Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Le trésor de Guerrak Olecham
écrit le : Vendredi 16 Juin 2006 à 11h32 par Kolimar Velcor
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Narration

Lazarus attacha la barre très facilement et commença à se diriger discrètement vers le lieu de l'altercation. Les badauds qui commençaient à encercler les antagonistes facilitèrent sa tâche. Il pu ainsi se glisser dans le dos d'un des quatre mutins sans qu'ils ne s'en aperçoivent apparemment. Il offrait une cible parfaite à Lazarus mieux que ce qu'il avait espéré.
La tentative d'Ulysse pour désamorcer la rixe n'avait pas fait long feu. L'un des mutins se tourna vers lui et tout en pointant son arme dans sa direction le menaça.


"Toi le barbu ne te mêle pas de ça ou tu finiras comme les autres, qui n'en non plus pour très longtemps d'ailleurs."

"Tais-toi, il a choisi alors il y passera avec."coupa sèchement le meneur de la bande.
Il était évident désormais que la bagarre n'était qu'un prétexte. Ces quatre là voulaient avoir la peau des deux autres pour une raison que nos deux compères ignoraient pour le moment. C'était bien sûr le dernier de leurs soucis, car pour l'instant, il fallait lutter pour leur vie et celles de leurs compagnons d'infortune ce qui pourraient être comique dans d'autres circonstances. Le capitaine avait déjà son sabre à la main et Falarius sortit deux dagues dissimulées ses manches. Le combat allait bientôt commencer et tout le public semblaient comme hypnotisé par la scène. Il y avait du spectacle et personne ne voulait manquer cela.


"Adieu capitaine, dommage de ne pas pouvoir faire autrement."

Le meneur lança son attaque avec sa dague qui atteint le bras du capitaine. Un filet de sang le recouvrit presque instantanément accompagné par un râle de douleur. C'était une sale blessure mais il tint bon. Des cris commencèrent à éclater au sein de la foule, certains encourageant d'autres insultant le capitaine et ses alliés. Une chose était sûr, les mutins avaient l'air de savoir se battre et il ne fallait pas attendre une quelconque aide extérieure.

Initiative
Lazarus=19 (mutin 3 de dos)
Ulysse=12 (mutin 2 face à lui)
Capitaine=15
Falarius=6
Mutin 1 joué
Mutin 2=13
Mutin 3=9
Mutin 4=14


 
 
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écrit le : Dimanche 24 Septembre 2006 à 00h40 par Ulysse de Rhobien
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Le fouet : un long serpent vicieux à la bouche meurtrière, capable de se lancer depuis un endroit improbable, pour finir enroulé autour du coup d’une pauvre victime. Le plus drôle, c’était que ce serpent là portait une dague, et sur un navire, il inspirait beaucoup de craintes. Aujourd’hui, quatre babouins allaient goûter à la vraie saveur qu’inspirait les plus viles suggestions quant à l’efficacité de cette arme..

¤ Quelle tanche ce capitaine merde ! ¤

Tourment plissa un œil et s’apprêta à enchaîner l’action. Un rapide coup d’œil périphérique lui permit d’affermir sa position et de constater la position des autres matelots, qui se contentaient de regarder.
Le pirate démarra au quart de tour et ne prit même pas la peine de répondre à l’insolent petit singe qui s’était permit d’ouvrir son râtelier. Ulysse serra la poignée de cuir de son fouet et lança la dague fixée à son extrémité en un fantastique arceau maîtrisé qui se rua vers le mutin lui faisant face. Peu de personnes étaient réellement capables de manier une telle arme avec autant de personnes autour, et en un endroit si confiné à cause de cette densité.
Le pirate ne le faisait aucunement pour défendre « son » capitaine, même qu’il se fichait pas mal de ce qui se passait à bord. Le problème, c’est que le capitaine lui fichait la paix, et la paix, ça bottait bien à notre ami.
Non, la vraie raison de sa position actuelle résidait en la « sympathie » que lui inspirait l’homme qui avait déclaré que lui, Ulysse de Rhobien, fier marin dans l’âme, devait trépasser aujourd’hui, sur ordre de son bon vouloir.
De tels macaques ne méritaient même pas d’être appelés marins et déshonoraient complètement la profession, aussi, Tourment imprima dans son esprit la plupart des matelots qui commencèrent à le huer, lui et le capitaine, et se jura de s’occuper d’eux plus tard..



Comme un rien sans possibilités,
Comme un rien mort après la mort du soleil,
Comme un silence éternel,
Sans avenir,
Sans l'espérance même d'un avenir,
Résonne intérieurement mon Tourment.
 
 
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écrit le : Mercredi 27 Septembre 2006 à 05h01 par Lazarus Borgias
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¤ Il semblerait qu’il n’y ait d’autres choix que celui de combattre bec et ongles pour sauver notre peau sur ce navire. ¤
Comment aurait-il pu en être différemment ? Le borgne sourit à l’évocation des nombreux souvenirs qui l’assaillaient. Ulysse et lui avaient eu plus que leur part de galère et de situations épineuses, et si la ruse était le domaine de prédilection de Lazarus, il s’était retrouvé plus d’une fois obligé de faire œuvre d’une violence impitoyable. Si cette façon de faire lui avait été difficile au début, il avait rapidement trouvé un certain plaisir à manœuvrer subtilement pour utiliser les dons que les dieux lui avaient offerts à sa naissance.

La main de ‘L’œil’ s’était lestement emparée de son sabre tandis qu’il avait serpenté dans la foule des marins pour se retrouver en position avantageuse. Absorbés par la tension explosive, les lascars n’avaient pas prêtés attention à sa présence et ils allaient le regretter amèrement.

Borgias connaissait bien son partenaire, et rien qu’à le voir, il savait pertinemment qu’il avait décidé de lancer une contre-offensive sur ces matelots ayant un goût prononcé pour la mutinerie.
Pour le roublard, rixe ne rimait pas avec risque, et c’est tout naturellement qu’il opta pour assaillir celui qui lui présentait inconsciemment son dos en pâture. D’un geste vif, Lazarus fit usage de sa lame, frappant de biais et en remontant, cherchant se faufiler adroitement entre les côtes de sa proie.
Il souriait de plus belle à l’idée de contempler de son œil unique son adversaire s’écrouler dans une mare de sang. C’est fou comme les habitudes sont tenaces. Tuer était comme une bonne bouteille de rhum. Une fois goûté à sa saveur, on ne pouvait qu’y revenir.



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écrit le : Vendredi 29 Septembre 2006 à 11h07 par Kolimar Velcor
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Narration

Ulysse, Lazarus

Lazarus Attaque Sournoise 16(dé)+0(comp)=16 CA=? réussite
dégats 6(dé)+5(AS)=11 mort du mutin 3
Capitaine 10><CA=? échec
Mutin 4 attaque capitaine 18><CA=? réussite
Mutin 2 attaque Falarius 16><CA=? échec
Ulysse 15(dé)+5(comp)=20 CA=? réussite
dégâts 4(dé)+3(force)=7 sur mutin 2
Falarius
attaque dague 1 10 CA=? échec
attaque dague 2 16 CA=? réussite sur mutin 1


Les premiers coups commencèrent à pleuvoir, Lazarus profita largement de sa position pour occir son adversaire imprudent. Son sabre tranchant entailla largement le dos offert par son ennemi d'où une gerbe de sang gicla en grosse quantité. Ce dernier n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'il tomba au sol inanimé. Le capitaine tenta sa chance à son tour mais sans succès, le chef de la bande arrivant à parer aisaiment son attaque. Le quatrième larron en profita pour lui filer un coup directement dans les côtes. Encore un coup comme cela et c'en était fini du capitaine. Le mutin à ses côtés essaya d'un magistral coup vicieux d'en faire de même sur Falarius mais ce dernier possédait une agilité incroyable et évita le coup d'une esquive digne des plus grand bretteur. La réplique de ce dernier ne se fit pas attendre sa première attaque ne perfora que de l'air mais trop sûr de lui le meneur des mutins ne vit pas arriver la seconde dague dans l'autre main qui vint se planter dans son bras. L'homme retint son cri pour ne pas montrer sa douleur pourtant bien réelle. La fête ne faisait que de commencer et des cris de clameurs et de joie se firent entendre à la vue du sang qui jaillissait.

Golnam

Mais qu'est-ce qu'il était venu faire dans cette galère. Les voyages formaient le caractère et s'embarquer dans celui-ci n'était pas de tout repos. Le périple n'était déjà pas de tout repos mais en plus il fallait rajouter les mutineries en plus. Les quatres mutins semblaient en bien mauvaises postures car l'un des leurs était déjà tombé sous les coups de 'cadres' du navire. Il était nouveau aussi ici et à la vue du capitaine, qui l'avait embauché, blessé il se devait de réagir.

Initiative
Lazarus=18
Ulysse=14
Mutin 1=19
Mutin 2=13
Mutin 4=15
Capitaine=6
Falarius=13
Golnam=7


 
 
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écrit le : Samedi 30 Septembre 2006 à 13h37 par Ulysse de Rhobien
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hrp.gif Tu m'en voudra pas vieux, si j'te pique la première place sur l'Init ? wink.gif hrp.gif


Tourment n’eut que le temps de tourner la tête pou constater qu’un des mutins s’écroulait déjà, meurtri par une blessure qui lui était fatale. La tête typique de son frère apparaissait déjà alors que le corps inanimé semblait tomber au ralenti.

¤ Merde ! ¤

Ulysse commençait à voir trouble et tout au ralentit, il vit le Capitaine se manger encore un coup, et devenir tout pâle comme un albinos. Le gaillard n’était vraiment pas un bon combattant, ni même un homme charismatique ; il était d’ailleurs contesté sur les deux points, en ce moment même. Le fouet propulsé revint doucement vers son lanceur, qui commença à le faire tourbillonner comme une tornade à côté de lui. En un bond, Ulysse s’écarta de son adversaire déjà amoché et essayer de protéger le Capitaine en se mettant devant lui. Soudain, l’action se précipita et tout revint à la normale..

- Non d’un kraken, défendez vous Cap’taine, et mettez-vous à l’abri au lieu d’gesticuler ! Vociféra-t-il à l’attention de son supérieur

Bien campé sur sa position, le pirate lâcha subitement sa tornade sur le même mutin afin de lui faire une belle correction. Si tout se passait bien, la dague de son fouet irait taillader son bas ventre afin de faire dégouliner ses viscères sur le sol. Voir dégringoler l’estomac accompagné des intestins était quelque chose de vraiment dégueulasse à voir, et faisait souvent vomir les moins préparés. Pour Ulysse ou Lazarus, c’était le « quotidien », et les deux gaillards en avaient vu de bien pires que ça. Certainement pas l’équipage de ce navire.



Comme un rien sans possibilités,
Comme un rien mort après la mort du soleil,
Comme un silence éternel,
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Résonne intérieurement mon Tourment.
 
 
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écrit le : Samedi 30 Septembre 2006 à 14h14 par Golnam Durfer
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olnam était indécis. Il ne savait pas quoi faire devant cet événement pour le moins singulier pour lui. Lorsqu’il était monté sur ce navire c’était en acceptant de suivre les ordres, et même si cela ne l’enchantait guère, il avait donné sa parole et comptait bien la tenir. Ces sacrés bonshommes n’avaient-ils donc pas de paroles ?! Après de longs instants de questionnement, le nain décida de rentrer dans l’action, il ne pouvait pas permettre que l’homme qui l’avait accueilli sur ce navire puisse se faire assassiner sous ses yeux ! Voyant la masse groupée autour de la bataille, Glonam eut une idée :

¤Que les poils de barbes m’en tombent ! Ils demandent du sang au lieu de protéger leur capitaine ! Ca va pas se passer comme ça foi de Durfer !!¤

D’un pas décidé, le vigoureux se rapprocha de l’attroupement et vociféra aussi fort que sa voix le pouvait, usant de toute sa diplomatie et son charisme :

- Vous allez laisser votre capitaine se faire tuer par ces rats de pacotille ?! Mais allez donc protéger celui par qui vous voguer sur les mers ! Protéger votre capitaine nom d’une pipe !!

Montrant l’exemple après avoir levé le poing, le nain se dirigeait l’œil mauvais vers le mutin qui agressait le capitaine. Ses pas résonnant sur le pont du bateau comme un tambour marquant la cadence, le nain portait sur son visage toute sa détermination et sa colère envers les mutins, il dégaina son épée dans un frottement métallique et se préparait à défendre l’homme qui l’avait pris à son bord.

¤Bon sang ! S'ils ne me suivent pas je vais avoir l'air d'une truffe ! Mais s'il le faut j'irai seul leur donner un coup de main à ces gars ! Il a intérêt à en valoir le coup le capitaine !¤

Certes il ne connaissait pas le capitaine plus que cela, peut-être n’était-il pas un excellent chef mais une parole est une parole et celle d’obéir aux ordres à bord de ce navire n’excusait pas une mutinerie. Golnam ne respectait peut-être pas toujours les lois mais il ne manquait jamais à sa parole, encore moins celle donnée à des compagnons ou à son équipage !



Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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écrit le : Jeudi 05 Octobre 2006 à 02h39 par Lazarus Borgias
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Le sang ruisselant encore le long de sa lame jusqu’à la garde en forme de coquille, Lazarus regardait comme hypnotisé le ballet fluctuant et erratique des combattants. A ses tempes pulsait lourdement son flux vital, pareil aux vagues d’un océan déchaîné. L’homme qu’il avait frappé s’était effondré sans plus se rendre compte de sa présence et, au vu du peu d’attention qu’on lui manifestait, il était presque certain que les autres mutins, trop accaparés par leur rixe, en étaient au même stade. Son sourire déjà présent sur son visage malingre s’étira jusqu’à n’être que le paroxysme d’une manifestation sadique. Leurs adversaires qui, imprudemment, préféraient s’en prendre au capitaine en feraient les frais.

Au cœur de la mêlée, il aperçut son ami Ulysse se préparer à faire de nouveau danser son fouet. Que faisait-il ? Le borgne se demanda un instant si Tourment désirait réellement risquer sa vie pour sauver celle de ce capitaine fantoche, puis n’ayant pas de réponse, il se contenta d’hausser les épaules et d’instinctivement se fondre dans la cohue pour se retrouver de nouveau en position de prendre à revers un des belligérants. Tous ses sens aux affûts, il n’en prenait pas moins garde de ne pas s’exposer inconsidérément à une manœuvre d’un de ces lascars qui aurait pu surprendre ses réflexes par une attaque opportune.

¤ Un, deux, trois…¤ L’œil se prépara intérieurement avant de bondir de nouveau de la foule. Prendre au dépourvu, frapper et furtivement disparaître pour mieux revenir ensuite, inlassablement s’il le fallait… Telle était sa conception du combat, et telle était la manière dont il entendait le faire comprendre à ses ennemis de l’heure.



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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 09h50 par Kolimar Velcor
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Narration

Mutin 1 attaque capitaine 19><CA=? réussite capitaine mort
Lazarus attaque sournoise mutin 1
12(dé)+0(comp)+2(prise en tenaille)=14 échec
Ulysse attaque mutin 2 13(dé)+5(comp)=18><CA=? réussite dégâts=4 mutin 2 mort
Mutin 4 attaque Falarius 16>< CA=? échec
Falarius Attaque dague 1 17><CA=? réussite
attaque dague 2 20><CA=? critique réussite mutin 1 mort
Golnam attaque mutin 4 13><CA=? échec


Le combat continua de faire ses premières victimes, le chef de la bande acheva son travail en plaçant un bon coup dans les côtes du capitaine qui s'effondra sans vie sur le sol. Pendant ce temps Lazarus continua ses attaques fourbes et dévastatrices. L'homme qui se trouvait devant lui l'avait bien repérer mais ne pouvant surveiller à la fois Falarius et l'Oeil, il ne vit pas le coup venir mais par chance ou par malchance l'arme de Lazarus n'arriva pas à perforer l'armure de son adversaire. Falarius esquiva encore une fois l'attaque d'un de ses adversaires et en profita pour venger le capitaine. Il opéra un enchaînement digne des meilleurs manuels de combats. La première dague alla se ficher directement dans le bras du chef de la bande avant que la seconde ne se plante dans sa gorge. Le deuxième coup porté avec précision et force acheva l'homme. Il ne restait plus que deux ennemis et Ulysse se chargea de l'un d'entre eux. D'un large coup de fouet et la dague placée au bout éventra celui qui était encore un homme vivant il n'y avait que quelques secondes. Golnam fit choux blanc en tentant de convaincre le reste de l'équipage, et se décida pour l'action. Son coup mal ajusté ne fit que faucher l'air devant lui. En fait ce fut Falarius qui occis le dernier des mutins. Un rapide coup de dague dans le ventre et la mutinerie s'acheva faute de mutins. Lorsque le chef des mutins tomba au sol Ulysse put remarquer deux objets tomber de son cadavre. Une étrange plume ainsi qu'une fiole peinte en bleue. Les vainqueurs n'eurent pas le temps de se réjouir de leur victoire. A peine le calme revenu que la vigie hurla à la mort:

"Navire à babord arrière."

Tout le monde regarda dans cette direction craignant le pire. Mais l'évidence était là. La proximité des iles Nélanthères ne laissait aucun doute sur la nature de ceux qui venaient leurs 'rendre visite'. Immédiatement la panique commençait à s'emparer de l'équipage dépourvu de meneur. Certain criait de prendre les armes alors que d'autres hurlaient d'abandonner le navire. La plus grande confusion régnait sur le bateau. Ulysse eut à peine le temps de ramasser la fiole et la plume avec un motif de cygne dessinée dessus que Falarius s'adressa à lui:

"Nous ne pourrons pas sauver le navire et encore moins son équipage. Il faut en profiter pour s'échapper discrètement à moins que tu n'ais une meilleure idée."

Les quatre rescapés du combat étaient à présent rassemblés observant attentivement le navire hostile qui se rapprochait toujours de plus en plus vite.


 
 
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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 12h37 par Ulysse de Rhobien
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Ulysse avisa un hochement de tête au nain qui s’était joint à eux, malgré son coup raté, dans la mêlée. Le pirate avait trouvé la prestation de l’homme oiseau -Falarius- plutôt agréable à voir. Son frère d’arme, Lazarus, s’était aussi bien débrouillé, en fait, tous ensemble formait une bonne troupe, mais Ulysse n’avait confiance qu’en « l’œil ».
Son adversaire tomba lourdement, lézardé par le coup de fouet qui lui avait administré proprement, et Tourment empocha la plume et la fiole qui étaient tombés. Il enroula son arme, et s’accroupit pour continuer à fouiller les autres cadavres, quand la vigie annonça un navire sur leur flanc.


¤ Voilà enfin nos adversaires, je m’demandais quand ils allaient entrer en jeu ceux-là ¤

Finissant de récupérer les éventuels objets sur les mutins, Tourment se leva prestement et observa les autres marins qui s’agitaient dans tous les sens. Sans capitaine pour donner ses ordres, l’équipage allait droit au massacre, et leur navire n’avait aucune chance face à un Brick pirate. La rapidité de ces navires n’était plus à faire, cependant, une idée naquit dans le vil esprit du bon Ulysse.

- Allez les gars, on s’fait la malle, on à plus rien à branler ici, t’as raison Falarius, mais j’espère pour toi que tu nous attire pas dans un guêpier, sinon tu sauras pourquoi on m’appelle Tourment. Le pirate rassembla les deux hommes, et fit approcher Golnam qui attendait timidement sur le côté. Golnam c’est ça ? T’es dans la même galère que nous à présent, alors on va retourner dans nos quartiers et rassembler en vitesse toutes nos affaires. L’ « œil », tu t’sens d’attaque pour fouiller la cabine du Capitaine ? J’suis sûr qu’on trouvera des trucs intéressants là d’dans. Tourment plissa les yeux à ce moment là vers l’homme oiseau, au cas où il aurait un certain remord.
"Ma tactique est la suivante ; une fois qu’on aura rassemblé nos loque, deux d’entre nous iront à la barre, et on ira éperonner le navire pirate avant qu’il nous arraisonne, ce qui provoquera la perte des deux navires, et une belle confusion. Personnellement, j’en ai rien à foutre de cet équipage de macaques. Les deux autres iront préparer la chaloupe, et une fois le choc engendré, on partira tous les quatre de cet enfer. Il nous faudrait aussi des armes à distance et trouver des boucliers ou des planches de bois pour faire un abri contre d’éventuels petits projectiles, ainsi qu’un sceau d’eau. Ha ! Oui, des vivres, Golnam, tu t’en charges ? Il nous faut de quoi subsister quelques jours, et de l’eau douce surtout."

Ulysse s’enflammait, il avait connu pareille situation dans le passé, avec Lazarus, et ici, il ne voulait pas s’imposer comme chef, car ça, il s’en foutait complètement, mais son expérience pouvait les sauver, et c’est tout ce qui importait. Le vent d’Est qui gonflait les voiles du navire ennemi allait en réalité jouer en leur défaveur. La tactique de Tourment consistait à manœuvrer le navire de telle façon, que les ennemis ne puissent se mettre à flanc pour tirer. Au dernier moment, en jetant l’ancre, le bâtiment fera un quart de tour qui viendra défoncer la coque des pirates… Une tactique qu’il avait déjà vu faire dans un précédant abordage, où lui-même était pirate, et cela avait vraiment bien marché.
Attendant les réponses de ses compagnons, Ulysse observa les deux objets qu’il avait récupéré, la plume surtout, qu’il plaça sur son chapeau, à la place de l’ancienne.



Comme un rien sans possibilités,
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Sans l'espérance même d'un avenir,
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écrit le : Mardi 10 Octobre 2006 à 04h29 par Lazarus Borgias
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Son regard plongé dans celui de son comparse, Lazarus ne dit rien mais son attitude marquait bien son assentiment aux paroles d’Ulysse. Tous deux avaient bien assez bourlingué ensemble pour connaître leurs réactions respectives, et c’est par un simple hochement du chef que le borgne obtempéra en regagnant prestement leur cabine pour y récupérer leurs bardas. Après, il se dépêcherait d’inspecter la cabine du défunt capitaine afin d’y prélever le ‘dédommagement’ du préjudice qu’ils avaient subit en mettant les pieds sur ce fichu rafiot.

Tandis que ses pas l’entraînaient, bondissant comme l’aurait fait un poisson volant sur l’échine des vagues, ‘L’œil’ songeait à la situation présente qui ne laissait aucun doute quant à la conduite à tenir. D’ici peu, ils seraient tous ballottés comme un frêle esquif dans la forte houle d’un combat par trop inégal et courut d’avance. Rester à bord et tenter de négocier était exclu à moins de vouloir servir d’appât pour requins, et quitter le navire trop tôt sur une des embarcations sommaires qu’étaient les canots les auraient mené en peu de temps à une mort rapide. Nul doute que les pirates, après avoir arraisonné le bâtiment principal, se seraient jetés à la poursuite de tout fuyard de plus modeste taille. La manœuvre de son frère d’armes était culottée mais avait de bonne chance de fonctionner avec le potentiel de surprise qu’il engendrerait. Il était en effet extrêmement peu probable que le capitaine du navire battant pavillon noir eut pu se douter de la manœuvre suicide qui consistait à se jeter sur le vaisseau adverse sans crainte pour le sien. Les risques étaient élevés mais l’enjeu, leur survie ni plus ni moins, dépendrait de l’audace et la témérité qu’ils manifesteraient.
Une fois de plus, Borgias se surprit à sourire contre toute attente. Au moins s’ils devaient crever le feraient-ils comme de véritables loups de mers, et par tous les diables il essaierait bien d’en attirer quelques uns à sa suite derrière lui vers les enfers !



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