Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Le trésor de Guerrak Olecham
écrit le : Mardi 10 Octobre 2006 à 08h02 par Golnam Durfer
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ais qu’était-il venu faire dans cette galère ! Golnam resta une seconde étourdit par le chaos qui régnait sur le pont du navire. Un bateau… mais quoi comme bateau ?! Au vu de l’agitation ce ne devait pas être un navire très amical, mais les cris de terreur parlant de pirates lui remirent tout de suite les idées en place.

¤Comment ça des pirates ?! Des… DES PIRATES ?! Par ma moustache et ma barbe bouclées ! C’est pas la fête ça ! Avec cette bande de lopettes et d'incapables autant se battre aux côtés de poulets grillés !¤

Pas vraiment inquiet mais surtout perdu, le vigoureux tourna la tête vers l’homme qu’il avait vu combattre avec un fouet bizarre pour protéger le capitaine. Fronçant les sourcils lorsque l’homme lui parla, il n’avait certes pas l’étoffe d’un meneur d’homme mais la lueur d’intelligence dans son regard ainsi que la pertinence de ses idées même un peu folle, pour ce qui était d’éperonner l’autre navire terminèrent de convaincre le nain que, d’une part, cet homme était un fou, d’autre part, sa folie était communicative, car Golnam était prêt à suivre son idée.

- Pas d’problème mon gars ! Je m'occupe de la boustifaille ! C’est comme si c’était fait !

Le nain se fraya un passage sur le pont en direction de ses quartiers, pour y récupérer son paquetage qu'il avait à peine vidé depuis son arrivée à bord. Au milieu des marins qui gesticulaient et courraient de part et d’autre du navire, certains même se jetant par-dessus bord, le vigoureux courait en criant :

- Place ! Place ! Poussez-vous de mon ch’min bande de rats ! Place !

Lorsque un marin entra en collision avec le nain, se dernier resta debout alors que le marin s’étalait sur le pont de tout son long. Le cri du nain changea alors :

- Place ! J’avais dit… Place ! Bon sang d’bois… Plaaaaaceeeee !

Il arriva dans ses quartiers, enfourna ses quelques affaires qui traînaient dans son sac et sortit aussi vite qu’il était entré. Cette fois il se dirigeait comme un taureau fonçant droit vers les cuisines et la réserve. Le souffle bruyant, les poings serrés et le regard déterminé, le nain commençait à en avoir marre de courir comme cela d’un bout à l’autre du bateau. Il grognait dans sa barbe :

- Z’ont pas idée de me faire courir autant ! Moi je marche ! Je chante ! Mais je ne cours pas ! Tu parles d’une expérience de marin ! Au moins les pirates ils n’ont pas peur d’être attaqués par eux-même !

Il arriva dans la réserve, attrapant un sac de toile qu’il vida de ses pommes de terres, il le remplit avec ce qu’il trouvait : un jambon, de la viande séchée, des pommes de terre et tout ce qui pouvait convenir, assez pour nourrir 4 nains pendant quelques jours il devait y en avoir pour un peu plus avec des humains ! Chargé comme un mulet, le nain se précipita vers les tonneaux d’eau douce encore fermés. Il en bascula un sur le côté et commença à le faire rouler par terre.

Sortant sur le pont, Golnam se dirigeait vers la chaloupe, faisant rouler le tonneau devant lui dans un bruit effroyable auquel s’ajoutait le pas lourd du nain chargé à la limite de ses possibilités.



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écrit le : Mardi 10 Octobre 2006 à 09h09 par Kolimar Velcor
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Narration

Tous

Ulysse eut à peine le temps de voir deux autres plumes dans l'intérieur de l'habit du chef des mutins défunts. L'une d'elle était ornée d'un motif représentant une ancre et l'autre de la même facture que les deux autres ornée d'un éventail. Il les récupéra prestement avant que tout le monde commence à accomplir le plan prévus. Falarius se dirigea en direction de la cabine avec Lazarus et Ulysse tandis que Golnam filait droit vers les vivres.La plus grande des confusions régnaient à bord ce qui facilitait les manoeuvres des quatre hommes. Cependant le bruit caractétristique du tir d'une baliste se fit entendre. Six hommes de l'équipage visiblement moins terrifiés par la présence des pirates venaient de mettre en action l'une des machines de guerre qui avaient été chargée sur le navire. Le trait de la taille d'un orc partit en direction du navire ennemi et fit mouche. Cependant il était difficile de voir les dégats qui lui avaient été infligés. Une chose était sûr, rien de grave n'avait été endommagé. La manoeuvre du navire ennemi ne se fit pas attendre et alla se placer à l'arrière du bâteau tout en se rapprochant de sa proie. Il n'était pas encore assez proche pour distinguer nettement l'équipage adverse mais cela ne tarderait pas. Alors que nos deux frères d'armes récupéraient leurs précieuses affaires, Falarius en profitait pour faire de même avec son meuble piégé. Par une manoeuvre experte il l'ouvrit sans aucune hésitation révèlant le subtile mécanisme à l'oeil intéressé de Lazarus. Puis il se saisit d'un collier où était glissé un anneau qu'il ne connaissait que trop bien: Un anneau serti d'une émeraude. Falarius ne laissa pas longtemps ce bijou à la vue de tout le monde et placa le collier autour de son cou en prenant soin de cacher l'anneau des regards. Puis il ajouta:

"Ca y est vous avez tout ? On peut se tirer d'ici car ça risque de devenir malsain. Bon moi en tout cas je vous attends à la chaloupe mais je ne pourrais pas la descendre tout seul alors ne trainez pas j'ai horreur de nager."

Devant ces déclarations visiblement sincères les deux hommes se dirigèrent vers la cabine du capitaine. Ils purent voir le nain qui avait tenter de leur prêter main forte revenir vers la chaloupe chargé de deux gros sacs bien remplis poussant un baril devant lui. Si la situation n'avait pas été aussi problématique ce spectacle ferait presque rire. Ils entrèrent dans la cabine et purent rapidement voir que les cartes et tout le matériel pour la navigation était étalés sur une grande table. La seule chose d'intéressante visible au premier coup d'oeil fut un coffre un lit et un meuble juste à côté.
Golnam parvint à atteindre la chaloupe chargé comme un baudet. Heureusement que les membres de sa race pouvait se déplacer avec la même aisance encombrés ou non. Il retrouva l'homme habillé d'une tenue très exentrique et peu commune. Au moins comme cela on ne pouvait pas le rater. L'homme surveillait le navire pirate qui se rapprochait encore et toujours. Au bout d'un moment un deuxième trait partit de la baliste sans arriver à toucher le brick adverse. Il était difficile de le viser de part sa position arrière. L'équipage ennemi était à portée de vue maintenant. Une volée de flèche arriva jusqu'à eux. Instinctivement ils se baissèrent mais aucun projectiles ne leur étaient destinés. C'était les voiles qu'ils visaient. Ils voulaient tout simplement immobiliser le navire. La seconde volée se préparait et à en voir l'état dans laquelle se trouvait la toile qui les propulsait, il ne faudrait pas très longtemps pour qu'il ne reste rien d'intacte.


"Mais qu'est-ce qu'ils foutent les deux autres ?"pesta Falarius.


 
 
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écrit le : Jeudi 12 Octobre 2006 à 07h44 par Golnam Durfer
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e nain, remit de sa traversée du pont chargé comme une bourrique, cru d’abord, à la vue de la première volée de flèches, que les pirates les avaient raté. En se retournant il vit l’état des voiles : zébrées de longues fentes, des larges morceaux de toile pendant, laissant voir le ciel au travers. Il était évident qu’ils avaient bien atteint leur but. Se retournant vers le bateau pirate en approche, Glonam pestait :

- Les vermines ! Ils veulent nous clouer sur place pour mieux nous rattraper ! Si j’en tenait un je… bref ! Bon sang ! Puis se tournant vers l’homme excentrique il lui demanda : « Vous pensez qu’ils viennent de quelle bande ces pirates ?! Je suis moi-même à la recherche des porteurs de l’Ouroboros. Vous pensez que ce sont eux ?! »

Encore une fois, Golnam n’avait pas su tenir sa langue, pour lui cet homme était de son côté après avoir tenté de sauver le capitaine. Cela lui suffisait pour l'instant à penser qu'il était de son côté.

¤Paix à son âme ! Au moins le capitaine n’aura pas vu la fin de son bateau et de son équipage… et surtout il ne risque plus de périr torturé par les pirates…¤

Reprenant ses esprits, Golnam entreprit de charger la chaloupe. Il lança le sac de nourriture et souleva le tonneau pour le charger. Une fois terminé, il repensa à la remarque de l’homme. En effet, qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire les deux autres ?

- Malheur de malheur ! C’est pas que j’ai pas envie de me cogner quelques pirates assoiffés de sang mais j’aimerais autant en sortir vivant donc ce sera pour une autre fois les chatouilles à coup d'épée ! Parce que vu la troupe de minable affolés comme une volée de moineaux qu’on a à bord… on ferait mieux de trouver un moyen de s’éclipser vite fait bien fait ! Vous les connaissez bien les deux drôles qui nous accompagnent ?!

S’appuyant sur le rebord, le regard du nain se perdit un instant dans les flots ondulants après le passage du navire. Suivant le sillage qui s’éloignait du bateau, il fut coupé de sa rêverie par la vue du brick qui s’était vraiment rapproché, on distinguait vraiment l’équipage pirate à bord de son navire. Un grognement sortit de la barbe du vigoureux, il se retourna et commença à marcher de long en large comme un lion en cage.



Ce message a été modifié par Golnam Durfer le Lundi 16 Octobre 2006 à 09h46



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écrit le : Samedi 21 Octobre 2006 à 19h32 par Ulysse de Rhobien
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Ulysse regarda son ami au crochet durant une longue minute. Sorti de sa rêverie par les cris rauques de l’équipage, le pirate fini de faire son paquetage avec soin, en prenant toutes ses affaires.
Il en profita pour se revêtir comme il se doit et se recoiffer un peu, remettre son chapeau droit et y accrocher toutes les plumes possibles. Il enfila enfin son veston et rehaussa ses cuissardes pour pouvoir courir sans être gêné.
Avec Lazarus, ils se dirigèrent vers la cabine du Capitaine, en chemin, Ulysse arracha des panneaux de bois larges et les transporta avec lui. Il laissa son compère quelques instants, le temps de venir sur le pont.
Une flèche vint se planter à ses pieds, déviée par une poulie qui tourbillonnait le long du mât d’artimon. La toile était criblée de trous, mais elle tenait encore le coup, et il restait encore les autres voiles, la latine, la carrée et la barrée qui encaissaient les chocs.
Alors Tourment aperçut les deux autres compères, et il se dirigea vers eux d’un pas encombré, et y déposa les larges lattes de bois sur le pont, ainsi que son baluchon. Il avait gardé ses affaires les plus précieuses sur lui.


- Bon sang, ils en veulent ceux-là ! Falarius, tu peux manier la barre et foncer sur eux ? Au moins le temps qu’on soit prêt que les voiles tiennent, j’te sifflerai avec ça quand on sera prêt fit-il en indiquant le glaure. « Gol’, essaie de fixer les panneaux à la chaloupe sur les bords, à la manière d’un drakkar, t’en as déjà vu pas vrai ? »

Restant un instant à contempler les assaillants, Ulysse vit sur le haut de son champ de vision un énorme projectile se diriger vers le bâtiment adverse. Il remarqua alors les fourmis s’agiter là bas, et il ne douta pas que la moitié d’entre eux était couchés sur le pont pour faire croire qu’ils étaient en nombre réduit.
D’une voix fantômatique, il parla comme pour lui-même..

- Le premier qui s’amène avec des sales intentions, butez-le, et chargez les affaires personnelles en dernier, compris ?

Sans attendre de réponse, Tourment repartit en courant vers la cabine du capitaine, tel le spectre qu’il était et interpella Lazarus.
- Vas-y mon frère, on met les voiles, prends tout ce qui pourra nous aider, s’il y a des trucs intéressant tout ça, et viens m’aider à chercher les tonneaux d’huile de baleine et de pois dans la cale.

Tourment fouilla très vite les cartes du Capitaine pour en trouver une des alentours des îles nélanthères, puis repartit vers la cale pour remonter les premiers tonneaux sur le pont..



Comme un rien sans possibilités,
Comme un rien mort après la mort du soleil,
Comme un silence éternel,
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Sans l'espérance même d'un avenir,
Résonne intérieurement mon Tourment.
 
 
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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 08h52 par Kolimar Velcor
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Narration

jets de réflexe
Golnam 15>< réussite
Ulysse 16>< réussite
Lazarus 19>< réussite


La seconde volée de flèches arriva presque aussitôt. La grande voile qui avait tenue jusqu'ici se déchira sous le souffle du vent. Le bateau ralentissait fortement mais au moins il pouvait toujours être manié. Certain des marins un peu plus expérimentés commencèrent à donner de la voix. Ils hurlaient de prendre les armes et de défendre chèrement leur vie. Petit à petit l'équipage commençait à les écouter enfin presque tout l'équipage. La baliste tira son dernier trait sans plus de succès que la dernière fois. Le navire ennemi était trop près et tout le monde pouvait voir le pont où se trouvait une dizaine de personnes tout au plus.
Falarius hocha de la tête et se précipita en direction de la barre et commença sa manoeuvre. La surprise fut totale pour le bateau adverse. Leur lourd navire marchand faillit se renverser sous la rudesse de la manoeuvre, mais elle ne réussit pas complètement. Falarius avait tenté d'éperonner leur adversaire et c'est le contraire qui se produisit. Son homologue au prix d'un superbe réflexe et d'un sang froid étonnant, à prendre le navire de côté. Le choc fut terrible mais au lieu de fendre en deux le bateau, le brick glissa sur le pont et arrêta sa course dessus.
Pendant ce temps là Ulysse et Lazarus avait récupéré les cartes de la région des îles Nélanthères. Mais le choc entre les deux navires renversa tout ce qui se trouvait dans la cabine et nos deux compères avec qui s'en sortirent sans égratignures en s'accrochant à tout et n'importe quoi. Golnam en train de fixer les panneaux de bois se retrouva dans la chaloupe avec tout son chargement dedans et à flot. Les amarres, qui la maintenaient, avaient cédé. Au moins le problème de la mise en eau ne se posait plus. L'abordage forcé avait secoué tout le monde et ce court moment de répit annonçait la tempête qui allait déferler bientôt.


 
 
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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 12h14 par Ulysse de Rhobien
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C’était la panique à bord, et l’équipage reprenait espoir.
Tant pis pour eux.
Ulysse avait faillit tomber et laisser échapper son tonneau sous le choc lourd de la percussion des deux bâtiments. Il sourit de toutes ses dents, pensant que Falarius avait réussi la manœuvre, mais fut déçu et sentit la colère monter lorsqu’il revint sur le pont. Ce n’était pas vraiment ce à quoi il avait espéré.
L’équipage fourmillait et tenter d’endiguer le flot d’ennemis tandis que Tourment prit un instant pour observer les assaillants, histoire de savoir s’il les reconnaissaient ou non.


¤ Tu parles, j’ai jamais vu un équipage plus mauvais qu’celui sur lequel j’ai embarqué, fallait réagir avant la mort de cette andouille de capitaine, qu’ils aillent au diable ¤

Faisant rouler son tonneau vers les autres qui avaient eux aussi roulé un peu partout, Ulysse les rassembla et les fracassa pour enduire le pont de pois et d’huile de baleine autour de lui, sauf à un seul endroit. Regardant autour de lui, ou plutôt derrière lui, le pirate remarqua que la chaloupe avait disparu, mais Falarius était toujours à la barre.

¤ Bon dieu d’merde ! ¤

S’accrochant au bastingage, Ulysse regarda en contre bas et vit le nain cul en l’air dans la barque, les cordages avaient cédé net sous le choc de ce satané coup du sort.

- Hé Gol’ ! Rassemble les affaires qui sont à l’eau, et maintiens l’embarcation accolée au navire, ne t’laisse pas entraîné par les remouds et utilise les rames hurla le pirate en jetant le reste des sacs, ainsi qu’une échelle de cordage qui traînait.

Il restait des lattes de bois que Gol n’avait pas fini de fixer, alors Ulysse en saisit et les cassa en plusieurs baguettes fines d’environ une demi coudée et les laissa à ses pieds. Il saisit sa glaure et souffla deux fois nettement dedans à l’intention de Falarius, histoire de lui rappeler qu’il fallait se manier le train, ainsi qu’à Lazarus qui s’amusait à fouiller les cabines. Le pirate indiquerait aux deux hommes le mince passage à suivre pour ne pas glisser dans la mélasse, tandis que Tourment déchirait des tissus d’une chemise sale qu’il avait emporté, pour envelopper le haut des petits panneaux de bois..



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écrit le : Vendredi 27 Octobre 2006 à 07h56 par Golnam Durfer
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la manœuvre de Falarius, Golnam sentit le sol se dérober sous ses pieds alors qu’il fixait les panneaux de bois et entendait le bois se plaindre dans des craquements sinistres. Se cramponnant comme il pouvait à la chaloupe, il y eut soudain un formidable choc qui propulsa le nain à l’intérieur de celle-ci, il eut juste assez de réflexes pour rouler au fond de l’embarcation quand soudain il se sentit terriblement léger, chose assez inhabituelle pour un nain, il comprit alors que c’était l’effet d’une chute. Jetant un œil furtif il vit le point d’attache de la chaloupe s’éloigner :

- Ca va secouer !

Tout à coup, le choc avec la surface liquide le ramena à la réalité. S’écrasant dans le fond de la chaloupe, quelques éclaboussures d’eau de mer venant saler ses lèvres, il cracha pour se débarrasser du sale goût dans sa bouche, se frottant la barbe d’un revers de manche, il pesta à nouveau, ses joues rouges de rage :

- Rhaa c’est pas vrai !!! Quel bazar !! On n’a pas idée de faire un truc pareil ! Bon… tout est là au moins ?!

Jetant un coup d’œil circulaire dans la chaloupe, il vit que tout le matériel embarqué était présent, seuls quelques panneaux n’avaient pas pu être accrochés aux rebords de la chaloupe.

Entendant appeler son nom, Golnam leva les yeux et aperçu l’homme au fouet l’interpeler. Il répondit en levant la main, ponctuant d’un
« D’accord ! » et entreprit de récupérer les objets lancés par l’homme. Sur son conseil, il installa les rames comme il pouvait, et se débrouilla pour faire bouger la chaloupe vers les affaires. On pouvait dire que c’était le baptême du feu, ou plutôt de l’eau, pour le nain chantant qui n’avait jamais navigué, au plus avait-il appris à nager ce qui était déjà bien pour un membre de sa race.

Se rapprochant du navire après avoir récupéré les sacs, il essaya de maintenir une courte distance tant bien que mal, pestant dans sa barbe :


- Bon sang de bon sang de bon sang de fer !! Qu’est-ce que je suis venu faire dans cette galère !!!

Le nain savait qu’il ne tiendrait pas longtemps au vu des efforts pour contrôler l’embarcation, il n’était pas marin et cela se ressentait dans son aisance à manipuler les rames.



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écrit le : Vendredi 27 Octobre 2006 à 13h25 par Kolimar Velcor
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Narration

jet de dextérité Golnam 4><DD=10 échec
jet de réflexe Golnam 15><DD=10 réussite


Ulysse lança les sacs en direction du nain qui ne pu les rattraper au vol. Manquant de tomber à la renverse sur sa chaloupe il pu d'un impressionnant coup de rein rester en équilibre dedans tout en saisissant les sacs avant qu'ils ne tombent au fond de l'eau. Ils étaient trempés mais au moins il les avaient dans la main.
Pressé par le signal de son ami Lazarus fit chou blanc quant à la recherche de quoique se soit d'intéressant. Il battit donc en retraite lorsqu'il pu voir l'abordage du navire commencer. Il pleuvait littéralement des hommes de partout. Des escarmouches débutaient ici et là. S'ils ne se dépêchaient pas c'est bientôt eux qui seraient pris dans la bagarre. Falarius à peine remis de la secousse commença à se diriger vers la chaloupe le plus discrètement possible évitant les affrontements directs. Ulysse observa les assaillants sauter sur le pont du navire. A priori il n'y avait rien d'extraordinaire, il ne s'agissait que de 'vulgaires' pirates. Mais un bref coup d'oeil lui glaça le sang. Le boiteux qu'il avait rencontré, il n'y avait pas si longtemps, était à une quinzaine de mètres de lui. A ses côtés se tenaient un homme d'une musculature impressionnante et une femme tenant une arbalète dans ses mains. Ils cherchaient quelque chose ou quelqu'un du regard. Ils ne l'avait pas remarqué mais cela ne saurait tarder.


 
 
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écrit le : Vendredi 03 Novembre 2006 à 08h46 par Golnam Durfer
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oussant un soupir de soulagement, Golnam se redressa. Il tenait les sacs, certes ces derniers avaient fait un peu trempette mais c'était mieux que de les avoir perdu dans les flots. Compter sur la dextérité du nain... c'était une drôle d'idée et cela montrait bien que l'homme ne le connaissait pas.

Le fracas commença, un tumulte impressionant même depuis le niveau de la mer. Il n'y avait aucun doute, l'ennemi était à bord. Mais que pouvaient bien faire les autres ?! Il fallait dégerpir avant d'attirer trop l'attention.

Portant ses mains à sa bouche comme un porte voix, malgré le risque de se faire repérer, Golnam vociféra :


"Bougez-vous bon sang !!"

S'attendant à recevoir une attaque ennemi s'il était repéré, Golnam se prépara à se cacher derrière l'une des planche. Il tentait toujours de rester proche du bateau malgré les remouds, mais se protéger, ramer et regarder si les autres arrivaient... cela faisait beaucoup pour un piètre marin ! Il commençait à se fatiguer par de nombreux geste aussi maladroits que peu efficaces. De grosses gouttes de sueur commençaient à perler sur son front brûlant, son souffle devenait bruyant.

*Fichtre de bon sang de vieux bouc boiteux !! Ils vont se magner cette bande de crasseux ?! Quelle idée de me demander ça à moi !! Chui pas marin pour deux sous moi !*

L'énervement du nain avait le bon côté de lui donner le courage suffisant de tenir jusqu'à l'apparition des autres... du moins s'ils arrivaient vite.



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écrit le : Lundi 06 Novembre 2006 à 17h14 par Ulysse de Rhobien
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¤ Mausit boiteux ! Qu’est ce qu’il fou là ! On croirait presque à une mise en scène douteuse, j’ai comme un sale pressentiment.. ¤

Les salops semblaient chercher quelqu’un du regard, sans doute pas Ulysse, qui n’avait eu qu’une confrontation avec ces badauds là, alors qui d’autre ?
Tourment tourna lentement la tête vers Falarius, celui-ci n’avait pas encore rappliqué, alors il se pouvait que ce soit lui qu’ils cherchaient, soit pour le récupérer, soit pour l’éliminer.
Il n’y avait plus de temps à perdre, Ulysse mit le feu à l’huile répandue à l’aide de son briquet à amadou, en faisant attention de ne pas s’en mettre sur lui. Les étincelles produites enflammèrent comme un brasier funéraire le navire, comme si un violent impact venait d’avoir lieu. Aussitôt, une épaisse fumée noire, typique réjection de l’huile de baleine, monta vers les hauteurs et cacha en partie Ulysse derrière un rideau noir. De là où il était, il voyait toujours Falarius, l’homme criard aux couleurs extravagantes de l’Halruaa, mais plus si bien les ennemis. Il distinguait néanmoins la silhouette tortueuse du boiteux à travers la fumée. Il avait l’air d’une grosse barrique floue d’ici.

Ulysse souffla encore dans sa glaure pour rameuter Lazarus, et accessoirement Falarius. Nul doute possible que le feu et le son de l’instrument alla piquer la curiosité des ennemis. Même si ceux-ci avaient l’air de simples forbans, les attaquer revenait au suicide face au nombre. La fumée et la chaleur les tiendraient à distance, et tout le monde devrait vite quitter le navire s’ils ne voulaient pas sombrer en même temps que lui.
Lorsque Lazarus apparaîtra, Ulysse lui signalerait le mince endroit pour passer le rejoindre et s’enfuir de là, en attendant, le pirate entreprit de faire des torches avec les paneaux de bois enroulés de tissu, et de les jeter sur les mauvais, histoire de couvrir la retraite de son frère.



Comme un rien sans possibilités,
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