dépêcha d’installer sa tente, dès cela fait, il dit à ses compagnons de venir avec lui, pas que pour les tours de gardes qu’il devait arranger entre eux, mais surtout qu’il se doutait bien qu’il voudrait l’interroger. Yolan s’installa dans le fond de la tente et attendit l’arrivé de ces compagnons.
Vivre ou mourir, tel est mon destin.
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Aventurier
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Surprit de voir le demi-elfe sein et sauf et sans aucune égratignure Gaenos lui demanda : -Tien donc! Qu'est ce que toi faire ici? Je pensai que te serai chez toi près de la cheminé.
Tout en lui demandant ceci Gaenos tenait la poignée de son épée près à intervenir au moindre faux mouvement du demi-elfe. Il était tout aussi perturber que la louve grogna à son arriver. Il ne laissa pas le temps de répondre à Yolan qu'il enchaîna : -Aglaïa , Halasthor qu'est ce que vous pensez de cela? La louve a parlé à ma place , les animaux ne peuvent être trompé par les mauvaises intentions.
Il s'adressa de nouveau à Yolan : -Si tu fait quoique se soit qui peut nuire à la mission je te tue sur le champ de même si tu t'approche un peu trop près de coffret. Et j'aillais oublier ne t'aproche pas trop près de moi tu risquerai de gouter à ma lame.
Gaenos était perturbé par les derniers évènement : une pluie diluvienne disparaissant aussi vite puis l'apparition du demi-elfe disparu ne pouvait être une simple coïncidence. Il commença à mettre en place la tente que le prêtre leurs avait si aimablement donné.
La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même.
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Aventurier
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olan qui avait du mal à marcher, entendit les questions de Gaenos, il le regarda et lui dit :- Gaenos, je ne peux plus te mentir, au départ je suis venu pour voler ce coffret mais pendant que nous faisions route en gardant le coffret, j’ai senti que quelqu’un m’avait attrapé et m’a endormi, je ne me souviens de rien, si je leur ai dit quelque chose, cela est possible, mais mon jugement à propos de ce coffret ont changé, j’ai compris qu’un seul homme ne méritait pas ce coffret. Et, au fait, si tu veux me tuer, je serais dans l’obligation de me défendre et de te tuer si il le faut. Quand à la louve, elle a sans doute été surprise par mon arrivé, c’est sûrement pour cela qu’elle a grogné. Maintenant, si vous voulez me poser d’autres questions, faite le vite, car je pense que tout le monde ici doit être fatigué après une si longue route. (Commun) Yolan regarda tout le monde, en particulier Gaenos qui depuis le début, il l’avait bien compris, ne l’appréciait guère. Puis il regarda tout le monde et leur demanda :- Moi, j’ai une question, j’aimerais savoir une chose, que c’est-il passé pendant mon absence ? Avez-vous été attaqué ? (Commun) Yolan se demanda si quelqu’un allait répondre à sa question, il pensa que si quelqu’un avait attaqué précédemment, il s’aurait peut-être quel genre d’agresseur il avait eu affaire. Yolan attendit patiemment la réponse de ses compagnons.
Vivre ou mourir, tel est mon destin.
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Gardienne Errante
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a boue recouvrant le visage et la robe d’Aglaia ne semblait pas la gener le moins du monde. Les mœurs de la dignite feminine n’avait vraisemblablement pas filtre a travers l’epais feuillage de son education. Mais cela ne l’empechait pas d’arpenter la vie avec une elegance naturelle que beaucoup de femmes du monde auraient pu lui envier. D’ailleurs, sa robe aux couleurs d’un feuillage automnal, a la reflexion, n’etait pas si affectee par les eclats de boue qui perlaient ca et la.
Lorsque la nature eut fini d’etancher la soif de ses enfants, la druidesse aux cheveux de feu adressa un sourire sincere aux hommes qui grace a leur patience et a leur conviction avaient reussi a desengager la roue de son piege boueux. Puis elle se reconcentra sur le ciel, essayant d’en determiner son futur, mais elle etait bien placee pour savoir que les mysteres de la nature en restaient pour la plupart des mortels.
Lorsque Yolan regagna la caravane, Aglaia l’observa quelques instants, le temps de determiner si quelques changements avaient opere dans son attitude ou son accoutrement, puis en revint a son examen de la foret et du ciel. Elle garderait une oreille ouverte sur les questions et les reponses qui allaient etre echangees au sujet de l’egarement du demi-elfe, mais elle n’allait surement pas y participer.
Arrivee au lieu choisi par le pretre en guise de campement, la jeune fille entreprit d’en faire un rapide tour d’horizon. Surement plus que tout autre au sein de cette equipee, elle connaissait la foret et certains de ses secrets. Accompagnee d’Iris, la druidesse penetra les bois, sans pour autant sortir du champs de vision de ses compagnons de fortune et examina les alentours avec prudence.Aglaia utilise la competence survie afin d’essayer de predire le climat des prochains jours
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Dévot de la Toile
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Malik n'en crut pas ses yeux et ne chercha pas à répondre à la question de Yolan. L'elfe était de retour et apparemment sans aucune blessure. Le prêtre ne pouvait croire que son compagnon qui avait subitement et inexplicablement disparu puisse comme par magie être de retour parmi eux. De plus l'histoire qu'il raconta concernant son enlèvement était absurde, et puis Yolan n'avait rien dit concernant la façon dont il avait échappé à ses ravisseurs. Malik ne pouvait lui faire confiance, en outre, il était d'accord avec l'avis de Gaenos.
¤Si Cyric n'était pas mon dieu peut-être n'aurais-je pas douté de lui, mais l'Unique nous à appris qu'il ne fallait faire confiance à personne, et je pense que cet elfe ne nous dit pas tout.¤
Malik s'approcha de Yolan en restant tout de même à un mètre de lui, ne voulant courrir aucun risque si celui-ci se montrait soudain agressif. Le prêtre regarda l'elfe dans les yeux un instant puis lui dit:
-Je ne te fais plus confiance. Tu disparais et tu réapparais comme ça, sans aucune explication. De plus tu dis que tu as changé ton opinion vis a vis du coffre, mais quelle preuve as tu à nous fournir?
Ne laissant pas le temps a Yolan le temps de répondre Malik se retourna vers le reste de ses compagnons.
-Si nous voulons que le coffre ne risque rien nous devrons surveiller Yolan. Malik se tournant vers Yolan, il ajouta"Ne m'en veut pas mais tes explications ne me suffisent pas"
¤Surtout que si tout le monde a son attention sur toi j'ai le champ libre pour découvrir ce que contient le coffre"¤pensa Malik en essayant de ne pas sourire.
Transcendant l'histoire et le monde, le récit des âmes et des épées est destiné à être éternellement réecrit.
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Aventurier
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a pluie battait si fort que Yolan avait du mal à entendre la question de Malik, il pensait que lui au moins le ferais confiance, même s’il se doutait que c’était pour qu’il puisse dérobé le coffret tranquillement, Yolan se tourna vers ses compagnons et il dit :- Tu as raison Malik, je ne vous ai pas parlé de grand-chose, la vérité, c’est que je me souviens que je marchais avec vous et quelqu’un m’a tiré endors de sentier. Après je ne me souviens de rien, ils m’ont peut-être obligé à parler du coffret, quand je me suis réveillé, j’ai trouvé par chance mon équipement à proximité, j’en ai profité et j’ai rampé vers mon épée et j’ai coupé les liens qui m’empêchait de partir librement, ensuite, j’ai récupéré mes affaires et je suis retourné sur le sentier auquel on m’avait retiré, j’ai suivi les traces du chars, qui était trop visible, j’ai marché pendant à peu prêt deux heures, je pense, et là, je suis arrivé, la suite, vous la connaissez. (Commun) Yolan termina son discours, puis se tourna vers Malik, et lui dit : - Malik, je pense vous avoir tout dit, je sais que vous ne pouvez plus me faire confiance, mais je sais aussi que vous avez besoin de moi, si ces gens vous ont suivis, ils ne tarderont sans doute pas à attaquer, et un personne de plus serais d’une grande aide dans un combat pour protéger le coffret, je ne sais pas se qu’il contient mais vu l’insistance de ces gens, il doit sans doute y avoir quelque chose de précieux ou une arme. Et je tiens à te dire Malik, si je voulais ce coffret, je vous aurais déjà tous tué avec un produit toxique, ou quelque chose de ce genre. (Commun) La pluie battait encore si fort qu’il espérait que ses compagnons avaient tout entendu. Yolan se pencha Malik et lui dit à voix basse, pour que personne d’autre ne puisse l’entendre :- Je sais ce que tu penses, je ne te laisserais pas faire et si tu essayes, tu goûteras de la lame de mon épée. J’ai vraiment changé de camps, et d’après moi, Tyr ne veut pas que je prenne ce coffret, mais il désire que je le protège. (Commun) Yolan se redressa et attendit la réponse de ses compagnons et surtout de Malik.
Vivre ou mourir, tel est mon destin.
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Aventurier
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Gaenos plus qu'agacer d'entendre de telle parole intervena : -AHAHAH toi nous tuer tous , tu devrais faire attention à tes paroles elfe. Je ne croit pas que tu veuille protéger le coffret je pense que c'est juste un moyen de nous endormir et de nous faire croire que tu es une simple victime voila ce que je pense : Tu t'est fait enlever cela est peut être exacte mais pour le reste je n'y croit pas trop. Un voleur ou quelqu'un de plus fort que toi t'a menacé et t'a simplement dit de lui ramener le coffret en échange de la vie ou d'argent sinon tu ne serai pas la pour nous raconter cette histoire tu serai mort ou dans le meilleur des cas blesser grièvement. De plus ça ne sert a rien de parler discrètement a Malik si tu a quelque chose a dire dit le haut et fort que tout le monde sache ce que tu manigance. Alors qu'a tu à répondre ? mais fait attention encore un mensonge et je te tue sur le champ. Tu a deja perdu ton honneur mais pour ta vie ça ne va pas durer. (commun) Pendant son discour la colère monta en Gaenos , Ses yeux laissai paraître son envie faire taire se menteur , il serrait son épée de plus en plus fort près a faire comprendre a Yolan que le fait de mentir n'attire que des ennuies.
La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même.
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Aventurier
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olan entendit le discours de Gaenos, il se tourna vers lui et lui dit :- Gaenos, je viens de comprendre une chose, les gens ne m’ont laissé en vie que pour une seule raison, simplement pour que l’ont s’entre tue, je dois avouer que mes paroles sont exagérées, je ne comptais pas vous faire du mal, mais si vous vous m’attaquez, je serais dans l’obligation de mettre mes menaces à exécution, il est vrai que je ne pourrais pas tous vous tuer, mais peut-être que j’arriverais au moins à vous blesser, ce que j’ai dit à Malik, ne regarde que lui et moi, si il veut parler de ce sujet, je ne suis pas contre, mais les conséquences ne seront pas contre moi, mais vers quelqu’un d’autre. Je tiens à te dire aussi Gaenos, que si nous nous attaquons, nous serions à la merci des bandits qui nous guettent sûrement. Et je tiens encore à préciser que je ne ferais que me défendre, je ne vous attaquerais pas, maintenant je crois qu’il vaut mieux monter cette tente si nous ne voulons pas être malade. (Commun) Yolan se tourna vers chaque un de ses compagnons et alla mettre enfin la tente sur pied, il s’arrêta un instant, se tourna vers Gaenos et lui dit :- Je sais que tu ne me fais pas confiance Gaenos, mais je peux te le jurer sur mon honneur, que je n’ai absolument pas perdu comme tu l’as dit, sur mon VRAI nom, et sur Tyr que je n’ai menti en aucun cas dans cette affaire. Et Gaenos, si ce que tu dis, était vrai, je ne serais pas venu seul, car le danger et trop grand. (Commun) Yolan se retourna et continua de monter la tente en espérant que personne d’autre ne lui poserait de question.
Vivre ou mourir, tel est mon destin.
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Dévot de la Toile
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Malik jubilait en écoutant Yolan. Entendre Yolan dire qu’il pouvait tuer tous le monde et s’emparé du coffret si il en avait envie était merveilleux. Malik ne pouvait espérer mieux comme preuve que Yolan ne soit pas quelqu’un de confiance. Cet elfe arrogant ne savait pas à qui il avait à faire.
¤Sot que tu es ! Si tu pense que ton discours va nous convaincre de ta bonne foi, c’est raté.¤
Soudain Yolan se pencha à l’oreille de Malik et lui dit :
QUOTE | Je sais ce que tu penses, je ne te laisserais pas faire et si tu essayes, tu goûteras de la lame de mon épée. J’ai vraiment changé de camps, et d’après moi, Tyr ne veut pas que je prenne ce coffret, mais il désire que je le protège. |
Malik fut surpris des propos de Yolan, tant par leurs naïvetés que par le fait qu’un demi-elfe le menace. Malik ne pouvait croire que Yolan imagine que des menaces le ferais changer d’avis. Quand Malik voulu répliquer Gaenos le pris de vitesse. Ce que dit alors Gaenos remplit de joie Malik. Si Yolan faisait le moindre geste brusque Gaenos se révélerait un allier précieux pour Malik, car de toute évidence Gaenos n’aimait pas l’elfe.
¤Il faut que je sème le doute parmis mes compagnons.¤
Malik se tourna alors vers ces compagnons et dit :
-Vous avez entendu Yolan, et comme Gaenos je suppose que vous trouvez les propos de Yolan présomptueux et arrogant ainsi qu’insultant. Cet elfe dit pouvoir se débarrasser de nous a lui tout seul, alors qu’il c’est soit disant fait enlever sans pouvoir rien faire. Penser vous qu’il soit prudent de faire confiance a quelqu’un qui se croit supérieur a-nous ?
Malik se rapprocha de Yolan qui montait la tente et lui dit en chuchotant pour que les autres n’entendent pas:
-Souviens-toi que je sers le dieu des mensonges et des meurtres, je me souviendrais de tes paroles le moment venu.
Puis Malik fit un pas en arrière,laissant Yolan avec le pied de tente, et laissa les autres méditer sur ce qu’il venait de leur dire. Il voulait voir comment Yolan allait ce justifier et si Gaenos allait se battre avec lui.
Transcendant l'histoire et le monde, le récit des âmes et des épées est destiné à être éternellement réecrit.
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