Une amulette vaut mieux que ..., Même les morts n'ont pas de repos

MJ
Calendrier : L'Année de l'Épée (1365 CV); Mois : Flammerige(équivalent de Juillet); La Marée Estivale.

Un soleil de plomb assomme la cité depuis plusieurs semaines déjà.

epuis quelques temps déjà Narvath voyageait au Sud Est des Marches d'Argent. Il était bien loin des bois dont il était natif mais il s'en accommodait assez bien. Deux jours avant celui ci il était sortit par l'extrémité sud du Bois Tapi où il eu le choix de reprendre le chemin marchand en direction de Mirabar, ce qui lui imposait de contourner les monts Escarpes par le Nord Ouest. L'autre alternative étant de les longer par l'est en pénétrant dans les bois de Padhiver. Cette possibilité de voyager sous un couvert végétal l'intéressait bien plus, il se retrouva à longer une rivière traversant les bois. En un jour de marche forcée, le brave halfelin sortit du bois aux alentours de la ville de Padhiver. Le choix entre le confort des feuilles et celui d'un bon lit précédé d'un repas complet bien consistant l'amena à l'entrée de la ville.

Où il se fit immédiatement happer par une foule impressionnante de par sa densité et par sa diversité. Le mouvement qu'elle occasionnait amena le petit halfelin devant l'échoppe d'un marchand qui l'accosta immédiatement pour lui refourguer son matériel sois disant digne des dieux eux même, en fait il s'agissait d'armes non magiques ayant comme seule spécialité qu'elles étaient vendues très chères. ¤Non mais qu'est ce qu'il me dit ce gros monsieur.¤

- Je sors tout droit d'un voyage pénible à travers les bois alentours, je n'ai que peut d'argent et vous voulez que j'en dépense pour vos superbes articles, laissez moi rire. En voyant que le petit personnage perdu devant son stand n'était pas d'humeur pour des blagues, il s'en excusa et pour se faire pardonner par le bougon Hin, il lui dispensa quelques précieux renseignements.

- Essayez de vous rendre à l'auberge des Marins Désenchantés, sur les quais, une petite dame à votre allure recherche d'éventuels employés pour aider à ramener le calme auprès de nos guildes marchandes. Soliale qu'elle se nomme la bougresse. Le regard noir que lança Narvath fit comprendre au marchand qu'il n'était pas plus d'humeur à supporter des railleries sur des halfelins.

Suivant les indications de ce peu scrupuleux marchand, Narvarth arriva devant ladite auberge. Elle avait une allure sombre qui n'inspirait que peu de confiance au petit mais néanmoins barbare. C'est la main sur le manche de son Kama que le Hin en poussa la porte. En ces lieux, mieux valait montrer d'entrée que l’on n’aimait pas se faire marcher sur les pieds par d'ignorants ivrognes. Au comptoir on renseigna que la serveuse s'occupait de la pièce à l'étage. Il gravit donc les escaliers qu'on venait de lui indiquer et s'installa à une table libre, légèrement à l'écart des autres. Il sortit sa pipe, la bourra de tabac de ses terres, l'alluma et joua avec la fumée en attendant que la Pied Léger eut quelques temps à lui accorder durant son service.

¤J'espère simplement ne pas perdre mon temps, que ce n'est pas une mauvaise blague du marchand de tout à l'heure pour terminer de se moquer des petits halfelins.¤ Il se mit à fixer la dénommée Soliale pour lui faire comprendre qu'il était là pour elle principalement.

rabel ne lui avait offert que très peu de travail, les quelques marchands ou chefs de guildes qui avaient accepter d’engager le « Singe vert », le plus souvent, n’étaient pas content du boulot de Gral, à faire ce que bon lui semble il s’était attiré des noises avec ses patrons, et puis bosser pour ces méprisables humains l'ennuyait profondément. Il décida de retourner voir la petite tribut Orque qui l'avait accueilli dans la région, le haut shaman lui en dirait peut être plus sur se qu'il devrait faire... ¤Même si leurs histoires de religions sont assez bizarre rien ne me coûte d'écouter le vieux.¤

Celui-ci lui conseilla de partir d'ici et de revenir plus tard, de partir dans le Nord Ouest à la recherche d'un travail, d'un employeur, de faire cette mission et de revenir à Arabel. ¤Bizarre, comme je l'avait dit.¤
Gral accepta, se voyage lui décrasserait les muscles englués par la ville.

Deux bon mois se déroulèrent et toujours rien, Padhiver s'approchait, Gral avait traverser de nombreuses forêts et courts d'eaux, contourner des montagnes et aucune des villes dans lesquels il avait fait étape n'offrait de travail intéressant. La ville était maintenant face à lui, la chaleur était presque insoutenable, le soleil tapait le demi orque cacher sous ses vêtements. Enfilant sa cagoule sur sa tête et essayant tant bien que mal de prendre une posture plus humaine, il s'engouffra dans la masse de gens qui fluctuait à l'entrée. Un homme encapuchonné s'approcha de Gral et lui posa la main durement sur l'épaule, la bête se retourna en se posant des questions et fït face à un simple humain le scrutant de haut en bas en retirant sa capuche qui laissait voir la sueur qui coulait sur son front à cause de la chaleur. Gral était sous sa grande capuche marron et enmitouffler dans un manteau gigantesque qui recouvrait toute sa masse, il avait décider de ne pas l'enlever pour ne pas se faire remarquer, la chaleur le rendait un peu nerveux. Sa hache pendait en lanière sur son dos ainsi que son gros sac qui enfermait plein de babioles de voyage, l'homme semblait intéresser à quelque chose, son regard niais se posa sur le visage sombre de Gral.

- Tu est fort, d'où vient tu?
- Que me voulez vous?
- Je t'offre un travail bandit...

¤Comment il me parle celui-la!¤ Gral lanca un petit grognement qui fît sourir l'humain.

- Quel genre de travail?
- Va à l'auberge des Marins Désenchantés! Lanca t'il en levant le bras dans une direction.

L'homme lui expliqua comment s'y rendre et passa son chemin pour se repositionner prêt de l'entrée de la ville, ou il pouvait voir les nouvelles possibles recrues pour des travails insalubres. Gral observa un moment l'humain et partit en direction de l'auberge indiqué. Arrivée devant celle-ci il écarta sa capuche et plongea ses énormes mains dans l'abreuvoir qui était devant pour se rafraîchir, il pénétra à l'intérieur avec un peu d'hésitation et les cheveux mouillés et mis quelques secondes pour analyser l'endroit, qui lui plut tout de suite, l'atmosphère le mis en confiance et il s'installa à une table au fond de l'auberge, et retira tout son attirail pour s'assoupir sur une chaise. ¤Bon je vais attendre ici ...¤

Après de longues semaines d'errance, Elen'ira arriva en vue de la cité de padhiver. Elle soupira... Que faire? Contourner la ville ou au contraire s'y engouffrer? Elle s'ennuyait et sa bourse s'allégeait de façon alarmante. Elle ne pourrait pas éternellement vivre sur ses réserves. Et pour renflouer sa bourse, il n'y avait qu'un moyen : trouver un emploi. Et elle ne pouvait compter là-dessus qu'en cherchant dans une grande ville... Une ville comme Padhiver.

L'elfe passa le dos de sa main sur son front et observa le ciel. Il faisait une chaleur infernale... Etait-ce normal? Elle préférait de loin la fraîcheur des sous-bois à la chaleur putride des cités, mais elle n'avait guère le choix. Elle soupira et avec des sentiments mitigés, elle s'engouffra dans la ville...

... Et fut aussitôt prise dans la foule chamarée et bigarrée, bruyante et moite. Tant bien que mal, elle se fraya un passage dans la population alentour à la recherche d'un recruteur ou de quelque annonce. Il devait bien y avoir ce genre de choses ici non? Mais non, rien. La mort dans l'âme, la jeune elfe décida d'interroger un marchand à l'allure affable. tant qu'à faire, autant éviter les patibulaires...

Elle lui dédia son plus beau sourire et de sa voix chantante, elle demanda :

- "Excusez-moi Sire marchand, mais j'aimerais savoir si vous auriez une idée de l'endroit où je puisse trouver du travail?"

L'homme la regarda quelques instants, l'air pensif.

- "Hum... Je ne sais pas si cela intéressera une noble dame de votre acabit, mais si vous cherchez du boulot, vous pouvez toujours vous rendre à l'auberge du Marin Désenchanté... Une halfeline du nom de Soliale y travaille. Il paraît qu'elle recherche du personnel pour leur confier une mission. Vous pouvez toujours tenter votre chance belle Dame."

Sur ce, il lui indiqua comment se rendre à l'auberge, et Elen'ira le remercia gracieusement. Elle se mit alors en quête de cette auberge et finit par la dénicher. Elle poussa les lourds battants prudemment, et s'engouffra à l'intérieur.

Elle alla au comptoir et s'y adossa, tout en cherchant l'halfeline des yeux. Elle ne la vit nulle part et décida donc de se renseigner auprès de l'aubergiste. Celui-ci lui répondit d'un ton peu amène et elle se dépécha de filer vers l'étage sous le regard mauvais de l'homme. Dans la salle en haut, elle découvrit enfin celle qu'elle cherchait.

Cela faisait déjà bien longtemps qu’Iliana était sur les routes, suivant sa famille d’après les renseignements que les marchands lui fournissaient. Sa fidèle compagne toujours sur ses talons. Elles étaient parties de Port ponnant où on leur avait indiqué qu’ils étaient partis en direction du nord. Et c’est sans plus d’indication que cela qu’elle pris la direction du nord, allant de ville en ville et récupérant des informations.

Et c’est un matin, d’une chaleur accablante, qu’elles arrivèrent à Padhiver.
Cela faisait quelque temps déjà qu’elle n’avait mis les pieds dans une ville et cet amas de foule n’était pas rassurant du tout. Se frayant un chemin à travers cette foule, elle trouva une auberge où elle pourrait sûrement se reposer quelques instants.
Sirotant son hydromel, elle écoutait les bavardages des tables alentours.
Deux personnes parlaient de leurs champs non loin, trois autres parlaient de leur famille.
Mais son attention fut retenue par la conversation de deux personnes au comptoir. Le gérant de l’auberge et un homme ordinaire.

-Tu as entendu ça ? Il paraît que la petite serveuse du concurrent cherche des personnes pour une affaire de vol ?
-Ouai, on en a parlé hier justement.
-Je vais peut-être essayer de l’aider, ça me permettrait de me remplir un peu les poches en attendant la pluie. Parce que sans eau, dans les champs, on n’a pas beaucoup de travail et le salaire s’en ressent.
-Bâ écoute fait ce que tu veux mais le patron de l’auberge des marins désenchantés là où travaille la petite Soliale m’a dit qu’elle cherchait des gens forts.
Il n’en fallait pas plus pour Iliana.
*Une histoire de vol. Pourquoi pas. Ça peut être intéressant. Et puis ça permettrait de se remplir un peu les poches. C’est cher les renseignements parfois.
Allez en avant.*
-Tu viens Nephenie, on a quelqu’un à voir dans une certaine auberge.
Sortant alors de cette auberge après avoir payé et fini sa consommation, elle interpella un passant qui lui indiqua bien volontiers l’endroit où se trouvait cette fameuse auberge des marins désenchantés.
Arrivée à destination, elle alla s’accouder au bar, et demanda au barman où pouvait se trouver Soliale.

-Vous êtes au moins la dixième personne à me demander ça ce matin. Et en plus je suppose que vous prendrez rien, donc c’est quoi mon intérêt la dedans, à part gâcher ma salive.
Bon, elle est au premier, mais ne la dérangez pas trop il faut qu’elle travaille quand même.
Puis il délaissa Iliana pour s’occuper de ses verres qu’il nettoyait avec entrain.

Montant alors au premier étage, Iliana se posa à une table et observa l’assemblée.
Elle ne savait pas qui était Soliale mais elle savait qu’elle était petite.
Or justement une petite femme se tenait assise à une table non loin d’elle.

*On va attendre de voir si quelqu’un vient avant de se lancer et passer pour une imbécile.*

uthek avait voyagé longuement déjà, errant comme à son habitude vers des lieux inconnus habituellement des nains. Mais aujourd'hui il était fatigué de ne rien voir de vivant au nom de sa mission, c'est pourquoi il décida de se diriger vers la proche ville de Padhiver le temps de retrouver le courage de voyager au nom de Marthammor Duin. Il faisait chaud mais le voyage au coeur de la forêt de Padhiver fût relativement tranqille et agréable. Protégé du soleil par l'ombre des arbres et l'humidité ambiante, il arriva vite devant les portes de la ville.

A première vue il n'était pas seul, dès son entrée il se senti étouffé par la foule et son amour de la solitude le repris d'un grand coup, rapide, même fulgurant... Il faisait réellement chaud maintenant, et une forte soif ainsi qu'une énorme envie d'ombre le conduisirent droit vers une petite ruelle protégée par les toits environnant. Et c'est dans cette ruelle, une des rares occupées par des autochtones qu'il entendit deux mégères parler des problèmes de vol qui vampirisent l'économie locale...
-Il parait même que des mercenaires sont recherchés actuellement pour faire le travail de la garde !
-Qui donc serait capable de payer des soldats pour ses biens ? Il me semble que nos dandis locaux sont déjà protégés non ? Il n'ont pas besoin de mercenaires suplémentaires...
-Ah non, justement c'est ça qui est grave. C'est que maintenant ce sont des gens ordinaires qui vont s'offrir une armée pour des missions personnelle. Par exemple, le patron des marins désenchantés, il n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus riche au monde cet homme... Et bien il serait prêt à payer pour retrouver ce qu'on lui à vilement pris ! Il va se ruiner à cause de ces vols !
...

A l'écoute de ce discours, Suthek se mis en tête qu'il y avait effectivement un problème dans cette ville, et que les rêgler lui permettrais peut être de se payer la force de continuer. Voyant que les deux femmes trouvaient l'idée du mercenariat révoltante, il décida de trouver un autre point de renseignement. Aussi il se dirigea de nouveau dans la foule et questionna les passants environnants. Bientôt armé de l'adresse et de la direction à suivre pour rejoindre la taverne, il y débarqua en sueur et observa les lieux. Etrangement bien tenu étant donné son nom, ce bar ne semblait pourtant pas subir tant de problème que cela, ceci dit, il était plein à craquer, les clients affluaient. Il y avait même un demi orc endormi au fond et une elfe fébrile paraissant horrifié par cet endroit... c'était une bonne journée pour ce commerce...

Il aperçu le tenancier, l'air désabusé, accrocher une pancarte au dessus de son comptoir : "On recherche : homme de main, s'adresser à l'étage". Ne cherchant pas pourquoi il avait placé cet écriteau, sans même penser à boire, Suthek chercha l'escalier des yeux puis s'y dirigea avant de monter. Etrangement, cet étage était délaissé, peut être par éloignement avec le comptoir, peut être par stupidité des humains ¤Après tout, ils ne sont pas toujours très malins ceux là...¤
Il n'y avait effectivement là que deux halfelin dont l'un avait l'air sanguin et une humaine qui avait tout sauf l'air d'une citadine, celle ci avait d'ailleurs l'air d'hésiter...
Il s'assit donc à la table de l'halfeline, la personne la plus probablement digne de responsabilité... Et d'une voix claire et intelligible, Suthek se proposa en regardant l'halfeline:
-L'écriteau en bas précise qu'il y a une recherche de personnel dans le coin, c'est ici qu'il faut s'adresser ?

Narvath était perdu dans ses pensées, il repensait à ses vagabondages dans les montagnes de Trempefeu et dans la jungle où s'était installé sa famille, son clan lui manquait, il se dit qu'il irai surement vadrouiller en leur direction pour prendre de leur nouvelles quand il en aurait fini à Padhiver. Il en était arrivé là dans ss réfléxions lorsqu'il entendit une voix ruauque se renseigner pour de l'embauche, cela le sortit de sa réverie et il tendit l'oreille.
C'est à cet instant que le Halfelin se rendit compte qu'il tirait machinalement sur sa pipe, qui avais l'air de s'être éteinte depuis quelques temps déjà. Il la replaca donc dans son sac et redressa sa petite personne sur sa chaisse.
Il fit le tour de la salle de ses yeux et apperçu que d'autre personnes avaient investi l'étage de la taverne, une elfe et une humaine s'étaient installées dans cette salle.
L'humaine était accompagnée d'un animal, le hin reconnu tout de suite cette bête comme étant un loup, en trente ans, jamais encore il n'en avait rencontré, et cela ne l'avait pas dérangé outre mesure, la taille du canidé impréssionnait Narvath, en pleine forêt un loup comme celui çi n'aurait fait qu'une bouchée du sagespectre.
¤Si je dois voyager aux côtés de cet animal j'ai tout intérêt de m'attirer les bonnes grâces de sa maîtresse¤
Il réorienta son attention sur le nain et sur la halfeline nommée Soliale en attendant que celle çi se présente et présente le travail pour lequel il avait rejoint cette taverne.

La lumière de l'auberge disparu subitement tout autour du halfelin qui observait les petits grabuges de la tranquille auberge moitier endormi par la chaleur stagnante qui s'infiltrait partout, chaque ouverture de la vieille porte de l'auberge faisait pénétrer un courant d'air chaud et remplissait l'air de la pièce avec celle de l'odeur du port de padhiver chargé de puanteurs des poissons morts laisser à l'abandon sur les quais.
Une masse énorme se tenait derrière Narvath, elle s'était déplacée depuis le fond de l'entrée de l'auberge et avait suivit les différentes personnes qui avaient traversé celle-ci pour se rendre en haut de l'escalier, regardant dans la même direction que Narvath puis baissant ses yeux l'imposante créature s'adressa au halfelin.
Il était torse nu, un collier de pique enclavait son large coup accompagnée d'un petit morceau de chaîne qui pendouillait au devant, sa grosse sacoche était passer par dessus son épaule et semblait remplie d'affaires en tout genre, ainsi qu'une large hache attachée à sa ceinture frottait le sol mais tout sa n'avait pas sembler attiré l'attention du petit barbare occupé.

-Hey petit ! je cherche du boulot? dit moi ou est celui qui paye ici !!

Gral venait de lancer d'une voix rauque cette question qui allait surprendre le petit homme qui regardait encore dans la direction de Soliale.

Elen'ira observait les différents protagonistes : un halfelin, enfin deux si on comptait Soliale, une humaine avec une louve, animal superbe qui fascinait la jeune elfe, un nain (nul n'est parfait). Drôle de compagnie, très hétéroclite.

C'est alors qu'une ombre immense fit son apparition et Elen'ira reconnut avec stupeur un demi-orc. Instinctivement, elle se recula, mais une lueur de haine dansait dans son regard émeraude. Cette abomination s'était approchée de l'halfelin et se mit à lui parler, s'amusant sans doute à le faire sursauter en l'abordant par l'arrière.

Une grimace de dégout se peignit sur le visage délicat de l'elfe de lune. Comment pouvait-on laisser de telles horreurs parcourir le monde en toute liberté? Ce n'étaient que des animaux, avides de sang... Elle ne le savait que trop...

Elle jeta un coup d'oeil vrs la petite serveuse. Les gens présents étaient-ils tous interessés par sa mission? Cela voulait-il dire qu'elle risquait de faire route avec un nain et un batârd d'orc? Eh bien, la mission devrait être sacrément profitable pour qu'elle consente à un tel sacrifice!

Narvath vit que l'elfe prenait un air de dégout en regardant dans sa direction, il était trés rare que le hin provoque cette réaction chez les êtres de forêts, avec qui il entretenait généralement des relations assez bonnes.
C'est alors qu'il comprit sa réaction, une ombre s'était plantée derrière le petit halfelin elle était accompagnée d'une forte odeur de sueur, c'était l'odeur d'une bête.
Le soufle chaud ammené par les paroles de cet être provoqua chez Narvath un haut le coeur, qu'il maîtrisa en prenant sur lui.
Il se retourna pour répondre à cette personne qui était venue sans scrupules déranger le hin dans ses réveries.¤Un demi orc, il manquait plus que ça¤
-Le tenancier du bar, en bas, m'a indiqué qu'une halfeline à l'étage recherchait des employés, il n'y en a qu'une, c'est à elle qu'il faut s'adresser pour les sous et le travail les précédant.
¤Un demi orc, un nain, une elfe, une humaine et son loup, ça va m'en faire des choses à raconter chez moi quand je serai rentré.¤
Pour ne pas paraître associal, il repris la parole en haussant le ton, de façon à être entendu de toutes les personnes présentes dans cettes salle.
-Salut à vous, je suis Narvath, que Yondalla la bénie vous apporte une longue existance.